≈ way back when. (sarah)

yeah, those will be the days that i'll be missing, when i'm old and when i'm grey and when i stop working, i hope that i can say, when all my days are done, we were just having fun

way back when

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Isolde avait laissé Aldrich à la charge de Insurgency. C’était un honneur pour lui, que la jeune femme lui fasse confiance à ce point, et surtout qu’elle croit qu’il était la meilleure personne pour le faire. C’était une grosse responsabilité qui l’avait effrayé au départ, mais il était loin d’être seul – Isolde n’était jamais bien loin, et Insurgency était un groupe extrêmement soudé. Les choses avançaient bien, en plus. L’alliance avec Uprising était officielle à présent, leurs forces unies contre un ennemi qui perdait de plus en plus ses moyens. Lancaster, maintenant qu’il n’était plus à la tête de la ville, n’avait plus autant d’influence, et son fameux Squad avait perdu leur statut officiel. Maintenant, ils étaient eux aussi des rebelles, devant exercer leur tyrannie dans l’ombre. Toutes ces victoires avait donné un nouveau souffle de vie à Insurgency. C’était comme un nouveau chapitre qui s’ouvrait à Radcliff, et Aldrich était plus qu’heureux de pouvoir en faire partie. Il avait toujours cru en Isolde, et en ses idées, depuis ce jour où elle était venue dans le garage où il travaillait. Ça faisait des mois de cela maintenant, plus que des mois, et il semblait à Aldrich que cet homme là avait maintenant disparu. Il venait tout juste de s’être fait vacciné, il venait tout juste d’avoir son emploi – il se reconstruisait, tentant de trouver sa place dans une nouvelle ville qu’il ne pouvait pas quitter, et qu’il ne voulait pas quitter. Elspeth était ici, après tout. Et maintenant Aldrich sentait qu’il pouvait vraiment la protéger, plus qu’auparavant. Il en avait les moyens – les Defenders veillerait sur elle. Il veillerait sur elle, comme il avait tant échoué à le faire depuis les dernières années. Aldrich avait beaucoup de travail, et il passait le plus clair de son temps au QG – à faire des meetings, à discuter stratégie, son téléphone jamais bien loin pour parler à Isolde et obtenir son accord ou son avis. Elle répondait toujours à ses appels, même si elle était bien occupée avec son nouveau job. Cet après-midi là, Aldrich se reposait un peu dans son nouveau bureau, lisant quelques dossiers d’un oeil un peu fatigué. Il avait à peine dormi la veille – il ne cessait de faire des cauchemars à propos de cette explosion ces derniers temps. Il voyait Elspeth, au milieu des flammes, le visage tuméfié et sa jambe brisée. Elle pleurait, elle l’accusait. Il savait qu’elle lui en voulait, atrocement, elle le lui avait bien dit elle-même. Il n’avait plus aucun droit sur elle – mais ça n’empêchait pas le fait qu’il s’inquiétait à son sujet. Elle était sa fille. Il était presque deux heures, et sur son bureau reposait une sandwich à moitié dégustée, son estomac étant trop noué pour avaler quoi que ce soit.

Il releva la tête quand il entendit des coups à sa porte. « Ouais ? » dit-il en se massant les tempes. Il devait penser à prendre quelque chose pour calmer le martèlement dans sa tête. La porte s’ouvrit sur Léda. Aldrich se redressa dans son siège. « T’es occupé ? » demanda-t’elle. Il secoua la tête. « Pas particulièrement, pourquoi ? » « Y’a quelqu’un que j’aimerais te présenter. » Aldrich arqua un sourcil. Léda se retourna vers l’extérieur du bureau, et il prit les quelques secondes qu’elle lui tournait le dos pour laisser son regard s’attarder sur elle. Léda. Léda. Rapidement son regard revint vers lui, et elle entra définitivement dans le bureau, suivit d’une autre personne. C’était une jeune femme, dans la vingtaine, qui paraissait aussi timide que déterminée. Le regard d’Aldrich s’attarda sur son visage et sentit son coeur se serrer dans sa poitrine – il la connaissait. Il ignorait qui elle était et pourtant – il la connaissait. Ces yeux, ces traits, la couleur de ces cheveux… « Voici Sarah. Elle est nouvelle dans le groupe. Je m’disais que tu pourrais lui montrer les alentours. » Aldrich se leva de son siège – sa migraine s’était envolée, sa fatigue s’était envolée, le reste du monde s’était envolé. « Sarah ? » répéta-t’il d’une voix légèrement tremblante. Est-ce que c’était possible ? Que ce soit elle, vraiment elle ? « Sarah, c’est vraiment toi ? » Ça faisait… combien de temps déjà ? Vingt-cinq ans, qu’il était parti ? Il ne pouvait pas être sûr – cette jeune femme, il ne la connaissait pas, et pourtant son visage lui était tellement familier que ça ne pouvait pas être autrement. Sa petite soeur.

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» ≈ it went by, like dusk to dawn. (sarah)
» Sarah ♔ savior of my soul
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» (event, sarah) blackened bones.

≈ way back when. (sarah)

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