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 (fst, laura) swing, little children, till the dawn comes in.

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MessageSujet: (fst, laura) swing, little children, till the dawn comes in.   (fst, laura) swing, little children, till the dawn comes in. Icon_minitimeDim 1 Mai 2016 - 21:51



– swing, little children, till the dawn comes in –
JIM ET LAURA / Said, "Come on, girls, are you ready to play ? Let's have a little more of that swingin' today." Now, in the land of Fu Manchu, The girls all now do the Suzie-Q, Clap their hands in the center of the floor, Saying, "Ching, ching, chop-suey, swing some more !" – PAROV STELAR.


« Paaaaardon ! Poussez-vous d’là ! » Les gens s’écartent, surpris. Et ceux qui ne sont pas assez rapides, il a tôt fait de les écarter d’un rapide mouvement de bras. Restez pas là, putain.

Il tourne au coin de la rue, sans jeter un coup d’œil par-dessus son épaule. Ses jambes commençaient à le brûler, mais c’était pas le temps de s’arrêter. C’était pas l’temps de grand-chose, à dire vrai. À part courir — courir pour sa vie, et essayer de s’en tirer sans trop de casse. Il ne sait pas vraiment si les vigiles vont se lancer à sa poursuite. Il ignore si ces types sont payés pour se taper un petit sprint au travers de Radcliff, ou si leur terrain de chasse se limite strictement aux murs du supermarché. Dans tous les cas, mieux vaut ne pas prendre de risques.

Ce n’est que lorsqu’il tourne une seconde fois au coin de la rue qu’il ralentit. Sa course est finie, mais son pas reste rapide, et des plus assurés. Faut surtout pas s’arrêter. Si la police le choppe, il va se faire coffrer pour délit de fuite en plus de vol. Si les flics l’attrapaient, il aurait sûrement besoin d’un avocat assez intelligent pour le sortir de là. Pour le moment, mieux valait limiter les risques, et ne surtout pas ralentir. Car à dire vrai, l’idée de passer la nuit derrière les barreaux ne lui faisait strictement aucune envie.

Dans sa précipitation, il a oublié l’objet de toute cette agitation. Le paquet de préservatif doit encore sagement attendre sur le bureau du vigile, comme preuve à l’appui de la tentative de fraude. Et essayer d’leur expliquer qu’il n’avait la moindre idée de comment ce truc avait pu arriver au fond de sa poche n’avait pas été d’une grande aide. Étrangement, on ne l’avait pas cru, et le silence de mort qui l’avait accueilli après un « j’ai une tête à voler des capotes ? » avait été des plus vexants. Visiblement, oui. À la vérité, il n’avait aucune idée de la manière dont ce truc avait atterri au fond de sa poche. Ç’aurait pu être son genre, en temps normal ; mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui, il avait juste besoin de lait, et il était finalement reparti sans. Aujourd’hui, il venait en toute innocente, et on avait tenté de le piéger. Avec un vulgaire paquet de condoms. Peut-être que c’était la fille qu’il avait croisé dans le rayon produits laitiers — la fille qu’il se souvenait avoir croisé dans un bar, un soir. Ou peut-être que c’était juste un gamin qui voulait s’marrer, ou un mari trompé. Il ne le saurait sûrement jamais.

Un coup d’œil derrière son épaule, pour vérifier que les vigiles ne le suivent pas, et que sa course n’est pas obligée de reprendre. Rien. Aucune silhouette connu, rien qui ne puisse valablement lui faire prendre ses jambes à son cou. Mais alors qu’il reporte son nez sur la rue devant lui, un choc violent au crâne le fait chanceler quelques instants. Il manque de s’écrouler, sa main se rattrapant de justesse à une boîte de distributions de journaux postée juste à côté du lampadaire auquel il vient d’à demi s’assommer. Et il se met à gémir comme un gamin, le grand brun, posant sa main sur son front, tâtant la bosse qui commence d’ores et déjà à se former. Et alors qu’il se redresse, tournant la tête pour regarder autour de lui, ses yeux se posent sur une silhouette blonde aux traits tout à fait familiers. À la fois proche et si lointains, mais de ces minois impossibles à oublier. Sa main quitte sa bosse pour venir vérifier que son nez ne saigne pas, alors qu’un sourire incontrôlable s’accroche à ses traits. « Assommez-moi j’rêve. T’as pas changé, c’est fou. » Oh, wait — normal, c’était y a trois à peine.
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Laura Hardy
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MessageSujet: Re: (fst, laura) swing, little children, till the dawn comes in.   (fst, laura) swing, little children, till the dawn comes in. Icon_minitimeVen 27 Mai 2016 - 20:32



– swing, little children, till the dawn comes in –
JIM ET LAURA / Said, "Come on, girls, are you ready to play ? Let's have a little more of that swingin' today." Now, in the land of Fu Manchu, The girls all now do the Suzie-Q, Clap their hands in the center of the floor, Saying, "Ching, ching, chop-suey, swing some more !" – PAROV STELAR.


« J'vais faire des courses. » T'as besoin de rien, mais t'as besoin de sortir. De ne plus respirer le même air que Jake, ne serait-ce que pour un après-midi de temps. T'as besoin qu'il te foute la paix, mais il est toujours là, pas loin. Tu ne sais pas pourquoi tu lui mens, pourquoi tu ne lui dis pas tout simplement que tu en as marre de lui, de sa gueule et de ses règles à la con. Sans attendre sa réaction, tu sors de l'appartement, claque la porte derrière toi. Tu échappes un long soupir alors que tes pieds te traînent le long de l'escalier et tu bougonnes d'être dehors. Tu ne sais pas où aller. Tu ne sais pas quoi faire. Tu te dis que tu pourrais peut-être envoyé un texto à Aspen ou encore à Noeh, avec qui tu viens tout récemment de reprendre contact, mais tu détestes déranger les gens à la dernière minute alors tu te contentes de te promener dans les rues à moitié vide de la ville, la tête trop pleines d'idées. Tu te demandes ce que tu fais encore ici, à Radcliff. Mais pire encore, tu te demandes ce que tu fais à vivre encore avec Jake. Pourquoi tu te laisses être dépendante de lui alors que toute ta vie, tu n'as été dépendante de personne sauf toi-même. Tu te demandes pourquoi tu gères avec ses crises et ses envies et toute cette violence qui plane toujours un peu trop entre vous deux. Tu te demandes ce que tu attends avant de prendre tes trucs et tout simplement décrisser, recommencer ailleurs. Tu n'as plus dix-sept ans, tu n'as plus besoin de lui pour subvenir à tes besoins. Tu as un emploi, tu as une vie en dehors de lui, tu serais sûrement bien mieux sans lui dans les parages. Et pourtant, tu ne peux t'empêcher de te dire que sans lui, tu n'as personne d'autre. Personne d'autre qui compte vraiment. Alors tu endures, tu ravales ta fierté et tu sors, prendre une marche, le temps de te calmer. Tu ne sais pas combien de temps tu erres les rues de la ville. Tu connais trop bien le coin, tu n'as même pas besoin de regarder pour savoir où tu es. Tu es dans la lune lorsque tu aperçois un homme qui se cogne contre le lampadaire à côté de toi. Tu restes surprise, n'ayant pas vu l'homme arrivé. Toutefois, tu sursautes, reconnaissant un peu bêtement le gémissement que tu entends, même si tu sais d'avance qu'il ne peut appartenir au petit garçon qui te vient à l'esprit. Lorsqu'il lève la tête, tu le regardes attentivement, alors que son expression facial change du tout au tout lorsque tes yeux croisent les siens. « Assommez-moi, j'rêve. T'as pas changé, c'est fou. » Tu le regardes l'air de dire « mais qu'est-ce que tu racontes espèce de fou? et instinctivement tu as un mouvement de recul. « Hm. Vous v'nez de vous assommez en fait. » Tu lui pointes le lampadaire à côté de lui, les yeux pleins de jugement. « Et on s'connait pas donc ça doit être tout qu'un coup que vous v'nez d'manger. » Une partie de toi voudrait partir, mais quelque chose te retient. C'est pas ton genre de te préoccuper des autres normalement, mais tu restes là. « Est-ce que ça va? » Clairement pas, mais quand même.
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MessageSujet: Re: (fst, laura) swing, little children, till the dawn comes in.   (fst, laura) swing, little children, till the dawn comes in. Icon_minitimeLun 18 Juil 2016 - 8:03

Bien évidemment, qu’elle ne le reconnaissait pas. À quoi est-ce qu’il s’était attendu, le drôle de zèbre, avec sa bosse déjà rouge sur le front et son air de grand dadet écervelé ? Elle n’avait pris que trois ans depuis la dernière fois qu’il l’avait vue, tandis que lui s’était retrouvé vieilli de vingt et une longues années. Il était parti enfant, gamin insupportable et capricieux, et débarquait nouvellement adulte, comme si de rien n’était. Y avait de quoi le prendre pour un fou, et ne pas réussir à le replacer. Mais pour lui, impossible d’oublier. Il se souvenait à merveille de ce visage que, gamin, il avait voulu voir aussi souvent que possible. L’enfant entiché d’une grande personne, le genre de cliché toujours hilarant à voir évoluer — surtout quand l’gamin s’appelle Hawk O’Callaghan, et qu’il a hérité de la foutue tendance de ses parents à être une plaie ambulante. Laura, elle n’avait jamais eu la moindre pitié pour lui, et avait toujours éconduit ses blagues déplacées comme il se devait. Mais il fallait croire qu’elle s’était empressée de l’oublier une fois repartie de la Nouvelle-Orléans. Il n’était pas pour lui en vouloir, bien loin de là : le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il avait changé, et qu’elle n’avait pas grand-chose à associer à son ancienne image pour se repérer. Les cheveux, peut-être ; toujours aussi bouclés, toujours aussi noirs. Ou les yeux ; toujours aussi bleus, toujours aussi malicieux. Le sourire pouvait aussi y contribuer ; aussi grand et insolent qu’auparavant, le genre à faire plisser les yeux et à distiller le doute, à forcer à se demander ce qu’il pouvait avoir encore inventé. Mais ce n’était pas assez, et les différences prenaient trop de place à côté des ressemblances.

Le sourire qui s’élargit, alors qu’il masse doucement son front endolori, jetant un coup d’œil au lampadaire derrière lui. « Ouais… J’ai remarqué, et mon front aussi. » Il a ignoré le drôle d’air de la minette, qui le prend visiblement pour le premier des cinglés. Et ses yeux se reportent sur elle, à nouveau, tandis qu’il se met à la scruter, tout sourire. « J’crois que je vais survivre, c’est pas ma première commotion. » Et y a plus de sous-entendu qu’on ne pourrait le penser, dans cette simple petite constatation. Il ne peut pas empêcher son air amusé de danser sur ses traits, alors qu’il poursuit, presque énigmatique. « Un jour j’me suis pris la porte vitrée qui menait au balcon de ma baby-sitter, et j’ai failli casser la vitre. J’ai une cicatrice, d’ailleurs. » Même que t’étais sûre que la vitre était plus solide que ma caboche, et que t’as pas mal pesté. Tu t’souviens ?
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MessageSujet: Re: (fst, laura) swing, little children, till the dawn comes in.   (fst, laura) swing, little children, till the dawn comes in. Icon_minitimeMer 7 Sep 2016 - 18:15

Tu te sens mal pour le jeune homme devant toi, mais tout ce que tu retiens, c'est qu'il te semble un peu particulier au premier coup d'oeil. Tu ne saurais dire pourquoi, peut-être par cette façon qu'il a de te dévisager ou parce que ce qu'il dit ne fait pas réellement de sens, mais dans tous les cas, tu aimerais bien pouvoir continuer ton chemin et faire comme si de rien était, mais tu restes là à le regarder alors qu'il se frotte le front où tu devines apparaîtra bientôt une belle bosse pour témoigner de toute l'étrangeté de sa personne. « Ouais.. J'ai remarqué et mon front aussi. » Tu continues de le dévisager, de façon à ce qu'il perçoive très clairement que tu n'en as rien à faire de ce qu'il peut dire. Tu es sur le point de lui tourner dos et de repartir alors qu'il reprend la parole. Bon, tu l'as peut-être un peu cherché, tu lu as posé une question, mais pour être bien honnête, tu t'en fiches complètement de la réponse. De savoir s'il va bien ou non. Tu le connais pas après tout. Et même quand tu connais les gens, il est bien rare pour toi que tu te soucies de quelqu'un assez pour t'en faire pour eux. Du moins, c'est ce que tu aimes faire croire, ce que tu aimes crier haut et fort. Que personne ne t'atteint. Que personne ne t'atteindra jamais.« J'crois que j'vais survivre, c'est pas ma première commotion. » Tu hoches de la tête à nouveau, offre une mimique qui se veut être un sourire mais qui ressemble plus à une grimace qu'autre chose. « Tant mieux? » Une autre question auquel tu ne veux pas de réponses, tu devrais vraiment apprendre à te la fermer si tu veux te sauver un jour. Il y a quelque chose pourtant, qui te force à ne pas bouger alors que tu pourrais le faire à ce moment précis. Tu n'arrives pas à mettre le doigt sur ce qui se passe toutefois, pas certaine de comprendre pourquoi l'homme qui prend place devant toi te fascine autant qu'il te traumatise. Et puis, ce qu'il dit ensuite allume une cloche dans ta tête. Une cloche qui ne fait pas de sens. Une réalité qui ne se peut pas, mais qui est tout de même. Et pendant un moment, tu peines à y croire. Tu peines à comprendre. Tu ne peux pas comprendre, tu ne veux pas comprendre, et pourtant. « Un jour, j'me suis pris la porte vitrée qui menait au balcon de ma baby-sitter, et j'ai failli casser la vitre. J'ai une cicatrice, d'ailleurs.» « Sur le bord du crâne, à gauche. » Ta réponse est instantanée et tes yeux s’agrandissent alors que c'est à ton tour de dévisager l'homme qui prend place devant toi. L'homme qui ne devrait pas être un homme, lui qui ne devrait être qu'un pauvre ado au beau milieu de sa puberté. Soudainement, tes mains prennent place sur son visage, sur la ligne de ses cheveux trop longs qui frisent n'importe comment, et tu vois cette cicatrice qui a terni avec le temps, mais qui est toujours là. « Ça se peut pas.. Jim? Jimmy? » Tu savais combien il détestait que tu l'appelles ainsi. Et pourtant. Il n'avait plus rien du petit garçon qui te faisait du charme du haut de ses quelques petites années de vie. Non, il était rendu un homme, plus vieux que toi peut-être même. Et ça ne faisait pas de sens. Absolument aucun sens. « J'comprends rien. »
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