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 light them up. (jim)

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MessageSujet: light them up. (jim)   light them up. (jim) Icon_minitimeMar 3 Mai 2016 - 16:57

– light them up –
be careful making wishes in the dark - can't be sure when they've hit their mark. and besides in the mean time, i'm just dreaming of tearing you apart. i'm in the details with the devil, so now the world can never get me on my level. i just gotta get you off the cage, i'm a young lover's rage ; gonna need a spark to ignite.

L’capitaine Taggart, il était connu pour un tas de choses, en son temps. Certaines qui lui valaient le respect – son esprit aussi aiguisé qu’une lame et sa férocité au combat – et d’autres qui inspiraient la crainte – sa cruauté implacable lors des abordages et sa violence imprévisible. Mais dans tout c’bordel, y a une caractéristique qui ressortait en particulier. Ce trait qui se murmurait chez les marins, comme un avertissement, comme un conseil pour n’pas le mettre en rogne. Il est orgueilleux, le bougre. Fier comme un coq et particulièrement susceptible. Tellement que c’en est presque ridicule, pour un grand gaillard d’la pire espèce comme lui. Que voulez-vous ; on est drama queen ou on n’l’est pas.

Alors son équipage, il a toujours fait gaffe. Ne pas l’vexer, ne pas l’contrarier plus que nécessaire, ne pas lui marcher sur les pieds. Surtout n’jamais toucher à son ego – pas démesuré pour autant, juste plus fragile que la moyenne. Dès qu’un nouveau se pointait, on se hâtait de l’mettre au parfum. Un peu par esprit de solidarité, pis surtout parce que sinon, c’était tout l’monde qui prenait. Et personne n’voulait payer l’addition trop salée.

Mais tout ça a été oublié. Y a plus personne pour annoncer les couleurs et avertir de la sale bestiole planquée derrière un regard azuré. Y a plus personne pour prévenir du fléau auquel on s’frotte. Forcément, c’était qu’une question de temps avant qu’ça n’arrive. Avant qu’un inconscient ne mette les pieds dans l’plat, sans savoir ce qui l’attend à la sortie. Un inconscient qui répond au doux prénom de Jim, et qui ne sait pas encore que l’enfer va lui tomber sur le coin d’la gueule.

Finn revoit l’air goguenard de Reese. Il entend le rire cristallin d’Evey. Elles se foutent de sa trogne et c’est imprimé au fer rouge dans sa tête. Ça tourne en boucle. Ça l’enrage. « Tu t’es fait avoir, mon vieux ! Et pas qu’un peu. »

Pourtant, il était content d’sa trouvaille. Il était tout excité à l’idée de montrer son dernier achat à ses hôtes : des piles.
Non, vous comprenez pas.
Des putains de piles, merde.

Ces p’tits machins qui font la moitié d’un doigt, et qui font surtout des miracles. Ça peut allumer des tas de trucs, faire marcher des horloges, des montres, des barres qui commandent les boîtiers où les gens parlent à longueur de journée – cette belle invention nommée télé. Ça lui semblait être indispensable à sa vie, quand l’aut’ con lui a listé les bienfaits de ces sources d’énergie. Il est pas encore habitué à tous ces bidules et puis, il a pas la notion du fric de cette époque. Lâcher quatre ou cinq bouts d’papiers estampillés d’un vingt, ça l’a pas choqué. Ça l’a pas perturbé plus que ça. Bordel. Il est sûr que Reese est encore en train d’se marrer à l’heure qu’il est.

Il supporte pas qu’on s’paie sa tête. Et si la lionne et sa fille ont un passe-droit, ce n’est pas le cas de tout l’monde. Ce n’est pas le cas de c’foutu Jim. Sûrement qu’il est fier de son entourloupe ; et il peut, il a réussi son coup. Mais sûrement qu’il va pas tarder à le regretter, aussi. Parce que Finn s’est mis en chasse, il a retourné la moitié d’la ville et agressé une bonne partie des passants pour obtenir ce qu’il cherchait. Pour avoir son gibier. Le chien est enragé, il a désespérément besoin d’un os à ronger.

Traqué. Débusqué. L’enfoiré est condamné. L’ironie veut qu’il se soit paumé dans une église et ça devrait freiner Finn. Ça devrait l’forcer à prendre son mal en patience, à ronger son frein en attendant de meilleurs augures. C’pas bon, de souiller un lieu sacré. Ça vous promet le courroux du divin et un amas d’misères en châtiment ; il le sait, mais il s’en fout. Il estime qu’il n’risque plus rien. Après tout il est déjà coincé ici, alors il voit pas trop comment ça pourrait être pire que ça.

La porte s’ouvre à la volée et tant pis pour la discrétion. Il a jamais été homme à faire dans la dentelle – quand il est là, on l’sait. Quand il est énervé aussi. Son pas est déterminé, ça résonne comme les tambours de la guerre, comme les mâchoires du loup affamé. Il cherche même pas à regarder si d’autres personnes sont dans les alentours, s’il a un auditoire ou s’il risque d’être dérangé. Il voit rien, rien d’autre que la tignasse bouclée qu’il a envie d’arracher. Son viseur est bloqué sur sa cible et il ne s’en détachera qu’une fois celle-ci écrabouillée. Mâchée, dévorée, recrachée, ruinée. Ses piles lui seront remboursées, en or et en sang.

Faut croire qu’les intérêts, chez les pirates, c’était encore moins sympa que ceux d’la banque.

Phalanges serrées furieusement, puis balancées comme un boulet de canon dans l’faciès de sa victime. « Tu t’souviens d’moi ? » S’il se souvient pas, Finn se fera un plaisir de lui rafraîchir la mémoire. Mais quelque chose lui dit que le coup de poing saura déjà remettre quelques idées en place, dans c’te tête de lard. Du moins, il ose l’espérer. « T’as cru pouvoir m’rouler impunément ? Espèce de rat d’cale. » Les mains agrippent le col, le visage s’approche. Il a les prunelles incendiées par sa colère, les babines retroussées dans un angle mauvais. D’un coup sec, il force l’autre à se redresser pour lui faire face en bonne et due forme, le retenant toujours par le haut de sa chemise. Prêt à l’cogner à nouveau s’il esquisse le moindre mouvement malvenu. « Tes foutues piles valent pas l’prix qu’tu m’en as d’mandé. Et elles marchent même pas. » C’est sûrement ça l’pire, d’ailleurs. Qu’il les paie une fortune à cause de sa mauvaise connaissance du nouveau monde, c’t’une chose. Qu’on lui vende de la camelote, c’en est une autre.

Y a les statues des Saints qui les observent, la lumière qui les éclaire à travers les vitraux, le silence qui les englobe pour les avaler tout entiers. Ils offrent un bien piètre spectacle mais Finn, ça lui passe carrément au-dessus d’la tête. Il a jamais voulu croire en ces conneries et ça l’gêne pas de blasphémer. Pas plus que de saigner un type dans une église. C’est plutôt un cadre de choix selon lui ; ça fait un charmant sacrifice sur l’autel et ça donne un copain d’galère à l’idiot crucifié. « Tu vas m’rendre mon argent. Et tu vas t’excuser si tu veux pas que j’t’accroche par-d’ssus Jésus. » À vrai dire, il compte le faire quand même. Il veut juste entendre des excuses, avant de s’assurer que Jim n’soit plus en capacité de parler. Question d’principe.
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MessageSujet: Re: light them up. (jim)   light them up. (jim) Icon_minitimeLun 18 Juil 2016 - 8:05



– light them up –
JIM ET FINN / I'm in the details with the devil, So now the world can never get me on my level. All the writers keep writing what they write. Somewhere another pretty vein just dies. I've got the scars from tomorrow and I wish you could see That you’re the antidote to everything except for me, me – FALL OUT BOY.


Dans la vie, y avait un temps pour tout. Un temps pour sourire, et un temps pour pleurer. Un temps pour courir, et un temps pour se calmer. Un temps pour blasphémer, et un temps pour prier. Mais surtout, un temps pour chercher des emmerdes et un temps pour les éviter. Aujourd’hui, c’était la deuxième option qui priorisait. Il s’était levé sans la moindre envie de foutre le bordel autour de lui, et sans le moindre intérêt à plumer qui que ce soit. Il en avait eu son compte pour la semaine, et une petite entaille sur sa lèvre inférieure peinait à guérir de sa mauvaise rencontre de la veille. Et puis aujourd’hui, c’était aussi l’jour d’aller prier. Ce foutu jour qu’il avait choisi pour mettre en marge le reste de sa vie, aller s’asseoir dans une église et regarder le temps passer. Penser à Judith, penser à Penny, à ce qu’il avait vécu et ce qu’il avait perdu. Maintenant, il lui fallait aussi penser à ce qu’il avait retrouvé — et accessoirement, à c’que ça allait bien finir par lui coûter. C’était pas vraiment un temps pour se reposer, mais c’était un temps nécessaire à s’accorder, pour penser librement à tout ce qui aurait dû légitimement le tracasser à longueur de journée. Sauf que le O’Callaghan, il était pas connu pour ressasser les mauvaises choses et s’apitoyer sur son sort comme un chien mouillé. Le seul moment où il s’autorisait à le faire, c’était lorsque ses fesses se posaient sur le banc de l’église. Là où, jusqu’à lors, personne ne lui avait jamais fait l’affront de venir le chercher pour lui foutre une raclée. Mais faut croire que les bonnes habitudes, on les a créées pour être foutues en l’air tôt ou tard. Faut croire que ce fichu proverbe qui dit que toutes les bonnes choses ont une fin a pas été créé pour les demeurés d’la piaule d’à côté, et que quand on a la poisse un jour, on est condamné à l’avoir pour toujours. Il n’y pense pas encore, l’irlandais, assis tranquillement, les yeux fixés sur le Jésus crucifié derrière l’autel ; mais nul doute que ces pensées vont commencer à se bousculer dans son esprit, et bien plus rapidement qu’il n’est près de l’imaginer.

Ça commence avec une porte ouverte à la volée. Il entend les pas furibond, et il sent inexplicablement son cœur s’emballer. Comme si ce foutu palpitant savait que c’était pour lui, et que la merde l’avait finalement rattrapé. Il tourne la tête rapidement, et le visage qu’il voit foncer droit sur lui lui fait l’effet d’une douche froide. Sa main a à peine le temps de se poser sur le dossier du banc, ses lèvres ont à peine le temps de s’entrouvrir pour commencer à protester : y a rien qu’a le temps de sortir, et il s’retrouve avec un poing dans la tronche en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Sa mâchoire le lance furieusement, et le goût du sang s’accroche à sa langue. Il sait que cet abruti vient de rouvrir sa lèvre, mais c’est pourtant le cadet de ses soucis. Sous la violence de l’impact, il n’a pu empêcher sa tête de heurter légèrement le dossier du banc en avant de lui. L’impression qu’on a sonné l’gong dans son crâne, alors qu’il peine à se redresser, et qu’il capte les paroles crachées par son soudain agresseur. « Vous êtes dur à oublier. » Il devrait sûrement la fermer, mais c’est pas le genre de chose que son instinct de survie arrive à bloquer. Il se garde cependant bien de répondre à la question rhétorique, préfère éviter de s’enfoncer. Il va pour se relever, mais deux mains puissantes lui empoignent le col et l’aident un peu plus qu’il ne le voudrait. « Ok, ok, doucement… » Rien à faire. L’autre ne le lâche pas, et il n’essaie même pas de le pousser dans cette direction. Il voit l’fauve en face de lui qui n’a pas tout à fait fini de laisser échapper sa frustration, et il n’a pas particulièrement envie de se retrouver avec un couteau planté dans le crâne au beau milieu du seul endroit qu’il avait eu la naïveté de considérer comme un lieu de paix.

Il lève les mains en signe d’innocence, alors que l’autre l’accuse de crime qu’il a bel et bien commis. Un peu plus loin, il voit le prêtre sortir de ses quartiers reculés, attiré par le remue-ménage. Un regard rapide, pour essayer de le dissuader d’intervenir, avant de retourner à la source de ses ennuis. « J’aurais dû les tester avant de vous les donner. Je suis désolé, c’est une erreur de ma part, ça ne se reproduira pas. » Et cette excuse ne le sortira pas des beaux draps dans lesquels il s’est encore foutu, mais qu’importe. Encore une fois, la réplique n’a pu être gardée sous le scellé de ses lèvres, qu’importe le risque qu’il prenait en la prononçant. Finalement, l’autre posa ses exigences. L’irlandais garda ses plaisanteries sur le droit d’asile pour lui, bien trop préoccupé de voir l’homme d’église s’avancer derrière le pirate. Il connaissait ce satané prêtre depuis suffisamment longtemps pour savoir qu’il finirait tôt ou tard par intervenir, et par tenter de les séparer. Et la peur le prend, le O’Callaghan, bien qu’il prenne garde à n’en rien montrer ; pas question que cet homme souffre des problèmes qu’il n’est pas foutu d’éviter.

« Écoutez, je comprends que vous soyez offusqué de toute cette histoire, et je vous promets que vous allez récupérer votre argent, mais… » Un petit rire, un léger sourire. Peut-être un peu trop arrogant, le renard. « … Nous sommes dans une église. » Ses mains se posent sur celles du pirate, comme pour l’enjoindre à garder son calme. Son regard les accompagne, serein. Et l’espace d’un instant, on pourrait presque croire que le pécheur est devenu homme de foi, alors qu’il offre à son vis-à-vis un sourire des plus calmes. Mais il n’a pas la moindre illusion : il le sait, que l’autre s’en fout, et il le sait que s’excuser ne l’empêchera pas de s’faire à son tour crucifié. L’important, c’était juste de laisser la situation en suspens, le temps d’un bref instant.

Les doigts se resserrent autour des poignets, les pouces s’enfoncent dans les nerfs. Son front s’écrase contre celui de son adversaire, alors qu’il profite de la rapide distance ainsi placée entre eux pour passer son pied derrière sa jambe et le faire basculer. Il tord brièvement les poignets, force l’autre à lâcher, et remonte vivement son genou pour le lui envoyer dans le nez. Rien de foncièrement recherché, rien de particulièrement violent ; juste de quoi pouvoir filer, même s’il sait qu’il ne courra pas assez vite pour aller se mettre à l’abri. Ça n’a pas d’importance. Tout c’qui compte, c’est de sortir d’ici, et c’était le seul moyen qu’il avait trouvé. Comme quoi l’entraînement qu’il avait suivi pouvait parfois lui sauver la vie.

Et il monte sur le banc sans demander son reste. Son pied s’appuie sur le dossier pour lui permettre de sauter jusqu’au suivant ; il en franchit quelques-uns à grande vitesse, jusqu’à retomber dans l’allée et s’engouffrer à toute vitesse par la porte d’entrée de l’église. Une fois sorti, il ne se leurre pas : l’autre va le rattraper, et l’autre va le lui faire payer. Quelle que soit les bonnes intentions de son adversaire, il ne va pas apprécier l’apparente tentative de fuite, et les choses risquent de très vite se corser. Et il n’a pas fui si vite que ça, l’irlandais. Peu stupide, sachant pertinemment que l’autre finirait par lui remettre la main dessus, et préférant sans doute régler le souci maintenant. Lorsqu’il sent la présence dans son dos, il se retourne, les mains en l’air en signe d’innocence. « Ok, Hulk, on s’calme. C’était l’seul moyen pour te faire sortir de l’église. J’suis désolé. Doucement. Doucement. » Bien tenté, Jim. Bien tenté.
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