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 alaya ✮ there is an answer.

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MessageSujet: alaya ✮ there is an answer.   alaya ✮ there is an answer. Icon_minitimeMar 3 Mai 2016 - 5:31

i'm just a sailor in a great big sea, searching for what's meant for me, and I thank my lucky stars every single day, i'm exactly where i'm supposed to be.
there is an answer
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L’opération n’avait pas été facile. Le patient était arrivé d’urgence à l’hôpital, la jambe presque totalement arrachée. Victime d’un accident de la route, selon son dossier. Enid avait été en train de faire des suivis quand son nom avait résonné dans tout l’établissement, l’appelant d’urgence dans la salle 41-B. Elle avait souhaité bonne journée à Mr. Temple, qui se remettait d’une opération cardiaque, et avait accouru au premier étage, l’adrénaline lui pompant dans le sang. C’était ses moments favoris – quand son coeur battait à toute allure, quand l’avenir du patient n’était pas assuré, quand la vie reposait entre ses mains. Ça lui donnait un sentiment extraordinaire de puissance, de pression aussi, mais surtout une genre d’euphorie, qui la poussait à franchir ses limites et à faire le meilleur travail possible. Parce qu’Enid avait beau ne pas être la personne la plus respectable en ville, elle faisait bien son boulot. C’était pour ça qu’on l’avait appelée. Mais elle était arrivée sur les lieux et elle s’était bien vite rendue compte qu’elle aurait besoin d’aide. De beaucoup d’aide. Et pas seulement celle des infirmières – celle d’un autre collègue, quelqu’un qui s’y connaissait autant qu’elle, ou le plus possible. Elle avait demandé, les gants enfilés déjà couverts de sang, tentant d’ignorer les grognements de douleur du patient qui tombait lentement sous les sédatifs, qui d’autre était en fonction à ce moment-là. Quelques noms, qu’elle ne connaissait pas. Scarlett n’était pas là, elle aurait appelé Scarlett. Mais elle ne connaissait que très peu tous les autres. Alors elle avait demandé à l’infirmière de ramener peu importe qui était disponible, peu importe qui serait compétent pour le travail. Elle n’avait que deux mains et elle en avait besoin de quatre. Trois minutes plus tard, quelqu’un apparaissait à ses côtés, enfilant des gants elle aussi. Enid lui jeta un regard furtif – elle avait un visage familier, des traits que la jeune femme avait déjà aperçu à l’hôpital. Mais elles n’avaient jamais travaillé ensemble auparavant, Enid ne connaissait même pas son nom. Cependant, ce n’était pas trop le temps des présentations, parce que le temps était compté et que si elles n’agissaient pas rapidement, le patient pourrait perdre sa jambe, ou encore bien pire.

Les minutes passèrent, et finalement elles terminèrent l’opération. Quand Enid prit finalement un pas vers l’arrière, inspirant profondément, elle réalisa que son coeur battait la chamade. Ses mains ne tremblaient pas – elles ne devaient pas – mais ses jambes était légèrement molles. Dans ces moments-là, elle avait toujours envie de voir Dante. De le serrer dans ses bras, de sentir sa présence autour d’elle. Elle ferma les yeux quelques secondes, et laissa son esprit s’envahir de lui. Elle réalisa pourquoi ses jambes tremblaient autant – pourquoi sa jambe tremblait autant. Malgré les deux semaines qui avaient passé depuis cette explosion à la mairie, sa blessure était encore sensible, très sensible même. Sa jambe guérissait, doucement mais sûrement. Dante insistait pour la conduire partout, pour lui servir à manger. Mais elle avait insisté pour rapidement reprendre le boulot – malgré tout, elle n’était pas fait pour une vie sédentaire. Elle était incapable de rester dans sa maison toute la journée, à regarder le temps passer. Parfois elle le faisait, avec Dante, mais inévitablement il fallait qu’elle retourne dans le feu de l’action. Elle carburait à l’adrénaline. Elle laissa les infirmières faire leur travail, et alla au lavabo le plus près pour enlever ses gants et se désinfecter les mains. Elle eut un sourire en apercevant sa collègue à ses côtés. « Chouette pour un lundi matin, n’est-ce pas ? » dit-elle avec un petit rire, tentant de sympathiser avec elle. Après tout, elles se connaissaient à peine, et il n’y avait pas tellement de chirurgiens à Radcliff. « J’étais en train de me dire que j’aurais peut-être du faire la grasse matinée. » Elle termina de se laver les mains, et recula pour laisser la place à sa collègue. « En passant moi c’est Enid. Je crois pas qu’on se connaît. » D’un geste inconscient, elle commença à se masser la jambe, juste au-dessus de sa blessure – ça faisait du bien d’appliquer un peu de pression, et de faire en sorte que le sang circulait bien. Dante s’était d’ailleurs fait un plaisir la veille de lui offrir un massage digne des plus grands professionnels. « Tu veux qu’on ait prendre un bon café ? » proposa-t’elle à sa collègue. Après tout elle avait bien envie de se changer les idées, et peut-être de se faire une nouvelle amie.
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MessageSujet: Re: alaya ✮ there is an answer.   alaya ✮ there is an answer. Icon_minitimeMer 4 Mai 2016 - 14:05

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Enid & Alaya

 Je me demande pourquoi je fais encore du sport, j’ai tout ce qu’il faut au boulot, je dois courir partout, maintenir des tarés sur leurs brancards, et comme d’habitudes salir mes chaussures. Je ne saurais même pas dire quelle est la couleur de mes baskets, entre le sang et autre fluides qu’elles ont reçu ça a donné une couleur qui n’existe pas. Je viens enfin de finir de m’occuper d’un patient, un simple accident de bricolage, quelques clous à retirer, des points de sutures, je laisse les bandages aux infirmières. Mon service sera bientôt fini, mais je m’octroie tout de même une pause, quinze minutes au calme ce n’est pas trop demander si ? Ben je pense, parce qu’a peine mes fesses posées dans le canapé, une infirmière entre, on a besoin de moi, encore. Alors bien évidement je remets ma blouse et j’y vais, tant pis pour ma pose.

J’arrive dans la salle de trauma, je me lave vite les mains et enfile mes gants. La chirurgienne qui m’a appelée m’est inconnue, je l’ai déjà croisé dans les couloirs, mais je n’ai jamais eu l’occasion de lui parler. Je ne sais pas qu’elle est sa spécialité, mais je sais qu’elle n’est pas traumato, je l’aurais su sinon, j’espère du moins. Enfin bref, peu importe, pour le moment c’est le patient qui me préoccupe, l’état de sa jambe est pitoyables, mais on va essayer de lui sauver en même temps que sa vie. Alors c’est partit pour le schéma habituel, observer, nettoyer, clamper, couper, recoudre, nettoyer, refermer. Après un travail suffisamment long et bien effectué, on arrive à le sauver, lui et sa jambe. En parant de jambe j’ai cru voir un tremblement chez ma collègue, peut-être suis-je fatiguée ? D’ailleurs, je vais laisser la paperasse aux infirmières, mon service est désormais terminé, et j’ai loupé ma dernière pause, je suis fatiguée, c’est vrai.

« Chouette pour un lundi matin, n’est-ce pas ? » C’est toujours mieux que le samedi soir et les jours de fête « Vous savez, c’est tous les jours comme ça pour moi, des fois c’est pire. » Je souris, c’est vrai, c’est souvent pire. La traumato n’est pas de tout repos. J’ai l’habitude de ses victimes qui arrivent dans des états déplorable, on ignore souvent s’ils vont s’en sortir, si on va pouvoir les sauver, et malheureusement tout le monde n’a pas la chance qu’a eu ce patient. « J’étais en train de me dire que j’aurais peut-être dû faire la grasse matinée. » Une grasse mat’. Le rêve, je ne sais même plus quand est la dernière fois que j’ai pu faire une nuit complète, il y a toujours quelque chose pour me maintenir éveiller ou au contraire quelque chose qui vient perturber mon sommeil, mais deux jeunes chatons par exemple. « vous venez de commencer votre service ? Moi, j’ai la chance de l’avoir terminé ! » J’avais été de garde toute la nuit et on m’avait demandé de rester un peu plus longtemps, mais là je ne tiens plus. « En passant moi c’est Enid. Je crois pas qu’on se connaît. » En effet, c’est un grand hôpital, on n’a pas toujours la chance de connaitre tout le monde. « Alaya, en effet, enchantée ! » Je la vois qui se masse la jambe, j’en déduis que je n’ai pas rêvé tout à l’heure, elle a bien un problème. « Tu veux qu’on ait prendre un bon café ? » Je ne dis pas non, il faut au moins ça pour que je puisse rentrer chez moi. «Je suppose que tu ne parles pas de celui de l’hôpital ? »  Qui pourrait qualifier le café de bon ? Vraiment ? « Je te suis, je dois juste récupérer mes affaires ! » Après un bref détour au vestiaire on s’en va vers le café à deux pas de l’hôpital, ici au moins le café est buvable. « Dis-moi, j’ai du mal à comprendre ce que tu fais à l’hôpital, Chirurgien généraliste ? » Non vraiment je ne vois pas, bon j’ai une excuse, c’est la première fois que je lui parle. D’ailleurs pour le moment je la trouve bien sympathique.

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MessageSujet: Re: alaya ✮ there is an answer.   alaya ✮ there is an answer. Icon_minitimeLun 13 Juin 2016 - 17:50

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Enid n’avait jamais été capable de rester loin de son boulot. Pourtant, ça serait tellement facile pour elle de tout simplement arrêter de travailler – elle en avait les moyens, à elle seule, et maintenant avec Dante ils pouvaient se permettre de vivre la vie qu’ils désiraient. Mais malgré tout, Enid carburait à son travail, et elle était incapable de s’en délaisser. Elle ne travaillait pas pour l’argent, certainement pas, elle n’en avait pas besoin – elle travaillait parce qu’elle aimait ça. Elle aimait l’atmosphère de l’hôpital, toujours en mouvement, toujours plongé dans une sorte de chaos, qu’il soit tranquille ou intense. On ne s’ennuyait jamais à l’hôpital – il y avait toujours une opération à faire, un client à visiter, des papiers à remplir – bon, la paperasse était loin d’être le fort d’Enid mais elle le faisait quand même parce que ça faisait partie du jeu. C’était pour ça qu’elle avait insisté pour retourner au boulot rapidement après l’explosion. Ça n’avait pas plu à Dante, qui aurait certainement voulu la garder auprès d’elle pendant des mois encore, mais pour une fois Enid avait décidé de lui nier ce qu’il voulait tant. Et ça, c’était un événement plutôt rare. Enid était généralement incapable de refuser quoi que ce soit à Dante – elle l’aimait trop pour ça – mais cette fois elle avait insisté. Elle retournerait travailler, voilà tout. Parce qu’errer dans sa maison toute la journée n’était pas bon pour sa santé mentale – elle avait besoin de dépenser son énergie et de sentir l’adrénaline pomper dans ses veines. D’oeuvrer sur un patient, tenant sa vie entre ses doigts, et de déterminer son destin. Le pouvoir des dieux, en quelque sorte. Enid ne faisait pas dans la modestie. Elle adorait ce que son boulot lui faisait ressentir. Et à la fin de la journée, que les patients soient morts ou non ne lui faisait pas plus d’effet que si elle avait écrasé un moustique.

Sa collègue lui souriait doucement, lui répondant d’une voix calme. Enid l’appréciait déjà, dans sa manière d’être – souriante, simple, sans mauvaise volonté. Ça faisait différent de ce qu’elle connaissait généralement. Elle se présenta – Alaya était son prénom. Ça lui allait bien, songea Enid, lui souriat doucement tout en se massant la jambe. Si seulement elle avait le pouvoir de faire disparaître la douleur… Ça pourrait être bien pratique. Elle proposa alors d’aller prendre un café, parce qu’elle aimait bien Alaya et que se changer les idées ne pourrait que leur faire du bien à toutes les deux. Puis c’était toujours chouette d’apprendre à connaître le reste du personnel de l’hôpital – et Enid, malgré ses valeurs parfois plus ou moins correctes, était une personne extrêmement sociable. « Je suppose que tu ne parles pas de celui de l’hôpital ? » Enid eut un petit rire à sa remarque. En effet, on ne pouvait pas vraiment appeler ce café du vrai café. « Je te suis, je dois juste récupérer mes affaires ! » Enid acquiesça – elle devait attraper son manteau aussi de toute manière, et se nettoyer un peu le visage après cette opération. Quelques temps plus tard les deux jeunes femmes entraient dans le café tout près de l’hôpital – un endroit fréquenté presque exclusivement par le personnel. Enid contempla le menu, se demandant ce qu’elle allait bien commander. « Dis-moi, j’ai du mal à comprendre ce que tu fais à l’hôpital, chirurgien généraliste ? » Enid acquiesça, souriant doucement. « Exactement, ouais. Je me promène pas mal, je vais là où on a besoin de moi. J'aime faire un peu de tout, la routine c'est pas trop pour moi. » Elles allèrent commander – Enid pris un simple café latté, avec un peu de crème fouettée quand même. Puis elles allèrent prendre place près de la fenêtre. Enid soupira de soulagement alors qu’elle prit place sur la chaise, sentant la pression sur sa jambe diminuer. « T’es en traumato, toi, alors ? » demanda-t’elle à Alaya. « Ça doit pas toujours être joyeux. J’entends des histoires parfois, ça donne le frisson. » Enfin, c’était plutôt difficile d’impressionner Enid à présent, mais tout de même. Dans les hôpitaux on pouvait voir de tout, vraiment de tout. « Ça fait longtemps que tu travailles à l’hôpital ? » Après tout, Enid ne savait rien d’elle, c’était bien l’occasion d’apprendre à la connaître. Elle buvait son café, se massant la jambe doucement alors que la douleur s’insinuait de plus en plus dans ses muscles.  


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MessageSujet: Re: alaya ✮ there is an answer.   alaya ✮ there is an answer. Icon_minitimeMer 22 Juin 2016 - 13:54

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Enid & Alaya

J’étais plutôt contente d’avoir fini mon service, et en plus j’avais rencontré une charmante collègue, enfin, pour le moment, c’est ce que j’en pensais, la première impression n’est pas toujours la bonne. Mais je l’espérais en tout cas. Cela faisait quelques années que je travaille à l’hôpital, ce n’est pas pour autant que je connais tout le monde, et je ne sais même pas quelle était la spécialité de mon homologue, en toute logique je misais sur la médecine généraliste. « Exactement, ouais. Je me promène pas mal, je vais là où on a besoin de moi. J'aime faire un peu de tout, la routine c'est pas trop pour moi. » J’avais raison, ma logique n’était donc pas si mauvaise. Je commandais un cappuccino, avant de suivre Enid jusqu’à une table prêt de la fenêtre. Elle vit la blonde soupirer de soulagement, était-elle si fatiguée que ça ? «T’es en traumato, toi, alors ? »  À ce qu’on dit ouais, c’est ce que je fais de ma vie, et je le fais bien, j’acquiesçais ne laissant sortir qu’un vague « hum » de ma bouche en avalant une gorgée de ma boisson. « Ça doit pas toujours être joyeux. J’entends des histoires parfois, ça donne le frisson. » Je ne pût laisser un rictus échapper de ma gorge.

Elle n’avait pas tort, ce n’est pas rare qu’à la fin de la journée, même moi qui suis habituée à la traumato ne puisse rien avaler à cause des choses qu’on a pu voir dans la journée. « Je dois avouer que tu n’as pas tort, il faut avoir le cœur bien accroché, et agir vite, le temps nous manque tout le temps, c’est assez épuisant, et les patients arrivent dans des états assez pitoyable des fois. »  Des fois, on a de quoi faire des cauchemars, mais c’est le boulot, et on s’y fait, le sang, les os, les muscles et la mort ça devient vite notre quotidien. « Ça fait longtemps que tu travailles à l’hôpital ? » Quelque temps oui, et pourtant, je ne connais pas des masse, de gens, où je les oublies, retenir des informations qui me sont inutiles, très peu pour moi. « Six ans en tant que chirurgienne titulaire, et plus si on compte les années qui précède ce diplôme, et toi ? » Je souriais en repensant à ses années là. L’internat, quel enfer pour les futurs médecins, on ne dort presque pas, on doit absorber un tas d’information et on est pris pour des moins que rien par certain médecins titulaires.  Aujourd’hui nous sommes ces mêmes médecins qui faisons peur aux jeunes internes.

« C’est drôle comme on peut travailler dans un même endroit, et ne pas en connaître nos collègues, il faut dire qu’avec tout ce qu’il se passe en ville, travailler à l’hôpital n’est pas super simple, des fois je me dis que même les grandes villes comme New York ne sont pas aussi épuisante » Pourtant, je ne me résoudrais pas à partir. Pas avant que ma sœur ne soit pas venger, que le hunter qui l’a tuée soit en prison ou six pied sous terre. Je me reconcentrais sur ma camarade, je me demande encore ce qu’elle a à la jambe. « Je peux te poser une question ? Tu n’es pas obligée d’y répondre mais, je t’ai vu a plusieurs reprise te masser la jambe et grimacer, il t’est arrivé quelque chose ? » Non, c’est faux je ne suis pas curieuse, bon d’accord juste un peu. Mais c’est vrai, c’est intriguant. Et de toute façon elle peut très bien refuser dans parler, je ne vais pas la forcer.



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