AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  tumblr  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

Partagez | 
 

 Lazar || A legacy of lies

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité

Invité
MessageSujet: Lazar || A legacy of lies   Lazar || A legacy of lies Icon_minitimeSam 16 Juil 2016 - 16:26

Lazar Caïn O’Callaghan
your sacred stars won’t be guiding you

NOM : O’Callaghan – un nom de famille qui a fait frémir tout un tas de gens à la Nouvelle Orléans, et dont l’écho suffit encore à en effrayer plus d’un PRÉNOMS : Lazar Caïn, celui qui revint d’entre les morts et le premier assassin de l’Histoire d’après un certain livre DATE ET LIEU DE NAISSANCE : un 27 décembre à New-York City ÂGE : 51 ans ORIGINES : même s’il n’en a pas gardé les cheveux roux, il a conservé les yeux verts de ses ancêtres irlandais NATIONALITÉ : américain sur le papier, mais il se sent plus irlandais qu’autre chose STATUT CIVIL : marié à une femme qui pourrait très bien être son reflet ; ils s’entendent et se complètement beaucoup trop pour le bien commun MÉTIER : truand, arnaqueur, prêteur sur gages, créancier, mafieux, il est très polyvalent dans la criminalité ; depuis quelques années néanmoins, il fait profil bas, le temps que certaines affaires se tassent ORIENTATION SEXUELLE : il aime ce qui est beau et baisable, hommes et femmes, tout lui va TRAITS DE CARACTÈRE : Manipulateur – Méticuleux – Paranoïaque – Calculateur – Intelligent – Pervers – Calme – Obstiné – Rancunier – Stratège – Joueur – Secret – Solitaire – Méfiant – Cultivé – Egoïste – Intéressé – Impitoyable – Traitre – Envieux AVATAR : Mark Sheppard aka l’amour de ma vie GROUPE : Trust A Few, Fear The Rest CRÉDITS : charonspass



(001), Si Lazar pouvait incarner l’un des péchés capitaux, il serait difficile de départager ce qu’il serait entre l’Envie et la Luxure. Il est toujours à la recherche de nouveaux biens à obtenir et de nouveaux plaisirs à assouvir, et il y a peu de choses qui en réchappent une fois qu’il a jeté son dévolu sur elles. (002), Il ne fume pas mais il boit volontiers – pas n’importe quoi non plus, hors de question qu’il se mette une cuite à la bière comme un vulgaire redneck. Le whisky, le bourbon, les spiritueux de qualité, voilà qui parle à son palais. (003), Il possède un gros chien de garde noir, une énorme bête qui est douce comme un agneau en temps normal et qui n’obéit qu’à lui. Il lui suffit d’un mot pour que l’animal se change en machine à tuer. (004), Il s’habille presque exclusivement de couleurs sombres, le noir et le rouge constituant la majeure partie de sa garde-robe. Son grand manteau qui tombe jusqu’à ses pieds est devenue sa marque de fabrique. (005), Sans être incroyablement petit, il n’est pas particulièrement grand, et pour quelqu’un avec un tel complexe de supériorité, ça l’agace prodigieusement. (006), Il laisse entendre beaucoup de choses à ceux qu’il cherche à berner, il les charmera en leur promettant la lune et finalement les abandonnera sans remord à partir du moment où ils ne lui seront plus utiles. (007), Chose très étonnante pour un homme comme lui : il est marié depuis treize ans à une femme qu’il connait depuis vingt ans. Il l’a trouvée à l’époque où elle n’avait plus rien, l’a recueillie et en a fait un plan cul régulier, sans penser que tout ceci l’emmènerait plus loin. Mais de nuit en nuit, de confidence en confidence et de démonstration d’intelligence en preuve de valeur, il a fini par avoir plus que de l’intérêt purement charnel pour celle qui deviendrait son épouse. Ceci dit, il ne se gêne pas pour autant pour la tromper. (008), Il ne se bat pas spécialement bien au corps-à-corps, ce qui ne l’empêche pas de garder un couteau caché dans sa manche ou à l’intérieur de son manteau. En revanche, c’est un excellent tireur, et se retrouver au bout du canon de son arme, c’est être assuré de se prendre une balle. (009), Fils, petit-fils et arrière-petit-fils d’immigrés irlandais, il a gardé un fond d’accent lorsqu’il parle, accent dont il ne cherche absolument pas à se débarrasser. (010), Il est tatoué sur l'épaule gauche, reste d'un petit rituel d'acceptation qu'il a dû passer pour définitivement entrer dans l'entourage proche du truand qui l'a pris sous son aile lorsqu'il était jeune ; ce dernier ne se doutait pas un seul instant que sa jeune recrue se montrerait bien plus malin que lui et finirait par l'envoyer au fond d'un fleuve avec des poids aux chevilles.

Êtes-vous effrayés par l'apparition des transmutants dans la société ?
Il y a peu de choses qui effraient Lazar, et les transmutants n’en font pas partie. Après tout, il en employait quelques-uns et il est sûr d’avoir passé la nuit avec au moins l’un ou l’une d’entre eux. S’il en a fait le trafic il fut un temps, ce n’était pas par conviction contre eux, mais par appât du gain – c’est fou le nombre de hunters qui paient le prix fort pour avoir des cibles toutes prêtes sous la main. Globalement, pour lui, les mutants sont des humains avec un peu de magie au bout des doigts, rien de moins mais rien de plus. Il s’adapte en fonction des pouvoirs sur lesquels il tombe, mais il ne voit aucune raison de traiter leurs propriétaires différemment que ceux nés sans le fameux gène X qui semble tant diviser la population mondiale.

Que pensez vous des hunters et du gunpowder squad ?
Comme tous les groupuscules terroristes ou extrémistes, ils font une excellente clientèle. Entre les fous furieux à la gâchette facile toujours à la recherche de l’arme ultime, les paranoïaques qui pensent ne jamais être trop prudents en venant acheter un pistolet pour se défendre, et les psychopathes chassant pour le sport qui viennent commander du gibier à courser, il y a de quoi faire. Parallèlement, Lazar vend aussi aux mutants. Après tout, il faut bien leur donner de quoi se défendre contre les méchants tueurs qui veulent les voir morts. Ses armes ont fait des heureux et des victimes dans les deux camps et il s’en félicite bien. Ses affaires sont florissantes grâce à la haine collective qui alimente les traques contre les transmutants et les ripostes de ces derniers.

Que pensez vous d'uprising et d'insurgency ?
Lazar n’en pense pas plus que pour les hunters. Une action entraîne forcément une réaction, et les actes des hunters ont amené sur eux le courroux des mutants mécontents d’être pris pour des lapins de garenne en saison de chasse. Si Uprising ne lui sert pas à grand’ chose sinon à glaner des informations qui pourraient lui servir pour ses affaires, Insurgency en revanche est bien plus enclin à prendre les armes – armes qu’il fournira volontiers tant que les résistants aux beaux idéaux seront prêts à y mettre le prix. Il ne fait rien gratuitement, jamais, et puisque la cause des mutants lui passe bien au-dessus de la tête, il n’a aucune raison de leur faire une fleur en leur fournissant du matériel au rabais. Globalement, il les considère comme une partie de sa clientèle, ni plus, ni moins, et si certains voulaient un jour lui demander des comptes pour une raison quelconque, il les attendra tranquillement chez lui, prêt à leur coller une balle dans la tête comme il le ferait avec n’importe quel importun sans intérêt.


Charonspass - Lucifer - Au moins tout ça
ft. mark sheppard - personnage inventé
PAYS : Je sais pas, y avait de la lumière et j’ai planté un drapeau DISPONIBILITÉ : JAMAIS Lazar || A legacy of lies 222075304 VOTRE AVIS SUR TH : Rien à sauver, tout à refaire, j’comprends pas comment il est toujours là COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : J’ai entendu les grenouilles chanter What a Face PERSONNAGE : Inventé, parce que ma tête adore me pourrir avec des personnages qui popent spontanément VOYEZ VOUS DES CHOSES A AMÉLIORER ? : Moi j’dis, faudrait enfermer Roman Lazar || A legacy of lies 222075304 UN DERNIER MOT ? : Coucou Maxime, ça va ? Lazar || A legacy of lies 3440612238

Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
MessageSujet: Re: Lazar || A legacy of lies   Lazar || A legacy of lies Icon_minitimeSam 16 Juil 2016 - 16:27

Stories are where memories go
when they´re forgotten.
Un fin scalpel déjà plein de sang tournant et retournant entre ses doigts, Lazar fixait de ses yeux perçants l’homme assis sur une chaise face à lui – assis contre son gré et attaché de telle sorte à ce que toute velléité de fuite soit tuée dans l’œuf. Il n’en fallait pas beaucoup, seulement quelques nœuds bien placés et des entraves suffisamment solides pour supporter les spasmes d’un adulte fou de douleur cherchant à s’échapper, et le tour était joué. L’Irlandais, quant à lui, se tenait tranquillement dans un coin de la pièce. Il était particulièrement mécontent de la situation même si, quelque part, un poids particulièrement encombrant venait de lui être ôté. Ce n’était pas vraiment un avis que partageait sa femme, pour ne pas dire que leurs opinions divergeaient drastiquement sur le sujet, mais tous les deux comptaient bien faire payer aux idiots qui avaient voulu s’en prendre à eux les conséquences de leurs actes. Finalement, Lazar prit la parole, calme comme toujours, ses mots teinté d’un fond d’accent rappelant les lointaines terres d’Irlande desquelles ses arrière-grands-parents s’étaient exilé bien des décennies plus tôt.

- Maintenant que tu as enfin arrêté de hurler comme un putois, tu vas bien finir par parler, non ?

Pour toute réponse, il eut droit à un regard particulièrement noir et à une grimace pleine de mépris – et d’une pointe de peur aussi. Tant mieux, il était temps qu’elle commence à faire surface. Maintenant qu’il était certain que son adversaire le craignait, malgré tous ses efforts pour ne pas le montrer, il n’aurait besoin que d’un peu de temps et de quelques petites séances en tête à tête pour tirer de lui ce qu’il voulait ; en l’occurrence, il était très intéressé par un certain nombre d’informations cachées dans ce crâne qu’il aurait volontiers ouvert pour les extraire plus facilement. Malheureusement pour lui, il n’avait pas de pouvoir magique qui lui aurait permis de s’infiltrer dans l’esprit de son invité aussi facilement qu’il parvenait à se glisser d’un lit à l’autre. Tant pis : il avait d’autres ressources. Et puis, ça ne le dérangeait pas tant que ça de se défouler un peu. Il n’avait plus torturé depuis longtemps ; ce serait l’occasion de s’assurer qu’il n’avait pas perdu la main et qu’il savait être toujours aussi convaincant. Poussant un soupir presque las, il pencha très légèrement la tête sur le côté, son regard inquisiteur toujours vrillé sur l’homme attaché à quelques pas de lui.

- Si tu avais un minimum de bonnes manières, tu m’aurais au moins répondu.

L’autre laissa échapper un sifflement mauvais entre ses dents serrées, un mince filet carmin coulant le long de ses lèvres éclatées.

- Va crever.

O’Callaghan haussa un sourcil, et un mince sourire indolent vint se peindre sur son visage. Le genre de sourire qui, lorsqu’on le connaissait un peu, ne disait rien qui vaille. Il y avait quelque chose de mauvais dans son expression, comme s’il prenait un malin plaisir à voir l’inconnu souffrir entre ses mains expertes – et à dire vrai, c’était tout à fait le cas.

- Charmant. Mais je vais décliner cette invitation.

Se décidant enfin à bouger, il se rapprocha de son captif, une main dans la poche de son pantalon de costume sur mesure, l’autre tenant toujours son scalpel, jouant avec comme on l’aurait fait avec un stylo. L’homme sur sa chaise se tendit lorsqu’il vit la lame entrer dans son champ de vision ; Lazar posa ses deux mains sur le dossier de ce trône de misère, debout derrière son invité. Il était toujours calme, bien trop pour que ça n’annonce quoi que ce soit de bon pour le prisonnier qui subissait déjà les foudres du gangster depuis trois semaines.

- Visiblement, j’ai surestimé votre intelligence à tous. Je vais donc te réexpliquer la situation avec des mots que tu seras capable de comprendre. Je me fiche bien de savoir que tu as envoyé mon fils ailleurs, que ce soit dans un autre pays, dans l’espace ou je ne sais où encore. Ce que je n’apprécie pas, c’est qu’une bande d’abrutis se soit cru suffisamment au-dessus de moi pour essayer de me doubler et vouloir me couper l’herbe sous le pied en utilisant quelque chose qui m’appartient.

Ses mots, il ne les choisissait pas au hasard : chaque parole était soigneusement pensée, étudiée, peaufinée et améliorée jusqu’à ce qu’il la juge suffisamment travaillée pour être prononcée. Il ne faisait jamais de lapsus ni ne se trouvait à court de choses à dire, et les termes qu’il employait voulaient tout dire ; son fils, il ne s’en occupait pas le moins du monde. A dire vrai, ça lui ôtait une remarquable épine du pied. Mais qu’on ait tenté de le supprimer en espérant arriver à l’atteindre lui le mettait dans une colère noire. C’était exactement pour cette raison qu’il n’avait jamais voulu d’enfants. Il avait fallu que son épouse déploie des merveilles d’inventivité et lui expose un argumentaire redoutable pour qu’il consente à ne pas la forcer à avorter – ou à la tuer tout simplement, elle et le bébé qu’elle portait alors. Et si elle n’avait pas été dans un état d’hystérie telle qu’elle l’aurait probablement égorgé sur place s’il avait osé prononcer ce « Je te l’avais bien dit » qui lui brûlait les lèvres depuis qu’ils avaient appris la disparition de Hawke, il ne se serait pas gêné pour lui montrer à quel point elle avait eu tort sur toute la ligne.
Se penchant doucement en avant, Lazar agita légèrement son scalpel, l’air de rien, la pointe de métal tournée vers la carotide de l’homme qui fixa cette arme de fortune en se demandant si cette fois on prendrait la peine de le tuer ou s’il aurait encore à subir les mauvais traitements auxquels il avait eu droit depuis qu’il avait été attrapé.

- Je n’aime pas qu’on touche à mes affaires, ni qu’on vienne mettre le nez dans celles qui ne regardent que moi. Alors, puisque tu as l’air du genre à vouloir jouer les durs, nous allons nous voir très souvent, toi et moi. Et lorsque j’aurai d’autres chats à fouetter, je te laisserai en compagnie de ma femme. Elle sera absolument ravie de se trouver en tête-à-tête avec l’homme qui lui a volé son enfant.

S’il y avait bien une chose qu’il avait compris très vite, c’était qu’Aisling était une véritable dragonne avec son rejeton. Elle l’aurait défendu bec et ongles contre l’univers tout entier, et elle vivait particulièrement mal sa disparition. C’était une excellente chose : il savait les colères de sa compagne presque aussi redoutables que les siennes, et il était certain qu’elle ne manquerait pas de le surprendre avec les tortures qu’elle inventerait pour se venger de la perte de son fils adoré.
En attendant, Lazar voulait des noms. Il voulait des dates, des lieux, des détails, et s’il devait passer trois mois à dépecer ceux qui l’avaient débarrassé de son fils, il le ferait avec un plaisir qu’il ne chercherait même pas à cacher.
Ses doigts se serrèrent autour du manche de son scalpel.

- Eh bien, reprenons, veux-tu.



Debout dans le hall de la grande villa en bordure de la Nouvelle-Orléans, les mains glissées dans les poches de son grand manteau, Lazar fixait la pièce vide d’un air presque contrarié. La corruption était une chose bancale, instable, un pari risqué et un art qu’il fallait savoir manier pour pouvoir la tourner à son avantage. Et il savait mener ses troupes par le bout du nez sans le moindre effort, il savait qui faire chanter et qui payer pour que les choses se passent comme lui le voulait et pas autrement. L’argent n’était pas un problème – il ne l’avait plus été depuis très longtemps – et s’il fallait qu’il paye ses mercenaires et ses flics ripoux un peu plus cher pour avoir la paix, la protection et les informations qu’il souhaitait, il n’hésitait pas à augmenter la mise. Il avait appris, quarante ans plus tôt, qu’une belle liasse de billets suffisait à régler bien des problèmes, et que les autres pouvaient se résoudre par la menace ou bien d’une balle entre les deux yeux. Mais visiblement il existait encore une poignée de personnes bien décidées à avoir un semblant de morale et à ne pas tomber dans ces piège si tentants ; des personnes qui, pour son plus grand agacement, avaient mis le nez dans des affaires qui ne les regardaient pas et qui avaient révélé au grand jour quelques données relativement compromettantes. C’était une partie des couches inférieures de son empire qui était partie en fumée et ça ne lui plaisait pas. Ca ne lui plaisait pas du tout. Il avait jugulé le problème aussi rapidement et efficacement que possible, mais il savait très bien qu’un flic ou un procureur avec une piste fiable ne lâcherait pas, pas plus qu’on ne pouvait faire lâcher sa prise à un bulldog affamé. Dans une ville telle que Nola, réussir à rendre publique des preuves flagrantes de la corruption de cette cité de malheur ne manquait pas d’attirer l’attention, et l’Irlandais n’avait pas du tout envie de ce genre de publicité gratuite. Ca, c’était bon pour les petits truands qui n’arrivaient pas à redresser la barre quand le navire menaçait de couler, et il était hors de question qu’il laisse le sien aller par le fond. Il avait pris soin de laisser échapper de faux indices, de faire falsifier quelques documents et en avait détruit suffisamment pour qu’il ne soit pas inquiété, et par mesure de sécurité supplémentaire, lui et son épouse avaient fait leurs valises et s’apprêtaient à partir loin d’ici, quelques Etats plus loin ; ils partaient se mettre au vert dans un petit coin du Kentucky en attendant que les choses se tassent et qu’ils puissent pleinement revenir sur le devant de la scène. Le tout en espérant que son fils ne vienne pas foutre en l’air toute sa stratégie.
Le retour de Hawke, en plus d’être inattendu, avait été particulièrement mouvementé. La dernière fois qu’il l’avait vu, c’était un gamin aux portes de l’adolescence, et il se retrouvait désormais avec un grand type d’une trentaine d’années avec lequel il ne pouvait plus nier un air de famille. Si Aisling avait été aux anges de retrouver sa progéniture, lui en revanche se serait bien passé d’un tel miracle. Visiblement, le destin avait décidé de lui mettre des bâtons dans les roues depuis quelques mois, et ça commençait à l’agacer prodigieusement. Il ne se laisserait certainement pas avoir par quelques coups du sort et il comptait bien continuer à faire prospérer ses affaires, même s’il devait lever le pied quelques temps, même s’il devait ravaler son orgueil et accepter de faire des concessions – la première étant de partir vivre dans la ville où son rejeton avait posé ses valises. Rien que d’y penser, ça le mettait en colère. Il n’avait pas aimé son fils enfant, il ne l’avait pas aimé pré-adolescent, il ne l’aimerait certainement pas maintenant qu’il avait presque l’âge de sa génitrice.
Lorsqu’il entendit les pneus d’une voiture crisser sur les graviers de l’allée devant cette demeure qu’il quittait, il jeta un rapide coup d’œil à sa montre. Pile à l’heure. Au moins ses larbins avaient le sens de la ponctualité – certains l’avaient appris dans la douleur, certes, mais au moins maintenant ils savaient se rendre à un lieu donné au bon moment. Tournant la tête vers l’intérieur de la maison, il siffla entre ses dents et appela d’une voix forte :

- Fergus !

Un bruit de cliquetis se fit entendre quelques pièces plus loin, un bruit de griffes glissant sur un sol lisse et rebondissant entre les murs vides. Quelques secondes plus tard, un énorme molosse à la fourrure aussi noire que les vêtements de son propriétaire arriva en trottinant et vint frotter sa grosse tête à mi-chemin entre le chien et le loup contre le flanc du O’Callaghan qui lui flatta l’encolure.

- Bon chien. Calme maintenant.

Il donnait toujours ses ordres à l’animal en gaélique, et le chien lui obéissait au quart de tour, au grand dam d’Aisling qui avait souvent bien du mal à se faire écouter aussi bien du maître que de son compagnon.
Tournant les talons, Lazar sortit de la maison, Fergus marchant à côté de lui, et il s’installa dans la voiture qui venait le chercher. Le chien roula sa grande carcasse sur l’un des sièges et ferma les yeux, la tête posée sur ses énormes pattes, et le véhicule démarra, s’éloignant de cette villa vide et de cette ville que l’Irlandais quittait presque à regret. Presque.



Assis à son bureau, la porte fermée pour être sûr de ne pas se laisser surprendre par qui que ce soit qui voudrait entrer dans la pièce, Lazar était adossé dans son fauteuil et se sentait fulminer d’une colère qui s’annonçait prodigieuse. Ses yeux verts comme des émeraudes restèrent fixés dans le vide un moment avant de revenir se poser sur l’objet de toute son attention, celui qui venait de condamner son entourage à subir sa mauvaise humeur pour les heures à venir – et qui venait de le condamner lui tout court. Dire qu’il s’était plié à cette petite visite médicale pour qu’Aisling lui fiche la paix. Sa femme le connaissait beaucoup trop pour son propre bien et il avait été relativement agacé de voir que ses insomnies récentes et ses crises de fatigue soudaines n’avaient rien de normal. Il n’avait jamais été du genre à s’inquiéter assez pour ne pas réussir à dormir sur ses deux oreilles et ça ne commencerait certainement pas maintenant. Et puisque sa grande blonde d’épouse avait lourdement insisté, il avait fini par capituler pour avoir la paix – et puis, après tout, que risquait-il de savoir ? Au mieux, il n’aurait rien, au pire, on lui fournirait des somnifères pour qu’il fasse ses nuits sans se réveiller.
Malheureusement pour lui, le destin avait décidé de ne pas être aussi conciliant qu’il l’aurait cru. Le destin, ou plutôt la nature, puisque c’était elle qui venait de l’affliger d’une maladie longue et particulièrement douloureuse.
Cancer. La sentence était tombée comme la lame d’une guillotine contre la nuque de l’Irlandais qui fixait ses résultats d’analyse d’un œil sombre. Il avait un cancer. Une leucémie, pour être plus exact. Et d’après ce qu’il comprenait de ce qui était écrit sur ce fichu papier, il avait hérité d’une forme particulièrement agressive de la maladie. Sans traitement adéquat, il lui restait entre six mois et un an d’espérance de vie. S’il se faisait soigner, il pourrait prétendre à tenir suffisamment longtemps pour que la médecine parvienne à le débarrasser de cette affliction – quatre ans ou cinq, le temps d’être sûr que son organisme soit de nouveau sain. Mais il y avait beaucoup de conditions à cette rémission : il fallait que le traitement montre une certaine efficacité dès le départ, qu’il subisse une greffe de moelle osseuse, que la greffe ne soit pas rejetée, que la quantité de ses globules rouges remonte, que ceci ou que cela ou que savait-il encore. Ce serait un traitement long et coûteux qui avait à peine plus d’une chance sur deux de réussir. L’argent, ce n’était pas ce qui lui manquait, aussi n’aurait-il pas de problème à payer ses frais ; ce qui risquait de lui faire défaut en revanche, c’était le temps. Il ne se mettrait certainement pas en une espèce d’arrêt maladie longue durée sans savoir s’il en sortirait un jour. Hors de question qu’il plante là l’œuvre de toute une vie parce que son corps avait décidé de se décomposer de l’intérieur. Lazar était furieux, vraiment furieux : il avait survécu à d’horribles truands, à des tueurs, à des coups de poker monstrueux, à la loi et à la fatalité en général, tout ça pour être condamné à mort par ses propres cellules. Il en aurait probablement ri si tout cela ne lui donnait pas de redoutables envies de meurtres.
En soupirant, il rangea le papier dans son enveloppe et le glissa dans un tiroir qu’il gardait soigneusement verrouillé et dont lui seul avait la clé. Se levant enfin, il se décida à descendre et se dirigea vers le salon, remarquant dans le même temps qu’il était seul – à l’exception des gardes qui devaient faire des rondes dans les environs, bien entendu. Ouvrant l’un des secrétaires où il gardait quelques bouteilles d’excellents spiritueux, il se servit un verre de bourbon et en but une grande gorgée cul sec avant de regarder le liquide ambré, pensif. Ce traitement, il le subirait sans broncher. Il n’était pas question qu’il meurt aussi stupidement. En revanche, il n’en parlerait à personne – il ne mettrait pas au courant sa femme et encore moins leur fils. Il traverserait cette épreuve tout seul, dans la plus grande discrétion qui soit, et il serait guéri avant que qui que ce soit ne se rende compte de son état.
Après tout, il n’y avait aucune raison qu’il ne survive pas … non ?

Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
MessageSujet: Re: Lazar || A legacy of lies   Lazar || A legacy of lies Icon_minitimeSam 16 Juil 2016 - 16:28

Vous allez regretter Alfie, c'est moi qui vous l'dit Lazar || A legacy of lies 996374593
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
MessageSujet: Re: Lazar || A legacy of lies   Lazar || A legacy of lies Icon_minitimeSam 16 Juil 2016 - 16:48

Mark Sheppard !!! Lazar || A legacy of lies 921491218 Trop bo, trop bon. Lazar || A legacy of lies 996374593 Excellent choix. Lazar || A legacy of lies 2567386121
J'adore le pseudo aussi. Lazar || A legacy of lies 222075304 Bourdela que des bons choix. Lazar || A legacy of lies 243543726
Amuse-toi bien avec ce nouveau personnage & rebienvenue chez twa. :keur:
Revenir en haut Aller en bas
Isolde Saddler
Isolde Saddler

ADMIN - master of evolution
MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
MessageSujet: Re: Lazar || A legacy of lies   Lazar || A legacy of lies Icon_minitimeSam 16 Juil 2016 - 17:28

CROWLEY Lazar || A legacy of lies 921491218 REBIENVENUE ET BONNE CHANCE POUR TA FICHE Lazar || A legacy of lies 3440612238 Lazar || A legacy of lies 2765873474 :a:
Si tu as des questions, n'hésite pas Lazar || A legacy of lies 2765873474 et moi je vais aller rectifier les couleurs chelou de cette fiche de présentations qui n'ont rien à faire là Lazar || A legacy of lies 222075304
Revenir en haut Aller en bas
Moira Kovalainen
Moira Kovalainen

MEMBER - join the evolution.
MESSAGES : 3528
SUR TH DEPUIS : 30/04/2015
MessageSujet: Re: Lazar || A legacy of lies   Lazar || A legacy of lies Icon_minitimeSam 16 Juil 2016 - 21:04

Lazar || A legacy of lies 2567386121 Lazar || A legacy of lies 658998169 Lazar || A legacy of lies 937015410 Lazar || A legacy of lies 2605979431 Lazar || A legacy of lies 1734149047 Lazar || A legacy of lies 751340763 Lazar || A legacy of lies 3890427017 Lazar || A legacy of lies 3604254065 Lazar || A legacy of lies 422354165 Lazar || A legacy of lies 222075304 <- Voilà ça c'est ta femme qui sait pas trop où s'placer... Lazar || A legacy of lies 3440612238

REBIENVENUE SALE COCHONNERIE ! Lazar || A legacy of lies 222075304 Pis j'te dis pas bon courage pour ta fiche, vu qu'elle est déjà terminée... Lazar || A legacy of lies 3440612238
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
MessageSujet: Re: Lazar || A legacy of lies   Lazar || A legacy of lies Icon_minitimeDim 17 Juil 2016 - 0:17

j'regrette déjà alfie. Lazar || A legacy of lies 658998169
t'es moche. Lazar || A legacy of lies 658998169 Lazar || A legacy of lies 658998169
bouh sur toi. Lazar || A legacy of lies 658998169 Lazar || A legacy of lies 658998169 Lazar || A legacy of lies 658998169
*jette des tomates pourries et s'en va*
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
MessageSujet: Re: Lazar || A legacy of lies   Lazar || A legacy of lies Icon_minitimeDim 17 Juil 2016 - 1:00

EL PAPI Lazar || A legacy of lies 996374593 Lazar || A legacy of lies 996374593 Lazar || A legacy of lies 996374593 Lazar || A legacy of lies 996374593
toi, t'es cool, j't'aime bien. Lazar || A legacy of lies 2567386121 (pas comme l'autre là Lazar || A legacy of lies 658998169 )
J'TE VALIDE, allez, viens foutre la merde à radcliff I love you

félicitation jeune mutant
tu es validé et tu pues la classe.
Te voilà validé, félicitations Avant de commencer à jouer, n'oublie pas d'aller faire un tour dans la partie administrative si ce n'est pas déjà fait pour prendre connaissance du contexte, des différentes intrigues et des annexes. Tu peux dès à présent commencer à rp, mais pense également à créer une fiche de liens pour que ton personnage ne se retrouve pas tout seul. Une envie de relation particulière ? N'hésite pas à poster un scénario ou a créer un mini-pv Pense également à recenser le métier de ton personnage, et s'il provient d'une famille de hunters, n'oublie pas de la recenser. Tu peux également recenser l'anniversaire de ton personnage, son habitation, et s'il agit d'un double compte (ou d'un triple, ou d'un quadruple), c'est ici que tu dois l'indiquer. Également, si tu veux que ton personnage soit ultra-technologique, tu peux lui créer un téléphone cellulaire pour qu'il reçoive des textos de tous ses amis (ou de tous ses ennemis). Si tu veux un rp facile, tu peux t'inscrire aux rps missions. N'oublie pas de faire un tour dans le flood et de passer par les jeux pour se détendre entre deux rp, sans oublier de voter pour le forum toutes les deux heures.

Encore une fois bienvenue sur TH, et bon jeu parmi nous, n'hésite pas à contacter le staff si tu as la moindre question
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Invité
MessageSujet: Re: Lazar || A legacy of lies   Lazar || A legacy of lies Icon_minitimeDim 17 Juil 2016 - 11:43

@Joachim : Merci beaucoup Lazar || A legacy of lies 243543726 Faudra que je vienne te grappiller un lien, tiens Lazar || A legacy of lies 2765873474

@Isolde : Merci patron Lazar || A legacy of lies 921491218 Ouais hein, ça faisait un peu bizarre comme couleurs Lazar || A legacy of lies 3991503307

@Moira : Arrête, on sait tous qu'elle m'adore, ma femme Lazar || A legacy of lies 2567386121 Lazar || A legacy of lies 937015410 Lazar || A legacy of lies 3440612238 Et ben j'te dis pas merci pour ton pas bon courage Lazar || A legacy of lies 2765873474

@Fils qui pue : Toi t'façon, la seule chose que t'aurais pu réussir, c'est de mourir et me foutre la paix, et même ça t'as pas été capable de le faire, alors poupougne Lazar || A legacy of lies 658998169

@Meilleure petite fille du monde : Toi aussi j't'aime bien, t'es plus cool que ton paternel Lazar || A legacy of lies 2567386121 J'arrive de ce pas mettre le bazar :super:
Revenir en haut Aller en bas
Noeh Callahan
Noeh Callahan

MEMBER - join the evolution.
MESSAGES : 2577
SUR TH DEPUIS : 15/03/2015
MessageSujet: Re: Lazar || A legacy of lies   Lazar || A legacy of lies Icon_minitimeLun 18 Juil 2016 - 11:37

Lazar || A legacy of lies 222075304 Lazar || A legacy of lies 222075304 Lazar || A legacy of lies 222075304 Lazar || A legacy of lies 222075304 Lazar || A legacy of lies 222075304 Lazar || A legacy of lies 222075304 Lazar || A legacy of lies 222075304 Lazar || A legacy of lies 222075304 Lazar || A legacy of lies 222075304
vas-y j'ai raté l'arrivée de Lazar je suis déçue à vie Lazar || A legacy of lies 3273245082
REBIENVENUE AVEC TON PARFAIT MONSIEUR Lazar || A legacy of lies 243543726 je l'aime déjà trop trop trop Lazar || A legacy of lies 3013803170 (mais bon tu le savais ça je crois Lazar || A legacy of lies 3440612238)
ET ON ENFERME PAS ROMAN Lazar || A legacy of lies 222075304 merci Lazar || A legacy of lies 658998169
Lazar || A legacy of lies 1597599860
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

MessageSujet: Re: Lazar || A legacy of lies   Lazar || A legacy of lies Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Lazar || A legacy of lies

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» lazar ≈ 647-654-618
» Lazar || It's a long way down to the bottom of the river
» (em.) ☆ all lies and jests.
» Every princess tell lies • Annabelle
» fairytales of lies (maiken)
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
THE HUNTED :: gestion du personnage :: the city never sleeps at night :: welcome to radcliff-
Sauter vers: