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 (leweaver) my time is running out

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MessageSujet: (leweaver) my time is running out   (leweaver) my time is running out Icon_minitimeLun 10 Juin 2013 - 20:17



stephen leweaver
" your soul is haunting me and telling me that everything is fine "



" i can't remind your eyes, your face "
✤ NOM(S) : leweaver, patronyme qui lui sonne faux ✤ PRENOM(S) : stephen john eric, prénoms génériques. il n'est même pas sûr qu'on y fait tellement attention ✤ ÂGE : quarante deux ans tout rond ✤ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : six juin mille neuf cent soixante et onze, à ottawa ✤ NATIONALITÉ : bien que né au canada, il est américain ✤ STATUT CIVIL : célibataire ✤ ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuel ✤ EMPLOI : poète raté, libraire chez McPotts depuis ses 22 ans ✤ TRAIT DE CARACTÈRES : timide maladif depuis sa plus tendre enfance, stephen intériorise beaucoup et a tendance à fuir les relations humaines, se terrant dans sa librairie. il est pourtant de très bonne compagnie, étant observateur et très patient : il est une oreille attentive qui vous écoutera sans poser de question. bien qu'il semble être la plupart du temps de bonne humeur, il est dépressif depuis ses vingt ans, par poussées : il lui arrive donc fréquemment de rêver de passer à l'acte et de se tuer, d'avoir des insomnies et des excès de violence envers lui même. il multiplie aussi les comportements à risque, et a la réputation d'un pilier de bar. à ce trouble psychologique s'ajoutent des terreurs nocturnes qui le suivent depuis son plus jeune âge et qui l'épuisent ✤ AVIS SUR LES TRANSMUTANTS : il en est très admiratif, et également un peu jaloux. il se sent totalement inutile lorsqu'il pense aux transmutants, et envie leurs capacités comme un gamin admire le quatre-heures d'un gosse plus aimé ✤ GROUPE : human ✤ AVATAR : nikolaj coster waldau

✤ que pensez-vous du mouvement terroriste des hunters ?
Les hunters constituent une véritable terreur pour Stephen. L'idée même de groupes d'hommes et de femmes, armés jusqu'aux dents, se baladant dans les rues à la recherche d'une cible potentielle le rend mal à l'aise. Il désapprouve totalement ces méthodes, qu'il apparente à une véritable hérésie. Cependant, il n'ose pas aborder le sujet en public, tout simplement parce qu'on ne lui en parle pas, et qu'il tremble à l'idée même d'être exécuté à cause de ses paroles pro-mutants.

✤ êtes-vous d'accord avec les décisions du président baxton ?
Les décisions du Président sont, pour Stephen, très intéressantes et également très intelligentes. Le Traité de Protection, bien que lui semblant un peu léger, lui paraît être une bonne idée : intégrer les mutants sans les stigmatiser, juste en les protégeant était sans nul doute la meilleure chose à faire. Stephen attend à présent de voir le déroulement de la campagne Get Tested pour se prononcer sur le mandat du président.

✤ pourriez vous intégrer les hunters ?
Non. Définitivement non. Tout d'abord, leur idéologie ne correspond pas avec la sienne : lui est définitivement pro-mutant. Peut être pas au point de s'afficher en public comme tel, mais il a des convictions fortes. Ensuite, les méthodes qu'ils utilisent le répugnent et lui font peur à haut niveau. Le fait que les hunters soient une organisation terroriste à grande échelle le met particulièrement mal à l'aise, et leur choix d'exécuter les "dégénérés" - terme qu'il exècre - lui donne purement et simplement envie de vomir.

✤ avez-vous un mutant dans votre famille ?
Stephen n'est jamais réellement entré en contact avec un mutant. Ainsi, il n'en a pas dans sa famille. Même pas un seul petit pouvoir à l'horizon, ce qui est normal, étant donné la faible proportion de mutants à l'échelle mondiale. Cela constitue pourtant l'une des grandes et nombreuses déceptions de sa vie : il est si admiratif de ces gens qu'il rêve d'en approcher un et de lui parler, de savoir tout sur leur mode de vie. Il est presque fasciné, peut être dans le sens malsain, par ces gens.  



" let's talk about you and me "
✤ PSEUDO : chester ✤ PRÉNOM : joséphine, mais je déteste mon prénom. appelez moi josie I love you ✤ ÂGE : quinze ans, trente dans ma tête ✤ PERSONNAGE : inventé ✤ FRÉQUENCE DE CONNEXION : aléatoire, positivement ✤ COMMENT AS-TU TROUVE LE FORUM ? :  AUCUNE IDEE VRAIMENT What a Face  ✤ UN DERNIER MOT ? i luv u



Dernière édition par Stephen Leweaver le Sam 22 Juin 2013 - 13:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (leweaver) my time is running out   (leweaver) my time is running out Icon_minitimeSam 15 Juin 2013 - 14:31



and some of us returned
" and some of us did not "



" i was a lonely boy "
06 JUIN 1971 - L'enfant tendait ses petits poings vers le ciel. Les yeux à peine ouverts, juste assez pour voir un rayon de lumière, emmitouflé dans une épaisse couverture en polaire, le pauvre nouveau-né attendait avec impatience de manger. Son ventre grondait, mais il ne pleurait pas. « Mais tais toi, putain ! Arrête de gargouiller ! » Une adolescente le tenait négligemment. Ses longs cheveux blonds claquaient dans l'air. Elle marchait, sans réel but, à travers les rues d'Ottawa. Son ventre lui faisait mal. Quelle idée d'accoucher vite fait bien fait, sans anesthésie... Quelle idée d'avoir perdu sa virginité tout court. Tout ça pour un petit vermisseau, encore tâché de sang, écoeurant et bien trop gros. Elle se demandait bien comment elle avait pu avoir ça à l'intérieur d'elle. « J'aurais du avorter.. On me l'avait dit, putain... » Ruminant sa colère, elle ne cessait de marcher. Et son père, il était où ? A part l'avoir engrossée, il n'avait rien fait d'autre et avait rapidement disparu de la circulation. Putain. Qu'elle en avait marre, qu'elle en avait marre... Elle s'assit un instant sur les marches d'un perron, posant le bébé à côté d'elle. Elle n'en pouvait plus. Elle n'en voulait même pas, de ce gosse ! Elle retint un sanglot. « Je veux retourner à la maison... Je veux retourner chez moi... » Mais la seule réponse qu'elle eut fut le silence. Elle se leva, quittant le perron. Y laissant un enfant qu'elle n'avait même pas prénommé. Une erreur de débutante

18 AVRIL 1981 - Seth Leweaver tenait dans sa main droite sa ceinture en cuir. Les yeux plissés, cherchant dans l'obscurité la silhouette de son fils adoptif, il gardait la main crispée sur le cuir. « Stephen, viens ici. » Sa voix était grave, solennelle, bien que teintée de colère. Seth Leweaver avait adopté un pauvre petit gamin deux années plus tôt, ne pouvant enfanter. Et Seth Leweaver avait perdu son travail la même année. Seth Leweaver aimait boire. Et Stephen payait les pots cassés. Quand son père le frappait, sa mère fermait les yeux. Parfois, il arrivait que ce fut l'inverse. Mais au final, les marques sur sa peau étaient les mêmes : de vilaines boursouflures et des brûlures encore chaudes. Il arrivait même que sa peau se fende. Mais il n'avait jamais rien dit. Parce que si ils n'étaient pas venus le chercher à l'orphelinat, Stephen y serait resté, croupissant, voyant des enfants plus jeunes être emmenés. Il y serait resté toute sa vie. « Stephen, je t'ai dit de venir ici. » Seth tituba, sa main contre le mur, et finit par trouver l'interrupteur. Un éclairage blafard s'alluma, dévoilant la silhouette de son fils, prostré dans un coin de la chambre. « Tu es vraiment... un mauvais fils. » Il fit claquer sa ceinture comme un bruit de tonnerre. Stephen frissonna. « On va finir par te remettre à l'orphelinat... » Il baissa la tête, se blottissant encore un peu plus. Il se disait que si il fermait les yeux, il pourrait disparaître... Revenir en arrière jusqu'à ne plus exister. Il entendit le claquement des chaussures de son père contre le parquet de la chambre se rapprocher, encore et encore et encore... « Un mauvais fils, ça se punit. » Et Stephen reçut un coup de ceinture dans le visage. Le choc fit cogner sa tête contre le mur adjacent. Une rafale de coup suivit le premier. N'osant rien dire, il encaissa, laissant simplement échapper des gémissements de douleur lorsque la souffrance n'était plus tenable.

Lorsque Seth Leweaver arrêta, le visage de son fils était boursouflé et en sang. « Merci, Stephen. »

21 SEPTEMBRE 1981 - Un large patch couvrait l'oeil de Stephen. La ceinture de son père avait touché la cornée. Il avait bien cru qu'il allait perdre la vue. Ou qu'il allait mourir. Ou les deux. D'abord perdre la vue, puis la vie. C'aurait été plus rapide. Il n'en pouvait plus. Les marques sur ses bras étaient plus rouges que jamais, son dos lui faisait mal, et il pouvait sentir ses plaies se rouvrir à chaque mouvement. Peut-être était-ce pour cela qu'il évitait les autres gosses - incapable de bouger sans souffrir, courir lui était hors de portée. Alors, il restait impassible, assis sur un banc, avec un gros livre ouvert sur ses genoux. Les livres étaient la seule chose qu'il avait. Les livres ne partaient pas. Ils ne lui faisaient pas mal. Ils le prenaient dans un autre univers, loin de ce monde dépourvu de couleur. Il apprenait la vie à travers des pages et des pages noircies à l'encre. Les histoires qu'il aimait le plus, étaient des pauvres stupides avec un héros surpuissant qui se trouve un don. Un don. Stephen avait toujours voulu avoir un don. Quelque chose qui le rendrait spécial. Mais il savait pertinemment que cela n'existait pas. « Orwell ? » Relevant la tête, il croisa le regard d'une tornade rousse, les yeux froncés. Sally. N'osant répondre, il se contenta de hocher la tête positivement, avant de se replonger dans son livre. Les histoires de conspiration, de complot, ça lui plaisait aussi. La tornade s'assit contre lui, tirant le livre vers elle. « Laisse moi lire aussi. J'adore 1984. C'est mon livre préféré ! » Timidement, il s'autorisa un regard vers sa camarade. La peau d'une blancheur immaculée, les cheveux parfaitement coiffés et l'oeil brillant, Stephen n'avait jamais vu une fille aussi belle.  

15 MAI 1986 - Sally n'osait pas regarder Stephen. Ca faisait mal. Ca faisait mal de le voir comme ça. Prostré dans un coin de sa chambre, famélique, l'air absent, tenant dans sa main son dossier. Il avait eu de la chance. On avait retiré sa garde aux Leweaver, et on l'avait mis dans une maison d'orphelins près de Radcliff. Et la curiosité de Sally l'avait poussée à entreprendre des recherches. Mais jamais Stephen ne s'était attendu à ça.

« NOM : LEWEAVER
PRENOM(S) : Stephen John Eric
NE LE : 06/06/1971, Ottawa (CANADA)
PERE : inconnu
MERE : Meredith VICTOR, âgée de seize ans. Elle aurait accouché seule, avant de déposer Stephen, alors sans nom, à l'orphelinat Preston d'Ottawa. Reçue à l'hôpital de la ville, elle est décédée le jour-même de la naissance de Stephen, d'une hémorragie interne causée par l'accouchement sauvage.
NOTES : Stephen a été battu par les Leweaver. Il faudra donc faire preuve de patience avant de le remettre à une nouvelle famille. »

« Je suis désolée. » chuchota Sally, s'accroupissant pour voir le visage en pleurs de Stephen. Il n'avait plus rien. Plus de père. Plus de mère. Plus de toit, plus de famille. Juste le nom Leweaver en héritage sordide. « Laisse moi lire aussi. J'adore 1984. C'est mon livre préféré ! »



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