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 You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Malastrid )

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MessageSujet: You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Malastrid )   You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Malastrid ) Icon_minitimeMar 29 Sep 2015 - 23:38

You could come and save me and
try to chase the crazy right
out of my head
Il a oublié. Il a oublié et il ne répond pas à mes messages. Il est occupé. A quoi ? Je ne sais pas, sûrement avec sa nouvelle petite famille, apparemment cela va être comme ça. Oh pourquoi je suis si égoïste. J'aurais pu l'être moins, je ne devrais pas réagir de la sorte. Je n'arrive pas à me réjouir de la venue de cet enfant. Je ne vois plus Marius et j'ai besoin de lui, je porte son bébé que je sache, il m'a caché qu'il était aussi proche que ça avec cette femme. Je la déteste sans la connaître et cela ne me ressemble pas, je suis l'inverse, j'aide les gens, parfois de manières étranges, pas de la bonne façon mais je ne veux jamais leur mal et avec elle, tout ce que je souhaite c'est qu'elle n'est jamais dit à Marius qu'il allait être père. Après tout si vraiment elle ne compte pas on s'en fiche non ? Je suis un monstre de penser ça. Je suis tellement en colère. Il devrait être là, je suis morte de peur mais il est absent et je sais au fond de moi qu'il ne viendra pas et que je peux attendre encore longtemps. Il me reste moins d'une demi heure avec mon rendez-vous et je me demande encore si c'est une bonne idée. Je ne sais pas si je peux mettre un terme à cette grossesse... parfois j'y pense mais je me rappelle que je l'aime déjà cet enfant, cet être qui grandit en moi et que je serais bien incapable de le tuer, quoiqu'il arrive il viendra au monde. Peut-être que je partirais d'ici pour de bon et que je ne serais pas rappeler par l'appel des sentiments. J'aurais dû rester à New-York, repartir dès que j'étais sur pieds après l'accident il y a presque trois mois et ne plus répondre ses messages. Cela n'aurait pourtant rien changé, je suis à mon avis tomber enceinte durant cette nuit qu'on a passé lorsqu'il m'a rejoint pour me récupérer et où j'ai faibli... ce même moment où notre relation a pris un nouveau tournant, j'ai découvert trop de choses sur lui pour réagir comme une personne saine d'esprit, j'ai littéralement pété un câble et maintenant je fais tout me pour racheter mais lui il fait quoi ? Il fait quoi pour tout ce qu'il m'a fait avant ? J'ai l'impression qu'il a laissé tomber et qu'il considère ma personne comme acquise et que je ne suis qu'un sentiment qu'il ne comprend pas dans son coeur défectueux. Je tente une dernière fois de l'appeler.  Message et je n'en peux plus de l'entendre dire que je peux laisser un fichu message après le bip sonore. J'ai la gorge qui se noue et je sens malgré moi une larme qui coule. Je le déteste de m'oublier encore.

Je me pince fort les lèvres entre elles pour calmer les sanglots qui montent. Mes doigts tapent presque en automatisme le numéro d'une autre personne. Il ne faut pas plus que trois coups pour que la voix familière ne se fasse entendre et me rassure. " Malachi ? c'est Astrid... " je fonds, je m'assoie sur une bute en béton devant l'entrée, les gens me regardent étrangement, de la compassion ? On pense à coup sûr que j'ai perdu un proche, c'est presque ça, j'ai l'impression de perdre Marius. On me le vole. " Je.. je suis à l'hôpital, je.. tu sais, je dois passer mon échographie... et... il n'est pas là Mal', il a oublié, je suis toute seule... " je me pince à nouveau les lèvres pour calmer mes sanglots. Je renifle bruyamment dans le combiné. " j'ai besoin de toi, j'y arriverais pas toute seule " je suis à deux doigts de fuir en courant mais je me garde bien de le lui dire. " je suis désolée de t'embêter... " mais je l'implore pourtant quasiment pour qu'il soit là le plus vite possible. S'il ne peut pas alors je n'irais pas et je crois que je m'enfermerais dans ma chambre pour un temps indéterminé laissant cet enfant dans mon ventre grandir. Je déteste cette sensation de dépendre des autres, d'être un fardeau. J'en suis un pour Marius qui n'avait pas prévu que je tombe de si tôt enceinte, il doit m'en vouloir, voilà pourquoi il n'est pas là, il me le fait payer indirectement, cet oublie veut tout dire, je ne passerais jamais en premier alors ? Avec lui je crois que cela n'a jamais été le cas, il a plutôt fait passer son plaisir avec mes sentiments mais est-ce que je peux l'en blâmer ? Je le savais lorsque je l'ai rencontré et pourtant mon coeur l'a choisi et maintenant il le regrette amèrement car il est brisé et n'est pas près de se ressouder, il est trop fragile pour y parvenir. Je raccroche après la réponse de Malachi. Je regarde la vue sur la parking, les gens qui défilent et je vois une femme enceinte prête à donner la vie et je la fixe, elle ne fait pas attention à moi tellement elle est heureuse avec son compagnon. Elle parle avec lui, sa main sur son gros ventre et d'instant je fais de même bien que moi on ne voit pas grand chose si ce n'est rien à travers mes vêtements d'hiver. Son compagnon, lui, semble l'aimer comme personne ne pourra jamais l'aimer d'avantage et j'envie ce couple si parfait, je n'aurais jamais cette situation là, je vais être seule et je dois me faire à l'idée. Ou alors je dois fuir, et si je partais ? Si on m'oubliait ? Marius s'en remettrait il a une famille non ? Je ne sais pas, je suis faible face à lui, je l'aime et j'en souffre, je ne connais pas encore le médicament qui répare ce mal être.  On dit le temps ? Je crois que je ne suis pas vraiment patiente  de ce coté là, j'aimerais ne plus rien ressentir là maintenant, être capable de ne plus me torturer l'esprit comme je ne cesse de le faire.
 
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MessageSujet: Re: You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Malastrid )   You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Malastrid ) Icon_minitimeJeu 1 Oct 2015 - 22:48

Rare as is true love,
true friendship is rarer.
Le hasard fait bien les choses, parfois. Malachi déposa le verre d’eau sur le plateau que lui tendant l’infirmière, la remerciant d’un sourire chaleureux, ce sourire qui lui creusait de petites fossettes dans chaque joue et faisait plisser ses yeux clairs, provoquant toujours son petit effet sur les infirmières qui l’accompagnaient sur ses soins habituels. Il avait été faire sa séance de kiné hebdomadaire, puis était passé saluer Siward, qui était de permanence au service des urgences. Ils avaient discuté de tout et de rien, puis de recherches et de sciences : Le médecin faisait quelques essais et tests pour observer les potentielles différences dans le génome transmutant et le génome humain, et semblait curieux de savoir si les caryotypes sanguins variaient également d’un mutant à l’autre, ou même s’il existait un « Rhésus mutant ».  Fasciné par les questionnements du médecin, Malachi avait proposé tout spontanément de lui donner un échantillon de son propre sang pour qu’il puisse avoir du sang mutant « frais » pour le comparer avec le sien. Le médecin sembla hésiter un moment, avant que Malachi ne lui fasse écrire une autorisation de donation exceptionnelle pour la recherche signée de sa main. C’est comme ça que le professeur s’était retrouvé assis sur un lit d’hopital, une seringue dans le bras, à appuyer machinalement sur une balle en mousse pour faire pulser le sang hors de ses veines pour venir remplir la poche à coté de lui.

Son téléphone portable émit un petit bruit de carillon, et il se pencha un peu en avant pour essayer de lire le nom de l’appelant : Astrid. Mais … n’était elle pas sensée être avec l’autre abruti à cette heure ci ? Ils devaient passer leur première échographie, pas vraiment le genre de choses pendant laquelle on appelle un ami … à part si … Non, il n’aurait pas osé quand même … :

- Malachi j’écoute ?
- Malachi ? c'est Astrid... Je.. je suis à l'hôpital, je.. tu sais, je dois passer mon échographie... et... il n'est pas là Mal', il a oublié, je suis toute seule...

Malachi soupira, pinçant l’arrête de son nez entre son pouce et son index. Il imaginait sans mal le désarroi d’Astrid, seule dans cet environnement si … effrayant pour une future maman sans aucun proche pour la soutenir. Caesar était vraiment le dernier des petits cons égoistes. Il ne comprenait toujours pas comment Astrid avait pu lui pardonner, si souvent, si facilement. Si il y avait une chose capable de le mettre hors de lui, c’était les individus dans son genre.

- j'ai besoin de toi, j'y arriverais pas toute seule. Je suis désolée de t'embêter...
- Tu es à l’hopital de Radcliff ? à l’entrée ? je peux venir te retrouver où ?

Le petit Bip significatif de la fin de la transfusion attira l’attention de l’infirmière qui lui fit tendre le bras pour retirer l’aiguille, vérifiant sa pression artérielle et sa tension alors qu’il sautait déjà sur ses jambes, près à rejoindre son amie. Il chancelait encore un peu, et sa tête lui tournerait surement pendant quelques minutes encore, mais ce n’était pas bien grave. Il vérifia malgré tout que l’infirmière inscrivait bien le nom de Bristow sur sa poche de sang : si cette dernière tombait entre de mauvaise main, une bête analyse mettrait à nue sa nature de mutant. Autant éviter ce genre de désagrément. Il traversa l’hôpital d’un pas déterminé, poussant les portes de l’entrée pour chercher la jeune femme du regard. Il la trouva là, assise sur la bordure du trottoir, les yeux rougis de larmes. Son aura n’était que tristesse et angoisse, cela faisait peine à voir. Doucement, il pressa l’épaule de la jeune femme pour lui faire lever les yeux vers lui, se tenant ensuite devant elle pour la redresser et la prendre dans ses bras avec un sourire doux :

- Rapide hein ? J’ai mis des roulettes sous mon pied artificiel pour aller encore plus vite. Respire un coup, je suis là, tu n’es pas seule.

Envoyant une puissante onde de réconfort à la jeune femme, il la berça quelques minutes dans ses bras, ruminant sa mauvaise humeur contre Marius : Astrid était un amour de jeune femme, quelqu’un de fiable et de compréhensif, comment pouvait il lui faire une chose pareille ? Qu’il est le malheur de se pointer un jour face à lui, et il le traumatiserait. A vie.

- Tu avais rendez vous à quelle heure ? je connais quelques uns des médecins de l’hôpital, je peux demander à ce qu’ils te fassent passer en priorité si tu veux, qu’on attende pas trop longtemps.


Il serra la main d’Astrid dans la sienne, partageant sa chaleur de ce geste pourtant anodin. Elle devait savoir, qu’elle n’était pas seule, qu’il était là. Il n’était pas son mari, ni même son fiancé, mais son ami, et présent. Plus présent que Marius en tout cas.

 
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MessageSujet: Re: You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Malastrid )   You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Malastrid ) Icon_minitimeMar 6 Oct 2015 - 22:49

You could come and save me and
try to chase the crazy right
out of my head
Mon cœur est en miette, il n'est pas re-collable pour le moment. Je me sens mal, j'ai l'impression de passer encore au second plan et je ne sais pas du tout ce que je dois faire. Lui pardonner ou pas ? Je crois que je ne peux pas, je ne peux pas toujours lui laisser cette chance, cette deuxième chance qui n'en est plus une, c'est plutôt cette vingtième chance qu'il n'a toujours pas su prendre. Pourquoi j'espère aussi bêtement ? Pourquoi je tente de me convaincre qu'on peut fonder une famille heureuse ? Rien n'est possible avec Marius. Je suis perdue, c'est comme si vous m'aviez lâché au milieu d'un désert sans carte, je ne saurais pas du tout où aller. Là, j'avoue que je ne sais pas quoi faire, partir ? Annuler ce rendez-vous ? Se dire que ce n'est pas grave... Que l'on en reprendra un nouveau ensemble ? Non je ne peux pas, j'ai peur, je suis morte de peur à l'idée que le bébé ne soit pas normal, parce que je n'ai pas fait d'échographie depuis presque trois mois, qui me dit que je n'ai pas fait de fausse couche, que je ne fasse pas une grossesse nerveuse avec tout ce qui se passe ? Je ne sais pas, je me pose un tas de questions et logiquement c'est à Marius d'y répondre. Seulement il ne le fera pas, je l'ai compris assez vite. On devait se retrouver mais il n'est pas là. Il n'est jamais là, il est ailleurs avec une autre et j'ai bien compris qu'il la préférait. Pourquoi m'avoir fait croire que nous deux c'était possible ? Qu'on pouvait se remettre ensemble, j'ai accepté cet enfant alors qu'il va me rappeler tous les jours que Marius est le roi de la tromperie et que je ne peux pas avoir une confiance aveugle en lui. Il en sera la preuve, ce pauvre enfant n'a rien demandé mais il va vivre dans un climat tendu, je ne veux pas que Marius le préfère à notre enfant, parce qu'il ne s'en rend peut-être pas compte mais en oubliant cette première échographie, il ne pense pas à cet enfant qu'il va avoir avec moi, il pense à un autre, vulgairement je dirais un bâtard parce que je suis en colère mais ce gamin n'a rien demandé, il ne mérite pas que je le maudisse autant, je crois que je l'ai assez fait l'autre soir. J'espère d'ailleurs que Moïra saura tenir sa langue et qu'elle ne racontera pas tout ce que j'ai pu dire à Marius, cela me mettrait mal à l'aise. Il y a des paroles que je ne pense pas le moins du monde, le chagrin et l'alcool ne m'a pas aidé à avoir les idées claires. Aujourd'hui je suis totalement sobre et je retrouve des pensées que je ne devrais pas. Je peux toujours donner l'excuse des hormones de femmes enceintes, il paraît qu'elles sont de plus en plus fortes, je n'ai alors pas terminé et je peux m'en servir. J'ai un tas d'hypothèses sur l'absence de Marius et toutes me font plus mal les unes que les autres. Il pourrait s'être trouvé encore une énième filles, je ne veux pas savoir combien il en a eu lorsqu'il était avec moi, parce qu'il est sûr qu'il ne m'a pas dit toutes les filles avec qui il a eu une relation, il y a eu cette fille qui vient d'accoucher et mon ancienne meilleure amie. Je suis presque sûre qu'il a dû en avoir d'autres, il ne sait pas se tenir et je ne sais pas si vraiment il en sera capable, pourquoi j'espère tant de lui ? Je ne sais pas, je l'aime et je veux tenter de vivre quelque chose de beau pour une fois, tout ne semble pas si parfait. C'est bancal comme histoire, les sentiments sont là mais il n'est pas là, pas dans notre relation. Alors s'il n'est pas avec une autre femme il est avec cette femme, la mère de son enfant, celle qui passera toujours avant moi maintenant. Celle que je déteste et que j'aurais préféré qu'elle ne dise jamais rien sur sa situation. Pourquoi il a fallu que Marius l'apprenne, j'aurais préféré que cela ne soit pas le cas, je serais partie lorsque tout se serait tassé, j'aurais prétexté un tournage et j'aurais disparu, j'y ai longuement pensé, je voulais le faire, j'y pensais vraiment mais je crois que sur ce coup là, je suis une lâche. C'est aussi pour ça que je lui laisse un nombre incalculable de chances, mais celle-ci, il risque de la regretter parce que je ne suis pas prête de la lui pardonner. J'ai une dernière hypothèse sur ce qu'il pourrait faire. Se venger. Je l'ai vendu à Kingsley et il a joué le jeu jusqu'à maintenant et il disparaît. Non Marius est incapable d'être aussi mauvais, je ne veux pas le croire, je préfère croire qu'il est juste obsédé qui ne contrôle pas son pénis. Ce n'est pas terrible non plus, les gens doivent tellement parler sur moi et qu'est-ceq u'on va dire de moi ? Elle est la mère du deuxième enfant, la pauvre je ne sais pas comment elle vit les infidélités de son compagnon, est-ce qu'elle est au moins au courant ? Cela me fait mal qu'on puisse parler dans mon dos et me sourire en face, je ne veux pas être un sujet de disgrâce, de discutions. Je déteste cela. Je le déteste de me faire toujours passer pour la protagoniste d'une des ragots des ménagères de Radcliff.


Je suis perdue, je pleure comme une gamine enceinte, comme si j'avais 14 ans et pas de situation. Je suis morte de peur, je ne veux pas être toute seule dans ce moment, je peux pas l'être. Je pensais partager cela avec l'homme que j'aime, apparemment cela ne sera pas le cas, il ne sera pas présent et je crois qu'il ne sera plus présent pour rien. Je refuse de le voir avec moi pour le moindre suivi, qu'il aille se faire voir, je ne veux plus qu'il m'aide et maintenant il aura juste un droit de visite pour le bébé, je lui en veux tellement, j'ai envie d'aller le frapper, mais de le frapper tellement fort, plus fort que la fois-là où je lui ai mis un poing dans la mâchoire et qu'il n'a rien eu alors que moi si, un doigt fêlé. Je ne crois pas être la meilleure dans ce domaine mais la personne que j'ai appelé aux secours pourraient parfaitement s'en charger. Malachi pourrait le faire pour moi et je crois que cela va le démanger. Il n'a jamais compris pourquoi je laissais cette chance à Marius, il n'a pas pris soin de celle-ci et enchaîne les déceptions comment je dois avancer dans notre amour ? On ne peut rien faire. Je pensais que je pouvais lui faire confiance mais non, il n'y a pas que moi qui doive retrouver sa confiance, lui n'a toujours pas retrouver la mienne et il n'est pas prêt d'y parvenir. Je suis là assise sur le trottoir devant l'hôpital et je n'arrive pas à savoir si je dois vraiment m'y rendre. Je n'y arriverais pas, pas quan dje vois ce couple si amoureux alors que moi, je suis toute seule et malheureuse, uen grossesse ne devrait pas se passer comme ça. Je le déteste tellement. Je ne peux pas cesser de pleurer, je me sens épuisée, je ne ressens que des émotions négatifs, que de la colère, de la solitude et j'en passe, la liste n'est pas vraiment positive. Je me recroqueville presque sur moi-même, est-ce que je vais réussir à l'aimer ce bébé ? Je ne sais pas, pare qu'il me rappellera aussi que son père n'était pas là pour lui et que donc il n'était pas là pour moi et qu'il n'a pas changé et que cela n'arrivera pas. C'est à partir de ce moment-là que j'ai compris. Marius ne peut pas changer il continuera de me faire du mal. La voix de Malachi ne tarde pas à se faire entendre. Je me demande comment il a fait pour être aussi rapide. Je ne lui pose pas la question, je suis bien trop heureuse de pouvoir fondre dans ses bras et éclater en sanglot. Heureusement qu'il est un marche plus bas sinon cela serait plutôt galère mais là c'est plutôt parfait, je peux enrouler mes bras autour de son cou, nicher mon visage humide dans celui-ci et pleurer et renifler. Les gens vont penser qu'il n'est arrivé quelque chose de grave, une grossesse ne devrait pas mettre dans cet état. «  Je suis tellement heureuse que tu sois là, je crois que tu n'as pas idée » , je le serre juste d'avantage. Je n'arrive pas à arrêter de pleurer, je me sens faible et bête mais la présence de Malachi me fait du bien. Je ne pourrais jamais avoir mieux que lui en protecteur, il répond toujours présent, et dire qu'il était mon professeur. Etre dans ses bras me procure une effet génial, je ferme les yeux et je pourrais presque m'y endormir, c'est comme s'il avait le pouvoir de prendre tout le négatif en moi. Oh... J'y pense, je n'ai jamais demandé à Malachi mais peut-être qu'il peut, je ne voulais pas savoir avant, maintenant je sais. Maintenant je connais les mutants un peu mieux, j'ai même tenté de les défendre avec le pire des échecs. D'ailleurs Malachi va voir les séquelles du passage par la case maison de Kingsley pour une petite vengeance qui échoue. Je m'en sors parce que Marius était là, il est venu et pour une fois il est venu. Alors pourquoi pour une simple échographie il n'est pas capable de venir bordel ! Si Malachi est un mutant je crois que je ne pourrais pas m'empêcher de le voir différemment mais Malachi non plus ne m'a jamais fait de mal, cela me conforte dans l'idée que je me suis forgée. Les mutants ne sont pas tous des brutes qui réagissent par des attaques meurtrières. Ils sont comme les hommes, capable du pires comme du meilleur, ce qui fait qu'ils ont le droit de vivre autant que nous. Je porte sûrement un futur petit mutant alors il va vraiment falloir que je me fasse à cette idée. Je m'écarte un peu de Malachi en tentant de sécher mes larmes, elles ne cessent pourtant pas, mes émotions semblent décuplées avec cette grossesse. Je suis en plus de cela épuisée. Malachi va forcément se poser des questions sur les marques mais tant pis, je lui dirais et peut-être que j'aurais le droit à la vérité sur lui s'il est un mutant non ? Je n'ai pas que cela a pensé. Je serre ses mains, il veut savoir à quelle heure j'avais rendez-vous. « il y a une vingtaine de minutes je crois, je ne sais pas vraiment quelle heure il est. » Je renifle, je me frotte le nez du dos de ma main. «  J'ai peur Malachi... Et si le bébé ne va pas bien ? Ma vie n'a pas été de tout repos ces temps-ci... j'ai peur, je perdrais Marius je crois si je ne suis plus enceinte de lui, j'ai déjà l'impression de le perdre, tu savais qu'il avait une autre femme enceinte dans sa vie et qu'elle vient d'accoucher... je suis sûre qu'il est avec elle et qu'il m'a juste oublié, elle va le rendre heureux et moi je ne vais que me retrouver seule... Mal'... » quelle pauvre fille je fais. Je fonds en larmes encore. Je pose mon front pile au niveau de son torse. « Je ne veux pas être toute seule pour assumer cet enfant... je ne sais pas même plus si j'ai bien fait de le garder … Je crois que je vais rentrer... On ne trouvera jamais de nouveau rendez-vous c'est trop tard... », je n'attends même pas l'avis de Malachi, je tente l'esquive mais je sais qu'il ne me laissera pas partir, il est bien plus censé que moi, comment fait-il pour avoir toujours la bonne réponse à tout ?
 
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MessageSujet: Re: You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Malastrid )   You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Malastrid ) Icon_minitimeSam 10 Oct 2015 - 16:41

Rare as is true love,
true friendship is rarer.
Il ne fallut pas plus de quelques secondes à astrid pour se jeter dans les bras de Malachi les yeux humides de larmes. Le motiopathe la réceptionna en serrant les dents : elle était dans un état émotionnel déplorable, et même inquiétant. Il l’enveloppa de ses grands bras, ses mains chaudes passant dans le dos de la jeune femme et sur sa nuque dans une étreinte réconfortante. Astrid avait d’abord été une de ses étudiantes, mais à mesure qu’ils prenaient tous les deux de l’âge, son statut de lycéenne s’était estompé au profit de celui, plus égalitaire d’amie proche et réellement appréciée par Malachi. Ils n’y avaient jamais eu la moindre ambiguïté entre eux, le moindre non dit, ce qui en faisait une personne vraiment précieuse aux yeux du professeur. Il la laissa sangloter un moment dans son cou, avant qu’elle ne se mette à marmonner doucement qu’elle était heureuse qu’il soit là. Il sourit a demi, la berçant doucement en lui envoyant une première onde d’apaisement : elle était dans un tel état de nervosité qu’il devrait y aller progressivement, en douceur, sans quoi elle allait lui claquer entre les doigts :

- Hum, je ne me doutais pas que c’était des larmes de joie … Allez, ça va aller ma belle, je suis là, tu n’es pas toute seule…

Il l’avait déjà dit bien sur, mais il fallait bien que celui lui reste en tête. Quand elle s’écarte enfin, il lui tend un mouchoir pour qu’elle puisse se sécher les joues. Bien sur, il avait remarqué les marques sur son corps, mais ce n’était pas le moment de lui poser des questions. Non, pour l’instant, elle avait besoin qu’on l’encourage, qu’on la rassure, pas qu’on l’inquiète un peu plus. Il serra ses mains dans les siennes, passant les pouces sur le dos de ses mains. Le premier rendez vous arrivait en réalité à toute allure, mais elle ne semblait pas vraiment pressée d’y être. D’ailleurs, elle était terriblement anxieuse même, et elle n’hésitait pas en faire part au professeur. Il secoua a tête, conscient que les inquiétudes de la jeune femme étaient avant tout orientées vers une seule personne : cet incapable de Marius Caesar.

- Alors premièrement … Aucune grossesse n’est « sans risque », mais la tienne ne sera pas plus dangereuse qu’une autre… Tu es jeune, en bonne santé, tu as la tête sur les épaules, quoi que tu en penses… Et pour ce qui est de … Marius…

Bon dieu, il avait l’impression d’avaler un verre de vinaigre à chaque fois qu’il prononçait ce nom

- … Il serait stupide de te laisser filer. Et si jamais il le fait, tu seras malheureuse, mais jamais tu ne seras seule. Cependant, et bien que je sois bien peu aise de l’affirmer, d’après tout ce que tu as pu me dire de lui, de ses bons et mauvais côtés, je suppose qu’il tient beaucoup à toi. Alors si il est ne serait ce qu’un tant soit peu malin, une fois de temps en temps, cela ne lui viendra pas à l’esprit de préférer qui que ce soit d’autre. Vraiment.

Assumer seule cet enfant, cette expression lui fit mal au cœur. Astrid n’avait pas une famille soudée, ce petit , ce serait bientôt le centre de son monde, et elle ne s’estimait même pas assez pour s’imaginer capable de s’en occuper toute seule…

- Astrid, tu seras une super maman, avec ou sans lui. Bien sur si il est là, c’est bien, mais si il n’est pas là, et bien tu auras tout l’amour de ton cœur à lui offrir. Et encore une fois, ce bébé n’est pas SON bébé. C’est le Tien d’abord, il est dans Ton ventre, c’est un bout de Ton avenir, du Votre, pas que du sien. Tu comprends ? *une pause* On va voir l’obstétricien, voir un peu ce dont il retourne, tous les deux, d’accord ?

Un nouveau sourire, toujours le même, rassurant. Il serait là pour elle comme il aimerait, dans d’autres circonstances, que l’on soit là pour lui. Et puis, il ne la laisserait pas se morfondre pour un gros con comme Marius Caesar. Elle était bien trop précieuse et lumineuse pour se laisser ternir par la médiocrité de ce pauvre type.

- Pas de Mais jeune fille, ce petit ne va pas mettre sa croissance en pause le temps que Mônsieur se décide. Allez zou.

Il lui fit un baise main, puis entoura son bras autour de l’épaule de la jeune femme pour la guider jusqu’à l’intérieur de l’hopital. Là, quelques infirmières les dévisagèrent, interloquées de voir le si pudique et réservé professeur Porter aussi proche de cette jeune femme qu’elles n’avaient jamais vu. Et elle avait un .. .ventre rond ? ça allait jaser dans les couloir tiens. Mais ça, Malachi s’en moquait bien , alors qu’il poussait la porte du service de gynécologie …

 
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MessageSujet: Re: You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Malastrid )   You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Malastrid ) Icon_minitimeLun 12 Oct 2015 - 0:34

You could come and save me and
try to chase the crazy right
out of my head
Je ne pensais que je pouvais ressentir des émotions aussi fortes. Je pense que les hormones de la grossesse ne m'aide vraiment pas à bien réagir. Je pourrais relativiser, imaginer un tas de trucs, penser qu'il ne l'a sincèrement pas fait exprès mais c'est plus fort que moi, je me fais une multitude de film et je panique à l'idée de le surprendre à nouveau dans les bras d'une femme. Et s'il partait avec la première avec qui il a cet enfant ? Certes il a beau me certifier qu'il ne l'aime pas et que son coeur bat pour moi, j'ai toujours ce doute et je ne sais pas si un jour j'arriverais à le bannir, j'aurais sûrement toute ma vie peur de cette scène où je le surprends à faire l'amour à une autre. Si cela arrive alors j'aurais été la femme la plus stupide, je sais que ma vie avec lui s'arrête là et qu'il ne sera plus possible de construire quoique se soit avec lui. Plus question de me faire du mal parce que lu a décidé de mener mon coeur en bateau. Il me fait déjà assez de mal lorsqu'il ne fait rien. L'oublie est la pire des choses qu'il pouvait faire, je ne comprends pas pourquoi il est absent, je lui avais donné la date, je lui avais dit l'heure, il devait être là. Seulement il est en retard, j'ai sûrement loupé mon rendez-vous et je suis paniquée comme jamais je l'ai été. Ou si, la dernière fois remonte probablement à quelques jours, ce moment où je me suis crue invincible alors que je porte un enfant, ce jour où j'ai cru possible de tuer un homme que j'ai affecté comme un frère. C'est aussi ce jour où la mort m'a frôlée pour me prévenir qu'elle n'était jamais bien loin, comme une vieille amie qui vit loin mais revient quand on a besoin d'elle. Elle serait prête à me prendre dans ses bras au moment voulu, peut-être qu'elle n'attend que cela. Et si la mort était ne délivrance après tout ? Je ne peux pas commencer à penser cette manière, je n'ai pas le droit, je porte la vie en moi et je ne peux pas me permettre de penser à la mort, ce serait trop égoïste. J'avoue que là, pour le moment je n'ai pourtant qu'une envie c'est fuir et laisser tomber, abandonner, ne plus être une future mère, ne plus rien être. Je crois que j'ai peur de ne pas être à la hauteur, cette pression me paralyse et je ne sais pas comment je vais faire pour m'en sortir, surtout si Marius n'est déjà pas présent aux premiers rendez-vous de grossesse. Je ne suis pas forcément belle à voir sous les vêtements, j'ai des marques sur le corps que je ne vais pas pouvoir camoufler plus longtemps et maintenant ce n'est pas Marius qui sera là pour me serrer la main mais Malachi. Heureusement qu'il est là mais je sais aussi que je vais devoir lui expliquer le pourquoi des marques, il va sûrement me sermonner, je n'en sais rien mais il va être au courant, peut-être que ce n'est pas plus mal, j'ai besoin d'en parler, Marius semble ne pas vouloir  discuter de cette situation. Il semble bloquer sur sa mutation et je me sens toujours obligée de le pousser pour avoir plus de réponses. Il devrait pouvoir se confier à moi mais j'ai l'impression qu'il a du mal.

Je veux fuir, j'aimerais partir en courant et ne plus entendre parler de grossesse. Seulement impossible, mon ventre va finir par grossir, il ne va pas s'arrêter là et je vais devoir le mettre au monde et j'ai besoin d'un suivi, je le sais parfaitement mais je n'y arrive pas, pas sans Marius, ça me fait peur. Même si la présence de Malachi me fait un bien fou je ne me sens pas prête, j'ai l'impression de me retrouver comme une mère célibataire, on va parler sur moi, encore penser que je ne suis qu'une pauvre fille qui c'est faite entubée par le pire des salauds et que maintenant je me retrouve dans une position délicate. Je sais que je ne devrais pas m'en faire que je devrais avancer, ne pas me torturer l'esprit, me soucier des autres et des regards. Je ne sais pas ce que je dois faire, j'aurais peut-être dû appeler Ellie et pas Malachi mais je crois que j'avais besoin de cette sensation de chaleur qu'il dégage toujours lorsque je me sens malheureuse, je ne saurais pas l'expliquer, Malachi a un don pour me faire me sentir mieux lorsqu'il me serre dans ses bras, comme mon grand frère le faisait si vous voulez. Je crois que finalement si c'est dont j'ai besoin, il me donne le courage que je dois avoir pour faire face à la situation. Alors lorsque je tente de m'enfouir il me retient parce qu'il est sûrement la seule personne qui puisse arriver à me retenir. J'aurais fait une scène à Ellie pour rentrer je pense qu'elle m'aurait écoutée, Malachi sait parfaitement que je dois le faire, j'ai peur, un tas de choses dépendent de cette échographie mais je dois le faire, je dois y aller, et si cela n'allait pas pour mon enfant, si je n'étais pas une bonne mère dès le départ et que mon corps le rejetait ? J'ai le droit de me poser ce genre de question. Je sais parfaitement que je dis n'importe quoi, je tente de me trouver des excuses, d'être cohérente mais ça tient pas la route, c'est juste la peur et l'angoisse qui parlent et je pleure parce que j'ai mal et que la seule personne qui me laisse encore c'est Marius. Je me souviens pourtant qu'il m'avait promis de faire des efforts et là, il loupe le pire moment de ma vie qui aurait dû être le meilleur. Je ne veux plus le faire, pas sans lui, cela ne rime à rien, je ne peux pas aller faire une échographie de mon enfant sans le père biologique, cela me paraît logique ? Malachi trouve les mots, je tente de lui faire un sourire, de ne pas sembler au bout de ma vie. C'est un peu le cas je crois. J'inspire et je fais un oui de la tête, je sais parfaitement qu'il a raison, je dois voir un professionnel et je dois savoir comment va ce bébé qui vie en moi. Cela va rendre les choses concrètes et c'est ce qui me fait le plus peur. Malachi me pousse doucement vers l'entrée. Je frissonne, mon corps tremble de nervosité, il faut que j'avance. Je souffle et dès que les infirmières posent le regard sur moi, je me sens mal à l'aise, Malachi est marié, qu'est-ce que l'on va penser de lui si je vais faire une échographie avec lui ? J'ai aussi peur pour lui et sa réputation maintenant, ce n'était pas une bonne idée. Rah il faut que j'arrête. J'ai trop besoin de Malachi. On arrive dans le service pour la maternité. Je m'avance suivi de près par Malachi vers l'accueil. J'éclaircis ma voix un peu cassée par les sanglots, mes yeux doivent être rougis. "Hum, bonjour, j'ai rendez-vous avec le docteur Karlston, je suis en retard, j'espère que cela ne posera pas de soucis..." ma voix s'éteint, l'infirmière d'accueil me sourit gentiment. " Ne vous inquiétez pas le docteur a du retard, vous êtes ?" Je déglutis, mon coeur bat trop fort. "Blake, Astrid Blake" Elle tape sur son clavier regarde et sourit. " Il reste deux personnes avant vous, pas de soucis je prie d'attendre dans la salle d'attente " elle fait un signe de la main pour la montrer, un endroit qui se veut chaleureux. Je souris, je dois être crispée. J'attrape le bras de Malachi comme si voir des femmes enceintes allaient me tuer, je suis déjà contaminée. Je m'assois sur l'un des canapés sans lâcher Mal', je serre les lèvres, on doit passer pour un couple mais je m'en fiche, pas question que je le lâche. Et vu ma tête on va croire que je suis la fille la plus malheureuse d'être ici. C'est fort possible... non ? Cela aurait pu mieux se passer. J'ai une pression au dessus de l'estomac, pas trop loin du foie, j'ai envie de vomir. J'inspire, j'ai chaud, je me découvre parce qu je suis prise de bouffée de chaleur. Je panique à nouveau lorsque je vois le médecin raccompagnée un couple qui semble heureux dans le hall. " et si... et si le bébé n'est pas bien dans mon ventre ? On va se dire que je suis une mauvaise mère " Je me fais des films, un nouveau couple se lève tout souriant. " Pourquoi je ne souris pas comme elle ? Elle a l'air heureuse d'être enceinte ? Moi je pleure depuis tout à l'heure, je me sens nulle... " parce que je le suis, je suis nulle, je ne mérite même pas cet enfant. " ce n'est pas moi qui devrait devenir mère comme ça.. " une triste vérité, je sais que Malachi aimerait une famille, je sais que la perte de sa femme l'atteint beaucoup, et c'est moi qui tombe enceinte et lui qui doit m'aider, je suis en quelque sorte égoïste de lui imposer cela. " Je n'aurais pas dû t'appeler... " ma main sur mon ventre, je souffle et je calme mes sanglots, à l'accueil on nous regarde, j'attire l'attention. " je vais vomir je crois... " ce n'est pas je crois c'est que j'ai juste le temps de me pencher sur la poubelle. La honte, je fais honte et peine à voir.. j'en pleure à nouveau, je déteste la grossesse, je déteste dans quel état je suis. " bon sang.. manquez plus que ça... " même si une infirmière vient m'aider pour me tendre de quoi m'essuyer je crois que je n'ai qu'une envie aller me cacher, je la remercie et je fonce dans la pièce en face, les toilettes même pas pour vomir, juste pour me recroqueviller... pleurer sans qu'on me voit, c'est Marius que je voulais, avec qui je voulais partager ça, il est avec l'autre fille...
 
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MessageSujet: Re: You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Malastrid )   You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Malastrid ) Icon_minitimeSam 17 Oct 2015 - 23:27

Rare as is true love,
true friendship is rarer.
Malachi suivait gentiment la demoiselle, gardant un œil attentif sur les émotions de cette dernière. Il ne voulait toujours pas trop y toucher, mais ça lui permettait de lui insuffler un peu de courage quand il le fallait. Il se tint légèrement en retrait alors qu’elle demandait à l’infirmière du service si le médecin était prêt. Ce dernier avait pris du retard et, finalement, ils devraient attendre un petit peu. Cela ne parut pas rassurer la jeune femme qui vient attraper à nouveau le bras du professeur. L’infirmière se méprit probablement sur le geste de la jeune femme, et son aura se colora d’un rose layette d’attendrissement : là où se trouvait une future maman terrifiée et son meilleur ami, elle voyait un couple de futurs parents vaguement inquiets, mais unis. Ils seraient rassurés par le docteur plus tard, elle en état sure. L’aura de la soignante troubla vaguement Malachi, mais il s’en détourna pour suivre son amie dans la salle d’attente, elle toujours pendue à son bras. Il s’assit sagement à coté d’elle caressant son avant bras pour la réconforter. Elle dévisageait les autres mamans avec appréhension, et ça ne s’améliora pas quand le médecin fit son apparition dans la salle. Elle se mit à marmonner l’air dépité. Malachi secoua la tête, attristé de son état d’esprit. Il attendit qu’elle ait terminé pour lui repondre sa main toujours sur son bras :

- Remettons les choses dans l’ordre : ce bébé ira très bien, il n’y a pas de raison que tu ais de souci. Et même si il y en avait, vu ton état de stress actuel, ce ne serait de toute façon PAS de ta faute, alors écarte ça de ton esprit. Tu oserais dire à une fille dans la rue, ou à une amie, que si elle fait une fausse couche c’est surement de sa faute ? Non, jamais tu ne dirais ça à quelqu’un d’autre, alors ne te l’inflige pas à toi-même … D’accord ? Et tu es heureuse, tu aimes déjà ce bébé, c’est pas parce que tu es inquiète, fatiguée ou sous l’effet des hormones que tu es une mauvaise mère Astrid. * un silence* Un bébé ça ne se « mérite » pas, c’est pas le premier lot d’une tombola ou un cadeau pour avoir accumulé des points sur une carte de fidélité. C’est juste le cours normal d’une vie, parfois on a des enfants sans s’y préparer, parfois on s’y prépare pendant des années sans en avoir. Personne ne compte les points là-dessus, c’est juste la vie.

Sa gorge s’était un peu serrée au fur et à mesure de son discours, mais il le pensait, vraiment. Il aurait donné sa mutation et sa deuxième jambe pour avoir un enfant, mais cet enfant, il le voulait d’une femme qui n’envisageait pas d’en avoir un jour. Alors il commençait à faire son deuil du petit être qu’ils auraient pu avoir ensemble, et avait décider d’aimer la personne bien vivante qu’était Evangeline plutôt que de s’accrocher à un fantasme d’enfant qui n’existait que dans son esprit. Il passa son bras autour de son épaule pour contredire ses propos :

- Arrête tes bêtises, tu as bien fait de m’appeler. Je n’aurais manqué ça pour rien au monde…


Elle est pâle comme la mort et sa lèvre inférieure tremble, comme si elle était prête à éclater en sanglot à nouveau. Il eut à peine le temps de se pencher pour chercher un paquet de mouchoirs qu’un gargouillement peu engageant émana de l’estomac d’Astrid qui eut tout juste le temps de se pencher pour rendre le peu qu’elle avait dans l’estomac. Il lui frotta le dos, et lui tendit un mouchoir pour s’éponger la bouche. N’y tenant plus, il l’allégea la jeune femme d’une partie de sa tristesse écrasante. Il ne pouvait pas la soulager de sa peur sans que son pouvoir ne se fasse trop pressant, mais sa tristesse était plus fine, en surface. Ça lui ferait pas de mal de toute façon. Malgré tout, elle se lève en tremblant pour foncer vers les toilettes sous le regard désolé de l’assistance. Malachi se lève à son tour, souriant aimablement aux gens présents :

- C’est son premier, elle est pas mal chamboulée …

On le regarda avec complaisance rejoindre Astrid, gentil mari sous le joug des angoisses maternelles. Il toqua à la porte de toilettes, inquiet :

- Astrid … Astrid ouvre la porte… Je sais que tu dois avoir peur… mais tu ne peux pas rester toute seule, ce n’est pas la solution… S’il te plait … je peux t’aider, tu sais que je le peux …

Allez petite, ouvre cette porte …


 
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MessageSujet: Re: You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Malastrid )   You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Malastrid ) Icon_minitimeLun 2 Nov 2015 - 23:58

You could come and save me and
try to chase the crazy right
out of my head
Cela semble tellement étrange. J'ai du mal à croire que je vais avoir un enfant, qu'un truc vivant pousse en moi et qu'il prendra bientôt trop de place pour que je puisse voir mes pieds. Les choses vont arriver trop vite et je ne crois pas que je sois prête. Cela me fait terriblement peur, je ne sais pas comment je peux élever un enfant moi, je n'avais pas prévu que cela se passe comme ça, je voulais qu'un garçon, un homme veuille m'épouser, qu'on forme un tout et pas une moitié d'un rien. Je voulais vraiment faire les choses bien et je me retrouve totalement seule et surtout totalement paniquée. Je me vois obligée d'appeler Malachi à la rescousse je n'imagine pas ce qu'on va en dire. Que je me tape mon ancien prof ? un homme plu vieux que moi ? Mais surtout il est marié et je suis sûre que des commères traînent même dans les salles d'attente de gynécologie. Je m'en veux de lui faire subir ma pression, mon angoisse, ma panique. J'ai envie de pleurer, vomir ou un tas de choses jamais vraiment agréable. Oh bon sang qu'est-ce que je fous ici, je ne devrais pas être là, pas sans Marius pourquoi je suis incapable de me battre ? Pourquoi je le regarde partir comme ça avec une autre et son bébé, pourquoi moi je le regarde faire et je dis amen. Je ne suis pas ce genre de fille mais j'ai tellement peur de l'éloigner d'avantage que je ne veux plus lui tenir tête et pourtant là je n'ai qu'une envie c'est l'appeler et l'engueuler et lui dire tout ce que je ressens. Seulement j'en suis incapable là maintenant ce n'est pas à Marius que je dois penser mais à l'enfant, au bébé, je dois avancer pour lui, être forte pour lui, me battre pour lui. Ou elle, si cela se trouve c'est une fille et j'avoue que les deux me plairaient, bien que bêtement l'idée d'avoir une fille m'emballe plus, l'autre elle a eu un garçon, je veux être différente. C'est nul je sais, je réagis comme une lycéenne mais je m'en fiche, je n'ai pas le droit d'être égoïste un peu ? De vouloir l'homme que j'aime être à moi pour une fois. J'ai l'impression que depuis que l'on reprend notre histoire on n'a pas une minute tranquille tous les deux. J'ai l'impression qu'il ne me regarde plus, qu'il ne me touche plus... c'est étrange parce qu'il y a des contacts mais c'est tellement différent d'avant, je me demande vraiment si on va s'en sortir, si on est capable d'avancer à nouveau et de pouvoir avancer un peu plus. J'ai peur et je crois que je ne pourrais pas aller passer ma première échographie dans de telles conditions. Je veux partir, je ne veux pas rester dans cette salle d'attente, je ne veux pas qu'on me regarde comme si j'étais une extra-terrestre que j'étais en train de danser la danse des canards, là je comprendrais qu'il faille que je me fasse aider mais non, j'ai juste un bout de ventre qui dépasse et rien de plus. Je me sens honteuse d'être aussi dévastée à l'idée d'avoir un enfant, et pourquoi je le ferais pas adopter ? J'y pense beaucoup mais je sais aussi que cet enfant je l'aime et qu'il n'est pas le fruit d'une erreur, juste d'un amour compliqué qu'on va devoir maîtriser.

Je serre la main de Malachi alors qu'on vient de s'asseoir sur une banquette de la salle d'attente. Je vois bien le regard des gens autour de moi, je le vois et je ne le supporte pas. Je crois que je vais juste vomir. Plus j'y pense, plus j'ai peur et plus j'ai peur plus j'ai envie de vomir, c'est cercle vicieux pénible. Je tente de faire résonner dans ma tête les paroles de Malachi pour me rassurer, je ne crois pas que cela soit efficace mais j'espère bêtement que cela puisse être possible. Si seulement je connaissais un mutant capable de contrôler les sentiments, les émotions.. je crois que je serais collée à lui pour qu'il me rende heureuse et que j'oublie ma détresse. Le soucis c'est qu'o mon avis j'en deviendrais trop vite accroc, donc je ne sais pas si pour le mutant en question c'est une bonne idée. Enfin à voir, je n'en connais pas alors la question ne se pose même pas. Je regrette presque de faire subir tout cela à Malachi, dans quel état il me trouve sérieusement ? Il va bientôt se rendre compte que le pire n'est pas encore arrivé. C'est lorsque j'attrape la poubelle et que je vomis le peu que j'ai dans l'estomac que je me dis que là c'est l'horreur. Tout le monde va me regarder... tout le monde va se dire que je suis une mère droguée ou je ne sais pas quoi. Je sens Malachi qui me frotte le dos et il me tend même un mouchoir. Je l'attrape pour le poser sur mes lèvres dégoûtantes. Je ne réfléchis pas et je fonce dans les toilettes. Je claque la porte des toilettes pour me pencher à nouveau sur la cuvette et vomir à nouveau. Je pleure en même temps et je commence à avoir mal à la tête. Ce rendez-vous un le pire des calvaires. Je me sens minable et faible, je ne suis pas capable de me réjouir de voir mon enfant pour la première fois. Cela rend les choses tellement réelles, je ne sais pas si c'est comme ça pour toutes les femmes enceintes mais moi quand je l'aurais vu ... lorsque je verrais qu'il y a bel et bien quelqu'un là-dedans, je prendrais conscience des choses, enfin j'espère, parce que 9 mois de vomissements et nausées, non merci. J'entends frapper la porte des toilettes. Malachi n'est pas loin. Je me rince la bouche alors qu'il est de l'autre coté de la porte et qu'il désire que j'ouvre, je ne sais pas si c'est une bonne idée. Je me recroqueville sur le carrelage froid en boule. " comment tu veux m'aider ? si tu as des supers pouvoirs il serait tant de les montrer, tu ne peux rien faire, je panique, Marius n'est pas là, il doit se dire que je suis moins bien que sa première femme ou je ne sais pas. Je ne peux faire ça, je ne peux pas garder ce bébé..." je grimace à cette idée... " j'en sais rien. les gens dehors me regardent comme si j'étais un monstre qui allait avoir un gosse, je suis un monstre... ils ont raison pourquoi je ne suis pas impatiente de voir mon petit ? " Je ne sais pas, cela me fait assez mal. " Je peux pas sortir en plus, je dois puer le vomir... " réflexion stupide... certes mais à mon avis elle n'est pas fausse, je ne me suis pas vomie dessus mais bon l'odeur est tenace à mon avis... quoique pour le peu que j'ai dégobillé... bref, là je dois prendre une décision. Je ne sais pas ce que je dois faire...
 
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MessageSujet: Re: You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Malastrid )   You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Malastrid ) Icon_minitimeVen 6 Nov 2015 - 23:08

Rare as is true love,
true friendship is rarer.
Il y avait ces gens qui n’avait absolument aucune patience, qui se mettaient à souffler, à rouler des yeux dès que les choses ne se passaient pas comme ils le souhaitaient. Il y a aussi ceux qui baissent les bras, claquent les portes, abandonnent à la moindre difficulté, la moindre contrariété. Ce n’est pas condamnable, c’est humain même, mais voilà, Malachi n’était pas tout à fait humain, et surtout, il était la personne la plus patiente du monde, ou pas loin. Il était appuyé contre la porte de ces toilettes depuis 10 minutes déjà à parler à une Astrid prostrée, qu’il devinait totalement paniquée, désorientée. Seule. Elle ne l’était pas bien sur, mais elle le ressentait ainsi, sous la coupe d’un proverbe que le professeur ne connaissait que trop bien « un seul être vous manque, et tout est dépeuplé ». Malachi n’était pas Marius –dieu l’en garde- , et il savait que ça faisait toute la différence pour Astrid. Mais voilà, il n’allait pas aller chercher ce petit crétin par la peau des fesses pour l’amener ici, il avait autre chose à faire en ce moment. Faire sortir la jeune femme de sa cachette, par exemple

- Tu réfléchis beaucoup, beaucoup, beaucoup trop Astrid … Tu es en train d’intellectualiser tes émotions, tes sentiments, et ce n’est pas la bonne solution quand il n’y a pas de réponses logiques, raisonnables à nos interrogations … Ecoute, je peux t’aider, mais pour ça j’ai besoin que tu sortes … Je me fiche que tu sentes mauvais ou que ton maquillage ait coulé … S’il te plait …

Malachi n’avait pas pour habitude de dévoiler ouvertement son don à quelqu’un, encore moins quand cette personne avait quelques liens avec le monde des chasseurs. Les membres d’uprising connaissaient ses capacités bien entendu, mais parmi ses amis humains, il n’y avait bien que Viktor à qui il faisait suffisamment confiance pour lui avoir montré toute l’étendue de ses capacités. Et Astrid … Elle était son amie, bien sur, et surtout elle avait besoin de lui, alors que faire ? Il n’aimait pas devoir utiliser son don de manière invasive sur quelqu’un sans son consentement. Envoyer un peu de réconfort, calmer une petite angoisse c’était une chose, nettoyer l’aura de quelqu’un en était une autre, vraiment …
Quand Astrid se décida enfin à sortir de sa cabine, Malachi attendait toujours au même endroit, toujours aussi calme, bien qu’il soit lui-même tiraillé. Il espérait sincèrement qu’Astrid comprendrait, sinon…

- J’ai un super pouvoir de super prof, de super ami, de super tonton…. Tu vas rire, mais avec quelques cours de sophrologie, et le contact physique, il est possible que je réussisse à te calmer un peu … Pour ça il suffit juste que je te prenne dans mes bras, tu sais que ce n’est pas une … habitude pour moi, mais il faut que tu me fasses confiance, ok ?

Il ouvrit les bras pour laisser la jeune femme s’y installer, et inspira profondément pour activer son don et attraper délicatement l’aura émotionnelle totalement déstructurée de la jeune femme :

- Quand tu sens que j’inspire, tu inspires, et quand j’expire, tu souffles en vidant complètement tes poumons… Si tu as besoin de fermer les yeux, de te blottir ou de poser ta tête sur mon épaule, tu peux, ça peut aider…. Aller… Inspire… Souffle…

Il inspira avec elle, la serrant fort, mais avec de la tendresse, effaçant à chaque respiration un doute, insufflant à chaque inspiration un espoir, une chaleur de réconfort. Cela prit bien cinq minutes, peut être même plus, où ils restèrent enlacés dans le couloir, immobiles, silencieux, avec le monde qui s’activait autour d’eux. Malachi avait créé une bulle autour d’eux, volontairement, parce qu’il voulait faire les choses bien. Il voulait l’aider, la soutenir, et pendant ce moment suspendu dans le temps, c’est ce qu’il fit. Tant pis pour les risques, les conséquences, elle avait besoin de lui, il était là. Quand il sentit qu’elle remuait légèrement, désynchronisant leurs respirations, il la laissa reculer et rouvrit ses bras. Il savait que son travail d’orfèvre avait surement du éclaircir notablement la couleur de ses iris, mais pas suffisamment néanmoins pour que cela soit véritablement dangereux. Juste clairement remarquable pour la jeune femme.

« Mademoiselle Blake… Mademoiselle Blake, vous êtes prête ? »

Malachi se retourna pour voir le médecin, le stéthoscope autour du coup, qui les fixaient d’un air faussement sévère, penchant légèrement la tête sur le coté. Le grand brun sourit à son amie avant d’emmêler ses doigts au sien, la fixant de son regard lumineux comme un ciel de juillet :

- Plus possible de s’enfuir maintenant, en route "Mademoiselle Blake"!

Une minute de plus, et il était assis à coté d’une Astrid un peu groggy, le nombril à l’air …


 
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MessageSujet: Re: You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Malastrid )   You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Malastrid ) Icon_minitimeDim 8 Nov 2015 - 12:24

You could come and save me and
try to chase the crazy right
out of my head

Je réfléchissais trop. Malachi il a raison, je me pose bien trop de question pour y voir clair et ne pas flipper dans ma vie. J'ai tellement peur de me retrouver seule, de ne pas être à la hauteur, de plein de chose que Marius est censé calmé, que je n'y arrive plus. Je n'en vois pas le bout et je stresse trop et je suis en pleine crise d'angoisse. Marius devrait être là, il devrait me tenir la main, la serrer dans la sienne, m'embrasser parfois pour me rassurer, me dire qu'il sera toujours là parce qu'il m'aime. Seulement il n'a pas le droit de me le dire, il est absent à l'un des jours les plus importants de ma grossesse, ma première échographie, elle arrive déjà tardivement alors je pensais qu'il serait heureux de pouvoir voir à quoi ressemble son petit dans mon ventre mais il faut croire qu'il préfère être avec une autre qui a déjà accouché de son fils. Il n'a plus besoin de moi, je ne dois plus être vraiment intéressante. Oh je me torture l'esprit, je ne devrais pas faire ça. Cela ne fait qu'empirer la situation, je devrais vraiment juste sortir d'ici et aller de l'avant. Je ferme les yeux un moment, Malachi peut m'aider mais il faut que je sorte. Il peut m'aider ? Comment ça ? Il est expert en crise d'angoisse ou.. ? Si c'est ce à quoi je pense... Encore un mutant autour de moi, est-ce que c'est censé m'angoisser d'avantage. Je prends sur moi, je sais aussi que Malachi ne me fera pas de mal, jamais, sinon il l'aurait déjà fait je crois. Comment est-ce qu'il peut m'aider ? Me voilà qui ne pense qu'à ça maintenant et plus au pourquoi du comment ? J'accepte de sortir et je le retrouve à côté de l'entrée. Je le regarde un peu paumée, qu'est-ce que je dois faire ? Je veux qu'il m'aide à me sentir mieux mais j'avoue que je suis perplexe. Je crois qu'il n'est pas tout à fait près à me sortir qu'il est un mutant ou alors ce sont les gens autour de lui qui le perturbe, ce que je peux comprendre, derrière n'importe qui se cache un hunter potentiel. Je me faufile dans ses bras et je m'y cale bien. Je ferme les yeux. « Merci de me faire confiance » ce qui veut aussi dire, j'ai bien compris ce que tu étais mais je t'aime quand même, je ne pourrais jamais faire de tort à Malachi, je l'aime tellement. Je ne bouge plus dans ses bras, j'écoute ce qu'il me donne comme conseille. Je m'applique à faire comme il me le dit, j'ai presque l'impression au bout d'un moment que je vais m'endormir mais je crois que c'est parce que cela porte ces fruits. Je me détends et je ne pense à rien, c'est efficace, je me sens à l'aise, je me sens bien et rassurée. Je crois que c'est ce que voulait Malachi. Je ne sais pas comment le remercier pour le geste qu'il fait. Il accepte de me dévoiler son pouvoir parce que j'en ai besoin, il n'hésite pas, certes les gens ne pensent sûrement pas qu'il est en train d'agir sur moi mais plutôt juste en train de me faire un câlin, il pourrait parfaitement calmer une crise d'angoisse comme ça. C'est une des méthodes, caler la respiration sur celle de la personne qui vous aide, fermer les yeux et se laisser aller, faire le vide, non vraiment je crois qu'on pourrait vraiment penser à cela. Comme un grand frère qui prend soin de sa sœur, enfin là, je pense que les gens nous voient plus comme un couple. Pourtant il n'y a jamais rien eu entre lui et moi. Ou peut-être ce baiser pour rendre Marius jaloux, qui a eu le parfait effet je dois avouer. Enfin je n'avais pas prévu de m'exploser la main et je n'avais pas prévu non plus que Marius frapperait directement Malachi sans raison. Mais c'est un des moments qui m'a fait comprendre que Marius tenait à moi, mais qu'il était incapable de le montrer. Il allait me perdre à ce moment-là. Alors je dois dire que les choses ont plutôt bien évolué, maintenant on attend un enfant ensemble... enfin ensemble, j'ai l'impression que c'est surtout à moi de gérer la chose mais c'est comme ça. J'aurais préféré ne pas être enceinte, mais je sais aussi que je suis incapable d'avorter, cela ne fait pas partie de mes principes, je dois assumer notre erreur, elle n'est pas que celle de Marius, j'étais là et j'aurais parfaitement pu penser au préservatif. Enfin bon cela ne sert à rien de remettre à la faute sur une personne, l'enfant est en route et on va le garder et l'aimer. Je n'en doute pas une seule seconde.

Je me sens bien. Je me sens vraiment bien. Enfin vraiment bien peut-être pas mais c'est vraiment mieux. J'ai envie d'aller de l'avant, de me battre, d'être forte. J'inspire longuement et je souffle pour me reprendre. Je m'écarte un peu de Malachi et au même moment j'entends la voix masculine du médecin résonner et m'appeler. Je frissonne, c'est le moment, je ne sais pas combien de temps on est resté dans les bras l'un de l'autre comme ça mais cela a eu l'avantage de faire passer plus rapidement l'attente. J'ai même moins la nausée et mon début de migraine dû au stresse n'est plus là. Comme quoi on peut guérir beaucoup de chose rien en déstressant. Je me pince les lèvres, le gynécologue doit se demander ce qu'on faisait là à être dans les bras l'un de l'autre. Je crois qu'on va le prendre réellement pour le père maintenant. Je souris. « C'est parti alors » vu que je ne peux plus rien dire ou faire, je suis obligée de suivre le mouvement jusqu'à une salle d'examen, sûrement le bureau du médecin, je ne sais pas. Il me demande de m'installer et de relever mon pull. C'est là que l'on voit la petite bosse qui se forme sur mon ventre, là qu'on se rend compte que je suis enceinte, c'est encore discret mais c'est bien là. Je suis un peu fatiguée, l'effet de Malachi je suppose, ce n'est pas désagréable, j'ai l'impression d'avoir pris un médicament fort contre le stresse, d'être un peu droguée. Alors que le médecin prépare le tout, j'attrape la main de Malachi et je le regarde. Je souris, je ne sais même pas comment trouver les bons mots pour le remercier. « je ne sais pas ce que je ferais sans toi » parce que c'est vrai, il m'aide tellement au quotidien, c'est assez dingue. Le médecin arrive et place l'espèce de gelée glacée sur mon ventre. Je déglutis... et c'est parti... il passe l'engin et part à la recherche de mon enfant. Et il ne tarde pas à le trouver et on ne tarde pas à l'entendre aussi. Le médecin m'explique la formation de petit... je regarde avec une larme qui s'échappe sans que je le veuille. Seulement le médecin semble nerveux... « qu'est-ce qui ne va pas ? » je fronce les sourcils et il faut se lancer là qu'est-ce qui ne va pas à l'échographie ? « le rythme cardiaque du bébé m'inquiète un peu, je le trouve irrégulier et trop rapide... ce n'est peut-être rien mais... ça peut être aussi grave » je lance un regard à Malachi, il ne manquait plus que cela Et si c'était ma faute ? Avec la cuite que j'ai pris l'autre soir bêtement et que j'ai regretté amèrement au réveil. « c'est de ma faute ? C'est parce qu'il n'est pas bien dans mon ventre ? » Le médecin sourit immédiatement et je crois que ça m'aide à ne pas paniquer. Je n'ai pas lâché la main de Malachi et j'ai bien envi de la serrer encore plus. « non bien sûr que non, c'est peut-être rien, il faudrait que l'on fasse des examens complémentaires pour être sûre de ce qui se passe dans votre ventre mais il ne faut pas stresser, vous savez que c'est déconseillé » je tente de sourire mais c'est pas facile de ne pas stresser. Le médecin repasse l'appareil sur mon ventre. «  profitez un peu de la vision que vous avez, je ne pourrais pas vous dire encore si c'est un garçon ou une fille mais avec un peu de chance à votre prochaine échographie cela sera visible » je regarde alors l'écran et je me dis que je ne veux pas que ce bébé aille mal. « le papa a un soucis au cœur, c'est possible qu'il en hérite... ? » j'explique la malformation de Marius. « ce n'est pas impossible, je vais vous mettre un rendez-vous très vite pour que l'on vérifie tout cela. » il s'écarte vers son bureau. Je regarde Malachi. «  tu crois que c'est grave ? Pourquoi ça arrive à moi, pourquoi je ne peux pas avoir une grossesse normale ? »
 
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MessageSujet: Re: You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Malastrid )   You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Malastrid ) Icon_minitimeMar 1 Déc 2015 - 20:23

Rare as is true love,
true friendship is rarer.
Gérer les angoisses d’Astrid n’était pas vraiment compliqué pour Malachi, ce qui l’était, c’était de prendre la décision de s’exposer auprès d’elle en tant que mutant. Il la connaissait depuis des années, c’était un fait, mais n’avait-il pas fait confiance à Sloane, manquant de peu de dévoiler son secret à une chasseuse ? Cependant, Astrid avait vraiment besoin d’aide, et il n’aurait jamais rien pu faire de correct sans qu’elle ne se laisse faire et qu’elle baisse les barrières de son inconscient, ce qu’elle fit, et il lui en fut reconnaissant. Il n’avait pas fallu plus de cinq minutes au motiopathe pour faire son œuvre, il fallait dire qu’il savait y faire avec les blessures de l’âme, et qu’il y mettait toute sa maestria. C’était une Astrid calme et presque détendue qui était entrée dans la salle d’examen. Malachi s’installa sagement sur le petit tabouret à coté de la jeune femme, suffisamment prêt pour qu’elle puisse le voir, mais pas trop proche non plus, que le médecin puisse faire son office. Il serra les doigts de la jeune femme dans sa main chaude, et remarqua qu’elle avait une main toute petite, dans la sienne. Il rougit un peut du compliment que lui fit la jeune femme, le rose lui montant furtivement sur les joues :

- Oui, oh, tu te débrouillerais surement très bien même toute seule, tu es une battante …

Il s’interrompit pour que le médecin puisse se concentrer, guettant à la fois les émotions du praticien et celles de la patiente : d’ailleurs quand l’une changeait, l’autre se nuançait très rapidement après d’une empathie spontanée. D’ailleurs, cette teinte inquiète ne disait rien qui vaille au motiopathe. Un problème cardiaque ? N’était ce pas un peu tôt pour parler de ce genre de choses, surtout à une jeune maman ? Malachi fronça les sourcils mais ne dit rien : ce n’était pas son bébé, c’était celui d’Astrid, il n’avait pas à intervenir dans cette histoire. Il se contenta de serrer un peu plus fort la main d’Astrid, et tant pis pour les ongles de la jeune femme qui s’enfonçaient dans sa peau, et il lui envoya une nouvelle onde de réconfort : bien sur que si il était bien dans son ventre ce petit bébé, pourquoi n’y serait il pas bien ? Apaise toi ma douce, tu es en sécurité, il l’est aussi, interdit de s’agiter de nouveau…

- Ce n’est surement pas Grave, tu as passé ta matinée à t’angoisser, je suppose que le petit a du le sentir … ça ne veut rien dire, c’est peut être juste une fausse alerte…

Malachi tourna la tête vers le médecin qui leur tournait le dos : il ne semblait pas non plus totalement paniqué le brave homme, c’était que ça ne devait pas non plus être catastrophique. Il se reconcentra sur Astrid, alors qu’il essayait de ne pas trop regarder le moniteur : ce genre de truc le rendait beaucoup trop sensible lui-même, et ce n’était pas vraiment le moment de s’apitoyer sur son propre sort. Il regretterait ce vide dans sa vie un peu plus tard, et seul, de préférence. Il la réprimanda gentiment :

- Je t’interdis de te plaindre, Mademoiselle Blake. Tu es jeune, tu es en bonne santé, tu es enceinte de l’homme que tu aimes, et qui t’aimes, peu importe le jugement que je poste sur cet animal. Tu as tout pour être heureuse ma belle, et pour la révélation du sexe du petit, tu auras cet abruti de Caesar avec toi, avec son sourire béat de ravi de la crèche. Et vous formerez une jolie petite famille soudée et sans souci…

Et il lui sourit, de ce sourire tranquille et serein qu’il arborait pour rassurer les gens, malgré l’injustice criante de la situation. Ce qui comptait, c’était qu’Astrid soit heureuse. Et qu’elle cesse de saboter son bonheur avec son manque de confiance en elle …


 
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MessageSujet: Re: You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Malastrid )   You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Malastrid ) Icon_minitimeVen 18 Déc 2015 - 16:10

You could come and save me and
try to chase the crazy right
out of my head
Je ne sais pas quel message le destin cherche à me montrer mais j'avoue que cela ne me plaît pas des masses. J'aimerais qu'il m'en envoie des plus sympas et des plus clairs. Je ne sais pas comme un Marius totalement dévoué qui fait des efforts, il aurait pu m'attendre dans le hall avec une fleur, être romantique ? Il a su l'être l'espace d'une soirée, une soirée magique alors pourquoi est-ce qu'il n'est pas capable de faire des efforts encore, est-ce qu'il faut que je le menace à chaque fois qu'un truc ne va pas pour le remettre dans le droit chemin ? Sûrement pas, moi je ne veux pas, même si je doute qu'au bout d'un moment cela fonctionne, moi, je ne suis pas prête à faire cela. Si Marius ne fait plus d'effort c'est qu'il en fait pour une autre, vous savez ce que l'on dit, si cela que l'on aime s'éloigne de nous c'est pour se rapprocher de quelqu'un d'autre et là précisément, je crois savoir de qui il s'agit. Je pourrais parfaitement demander la chambre de cette fille, je suis sûre que si je demande à voir la compagne de Marius Caesar les médecins comprendraient et là j'aurais été fixée. Il faudrait que je me pense à me confronter à tout ça pour pouvoir être sûre de ce que je dois faire. Parce que vu ce que viens de faire Marius je ne sais pas encore si j'arriverais à lui faire confiance mais surtout si je pourrais lui pardonner. Il ne semble pas être décider à vouloir se donner dans notre relation et enchaîne les maladresses et moi j'aimerais qu'il me fasse bien comprendre que les choses lui plaisent et pas qu'il fuit chaque fois qu'il a peur. Si on doit former un couple, il doit pouvoir se reposer sur moi et être sûre que je ne partirais pas, il doit se mettre en tête que je n'ai pas l'intention de le laisser comme ça, on a un enfant en route, ce qui nous lie cent fois plus alors pourquoi il n'arrive pas à comprendre cela? Il n'a qu'à me demander en mariage et je lui prouverais que je peux être la femme de sa vie. Seulement je sais que cela risque de ne jamais arriver. Je ne sais pas ce que le futur nous réserve mais je commence à ne plus y arriver, à ne plus arriver à être positive parce qu'il me plombe toujours mon moral, il y a toujours quelque chose.

J'ai beau tenté de suivre Malachi et son nouveau don, enfin pas nouveau mais tout est récent pour moi, je découvre tous les jours que mes proches sont des mutants, qui d'autre ? Ellie, cela serait la meilleure. Je ne sais pas vraiment comment je dois gérer cela mais je vais y penser plus tard, j'ai un bébé qui attend de se montrer, je suis en retard sur le suivis de ma grossesse, mais en même temps vu les contusions que j'ai du le corps je n'ai pas voulu alerté les services de l'hôpital. Je ne vais pas faire peur à tout le monde tout va bien, j'en suis presque sûre. Je n'ai pas parlé de ce qui s'est passé avec Kingsley à Malachi, je suppose qu'il se pose des questions, une marque au visage un peu effacée et sur le corps. Au niveau de mes côtes notamment, j'espère que Malachi ne va pas remarqué et sera plus attiré par l'image sur le monitoring. L’obstétricien me fait relever mon pull, le gel pour l'échographie est gelé et j'en frissonne immédiatement lorsque cela rentre en contact avec ma peau. Je tente de ne pas montrer de trop mon haut pur camoufler mes blessures de fausses guerres. Je ferme les yeux pour tenter de me décontracter, je souffle et rapidement le médecin me montre la première image du petit être qui vie en moi. Je n'aurait pas cru ressentir autant de chose. Je suis totalement chamboulée, un tas d'amour ressort pour le petit monstre qui grandit déjà trop vite. Puis de la panique parce que je n'ai pas pu le protéger déjà de Kingsley. Je suis morte de peur. Et si je ne parvenais pas à le protéger correctement ? Comment je vais faire pour être une bonne mère, c'est ce qui m'habite depuis des jours. J'ai peur. Mais je crois que c'est une peur légitime. Malheureusement les bonnes nouvelles ne durent pas, je vois la tête du médecins changer en regardant les enregistrements des battements de coeur du bébé. Je le fixe et j'attends parce qu'au vu de son expression, il y a bien quelques choses qui cloche. Je déglutis. Ok, la sentence tombe, un soucis dans le rythme cardiaque. Quelque chose dérange le médecin et donc me dérange. Malachi se veut rassurant et je serre sa main instinctivement, j'aurais dû faire cela à Marius, quoique Marius aurait sûrement tout cassé parce qu'on sait que les problèmes de coeur ont de plus grandes chances de venir de lui. Je ferme les yeux et je sens une nouvelle larme couler, je suis une fontaine en ce moment, une pauvre chose qu'on peut martyriser. C'est un drame pour moi. Et le médecin me refixe un rendez-vous pour le lendemain histoire de pouvoir faire des examens supplémentaires pour être sûre que cela n'est pas dû à mon stresse. J'enregistre les informations, je fixe le monitoring avec l'histoire de la petite créature. Il n'est pas encore grand, plutôt un peu déformé pour être parfait mais il va évoluer. Il est déjà si beau. Ou elle, on ne sait pas encore. Bientôt j'espère. Je me pose des questions, la malformation de Marius peut jouer comme ma soirée alcoolisée ou les coups que j'ai reçu lors de mon altercation avec Kingsley. Je cherche des réponses auprès de Malachi qui commence à me remonter sévèrement les bretelles, j'ai l'impression de le revoir des années avant lorsqu'il m'enseignait l'histoire au lycée. Ce qu'il me dit, devrait me rassurer, pourtant pas le moins du monde. " Tu ne comprends pas, rien ne va ! Marius me fuit, il a un autre gosse avec une fille avec qui il m'a trompé et je crois qu'il préfère s'en occuper, il avait pas prévu que je tombe enceinte... je suis la fille de trop, je ne suis pas en bonne santé... je suis en train de déprimer.. Et.. " Je m'arrête parce que le médecin se tourne vers moi pour me donner une fiche avec mon horaire pour demain matin. Il nous laisse quelques minutes en "tête à tête" avec l'appareil pour regarder le fétus et pouvoir discuter. Je me lance. Je remonte mon pull plus haut pour lui laisser entrevoir les contusions toujours là ... " Les hunters sont bien plus forts que moi, je suis enceinte d'un mutant... je.. j'ai l'impression d'être devenue la nouvelle cible de l'un d'eux " je ne mentionne pas de prénom, bien que Kingsley soit dans ma tête, je ne sais pas s'il y aura représailles. "Je suis morte de peur et Marius n'est pas là alors non cela ne va pas... cette ville devient un coupe-gorge pour n'importe qui qui possède ce gène que vous avez ! " Je ferme les yeux pour souffler et j'attrape essuie-tout pour retirer le gel de mon ventre et pour poser l'appareil qui est posé dessus. " J'aurais jamais dû garder cet enfant vu les conditions qu'on a dans la ville... c'est trop dangereux. " je tire sur mon pull pour cacher mon ventre. Je suis à la fois en colère et triste. Pourquoi je n'arrive pas à me réjouir plus d'être enceinte ? " Je devrais pouvoir profiter de cette grosses au lieu de cela, je cache l'identité du père lorsqu'on me pose des questions par peur d'être mise en quarantaine derrière les barreaux... je vois bien ce qui se passe ici, les meurtres et les disparitions, j'ai compris ce que faisait les hunters... et je ne comprends pas comment on peut en arriver là sans que personne ne fasse strictement rien. Tu vis ça comment toi ? Explique moi comment tu y arrives ? alors excuse moi d'être comme ça et de voir négatif mais il n'y a rien de positif dans cette ville, rien du tout "

 
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MessageSujet: Re: You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Malastrid )   You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Malastrid ) Icon_minitimeLun 21 Déc 2015 - 22:51

Rare as is true love,
true friendship is rarer.
Malachi est surement l’une des personnes les plus patientes et compatissantes que vous trouverez dans votre entourage proche. Il est presque impossible de le faire sortir de son calme et de sa retenue naturelle, justement parce que ces deux qualités sont ancrées dans sa nature profonde, ce qui, il faut l’avouer, l’a toujours énormément aidé dans son métier et sa mission auprès de ses pairs. Seulement voilà, Astrid commençait à le crisper, vraiment. Elle ne se rendait peut être pas compte, mais son comportement avait quelque chose de profondément frustrant et injuste envers le professeur qui était venu sans hésitation la soutenir. Certes, l’instant était stressant, angoissant même, mais de là à se mettre dans un tel état … Non, vraiment, il ne comprenait pas, et pourtant niveau compréhension, il y avait du niveau chez monsieur Porter. Il se retint de rouler les yeux au ciel quand elle lui ressortit la litanie sur la double vie de Marius. Il faillit lui rétorquer qu’elle était au courant de la vie de débauche de son compagnon avant de tomber enceinte de lui, et que par conséquent maintenant, elle n’avait plus vraiment grand-chose à dire sur le sujet, mais il sentait bien que ce n’était pas trop le moment, alors il se contenta de pincer ses lièvres jusqu’à ce qu’elles ne soient plus que deux fines lignes blanches dont ne sortiraient aucun mots désobligeants sur Marius, promis. Pour le moment.

Il se raidit un petit peu plus en voyant les ecchymoses sur le corps frêle de son amie : certaines étaient si marquées qu’on pouvait deviner la forme d’un pied, d’un poing à l’endroit de l’impact. Quel genre de monstre pouvait faire ça à un autre être humain, à une femme enceinte de surcroit … il préféra ne pas fixer les blessures de la jeune femme, blessures sur lesquelles il n’avait aucune prise de toute façon :

- Astrid …

Un premier appel, comme un avertissement.

- Astrid…

Un second, plus grave, plus insistant. Mais non, inconsolable, elle continuait, le martelait de sa voix rendue aigue par le début d’une hystérie que Malachi ne se sentait pas le courage d’affronter, la maintenant, tout de suite. Puis, l’impensable.

- ASTRID !

Il vit la jeune femme sursauter et tourner la tête, surprise de cet aboiement presque agressif. Il était vrai qu’elle n’avait probablement pas du entendre crier son ami très souvent, à tendance jamais même. Mais tant pis, il n’avait plus envie de faire d’efforts si elle-même n’en faisait pas. Elle se comportait comme une lycéenne pleurnicharde ?  Il la traiterait comme telle, en espérant que cela la fasse un peu réagir.

- Est-ce que tu te rends compte que tu te comportes comme une enfant gâté présentement ? Tu es enceinte d’un homme qui, aux derrières nouvelles, est vivant, et souhaite élever cet enfant avec toi, et qui t’aime. Tu es en bonne santé, et la seule chose qui peut perturber ton bébé, c’est toutes les conneries que tu t’enfonces toi-même dans le crâne. Oui, il y a des chasseurs, mais tu sais quoi ? tu es humaine, ils n’ont pas le DROIT de s’attaquer à toi, tu es intouchables, tant que tu t’amuses pas à porter un tshirt de grossesse « my baby is a mutant ». Tu veux que je te dise ? Tu es chanceuse, tu as des gens qui t’aiment, qui t’enourent, qui peuvent te protéger et te soutenir si il le faut. Tu veux que je te dise ce que c’est, une grossesse compliquée ? C’est une gamine junkie à peine majeure qui se fait engrosser par son petit ami hunter, qui découvre qu’elle est mutante et essaye de la tuer. Elle vient d’apprendre qu’elle porte des jumeaux, tu crois pas que CA, c’est une grossesse compliquée ? Alors pour l’amour du ciel Astrid, relève la tête et bats toi au lieu de te lamenter, ce bébé a besoin d’une mère, pas d’une pleureuse !

C’était probablement extrêmement violent à entendre de la part de Malachi, mais il voulait juste que la jeune femme prenne conscience qu’elle ne pouvait pas continuer ainsi. Qu’elle le gifle tiens, ça la détendrait peut etre un peu, alors que ses pupilles se dilataient au maximum alors qu’elle osait mentionner à haute voix sa mutation, comme ça, sans aucune précaution. Il mit ça sur le compte des hormones, sinon il l’aurait secoué comme un prunier.

- « Nous » ne sommes pas sans défense Astrid, je te signale quand même que les hunters ne savent même pas que je suis … Ce que je suis. Personne ne le sait, en réalité, pas même l’administration centrale, alors si tu pouvais éviter de le hurler sur tous les toits, je t’en serais reconnaissant.

Il soupira, avant de se redresser en faisant grincer sa prothèse dans le mouvement :

- Si tu veux continuer à te morfondre, libre à toi. Mais moi je suis venu soutenir une amie dans un évènement important pour elle, je ne m’attendait pas à la voir en deuil là où une nouvelle vie commence pour elle. Tu vas avoir un bébé Astrid, un bébé de l’amour, tu te rends compte du nombre de gens qui vendraient leur âme pour avoir cette chance ?

Beaucoup. Lui inclus.



 
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