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 guess who is it ? (Masayen)

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MessageSujet: guess who is it ? (Masayen)   guess who is it ? (Masayen) Icon_minitimeMer 11 Nov 2015 - 22:15

guess who is it ?
Les jours se suivent et se ressemblent un peu. Je commence à m'ennuyer déjà un peu. Pas dans la vie mais dans le boulot, sérieusement ce n'est pas intéressant d'être flic dans une si petite brigade d'une ville comme Radcliff, j'aurais dû réclamer un poste avec plus de responsabilité, bien que je sois quand même officier c'est pas mal. Non je me serais bien vu à la tête de ce petit monde mais je crois que là encore j'aurais vite tourné en rond. J'ai toujours été plus terrain que classe et là c'est la même chose, je suis bien plus terrain que rester derrière un boulot et tenter de recenser les appelles des gens de la ville qui dénoncent leurs voisins mutants. Je trouve cela dingue cette ville. Comment on peut être si lâche pour balancer un nom comme ça ? Bien que cela m'aide à obtenir une belle liste de mutants à écraser, je trouve que c'est tout de même pas aussi marrant. J'aurais préféré les avoir repéré moi-même, avoir fait tout le boulot, je me sens pleinement efficace quand c'est comme ça. En tout cas cette ville c'est une belle arène, à croire qu'on est dans les hunter-games et ce sera jusqu'au dernier mutant et le hunter qui aura le mieux fait son devoir se fera couvert d'eau et de gloire par notre vénérable maire. Ouhou que les jeux commencent et puisse le sort vous être peu favorable mes chers monstres. C'est moi qui gagnerait, je ne suis pas venue pour regarder les autres faire ce que je peux faire, ok c'est se vanter mais parfois avoir confiance en soi cela aide pour faire des choses dont on se pensait incapable. Je suis la reine des hunters, la princesse de ce royaume de sang, j'adore mon titre et je n'ai pas l'intention de me laisser faire si un autre tente de me piquer mon dû. Je crois que je pourrais vraiment porter préjudice à cette personne, non ? Hum à voir comment elle travaille, si celle-ci est douée, ok, je m'incline mais si c'est de la gueule, je l'aplatis, c'est la loi du plus fort maintenant et je suis l'une des plus fortes. Enfin bref tout cela pour qu'aujourd'hui c'est royalement mortel. Je suis même les pieds sur le bureau en train de faire sécher mon vernis rouge sang. Je souffle délicatement dessus. Séchage rapide ? Mon cul, on ne trouve rien de bonne qualité dans la campagne profonde du Kentucky, ça fait un peu chier, je vais devoir faire un tour à Louiseville. En espérant pouvoir sortir de la ville, cela serait plutôt sympa, je pense que je peux arranger cela. On m'a demandé d'y entrer ce n'est pas pour ne pas me laisser sortir à ma guise, j'ai une mission ici personnelle, je n'ai pas l'intention de ne pas revenir, je veux juste sortir de cette merde un peu. J'ai l'impression d'être coincée sous un dôme, ça me fait froidement penser au Dôme de Stefan King tout ça. Je m'emmerde sérieusement en tout cas. Je replis mes jambes sous mon bureau et rattache mes cheveux, non finalement je les détache. Je lance un regard à l'un de mes collègues qui semblent s'emmerder, pourquoi on n'a pas un petit attentat ? On pourrait s'en occuper. Il n'y a que mon équipe qui glande forcément Génial vraiment ! Il me reste le temps de mourir d'ennuis, pourquoi flic ? On ne pouvait pas me trouver un boulot un peu plus passionnant ? Mais sérieusement ? Je sors un magasine, je regarde sans vraiment le regarder, enfaîte ça m'énerve plus qu'autre chose alors je fiche dans la corbeille, il date d'une semaine et les nouvelles ne sont déjà plus tellement fraîches.

Il y a d'un coup un peu de mouvements dans de commissariat. Je me redresse et je tente de tendre l'oreille pour comprendre ce qui se passe. Un meurtre de mutant, j'ai le droit de venir ? Je veux savourer ça ! Enfin je suis sûre que ce n'est pas pour nous mais on ne sait jamais. Puis je vois alors passer un homme. Bordel ! Je reste totalement sur le cul... il vient voir notre chef pour lui dire que l'affaire et pour nous, il ne me voit pas le moins du monde, je crois qu'il nous accompagne mais il semble quelque peu inquiet ou stressé. Je n'ai jamais été la plus douée pour faire la différence entre les deux. Je me mords la lèvre, c'est plus fort que moi... ses petites fesses sont toujours aussi belles. Raouh ! Pourquoi maintenant il me déteste tant ! J'en aurais bien fait une belle occupation ! Bon fini la rêverie, mon patron me demande d'aller me préparer. Je file à mon casier et je prends mon arme que j'attache à jean, je montre parfaitement ma plaque qui rutile accrochée à ma ceinture devant elle. Je me sens tellement puissante, je vous jure ce truc pour octroie le permis de tuer quand même, je peux tuer un mutant et le maire j'adore un peu plus chaque fois. Je laisse mes cheveux détachés et c'est plus fort que moi, je remets un peu de rouge à lèvres, je sens que cela risque d'être drôle. Il semble totalement ignoré que je suis ici, c'est même sûr sinon il ne serait pas ici. J'enfile ma veste en cuire, la température commence juste à diminuer. Cela fait du bien de ne plus avoir ce froid intersidérale. Je retrouve mon équipe rapidement, on monte avec mon coéquipier dans notre voiture et on se rends sur les lieux. D'après le lieutenant c'est bien un meurtre, on ne sait pas encore si c'est un hunter ou un mutant, les premiers officiers sont sur place pour sécuriser la scène. C'est une meurtre par arme à feu en tout cas, la voisine de la victime a entendu deux coups, elle est allée voir, elle aurait vu quelqu'un s'enfuir. Pour moi ce n'est pas le boulot d'un hunter. La victime est une femme morte sur son lieu de travail. Aussi étonnant que cela puisse être, on se bat pas seulement entre mutants et hunters, mais on retrouve du trafique de NH24, certains mutants ne peuvent plus s'en passer, il paraît que l'effet est plutôt sympathique si on vire les effets secondaires pour certains. Du coup on retrouve des humains sans scrupule qui tentent de se faire un business dessus, pourquoi pas. Après il y a aussi les trafique de drogues classiques, j'en ai tué une l'autre fois une petite mutante qui est allée chercher sa dose. Dommage pour elle. Je crois qu'il y a d'autres styles de rivalité et puis on peut tuer par amour, même si ça, cela m'a toujours dépassé... je sais qu'on m'a demandé de le faire, tuer Cesare pour l'honneur, parce que c'est mieux pour lui. Je ne m'y résous pas, il faut que je trouve le bon moment. Je ne veux pas être une lâche. On peut tuer pour des millions de choses et c'est sûr la scène qu'on va trouver ce qu'il faut.

On se gare à côté des voitures de flics déjà présentes. Je sors rapidement, je ne m'attarde pas dehors, je ne vois pas Mason. Je veux le voir et ici, il ne pourra rien faire, surtout ici, dans toute la ville enfaîte. Il est dans la cuisine et semble discuter avec une personne. J'avance en faisant attention aux indices qui commencent à être collectés et marqués au sol. Je récupère un appareil photo pour prendre la scène. Seulement une fois que Mason a terminé sa petite conversation j'arrive derrière lui. Je me hisse sur la pointe des pieds pour pouvoir lui souffler à l'oreille. « tu fais que ton petit cul m'a terriblement manqué... » je me mords la lèvre, je le provoque c'est mal... ou pas, moi ça m'éclate et puis on s'amusait bien ensemble... Pourquoi ne pas oublier le passé ? « Tu te souviens de moi Mason... ? » je suis sûre que oui... oh oui ! On ne m'oublie pas.
 
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MessageSujet: Re: guess who is it ? (Masayen)   guess who is it ? (Masayen) Icon_minitimeVen 13 Nov 2015 - 15:23


'til worlds end and the seas run cold
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murderer. i've seen the eyes of living dead. it's the same game, survival, the great mass play a waiting game. embalmed, crippled, dying in fear of pain, all sense of freedom gone. black sun in a white world, like having a black son in a white world. we are bound, chained to this rock of a brave new world. our godforsaken lot. w/rayen demaggio & mason leinster.

Sous la pulpe de ses doigts, il pouvait sentir le moindre des reliefs de son badge ; c’était si facile d’admirer sa beauté, sa brillance et d’se dire que c’job rimait encore à quelque chose. Mason n’s’était jamais pris à observer la chose plus de quelques secondes, le temps de l’accrocher à sa ceinture pour aller sur le terrain, au gré de ses caprices impressionner ceux qui devaient l’être un peu. Le FBI, ça f’sait toujours trembler dans leurs bottes ceux qui avaient quelque chose à cacher : à raison – qui voudrait passer vingt-cinq piges dans une prison fédérale, franchement ? Le Bureau, et ses beaux badges clinquants ; Leinster n’pouvait plus dire à quoi tout ça rimait désormais. Coincé à Radcliff, sans aucune nouvelle de ses supérieurs, impuissant face à l’assassinat du président, le transmutant avait senti son ardeur pour la cause d’effriter au fil des jours – pour n’être désormais plus qu’un mince filament de lassitude, d’épuisement. Et une profonde volonté d’aller flirter avec ces organisations rebelles qui n’avaient rien à voir avec la loi : au final, peu importait si des tarés s’mettaient à poser des bombes pour répondre à Lancaster, y semblait désormais que c’était l’seul moyen de se défendre dans cette ville. Son Radcliff natal, qu’il avait laissé derrière lui bien volontiers, n’avait jamais ressemblé à cette terre désolée où une guerre silencieuse faisait rage ; ça en arriverait presque à l’rendre totalement nostalgique. Depuis une bonne dizaine de minutes déjà, il était dans son bureau, muet, trop happé par une torpeur chiante et épuisante pour se concentrer sur quoique ce soit : surtout pas sur les dizaines de dossiers qui s’étaient empilés devant lui. Presque plus qu’à Washington même, c’est dire. Encore et encore des meurtres qu’on lui signalait, lui agitant un petit appât sous l’nez pour le faire voyager de rue en rue en lui faisant croire qu’il avait un quelconque pouvoir sur cet endroit. Il n’était pas stupide – Mason avait d’ores et déjà compris que chacun des cadavres qu’il avait dévisagés dans l’cadre de son boulot officiel ne trouveraient jamais aucune justice. Aucune justice officielle en tout cas ; et la plus minime prise que la capitale avait eue sur ce minuscule bled de Radcliff jusque-là, avait disparu le jour où un abruti avait foutu une balle dans la poitrine du Président. Désormais, les gros bonnets du FBI n’en avaient plus rien à faire, d’un p’tit coin du Kentucky – Leinster pouvait aisément imaginer la frénésie qui s’était emparée du centre névralgique du pays, de toutes les complications qui secouaient la zone. Là-bas, si loin. Infiniment loin. Les traits tassés par un épuisement plus moral que physique, il laissa une main vagabonder sur son visage, tirer sa peau dans l’espoir de se revigorer : la paranoïa qu’il avait trouvée stupide chez Castellanos à son arrivée, avait fini par le gagner lui aussi. Et Mason avait fini par s’faire à l’idée qu’il valait mieux pour lui ne pas plonger le nez ou ses lèvres dans une substance dont il n’connaissait pas la composition : le café du commissariat, par exemple. Il l’évitait à présent comme la peste, délaissant cette caféine dont il avait tant besoin, pour une errance de son esprit jusqu’à la tentation de s’trouver une bonne bouteille à ranger dans son tiroir, pour les grandes occasions. Il n’devait pas faire ça, il n’devait pas ; la volonté se répétait à l’infini dans la fuite de ses songes, une ancre à laquelle il se raccrochait coûte que coûte.

On frappa à la porte qu’il avait pris soin de fermer, peu désireux d’se faire emmerder par qui que ce soit, ou dévisager par tous les vendus du poste : « On vient de signaler un meurtre. Quartier sud. » et il avait déjà le lourd sentiment d’avoir deviné de quoi il en retournait : un transmutant, qui avait trouvé la mort de façon bien étrange. Leinster ne laissa guère à l’autre type de puiser dans ses phrases à la recherche d’une quelconque politesse : d’une main, il attrapa le dossier, bénissant bien malgré lui la distraction qui se pointa sur son chemin. Au moins, il allait pouvoir prendre l’air, c’qui n’était définitivement pas une mauvaise chose. Un rapide examen du dossier lui suffit à confirmer ses doutes, ainsi que le répétitif scénario des morts étranges de Radcliff ; Mason en soupira presque, retenant difficilement un juron d’entre ses lèvres – ce dossier était voué à rejoindre la dizaine d’autres sur l’coin droit de son bureau. M’enfin. Il quitta son siège de bureau, embarquant le dossier avec lui pour rejoindre le bureau du shérif, à quelques pas de là : les rares entretiens qu’il avait eus avec l’ex-mari (ou actuel, il faisait mine de s’en foutre) de Letha, avaient suffi à lui donner la conviction que celui-ci n’était au moins pas un pourri vendu à la cause de Lancaster. Pas vraiment, du moins ; juste quelqu’un qui n’avait rien fait pour juguler l’arrivée massive de hunters pourris jusqu’à la moelle dans son commissariat. Définitivement, ça n’avait fait que précipiter la ville dans les abysses – mais comment l’blâmer ? L’entente entre eux était cordiale, tendue par un filet de non-dits qu’il valait mieux éviter, pour la bonne cause. Où était Letha, d’ailleurs ? Mason n’s’attarda que quelques secondes sur la question, avant d’embarquer le dossier, direction la scène du crime. Le job avait rarement l’occasion d’être répétitif – mais depuis qu’il stagnait à Radcliff comme seul et unique décor, toujours avec les mêmes circonstances étranges à supporter, le transmutant trouvait chacune de ses journées identique à la précédente. C’est donc presque en trainant les pieds qu’il vérifia son arme de service, récupéra son badge pour le foutre dans la poche intérieure de sa veste – avec le temps, les connards d’cette ville avaient fini par retenir sa tronche, pas besoin de sortir sa plaque à tout bout de champ pour remuer le couteau dans la plaie. Washington était venu superviser la ville, et finalement Washington s’retrouvait pris dans une putain de tempête assommante. Sa voiture se trouvait là, à quelques pas à peine de la sortie du bureau de police : en quelques enjambées, Mason la rejoignit, presque décidé à partir avant tous les autres afin de pouvoir gagner quelques secondes (minutes) à lui-même sur la scène de crime – ces quelques miettes de liberté, éclairs de vérité qu’il n’pouvait saisir que trop rarement. Bien assez tôt, une flopée de faux-flics sous la botte de Lancaster viendrait lui souffler dans les bronches. La victime était une femme, ayant atteint la moitié de la trentaine, bossant dans un misérable petit restaurant qui n’avait jamais attiré l’attention du flic. Et impossible d’savoir si elle était une transmutante, ou juste une nana lambda qui s’était retrouvée au mauvais endroit au mauvais moment : difficile de n’pas foutre tout ça sur le dos d’un seul et même groupe, encore et encore. C’n’était pas comme si Radcliff avait eu une certaine célébrité jusque-là, de ville au taux de criminalité particulièrement haut – c’était tout l’contraire, aux souvenirs du flic. M’enfin, il trouverait bien un moyen d’savoir, si cette femme était bel et bien une énième victime des hunters : quelques questions par-ci par-là, des indices récoltés ici ou là, en dix ans, Leinster avait appris toutes les combines possibles et imaginables pour apprendre des choses compromettantes tout en restant dans le cadre de la loi. Pour le moment.

Après quelques minutes de questions/réponses, il congédia le patron de la jeune femme décédée, espérant secrètement être encore seul sur la scène de crime – c’était sans compter la réactivité des faux flics de cette ville. Déjà, certains prenaient des photos de chaque indice récolté, d’autres relevaient des informations qui pouvaient s’avérer capitales, et disparaitraient dans les méandres des magouilles du maire de Radcliff. Et la lassitude, l’âpre sentiment familier d’agacement, reprirent leur chemin jusque dans ses veines, pulsant à la vitesse de son cœur enragé ; il avait cru en connaître de nombreux, des cas désespérés, mais rien n’semblait pire que ce minuscule bled insignifiant. « Tu sais que ton petit cul m'a terriblement manqué... » la voix, cette voix aussi familière que volontiers oubliée – elle suffit à être le fioul qui transforma la flammèche de son agacement en un incendie de rage, alors qu’il faisait volte-face pour dévisager la brune qui s’était glissée dans son dos. « Tu te souviens de moi Mason... ? » comment l’oublier ? Mâchoires crispées, scellées dans un silence tendu, Leinster ne perdit pas un instant ; il attrapa la jeune femme par le bras, l’entrainant sans considération aucune par la porte arrière de la petite cuisine où ils s’étaient retrouvés coincés, là où le cadavre de l’inconnue avait été retrouvé quelques heures plus tôt. L’air frais – presque froid – de Radcliff lui fouetta le visage, rendant plus vive encore la hargne qui le traversait de part en part. « Qu’est-c’que tu fous là, hein ?! » il la dévisagea ; si seulement. Si seulement. La conclusion se présenta bien vite à lui, avant même que Rayen n’ait ouvert la bouche pour déverser son venin. « Attends, laisse-moi d’viner, t’es venue te planquer sous les jupes de Lancaster. » il en ricana, amer désormais en plus d’être énervé plus que de mesure ; la brune avait bien l’allure de ces créatures promptes à pactiser avec n’importe qui, si tant est que ces personnes leur offrait une quelconque immunité. « J’suppose que j’devrais te coffrer, y’aurait plus de chances que j’découvre c’qui est arrivé à cette fille qu’en continuant mon enquête. » y’avait presque pas matière à douter qu’elle soit capable de tuer une nana lambda, comme ça, pour venir se pavaner juste le lendemain comme un paon sur la scène de crime. D’ailleurs, en parlant d’ça, les prunelles de Mason trouvèrent le badge qu’elle portait à la ceinture, et son sang n’fit qu’un tour, en un éclair, comme ça, à travers tout son être. « Tu déconnes. Les pétasses deviennent flic à Radcliff, c’est ça ?! » pourquoi est-c’que ça devrait l’étonner ? Plus rien n’signifiait rien ici – les avocats étaient des gros pourris, les flics, plus encore. Alors voir Rayen dans l’paysage, ça n’faisait franchement pas tâche ; mais Leinster savait au moins à quoi s’en tenir désormais : s’il avait pu alimenter un quelconque doute sur les forces de police jusque-là, toutes ses pires impressions étaient désormais confirmées. Se rapprochant d’un pas vers la brune, il l’observa droit dans les yeux – au souvenir du bon vieux temps, elle s’était jouée de lui une fois, mais c’n’était pas prêt de s’répéter, et la seule immunité de laquelle elle pouvait jouir, c’était celle donnée par Lancaster. Qu’elle fasse un pas hors de cette ville et il la coffrerait pour tous les crimes qu’elle avait commis en dehors d’ici. « J’te conseille de rester hors de mon ch’min. Sinon j’te jure que même ici j’trouverai un moyen de t’faire débarrasser le plancher. » et pas nécessairement par les chemins judiciaires normaux – qu’elle en soit bien sûre ; à cause d’elle, il avait bien trop de sang sur les mains, du sang d’innocents qu’il avait été censé protéger. Plus maintenant ; maintenant il savait qu’la meilleure chose à faire, s’rait de trouver un moyen d’la laisser moisir dans cette ruelle miteuse, une dernière sépulture avec les ordures, là où elle la méritait.
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MessageSujet: Re: guess who is it ? (Masayen)   guess who is it ? (Masayen) Icon_minitimeDim 13 Déc 2015 - 23:40

guess who is it ?
Finalement on ne s'ennuie pas tant que cela dans cette misérable ville. Il y a plus d'action que ce qu eje m'imaginais, Rafael a bien fait de me faire revenir, je sens que je vais avoir du boulot et que mes mains seront couvertes du bon sang. Celui des monstres que la nature a créé alors qu'elle n'aurait pas dû, grosse erreur que je m'évertue à réparer, enfin moi et mes collègue entre-autres, nous sommes de plus en plus à les voir comme une grosse menace. Rien que l'assassinat du président une chose claire, les humains ont peur de cette évolution chaotique, elle n'apportera rien de bon seulement des ligne de force, des races et des guerres, je crois que tout le monde veut éviter cela. Certes les mutants ne demandent rien, mais s'ils se refusent de le faire alors la mort est une solution bien trop gentille pour eux. Et puis j'avoue que je suis ravie de pouvoir les tuer, cela me défoule, je me sens utile, on ne peut pas dire que les études se soient mon truc alors forcément si je n'avais pas cette activité de hunter, je crois que je serais caissière dans un cinéma avec un uniforme monstrueux et accessoirement peut-être que je serais bête et enceinte d'un crétin macho. Enfin ça c'est vraiment si ma famille n'avait pas sa place dans les hunters, mais j'ai toujours eu du sang de guerrier alors je me dis que c'était surtout mon destin, l'action c'est fait pour moi, j'adore ça et je sais que je suis douée. Je fais bien les choses, j'ai appris à bonne école, on ne peut pas dire que je sois une petite princesse qui a peur de se salir les mains, mais j'adore la chaleur du sang sur ma peau, même si celui-ci n'est pas le mieux. Et puis je me sens forte, eux, mutants qui sont censés être l'évolution, donc une race plus puissance, une sorte d'humain plus fort, j'aime savoir que je peux les mettre à genou et les faire souffrir, c'est vicieux je le sais mais c'est jouissif, je crois je m'éclate plus à tuer qu'à baiser avec un inconnu pour lui soutirer des informations. Quoique je ne sais pas, cela dépend forcément du parti que je trouve du côté rebelle.

Mason était un bon parti, plutôt dévoué au pieu. Il a mis du temps avant de comprendre que je couchais avec lui pour récolter des informations sur des mutants et qu'après je les traquais ou je vendais au plus offrant une traque plutôt sympa. Seulement dès qu'il a compris cela mon cul a littéralement chauffé et je n'ai pas pu rester dans la capitale plus longtemps. Il ne fallait surtout pas que je recroise de suite sa trace, parce que ce n'était pas trop mon but de finir en taule, je m'en suis toujours bien tirée mais j'avoue que je ne m'attendais pa sà le croiser ici. Qu'est-ce qu'il fout à Radcliff et plus drôle encore dans combien de temps est-ce qu'il va comprendre qu'il est devenu mon patron mais qu'il ne pourra rien contre moi, ici j'ai toute la puissance qu'il n'a pas, l'immunité et un permis de tuer tous les mutants ou toutes les personnes qui s'opposent aux ordres de Lancaster, oh vraiment cette ville c'est le pied, je vous assure que je pouvais finalement pas rêver bien mieux. Et puis quand on retrouve de nouvelles connaissances je trouve que cela est de plus en plus intéressant. Je laisse Mason faire ce qu'il doit faire je vais sûrement le recroiser sur la scène de crime qu'on vient de donner à mon équipe. Je file dans le quartier sud de la ville et je vous jure que ce n'est pas moins qui ai tué cette pauvre femme, je cache mes cadavres bien mieux, enfin généralement il m'en reste pas grand chose surtout. Enfin bon. Je fais mon boulot, je regarde ce qui se passe, je veux comprendre aussi bien que lui pourquoi cette femme est morte, qu'on me croit ou pas, j'aime bien faire la justice, même s'il s'avère que cette femme est une mutante, on trouvera la personne et on verra si c'était un meurtre pour le gouvernement ou un meurtre qui mérite la justice, je sais que cette notion est un peu étrange je vous l'accorde mais je me comprends, c'est le principal. Enfin bref. J'arrive sur les lieux avec mon badge rutilant attaché à ma ceinture, fière de le porter et de faire des pieds de nez à ceux qui connaissent ma nature première. Mason ne tarde pas et alors je sors le grand jeu. Je matte son petit cul plutôt bien fait et je commence la confrontation, il faudra bien que cela arrive à un moment et autant que ce soit en présence de personnes qui peuvent à la rigueur m'aider si Mason se sent tout puissant. Je dois dire que je ne suis pas sûre qu'il soit dans le bon camp, enfin cela, on va le savoir très vite. Je le vois se retourner et je crois qu'il ne s'attendait vraiment pas à me voir ici. Oh c'est génial, je crois que je n'aurais pas pu rêver mieux comme réaction, il ne semble pas aimer que je sois là. Et pourtant, le petit n'est pas au bout de ses surprises. Il ne tarde pas à m'empoigner le bras pour me faire passer par la porte de derrière, histoire qu'on ne soit pas à la vue de tout le monde. Et puis je sens qu'il n'est pas le plus heureux de me retrouver, je peux comprendre, je fais souvent cet effet là. Je ris, parce que honnêtement je trouve qu'il en fait un tout un drame de ma présence. N'importe quoi, et puis il comprend les choses tout seul c'est excellent. Et puis oui je suis flic et il n'a pas mot à dire ici et ça, c'est jouissif, je vais pouvoir le faire manger son autorité. Je le regarde avec le plus de mépris possible, je souris de manière arrogante. " Je vois que tu comprends vite les choses beau-gosse ! Et puis les choses changent tu sais et il va falloir t'y faire, je vais rester dans tes pâtes parce qu'on va devoir bosser ensemble sur cette équipe et je te conseille de ne pas tenter quoique se soit pour moi, ici tu sais j'ai beaucoup plus d'alliés que toi... " Je reprends vivement mon bras. " Et vire tes mains de moi, cette époque où tu pouvais me tripoter c'est terminé " Un sourire hypocrite et puis quoi d'autre ? oh oui. " Ici, je dirais que c'est plutôt à toi de faire attention à ce que tu fais, qui tu aides, on n'est pas à Washington et ton autorité ne fonctionne pas comme elle devrait je crois " je pouffe pour le provoquer un peu plus. " Bon alors ton verdict sur cette pauvre femme ? Quoi, je te jure que j'ai rien fait, tu sais bien que je suis meilleure que ça, un vulgaire meurtre de ménage " encore une fois je tente de le pousser à bout et je rentre l'intérieur sachant pertinemment que ma présence va lui pourrir l'existence tant qu'il sera ici.
 
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