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 what do you want ? whisky, or me ? (claley)

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MessageSujet: what do you want ? whisky, or me ? (claley)   what do you want ? whisky, or me ? (claley) Icon_minitimeJeu 3 Déc 2015 - 21:08

drink it, or eat me.
Clarke & Bailey



« Bailey, encore en retard ? » 20h34, je suis censé prendre mon service à la fin de l’happy hour, décrétée à 20h30, ce con va continuer à me prendre la tête encore longtemps, ou va-t-il comprendre que pour 4 minute, la totalité de son bénéfice ne s’est pas écroulé ? La plupart des gens dînent à 20h30, on en trouve que peu dans les bars en train de se bourrer la gueule en demandant la formule Marshall. Pour ceux qui ne le savent pas, la formule Marshall, c’est quand le client désire qu’à chaque fois que son verre est vide, un serveur vient le remplacer, avec le même alcool. Le prix est fixe, et ça fait fureur depuis la sortie de l’avant dernière saison d’une sitcom US que je suis incapable de citer car j’en ai clairement rien à foutre. Mais le patron a voulu ajouter ça à sa carte, alors je suis obligé de prévoir je ne sais combien de verre d’avance, en essayant d’analyser la consommation habituelle du client. Pourquoi je suis Barman ? Pour pouvoir payer mon loyer sans trop me fouler, là, c’est presque de l’abus. « T’as entendu les nouvelles ? On dit qu’il y a un nouveau chasseur en ville, il parait même qui grave dans la nuque des victimes « monster must dies ». Les « on dit », le genre de chose qui me gonfle, parce que de nos jours, la plupart sont vrais. « Ca me rappelle la musique Invaders must dies, le comble, c’est que le groupe est séparé aujourd’hui, peut-être une leçon que ces gens devraient se faire rentrer dans le crâne. » Je débite cette phrase sans vraiment regarder à qui je m’adresse, dans ce bar, tout le monde se connait. Alors que j’ai mon torchon dans la main, enfoncé dans le verre que je viens de passer sous l’eau, le client me donne une tape amicale sur l’épaule, souriant, il me répond avec un petit air nerveux, comme s’il avait peur qu’on l’entende « Je suis d’accord avec toi Bai’, tout ces morts, ça rime à quoi ? Enfin bon, une autre Grim’ s’teuplait. » Je lève les yeux, vers ce visage abîmé, sans doute par la fatigue, inspirant un petit coup avant de répondre « Blonde, comme d’hab’ ? » il sourit à nouveau, mais soupire, comme si sa phrase venait d’écrire sur son front : Coucou, je suis un alcoolique. « Oui, comme d’hab’. »

Le verre récemment nettoyé dans ma main termina bien rapidement sous la fontaine à bière, et une Grimbergen, une. On entendait le refrain d’All American Dream à la radio, le genre de musique qui te donne envie de taper sur le comptoir, au rythme de la musique. « T’étais pas là hier ? » demanda le second homme, son visage lui donnait un air bien plus jeune que son compère, le teint blanchâtre qui s’accordait bien à ses cheveux blonds et ses yeux bleus. « Tu sais très bien qu’il ne bosse pas le jeudi. » On est vendredi ? Déjà ? J’ai peu dormi cette semaine. Je dors peu depuis quelques temps, à vrai dire. Et merde, je sais ce que j’ai oublié, envoyer un message à Costia, je lui avais dit que je lui enverrai un SMS. Pas le temps de sortir mon téléphone, là je bosse, elle attendra. Je ferme les yeux, et la seconde, m’a paru durer 10 minutes. Une voix, sa voix, la voix de Julia « Salut beau gosse, un punch, comme tu les fais si bien. » La même voix qu’à notre rencontre, il y a maintenant quelques années. Nous faisions une halte avec les autres, j’avais décidé de bosser en tant que barman pour qu’on se fasse un petit peu de frics. J’étais tombé raide dingue de cette fille dès que nos regards se sont croisés, en 15 minutes, on s’était retrouvé dans les toilettes du pub, des années plus tard, nous étions encore ensemble. Mes paupières s’ouvrent, rien, la voix ne provient de nulle part, seulement de ma tête, merde. Ces hallucinations sont de moins en moins fréquentes, mais toujours présentes. Un son, une odeur, un endroit, plusieurs choses sont responsables de ce qui ressemble étrangement à des rêves éveillés. Bon sang, je peux plus écouter du Marvin Gaye sans penser aux chambres d’hôtels impayées, je ne peux plus boire du Jack Daniel’s au miel sans repenser à nos ivresses sur l’autoroute.  

« Manning ? Viens expliquer au jeunot pourquoi tu veux plus le voir devant le comptoir. » J’avais bien entendu que ça s’agitait dehors, comme souvent, nous sommes dans un bar : il y a toujours de l’agitation. Mais cette fois-ci j’étais lié à cette « affaire », je demande à mon collègue de me remplacer alors que, de mon côté, je rejoins Phil, le videur. Le visage de l’individu turbulent met quelques secondes avant de me revenir en tête, mais rapidement, et sans lui laisser le temps de l’ouvrir, je dis : « La dernière fois que tu as posé ton cul dans ce bar, t’as gerbé partout, et frappé une cliente parce qu’elle refusait de t’en tailler une, je vais être clair, tu dégages, ou tu te retrouves avec mon poing dans la gueule gamin. » Violent, oui, je lui suis, comme toujours. Il commence à se chauffer, mais lorsque Phil lève ses cent kilos de son tabouret, le petit jeune de 19 ans recule sans broncher, avant de quitter la rue. Je soupire, un long moment, avant de reprendre ma place derrière le comptoir. S’il y a une chose que je veux bien croire, c’est que je suis tendu ces temps-ci. Alors que je commence à récupérer quelques commandes, une silhouette, familière, m’apparait. Je ne sais pas si elle vient d’arriver, ou si je ne l’avais pas vu avant, mais elle était là, encore. Mon regard ne se décroche pas d’elle, séducteur et arrogant, ce même regard que j’avais posé sur elle la première fois que je l’avais vu.

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MessageSujet: Re: what do you want ? whisky, or me ? (claley)   what do you want ? whisky, or me ? (claley) Icon_minitimeVen 4 Déc 2015 - 18:18

what do you want ? whisky, or me ?
Je commence à me dire qu'il serait tant que je fasse des courses. Ou que j'engage quelqu'un pour le faire parce que c'est vraiment un truc donc j'ai horreur, les courses et je me retrouve toujours le frigo vide et ce soir je meurs de faim et j'ai soif. Oh je sais ce que vous allez penser, elle peut voir de l'eau du robinet, mais non, non, je ne peux pas parce que je n'ai pas soif d'eau, j'en bois pratiquement jamais, je bois surtout de l'alcool et là je suis en manque, la pauvre alcoolique que je suis est en manque et j'ai envie d'un bon whisky avec un peu de glace et pourquoi pas pour faire bien dans le stéréotype des cacahuètes. J'en rêve à vrai dire, mais je n'ai pas fait les courses. Il faut vraiment que je reprenne une femme ou un homme à tout faire. Depuis que mon grand-père est mort j'ai perdu tout le monde sauf le jardinier, mais bon ce vieux Andy me connaît depuis que je suis petite et puis il a besoin de l'argent que je lui donne pour s'occuper du parc du manoir. Enfin bref, je dois engager quelqu'un parce que il est 20h et je suis obligée de retourner en ville. Les magasins seront fermés à tous les coups. Je peux tout de même acheter une bouteille dans un bar, du moins je peux m'enfiler quelques verres et ce que je peux faire de mieux c'est voir un serveur plus que mignon. Ok je profite honteusement de la situation mais elle me va parfaitement, l'attention qu'il me porte est agréable et j'en oublie qu'un autre homme qui hante mes pensées me déteste. Je ne sais pas ce que j'ai fait à Marko mais je crois que le seul fait que je sois un mutant a tout changé. Depuis la mort de sa soeur il n'est plus vraiment le même. Je n'ai pas l'intention de le laisser tuer des mutants qui sont innocents, je vais trouver de qui il s'agit et je le livrerais à la police, vu comment ils sont corrompus, je crois que si vraiment c'est un mutant ils seront ravie de s'en occuper. Mais je veux tirer les choses au clair, je trouve étrange qu'un mutant ait tué un autre mutant, il faut ouvrir les yeux, on est dans une sale période et les mutants s'entre-aident, ils ne se tuent pas. Comment peut-il être aussi certain que le coupable soit un mutant, c'est ce que je tente de savoir, si vraiment Mila a été assassinée par l'un des miens ou alors par un hunter peu scrupuleux. Je ne sais pas encore mais je sais tout de même que ce n'est pas clair et que j'ai bien l'intention de braquer la lumière sur cette assassinat. Cette ville ne tourne vraiment plus rond. Et moi je veux juste oublier les choses ce soir et éviter de faire exploser un peu trop d'antiquités.

Je prends ma voiture, toujours la même celle qui appartenait à mon grand père, l'anglaise qui roule trop bien pour l'âge qu'elle a. Le volant à gauche. Je l'aime bien cette bagnole, elle a un truc de décalée un peu  comme moi. Et puis il y a toujours cette odeur de cigare, ceux que fumait mon grand-père et j'ai toujours trouvé cette odeur réconfortante. Je roule toujours trop vite mais ce n'est pas l'heure des contrôles, et puis je les emmerde. Je ne croise personne et j'en suis ravie. Je trouve une place pas trop loin du bar où j'ai l'habitude de me rendre. L'odeur de la bière, de l'alcool qui flotte à l'intérieur me fait du bien. C'est dingue d'être autant accroc, je le sais mais je ne veux pas me soigner, je n'en ai pas besoin. Je le vois rapidement, il est au boulot, il ne remarque pas encore ma présence. Je ne me fais pas trop remarquer. Je m'installe au bout du bar dans un petit coin tranquillement. Je m'adosse carrément au mur et je le surveille de lui comme si j'étais sa copine, ce qui n'est pas vraiment le cas, il faut avouer que ce n'est même pas du tout le cas, je ne suis pas jalouse si une cliente vient le draguer et je suis même capable d'aller lui donner des conseils. Il me remarque enfin et je me mords la lèvre, j'aime bien voir son expression contente lorsqu'il me voit. Je me redresse sur mon tabouret haut, un de ses collègues vient me demander ce que je prends. " Whisky avec de la glace, merci ! " J'attends que Bailey n'arrive à ma hauteur. " Salut beau-gosse, c'est où si je veux m'amuser un peu par ici ? " je souris malicieusement en le regardant. Je m'amuse un peu parce que si je veux m'amuser c'est avec lui. " Tu es libre après la fermeture ? " Celle-ci n'est pas tard depuis le couvre-feu, 22h30 tout le monde chez soi... génial n'est-ce pas ? " Si tu as une petite place pour moi, je suis toute à toi " Je reçois mon verre et avant de le boire cul-sec je me hisse pour lui voler un baiser à la commissure de ses lèvres. " Tu devrais bosser un peu, que je puisse mater ! " J'aime la provocation et j'aime l'alcool, je peux le regarder et avoir un bon whisky. J'en savoure d'ailleurs une grande gorgée sans le quitter des yeux.
 
 
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MessageSujet: Re: what do you want ? whisky, or me ? (claley)   what do you want ? whisky, or me ? (claley) Icon_minitimeVen 4 Déc 2015 - 22:28

drink it, or eat me.
Clarke & Bailey



Le couvre-feu, s’il y a bien une chose que je ne supporte pas, c’est bien ça. Obliger les gens à être chez soi aussi tôt, autant dire que ça tue le monde de la nuit. A cause de ça, ma paye est ridicule, et je ne suis pas capable de me payer un appartement digne de ce nom. Il est suffisant, pour ce qu’il est, mais ça ressemble plus à la demeure d’un étudiant que d’un adulte. Vu de l’extérieur, le bâtiment ne craint pas tant que ça en fait, mis à part un mur un peu abimé par les tags et le temps, rien de bien exceptionnel. Par contre, à l’intérieur, c’est une toute autre histoire : La tapisserie déchirée, le toit marqué de coups de balais, le sol éternellement sale, l’obscurité constante de la pièce. « Bai’, un sky avec glaçons, bout de comptoir. » Je le savais, C’est souvent ce qu’elle prend, un whisky, histoire de se mettre en bouche. Clarke est ce que l’on pourrait appeler, un pilier de bar. Une alcoolique, en somme, plus souvent à boire ici que moi à servir. Mais au-delà de la consommatrice d’alcool, elle est aussi une amie avec qui je termine souvent au fond d’un lit, soit d’hôtel, soit le mien, soit le sien. Une clope au bec, on baise, on parle, on rit, on boit. D’une certaine manière, cette situation représente un peu ce que j’ai toujours été avant Julia, mais à l’époque j’étais jeune. Je suis censé avoir acquis une certaine expérience, une certaine maturité, mais depuis le décès de celle qui avait réussi à me calmer, je suis retombé dans ce cercle infernal mêlant boisson, tabac et sexe. Cette femme a tout pour plaire, ce regard sauvage et perçant, qui traduit un « j’ai envie de toi. », tout comme un « ce soir, tu ne m’auras pas. » Ce genre de femme qui a très bien comprit comment jouer avec moi, comment attirer mon attention. Mais malgré qu’elle soit mon amie, elle ne reste qu’un divertissement, la quasi-totalité de ma réflexion se plonge dans la recherche du troisième homme, je n’ai pas le temps de m’investir dans autre chose, pas complètement en tout cas. Ma main se glisse dans le placard, attrapant un verre avec le logo de Clan Campbell dessus. Vite plein, accompagné de deux glaçons, je l’apporte au bout du comptoir, à la femme adossée au mur.

« Ça te fera 3 dollars. » Cette phrase accompagné le sourire qui est bien souvent lié au regard que je lui ai lancé plus tôt, séducteur et arrogant. «  Salut beau-gosse, c'est où si je veux m'amuser un peu par ici ? » Je m’accoude au comptoir, faisant mine de réfléchir. « Avec le couvre-feu, c’est un peu compliqué de trouver où se divertir la nuit. Il y a toujours une solution. » Je souriais à nouveau, penchant la tête. « Mais il va falloir que tu attendes la fin de mon service Clarke. » Elle me glissa une petite phrase, accompagnant un baiser déposé à la commissure de mes lèvres « Si tu as une place pour moi, je suis toute à toi. » Une voix grave coupa court à la conversation, celle-ci m’était que peu connue. « Tu n’veux pas me servir ma bière, plutôt que chauffer la gonzesse ? » Il la regarde de haut en bas, tel un pervers. Je m’approche de la tireuse, souriant comme un hypocrite qui était à deux doigts de l’envoyer chier. Je rectifie, je suis un hypocrite à deux doigts de l’envoyer chier. « Tu ouvrirais moins ta gueule pour dire de la merde, t’aurais moins soif, donc plus de patience pour ta bière. » Je n’étais pas réputé pour être un gars très délicat dans ses propos, mais je ne m’attendais pas à ce qu’il s’écrase, sans doute car il n’a pas l’habitude que quelqu’un lui tienne tête. Je jette un coup d’œil rapide à ma montre, 22h. Enchaînant les services, les bières, les whiskys, les vodkas, et les regards provocateurs vers Clarke, les minutes semblaient être beaucoup plus rapides. « Tu peux mater autant que tu veux, tu le sais bien, mais n’oublies pas que je suis un champion à ce petit jeu. »

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MessageSujet: Re: what do you want ? whisky, or me ? (claley)   what do you want ? whisky, or me ? (claley) Icon_minitimeSam 5 Déc 2015 - 19:44

what do you want ? whisky, or me ?
Peut-être que ne pas faire ses courses c'est une bonne chose après tout ? Je me retrouve dans un bar et je sais parfaitement que ma soirée ne va pas être si terrible que cela. Je trouve même que cela prend une tournure assez intéressante. La nuit risque d'être assez mouvementée. Enfin je l'espère, imaginez que je me pointe et qu'il ne soit pas de service ce soir ? Je me sentirais légèrement stupide. Mais bon cela ne m'empêchera pas de prendre une petite et gentille cuite. Je crois que mon corps est tellement habituée à l'alcool qu'il m'en faut vraiment beaucoup pour être ivre. Je ne le fais pas par plaisir, au début je me souviens que c'était parce que j'étais trop malheureuse, il y a un peu plus d'un an, je perdais l'amour de ma vie. Suivi de mon grand-père lorsque je suis revenue ici. Je me suis retrouvée toute seule et je ne savais pas quoi faire pour contrôler mon pouvoir. J'ai commencé à vider le bar du manoir de chez moi et j'ai réussi à me détendre, bien que la migraine du lendemain soit bien là. Entre la prise d'antalgique et l'alcool j'arrivais à mieux me contrôler. Mon pouvoir se contrôle pas les émotions, par tout ce qui passe dans mon corps. C'est un peu mon subconscient qui gère ça. J'arrive à faire ce que je veux avec mais parfois il m'échappe et a cette tendance à faire tout ce qu'il ne faut pas. Généralement les premières victimes sont les ampoules qui explosent, il y a les verres aussi, les miroirs. Mais tout peut péter à tout moment, mon cerveau s'attaque notamment à tout ce qui l'enferme, les murs ou ce qui y ressemble faisant craquer la construction. Je crois que je ne pourrais faire exploser un humain mais je n'ai jamais réussi à le faire, sûrement parce que l'idée est terriblement dégoûtante et que je ne voudrais pas me retrouver couverte de litres de tripes et de sang. Non merci ! Je n'ai jamais vraiment aimé le sang, je repense à ma jambe qui a été recousue il n'y a pas très longtemps. On soit la cicatrice sur tout le long de ma cheville et cela remonte jusqu'au mollet. Il faut avouer que Marko a fait un boulot assez impressionnant et il m'a évité de me retrouver à l'hôpital et de me faire surtout arrêter. Je n'étais pas vraiment en état de supporter des hunters et de me battre. Ni de recevoir un nouveau vaccin, j'ai eu des effets désagréables sur le premier, mon pouvoir est parti en couille et mes cheveux ont perdu leur couleur. Plus jamais. Je suis bien contente d'être redevenue châtain comme avant. Enfin bref ce soir peut être une bonne soirée, mieux que ce que j'ai pensé au premier abord.

Dans le bar comme souvent le soir, il y a du monde et c'est l'ambiance que j'aime. Je suis quasiment sûre qu'il soit y avoir hunters et mutants. Ou alors les mutants ont trop peur de sortir ou les hunters sont trop prétentieux pour se pointer ici. Je ne sais pas vraiment. En tout cas mutant oui je le sais, hunter non. Après le reste est peuplé d'irréductibles humains. Les pauvres qui doivent vivre dans une guerre qui n'est pas vraiment la leur. Ceux qui ne sont pas hunters soutiennent les mutants ou sont totalement hermétiques à tout ce qui se passe, j'aimerais pouvoir être indifférente aux agissements mais je suis une mutante, une mutante qui a trop souffert de l'égoïsme des gens qui ne nous aiment pas et maintenant je n'ai pas l'intention de laisser passer et de voir des gens souffrir à cause de personnes lâches qui n'admettent pas qu'on n'est pas des monstres mais simplement l'évolution. Ce soir je ne vais pas penser à cela. Cela hante assez mes penser, je n'ai pas besoin d'être encore en colère et furieuse à l'idée de tout ce qui se passe, même si je suis presque tout le temps révolter. Ce soir je veux penser aux petites fesses de mon serveur préféré. Bailey et à son sourire ravageur. Il aurait pu atteindre mon coeur si la place n'avait pas récemment été prise. Cela dit il a une place particulière puisqu'il est le seul ami qui couche dans mes draps. Il est tout ce qu'il me faut pour le moment, je ne peux pas m'attacher parce que l'idée de souffrir encore m'effraie, si je m'attache on s'en servira contre moi. Marko est déjà une grosse faiblesse même si je ne veux pas l'avouer, je fais des recherches pour lui et si on me prend la main dans le sac j'aurais été vulnérable un peu à cause de lui. Je ne sais pas si je peux me le permettre vu le nombre de hunters qui aimerait pouvoir me mettre dans une cellule et faire des tests sur moi ou même me tuer lentement et douloureusement. Enfin bref ce soir je ne pense qu'à l'idée de cette soirée à venir. Au Whisky qui va glisser dans ma trachée et me faire du bien, comme je le veux. Je souris légèrement et je commande rapidement. Mon beau Bailey ne tarde pas à faire son apparition près de moi. Je lui vole presque un baiser, j'ai décidé d'être un peu sage. " Je payerais à le fin de ton service t'inquiète pas " j'ai limite un compte ici, je sors un billet et ils gardent la monnaie. Le pourboire de Bailey arrivera plutôt en nature si vous voyez ce que je veux dire. On est trop vite dérangé et je suis déçue, je soupire et j'attrape mon verre en souriant satisfaite que Bailey remette à sa place l'homme qui se la joue trop fort pour nous. C'est mal nous connaître. Je pourrais lui faire éclater son verre et cela l'arroserait. C'est une idée, je me tâte mais je me ravise, je ne veux pas qu'on attire trop l'attention, ce n'est pas tellement le moment. Avant que Bailey ne m'échappe je souris. " Je t'attendrais jusqu'au bout du monde bébé " je ris, parce qu'il sait que cette phrase est totalement bidon. C'est juste que c'était plus fort que moi. Le mec qui nous a interrompu me lance un regard interrogatoire. Je lui fais un sourire provocateur. " Toi tu regardes ailleurs, tu n'as pas l'autorisation de mater ou de me parler, compris ? " Il rit dans sa barde et ne s'occupe plus vraiment de moi. Moi je bois mon premier whisky, je change pour un cognac et je retourne au whisky le tout accompagné d'olive que je dévore presque. Bien sûr mon occupation principal c'est mater mon beau gosse mais je discute avec l'autre barman qui me connaît bien et certains clients qui tentent d me draguer. Enfaîte c'est pratique parce que j'ai le droit à un cocktail gratuit mais il ne faut pas croire que parce qu'on me paie un verre j'ouvre les cuisses. Je ne fais pas ce privilège-là. Le temps passe assez vite, parfois je ris toute seule à croiser ce regard de braise, je me mords parfois la lèvre aussi. Il revient alors vers moi il est 22h et je suppose qu'il ne va pas tarder puisque dans 30 minutes tout doit être fermé, tout le monde chez soi. Je ris à sa petite réplique. " Tu es un champion dans bien des domaines, mon dieu que j'ai de la chance " Je souris malicieusement, je me mords la lèvre inférieur et je termine ce cocktail gratuit. Il ne sent pas assez le rhum mais cela se boit bien. J'ai bu pas loin de 6 verres et ma tête ne me tourne pas, juste je me sens bien, moins stressée par tout ce qui m'entoure et rien n'explose autour de moi c'est donc bon signe. " On va chez toi après ? " Je sais qu'il ne vit pas dans un palace, je m'en contre-fiche. Je devrais lui proposer de vivre chez moi, c'est immense et trop vide, on s'entend bien, on pourrait parfaitement être de bons colocataires, j'en suis persuadée. Et puis il peut ramener qui il veut tant qu'il n'est pas hunter, je ne serais pas chiante là dessus. " Tu peux me donner tes clés et je file t'attendre, et monter le chauffage... " Pour qu'il fasse chaud qu'on se déshabille oui oui c'était pas très subtile et pas forcément classe. Je suis une fan de lingerie alors j'en porte toujours, le petit il est presque gâté finalement ! " Tu finis bientôt, parce que là je suis à point " Je manque cruellement de classe dans mes propos mais on n'est pas là pour tourner autour de pot. Je pique dans une olive que je lui mets dans la bouche avant d'en grignoter une nouvelle. Je lui fais un léger grognement de félin, je me hisse sur le tabouret pour être à sa hauteur au dessus du bar et je lui fais un bisou sur le nez. Je nargue toutes les filles de la pièce, je marquerais presque mon territoire dis donc !
 
 
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