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 Faire ses premiers pas ~ {PV Satoko et Hippolyte}

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Ileana Caesar
Ileana Caesar

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SUR TH DEPUIS : 17/09/2015
MessageSujet: Faire ses premiers pas ~ {PV Satoko et Hippolyte}   Faire ses premiers pas ~ {PV Satoko et Hippolyte} Icon_minitimeDim 11 Oct 2015 - 18:19

© made by Islande



Satoko vs Ileana vs Hippolyte

Faire ses premiers pas




"Le bus pour Radcliffe partira dans 30min. Chers passagers, veuillez vous diriger  vers le hall d'embarquement."

Je courus de toutes mes forces, trainant ma valise derrière moi. Bon sang ! Pourquoi avaient-ils mit la gare routière aussi loin de l'aéroport ? Et cette fichue navette qui n'était pas passée ! J'avais l'impression que mes jambes allaient s'effondrer, mais je tins bon et atteint enfin le hall d'embarquement. À bout de souffle, il me fallut une minute pour calmer mon coeur qui battait la chamade. Le contrôleur eut la gentillesse d'attendre patiemment que je me calme, puis m'aida à mettre ma valise dans le coffre du car, pour enfin me souhaiter un bon voyage. Je le remerciais en souriant et grimpais dans le véhicule, me laissant tomber sur un siège contre une fenêtre. Un peu de calme...

Je posais mon front chauffé par l'effort contre la vitre agréablement fraiche. J'attendis à peine une dizaine de minutes avant que le car ne se mette en route. J'en avais encore pour plusieurs heures de trajet, je défis donc mon manteau pour m'en servir de couverture.

Voilà. J'y étais presque. Ça faisait des mois que je préparais ce voyage sans retour. Je n'étais même pas sûre de savoir ce que je faisais, mais avais-je d'autre choix ? Personne ne voulait de moi, ni au Japon, ni en France. Il ne me restait plus que Radcliffe et mon père. Évidemment, les Murasaki avaient tenté de me retenir, mais je ne les avais pas écouté. S'ils pensaient que j'allais soudain devenir une gentille petite soumise seulement parce que ma mère était morte, ils se trompaient ! Je comptais bien prendre ma vie en main !

Ma gorge se serra en pensant à maman. Elle me manquait tant... Je jetais un oeil à la photo que je cachais dans la poche intérieure de mon manteau. Elle avait un si beau sourire, mais jamais plus je ne pourrais le voir... Je n'étais pas certaine qu'elle approuverait ma décision. Après tout, mon arrivée à Radcliffe risquait de poser de gros problèmes à mon père. Mais j'avais besoin de démarrer une nouvelle vie, j'avais besoin de le voir, de lui annoncer la tragique nouvelle moi-même. J'avais besoin de l'affronter, de constater comment il allait réagir. Après tout, j'étais persuadée qu'il tenait à elle. Et puis... Il y avait cette lettre que j'avais trouvée dans les affaires de maman que m'avait donné l'avocat lorsqu'il m'avait transmis son héritage. Une lettre pour papa. Je ne l'avais évidemment pas ouverte, mais je sentais qu'il fallait que je lui donne en main propre.

La fatigue, le décalage horaire, eurent raison de moi et je m'endormis....



Je me réveillais un peu avant d'arriver sur Radcliffe. J'admirais le paysage, la ville était assez belle. Mais... Il y avait une drôle d'ambiance. J'avais vaguement cru comprendre qu'avec l'assassinat du Président, les Américains étaient devenus très nerveux, mais là c'était presque étouffant. Je déglutis. Ça n'allait vraiment pas être simple...

Le car s'arrêta à la gare routière. Je descendis avec les quelques passagers et récupérais ma valise, remerciant le contrôleur une dernière fois. Bon, et maintenant, que devais-je faire ? Je n'avais aucune idée d'où je devais aller, d'où habitait ou travaillait mon père. J'étais un peu sotte de ne pas y avoir penser avant... Je décidais de commencer par me trouver un hôtel quand une voix m'appela en criant. Je me retournais et souris. Un rayon de soleil ! Je n'étais qu'à moitié étonnée de voir débouler ma cousine adorée. Mon Oncle avait dû la prévenir de mon arrivée. Je lui fis un grand signe de la main. J'étais heureuse de voir un visage familier dans cet environnement incertain.

- Satokooooooooo !

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MessageSujet: Re: Faire ses premiers pas ~ {PV Satoko et Hippolyte}   Faire ses premiers pas ~ {PV Satoko et Hippolyte} Icon_minitimeMer 11 Nov 2015 - 15:37


FAIRE SES PREMIERS PAS
ILEANA & SATOKO & HIPPOLYTE


Le réveil de Satoko se mit à retentir, diffusant une musique édulcorée et bruyante dans son appartement. La jeune femme grogna un peu et chercha l’appareil en tâtonnant, le faisant taire d’une grande claque qui coupa court aux vocalises en japonais de la chanteuse à la voix aigüe. Elle resta allongée dans son lit, cachée sous sa couette, son chat couché à ses pieds, sur un petit oreiller spécialement acheté pour lui. On était un jour férié et elle n’avait pas besoin de se lever pour aller à la fac. Alors pourquoi diable avait-elle branché son réveil ? Pour une fois qu’elle pouvait en profiter pour larver un peu, elle n’allait pas se gêner – c’était un plaisir qu’elle s’accordait rarement, alors elle comptait bien en profiter.
Plusieurs minutes s’écoulèrent dans le silence, et elle se sentit sur le point de sombrer à nouveau dans le sommeil lorsque le visage de sa cousine s’imposa à elle avec tellement de violence qu’elle se redressa d’un coup en position assise, poussant un cri de surprise si spontané que Kuro sursauta et tomba du lit, miaulant furieusement pour exprimer son mécontentement. Sa maîtresse s’excusa auprès de lui dans sa langue natale tout en s’éjectant hors des draps et en filant vers sa salle de bain pour se préparer. Fallait-il qu’elle soit fatiguée pour avoir oublié la venue d’Ileana. Certes, elle avait enchaîné les chasses ces derniers temps, mais tout de même : elle avait l’impression d’avoir insulté la métisse en ne s’étant pas rappelé tout de suite qu’aujourd’hui était le jour où elle la revoyait enfin. Son père avait été contraint de lui envoyer un message pour l’informer de son arrivée. Le patriarche Murasaki dédaignait jusqu’à l’existence même de la fille de sa sœur, rapport à son sang mêlé et sa conception hors du mariage. Mais la demoiselle chassait bien, et avec ce qui se tramait à Radcliff en ce moment, elle ne serait pas de trop pour aider à supprimer les mutants qui pullulaient comme des rats dans un grenier.
Satoko finit de se laver et se dépêcha de choisir une tenue dans son armoire pleine à craquer. Elle opta pour quelque chose de coloré et d’étrange, comme à son habitude, et les bijoux qui accompagnèrent sa tenue n’aidaient en rien à réduire la bizarrerie de son accoutrement – ils semblaient l’exacerber plus qu’autre chose à dire vrai. Elle coiffa sa tête d’une perruque, cachant ses cheveux noirs coupés au carré sous de longues mèches ondulées d’un brun clair, le tout arrangé en deux nattes tenues en place par des nœuds multicolores au centre desquels trônaient des yeux en plastique roulant dans leurs orbites. Attrapant une veste d’un fuchsia éclatant, elle l’enfila à toute vitesse, remplit la gamelle de son chat d’assez de croquettes pour tenir toute la journée, puis sortit de chez elle en trottinant, ses grosses chaussures décorées claquant sur le sol au rythme de ses pas.

La Japonaise avait parcouru pratiquement le quart de la ville à pieds. Elle n’était pas une très grande fan des transports en commun à l’américaine, et puis de toute façon, elle ne voulait pas prendre le risque de voir ses vêtements habillés par un badaud un peu maladroit. Aussi avait-elle traversé les rues de la ville en direction du siège des industries Caesar où officiait le père de Lily. Elle ne le considérait pas comme son oncle, juste comme le géniteur de la jeune femme, mais elle avait vite compris que l’appeler « tonton » lui portait grandement sur les nerfs, aussi ne manquait-elle jamais une occasion de le faire. C’était sa faute : il n’avait qu’à pas engrosser sa tante s’il n’avait pas voulu de lien avec les Murasaki. Dommage pour lui, tant mieux pour elle qui avait gagné une camarade de jeu et une véritable amie, et ce malgré les tentatives de son père de les tenir éloignées l’une de l’autre.
Finalement, au détour d’un mur, elle aperçut enfin le grand bâtiment se dressant fièrement au centre d’une grande avenue. Et devant ledit bâtiment, armée de sa valise, se trouvait …

- Lilyyyyyyyyyyyy !

Satoko se mit à courir vers elle à toute vitesse, un grand sourire sur son visage. Ca faisait des années qu’elle n’avait pas vu Ileana, et elle était sincèrement heureuse de la retrouver.
Elle sauta au cou de la demoiselle avant de s’écarter et de se mettre à parler à toute vitesse dans leur langue natale.

- Ca fait longtemps ! Tu attends ici depuis quand ? Désolée, mon réveil a pas sonné. T’as changé de coupe depuis la dernière fois ! Comment tu vas ? Le voyage s’est bien passé ?

Elle la bombardait de questions sans s’arrêter un instant, lui laissant à peine le temps d’y répondre. Elle sautilla un peu sur place.

- Ca fait plaisir de te revoir ! Allez viens, on rentre, il fait froid dehors.

Elle la pris par la main et l’entraîna à sa suite dans l’immeuble des industries Caesar. A l’entrée, elle s’arrêta pour se laisser fouiller et montra un petit papier signé attestant de son rendez-vous avec monsieur Hippolyte Caesar en personne. Le garde fixa ces deux demoiselles aux traits asiatiques, perplexe, avant de finalement daigner les laisser passer, reconnaissant la signature inimitable de son patron sur la notification de rendez-vous. Satoko sauta dans l’ascenseur avec sa cousine et le laissa monter, monter et monter encore, jusqu’au dernier étage. Elle sortit avec Ileana en bavardant joyeusement avec elle, puis frappa à la porte du bureau du directeur avant de l’ouvrir et de lancer un joyeux :

- Bonjour tonton !


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Hippolyte Caesar
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MessageSujet: Re: Faire ses premiers pas ~ {PV Satoko et Hippolyte}   Faire ses premiers pas ~ {PV Satoko et Hippolyte} Icon_minitimeJeu 19 Nov 2015 - 1:04


FAIRE SES PREMIERS PAS
ILEANA & SATOKO & HIPPOLYTE


Le dossier claqua sur le bureau en verre, faisant sursauter la jeune femme qui était assise derrière. Tailleur noir de qualité, escarpins vernis Louboutin et chignon strict bien serré à l'arrière du crâne, elle avait tout de l'assistante de direction d'une grande et prospère entreprise. Elle avait étudié durement et pendant des années pour en arriver là, s'était endettée sur des années pour se payer de bonnes études, et affichait toujours un petit sourire satisfait lorsqu'elle annonçait en soirée qu'elle travaillait pour le patron de Caesar Pharmaceutics. Elle ne tarissait pas d'éloges à son sujet, arguant à qui voulait l'entendre combien ce travail était épanouissant et combien elle se sentait intégrée à son équipe...

Mon dieu qu'elle mentait bien. Bientôt, plus aucun fond de teint ne masquerait sa mine fatiguée et son teint pâle, aucun régime ne serait plus efficace que cette boule d'angoisse qui lui serrait l'estomac à l'en rendre malade, et la dépression la guettait semaine après semaine. Elle ne comptait plus ses heures de travail, devait chaque jour penser à prendre le café de son patron pour qu'il soit prêt à son arrivée, porter ses costumes au pressing, rédiger tous les rapports des réunions auxquelles elle assistait sans jamais rien y comprendre, tenir à jour l'agenda surchargé du directeur et composer avec la froideur de son épouse. Et avec tout cela, elle avait commencé des cours de mandarin afin de faire bonne impression. La seule chose qui la faisait tenir, c'était ce confortable salaire qu'elle avait. Et la jolie impression que ce poste laisserait sur son cv.

Et alors qu'elle voyait ce dossier s'échouer sur son bureau, elle n'osait pas relever la tête. Car elle sentait peser sur elle la froideur assassine du regard d'Hippolyte Caesar. Elle le détestait, ce regard. Car elle le savait suivi de reproches tout aussi glacés et incisifs, et qu'elle le savait capable de toucher ses points sensibles. Elle craignait son patron tout autant qu'elle craignait de perdre son emploi, et aurait souhaité à cet instant se trouver à des années lumière de son bureau. Ce dossier, elle le reconnaissait. Son compte rendu de réunion était incomplet, car avec la fatigue, elle s'était mise à somnoler au milieu d'une présentation abrutissante d'un chercheur et n'avait pas été capable de reprendre le rythme. Elle savait son dossier bancal, avant passé un week end entier dessus, mais rien à faire. Elle appréhendait depuis la vaille la réaction du directeur, tout en priant pour qu'il laisse couler. Mais ça, c'était bien trop demander à Hippolyte. Il ne laissait jamais une erreur traîner, jamais une faute impunie. Il n'y avait pas de place pour la compassion dans son travail, et il ne comptait pas simplement signaler à la jeune femme qu'elle devait reprendre l'intégralité du dossier. Non. Sans le moindre état d'âme, il allait frapper fort. Maintenant.

- Vous m'expliquez ce que c'est que ce torchon ? Vos données sont erronées, il manque l'intervention du Dr Walter... Mais à quoi je vous paye, bon sang ?

Tétanisée, la jeune femme ne répondit pas, se tortillant les doigts en fixant le bureau dans l'espoir d'y disparaître à jamais.

- Et regardez-moi quand je vous parle !

Immédiatement, elle releva les yeux, le menton tremblant et les yeux larmoyant. Et s'il y avait bien une chose qui avait le don d'énerver Hippolyte, c'était bien les tentatives désespérées d’apitoiement. A vrai dire, rien ne l'attendrissait, tout l'indifférait. Voyant que la pauvre gourde était incapable de répondre quoi que ce soit, il planta ses poings dans le bureau et se pencha vers elle, le visage toujours aussi fermé et le regard toujours aussi froid.

- Je vous deux donne trois heures, pas une minute de plus, pour me mettre ce dossier en ordre et le compléter. Après cela, vous pourrez ramasser vos affaire et foutre le camp. Vous êtes virée !

Et une nouvelle assistante de renvoyée. En général, elles ne tenaient pas plus de huit mois, celle-ci avait presque fait un an ! La seule qui avait su résister à l'abominable caractère d'Hippolyte avait pris sa retraite des années auparavant, et chaque jour il regrettait son efficacité.
Sans rien ajouter, indifférent aux protestations noyées dans les larmes de son assistante, Hippolyte regagna son propre bureau. La journée commençait mal, et il était de très méchante humeur. Fort heureusement, il n'avait aucun rendez-vous ni réunion de prévus ce jour-là, et pourrait donc passer la journée tranquille à travailler.
Soupirant en s'installant derrière son bureau, il se pinça l'arrête du nez et ralluma son ordinateur, lequel avait profité de ses quelques minutes d'absence pour se mettre en veille.
Avant de commencer, il tira une cigarette de son paquet et l'alluma pour en tirer une longue bouffée. Son petit plaisir coupable, ce n'était ni le café, ni les pâtisseries. Si Marius avait été là, il lui aurait probablement arraché la cigarette des mains pour la jeter par la fenêtre en lui hurlant qu'à force d'être aussi con et irresponsable, il crèverait avant d'avoir atteint les soixante ans. Ironique pour quelqu'un qui à à peine trente ans avait déjà des problèmes cardiaques... Encore un autre problème qui préoccupait bien trop Hippolyte. S'inquiéter pour autrui était une chose encore trop nouvelle chez lui pour qu'il s'en accommode facilement.

Chassant cette idée de son esprit, il ouvrit un dossier papier sur lequel il avait déjà griffonné de nombreuses informations, et en poursuivit la lecture. Il travaillait déjà depuis une vingtaine de minutes quand on frappa à la porte. Il n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit que déjà, la porte s'ouvrait. Allons bon... L'empotée devant son bureau était si absorbée par son travail qu'elle ne pouvait plus retenir les visiteurs ? Encore une bonne raison de la renvoyer. Il ne releva pas pour autant la tête, comme s'il espérait que l'intrus s'en irait sans l'interrompre mais... C'était sans compter l'enthousiasme légendaire de Satoko, sa nièce. Le stylo du chasseur se figea sur le papier lorsqu'elle l'appela tonton, le faisant soupirer.

- Satako... Je t'ai déjà cent fois de ne pas m'appeler tonton... Et je peux savoir ce que tu f...

Il venait de relever les yeux et fixait à présent celle qui accompagnait Satoko avec des yeux ronds. Des traits asiatiques si semblables à deux de Satoko mélangés à des caractères occidentaux qui faisaient d'elle une métisse méprisées par les siens. Une jeune fille d'une vingtaine d'années dont on ne pouvait nier le lien de parenté avec Hippolyte. Elle avait les mêmes yeux, à ceci près que les siens étaient bien plus pétillants. Ileana. Son unique fille, et surtout le fruit d'une union adultère qui n'avait pourtant duré que le temps d'une nuit. Lily, comme aimait l'appeler son entourage, une gamine qu'il aimait profondément mais qu'il n'était pas du tout ravi de voir à cet instant. Car si jamais Victoire entrait et demandait pourquoi deux gamines avaient investit son bureau, Hippolyte ne pourrait plus se défiler. Et annoncer à son épouse qu'il l'avait trompé une seule fois vingt ans auparavant... Disons qu'il appréhendait plus que tout sa réactions. Alors il se leva, inquiet et agacé à la fois.

- Ileana ? Mais qu'est ce que tu fais ici ? Je te croyais à Paris ! Depuis quand es-tu à Radcliff ? Et pourquoi ne m'as-tu pas prévenu ? Ta mère va bien ?

Trop de questions, aucune réponse pour le moment. Soupirant à nouveau, il se tourna vers Satoko.

- Est ce que vous voulez bien m'expliquer ce qui se passe ?
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Ileana Caesar
Ileana Caesar

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MessageSujet: Re: Faire ses premiers pas ~ {PV Satoko et Hippolyte}   Faire ses premiers pas ~ {PV Satoko et Hippolyte} Icon_minitimeLun 23 Nov 2015 - 22:21

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Satoko vs Ileana vs Hippolyte

Faire ses premiers pas




Ne savant vraiment pas où aller, j'avais laissée mes pas me guider à ma place. Au bout d'une demi-heure à tourner en rond dans la ville, je m'arrêtais devant un immeuble de bureau et essayais de trouver des yeux un hôtel. Une voix m'appela et je reconnus aussitôt ma cousine et meilleure amie, Satoko. Elle courut vers moi et je dus utiliser toutes mes forces pour ne pas tomber en arrière quand elle me sauta au cou, la retenant du mieux que je pouvais. Nous nous serions l'une contre l'autre un moment avant qu'elle ne s'écarte pour me bombarder de question. Je souris, ça me faisait vraiment plaisir de la voir et sa bonne humeur était communicative, me rendant tout aussi euphorique qu'elle. Je répondis comme je pus dans notre langue natale.

- Ca va, ça va et toi ? Tu as l’air en forme ! Je ne suis pas arrivée depuis longtemps. Oui ça te plait ? J’adore tes chouchous dans tes nattes ! Le voyage était super long, j’en pouvais plus !

Me laissant entrainer, je la suivis dans le bâtiment devant lequel je m’étais arrêtée sans savoir où j’étais. En voyant le nom de l’entreprise dans l’accueil, je retins un fou-rire. Caesar Pharmaceutics. Comment n’avais-je pas pu le voir ?! En tout cas, le destin est joueur pour que mes pas me mènent sans le savoir jusqu’à l’endroit exact où je voulais aller. Ou était-ce Maman qui me donnait un coup de pouce ?

Un agent de sécurité nous fouilla brièvement, puis Satoko montra un papier qui nous permit d’entrer. Nous montions dans l’ascenseur et nous arrêtions à l’étage du bureau du directeur. Une secrétaire, les larmes aux yeux, visiblement effondrée, compulsait un énorme dossier. Je me demandais ce qui avait bien pu lui arriver… Je m’arrêtais devant elle et lui tendit un mouchoir qu’elle accepta en reniflant. Elle nous laissa entrer et Satoko se présenta tout de suite.

Ca faisait un moment que je ne l'avais pas vu. Evidemment, Papa n'était pas ravi de me voir et même si j'en ressentis un pincement au coeur, je pouvais le comprendre. Il m'aimait de tout son coeur, mais je n'étais pas sa fille officielle et je risquais de poser des problèmes à sa famille. J'avais cependant trop besoin de le voir, de le retrouver, je lâchais donc mes sacs et marchais vers lui pour me blottir contre son torse en l'enlaçant. Je retrouvais son odeur, sa chaleur et ça me fit un peu de bien. 

- Salut Papa…tu m'as manquée…

Je reculais ensuite, mais ne souriait plus. Satoko avait visiblement tenue sa promesse et n'avait pas parlée de la mort de Maman. Je lui en étais reconnaissante. Je tenais vraiment à lui annoncer la nouvelle moi-même. Je pris alors la parole pour lui expliquer ma présence.


- Je suis désolée, Papa. Je sais que je risque de te poser des problèmes en venant ici mais… je n'ai plus nulle part où aller.

Je pris une longue inspiration, refoulant mes larmes pour garder le contrôle de mes gestes et de mon visage.

- Maman… est morte. Elle a eu un accident de voiture il y a trois mois. Après ça, je n'ai pas pu rester au Japon ou en France, je ne me sentais plus à ma place. Tu vas probablement refuser mais… je voudrais rester à Radcliffe avec toi.

Voilà, la bombe était lancée. Je déglutis, ne sachant pas à quoi m'attendre.


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MessageSujet: Re: Faire ses premiers pas ~ {PV Satoko et Hippolyte}   Faire ses premiers pas ~ {PV Satoko et Hippolyte} Icon_minitimeMer 23 Déc 2015 - 19:55


FAIRE SES PREMIERS PAS
ILEANA & SATOKO & HIPPOLYTE


Satoko aimait beaucoup son père. Elle avait pour lui un respect sans bornes et l’écoutait toujours lorsqu’il parlait. Elle n’avait jamais été opposée à ses idées, elle l’avait toujours suivi, avait toujours tout fait pour lui faire honneur et combler les attentes qu’il avait pour elle. Il avait beau être sévère et relativement intransigeant, il restait son père malgré tout, et les quelques moments d’affection qu’il avait étaient particulièrement précieux à ses yeux. Oui, elle avait toute l’admiration du monde pour son père, et pourtant, il y avait une chose, une seule qu’il n’avait pas réussi à lui faire accepter : de considérer sa cousine comme une moins que rien. Le métissage au Japon était très mal vu, et les hafu avaient la vie particulièrement dure. Les habitants de l’archipel les voyaient comme des bâtards qui n’appartenaient certainement pas à leur peuple et ne seraient jamais de « vrais » Japonais, les condamnant bien souvent à une existence solitaire et stigmatisée jusqu’à l’excès. Mais pour Ileana, c’était différent. Aux yeux de Satoko, elle n’avait rien de sale, rien d’avilissant, et ça avait été sa meilleure amie jusqu’à ce qu’elle déménage en France avec sa mère. Le patriarche Murasaki avait été soulagé de ce départ, se disant qu’enfin, sa fille unique arrêterait de fréquenter cette demoiselle qui, à ses yeux, n’avait pas plus de valeur que les mutants. Dommage pour lui, il avait sous-estimé l’obstination de son héritière qui, loin de se démonter, avait tout fait pour garder contact avec sa cousine.
Et les revoilà toutes les deux réunies, quelques années plus tard, dans cette ville du bout du monde où il se passait pourtant tant de choses. Elle était au courant pour la mère de Lily. Elle avait été triste pour elle, sachant très bien à quel point elle l’aimait et à quel point il était dur pour elle de se trouver une famille maintenant. Elle espérait que son « oncle » aurait la décence de la recueillir, ou au moins de faire quelque chose pour elle.

Une fois les retrouvailles avec sa cousine passées, elle les avait conduit toutes les deux jusqu’au bureau d’Hippolyte, ne s’occupant pas de la secrétaire au visage décomposé qui n’eut pas le temps de les empêcher de passer qu’elles étaient déjà dans la pièce réservée au grand patron de Caesar Pharmaceutics. Visiblement, il ne s’était absolument pas attendu à les voir toutes les deux débarquer de nulle part. Refermant derrière elles, Satoko laissa Ileana rejoindre son père et lui faire un câlin, arrivant à trouver la scène plutôt mignonne malgré tout. La jeune chasseuse laissa Lily annoncer la triste nouvelle au Français, puis se mit à faire le tour du bureau en disant :

- Elle peut pas rentrer. Papa ne voudra pas d’elle, tu sais.

Trouvant enfin ce qu’elle cherchait, elle tendit les bras et attrapa Duchesse, la grande chatte blanche et pelucheuse du maître des lieux. L’animal fixa la Japonaise et laissa échapper un miaulement râleur qui ne repoussa pas le moins du monde la demoiselle. Elle alla s’asseoir dans l’un des fauteuils vides et posa le chat sur ses genoux, s’occupant de la câliner et de la grattouiller avec application jusqu’à lui tirer les ronronnements qu’elle attendait.
Elle n’aurait pas trop à participer à la conversation à venir. C’était surtout entre Lily et Hippolyte que des choses devaient se dire. Cependant, elle ne comptait pas les ignorer pour autant et gardait une oreille à l’écoute, prête à intervenir si besoin. On ne savait jamais ce qu’il pouvait se passer, aussi restait-elle prête à voler au secours de sa cousine si le besoin s’en faisait sentir – le tout en papouillant Duchesse qui allait laisser tout un tas de poils immaculés sur sa tenue multicolore. Elle était habituée aux poils de chats avec Kuro, alors un peu plus ou un peu moins ne la dérangerait pas le moins du monde.


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Hippolyte Caesar
Hippolyte Caesar

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MessageSujet: Re: Faire ses premiers pas ~ {PV Satoko et Hippolyte}   Faire ses premiers pas ~ {PV Satoko et Hippolyte} Icon_minitimeDim 3 Jan 2016 - 22:58

[quote="Hippolyte Caesar"]

FAIRE SES PREMIERS PAS
ILEANA & SATOKO & HIPPOLYTE


Hippolyte n'était pas à proprement parler un mauvais père. Ses enfants n'avaient jamais manqué de quoi que ce soit de matériel, ils avaient reçu une excellente éducation, il n'avait jamais levé la main sur eux... Réflexion faite, Marius s'était pris quelques claques bien méritées. Mais pas Lily. Jamais il ne s'était mis en colère après elle. Seulement, il n'avait jamais été débordant d'amour ni même complètement niais avec sa fille. Et pourtant, c'était sa petite princesse, son unique fille, une jeune fille qu'il chérissait autant que les jumeaux. Il avait toujours été plus tendre, plus laxiste avec elle... Parce qu'il regrettait cruellement de n'avoir pas pu être auprès d'elle à chaque étape de sa vie. Il ne l'avait finalement pas vu grandir, puisqu'il ne la voyait jamais qu'une ou deux semaines, et ce deux fois par an au maximum. Il avait été un père absent, l'avait caché au reste de sa famille, l'avait privée de ses frères... Chaque fois qu'il partait au Japon, c'était avec la ferme intention de demander à la mère de Lily l'autorisation de la ramener pour la présenter à sa famille... Et chaque fois, il se dégonflait. Oui. Hippolyte Caesar, le requin, l'antipathique et intraitable chef d'entreprise se dégonflait pour une raison : Victoire. Il ne voulait pas lire la trahison dans ses yeux, le rejet, la douleur... Il ne voulait pas voir cette femme qu'il aimait à en perdre la raison lui tourner le dos. Seulement... Il ne se voyait pas non plus abandonner sa fille.

Le regard sévère d'Hippolyte se posa sur Ileana tandis qu'elle s'approchait de lui pour le prendre dans ses bras. Ce n'était pas un homme particulièrement tactile, et encore moins le genre de père à réclamer des câlins à ses enfants. Et Ileana le savait, tout comme elle avait qu'il avait horreur qu'elle lui saute dessus lorsqu'il venait la voir. Seulement, habituellement, Ileana était enjouée, piaillait, s'empressait de raconter ses derniers mois à son père... Cette fois, elle semblait bouleversée, sa voix était atone et son étreinte tremblante. Il y avait quelque chose de différent, et Hippolyte n'eut pas le cœur à la repousser. Il alla même jusqu'à poser une main sur sa tête en la serrant contre lui. Il était heureux de la voir, au fond... Il redoutait simplement de voir Victoire débarquer dans son bureau.

- Tu m'as manqué aussi... Tu as une petite mine, tu es sûre que tout va b...

Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase que déjà, Ileana renchérissait. Les sourcils du père se froncèrent davantage. Comment ça elle n'avait nulle part où aller ? Qu'est ce que c'était que cette histoire ? Et puis finalement, le couperet tomba. Ileana retenait ses larmes à grand peine et pour cause... Sa mère adorée, la femme qui l'avait élevée... Etait décédée dans un accident de voiture. Si Hippolyte et Kanae n'avaient certes partagé qu'une nuit d'intimité ensemble, mais il avait de l'amitié pour cette femme, ainsi qu'un grand respect. Elle avait su élever seule son enfant, dans un pays où les métissages étaient très mal vus, elle avait donné à leur fille une éducation exemplaire, et n'avait jamais rien reproché à Hippolyte. Elle ne lui avait jamais interdit de voir sa fille, bien au contraire... Alors, quelque part, il était triste, lui aussi. Triste pour Lily, triste de n'avoir rien pu faire. Il se pencha vers la jeune fille, prêt à lui répondre, quand Satoko se rappela à son bon souvenir. Immédiatement, Hippolyte la fusilla du regard. Voilà qu'elle se permettait non seulement des remarques mais en plus elle était en train de mettre en désordre le beau pelage de son chat.

- De toute manière, il est hors de question qu'Ileana vivent sous le même toit que ton père. Je ne veux pas qu'il lui mette dans le crânes ses pensées archaïques et son intolérance...

Dire qu'Eichi et Hippolyte ne s'entendaient pas relevait de l'euphémisme le plus grotesque. Ils se détestaient cordialement depuis le jour où ils s'étaient rencontrés, et ne se toléraient que rarement pendant les quelques réunions de famille qui les avaient amené à se croiser. En général, ils ne s'adressaient pas la parole et se contentaient de s'ignorer royalement. Hippolyte préféra finalement reporter son attention sur sa fille, dont la détresse était autrement plus importante.

- Je suis vraiment désolé pour ta mère, Ileana... Je sais à quel point tu l'aimais... Pourquoi ne m'as-tu pas appelé ? J'aurais pu t'aider, je connais du monde à Paris ! Où est-ce arrivé ?

Elle voulait rester avec lui... C'était une mauvaise idée... Il ne pouvait décemment pas la ramener chez lui et la présenter à Victoire et Martial sans préambule. Quant à Marius, ce n'était même pas la peine d'y penser... Il n'aurait fait qu'une bouchée de sa petite sœur par jalousie et aurait rabâché cette histoire à son père pendant plus de dix ans !

- Je ne peux pas te ramener à la maison, tu le sais bien... Je... J'aurais du en parler à Victoire il y a bien longtemps, c'est ma faute...

Oui c'était sa faute. Il se retrouvait face au mur, sans autre alternative que celle de devoir envisager de tout révéler à son épouse. Melissa l'avait prévenu que ce jour arriverait... Il ne l'avait pas écoutée...

- Mais je vais t'aider à trouver un appartement... Viens d'asseoir.

Il lui proposa une place dans le sofa près de Satoko, et s'assit dans le fauteuil qui lui faisait face.

- Je pense qu'il va être temps que tu rencontres tes frères... Même si Marius a vraiment un caractère de cochon... Il faudra que tu sois patiente avec lui... Mais avant cela, je vais te trouver un petit appartement en centre ville, si tu veux !

Les relations humaines, ce n'était pas la spécialité d'Hippolyte, loin de là. Au contraire, il était si empoté avec ça qu'il faisait souvent l'inverse de ce qu'il fallait faire. A savoir demander à Lily si elle était présente lors de l'accident, comment se passaient ses études... Des questions à ne pas poser. Alors il préféra faire l'inverse.

- Tu vas bien ? Raconte-moi un peu la vie parisienne...

Il avait entendu dire que changer de sujet et tenter d'en amener un plus léger dissipait les malaises... Avec un peu de chance, ce serait efficace et il pourrait ainsi réfléchir un peu plus calmement à la marche à suivre pour la suite... Surtout au sujet de Victoire.
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MessageSujet: Re: Faire ses premiers pas ~ {PV Satoko et Hippolyte}   Faire ses premiers pas ~ {PV Satoko et Hippolyte} Icon_minitimeJeu 21 Jan 2016 - 22:36

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Satoko vs Ileana vs Hippolyte

Faire ses premiers pas




Ca me fit au chaud au coeur que mon père me rende mon étreinte. Je savais qu'il n'était pas tactile du tout, en général j'essayais donc de restreindre mes pulsions câlines, sauf quand j'avais envie de le taquiner parce que c'était ma façon de lui montrer comme je l'aimais. Mais là, il avait comprit que j'en avais besoin.

Je n’avais vraiment pas envie non plus d’aller chez mon oncle. Il était froid, borné, bref tout ce que je détestais, et de toute façon c’était réciproque. Je préférais encore rester toute seule… Je fus soulagée que Papa me défende sur ce point, même si je savais déjà que ce n’était pas le grand amour entre eux.

Mon père me demanda ensuite pourquoi je ne l’avais pas contacté plus tôt. Il avait raison de se poser cette question, après tout je me l’étais posée moi-même. J’avais pensé en premier lieu à l’appeler pour lui demander quoi faire, comment me comporter, pour pleurer mon chagrin… puis je me suis reprise. Je suis une Caesar, pas officielle, mais quand même. Si je ne voulais pas qu’il se moque de moi ou me rejette, je devais me débrouiller seule et lui prouver que j’étais forte.

- C’est arrivé à Paris, pendant une convention de scientifiques. Maman était stressée, elle n’a pas vu l’autre voiture arrivée… l’homme au volant était ivre. Juste après ça, j’ai dû m’occuper moi-même de rapatrier le corps au Japon et des papiers administratifs. Je…Je voulais t’en parler en face, pas par téléphone. J’ai pensé que ce serait suffisamment important.

J’avais le coeur serré d’y repenser. Quand les policiers m’avaient appelés pour me prévenir et venir identifier le corps, j’en avais pleurer toute les larmes de mon corps. Le visage blessé et déformé de maman me hante encore…. C’est pourquoi je gardais toujours une photo avec moi, pour me rappeler de son vrai visage souriant.
Evidemment, Papa me confirma que je ne pouvais pas vivre avec lui. Je m’en doutais, même s’il s’était mit dans cette situation tout seul, je comprenais qu’elle n’était pas évidente du tout et qu’il devait se battre chaque jour avec lui-même. J’espérais qu’il ne regrettait pas ma naissance, j’aimais le croire du moins, mais…je n’étais pas sa famille non plus. Une pièce rapportée, aimée, mais cachée. Heureusement, il me proposa de trouver un appartement. Au moins j’aurai un logement ! Et puis, dès que j’aurai trouvée mes repères et un travail, je pourrais le payer moi-même. Comme il me le demanda, je m’assis sur un des fauteuils.
Je ne m’attendais pas à ce qu’il propose de rencontrer mes frères. Et je devais avouer que j’avais hâte ! Je savais déjà que ce serait compliqué, surtout avec Marius vu la relation conflictuelle qu’il a avec Papa, mais je voulais les connaître, les rencontrer. Peut-être qu’ils m’accepteraient et que nous pourrions former une belle fratrie ? Ce serait merveilleux…mais utopique. J’avais aussi envie de rencontrer Victoire, mais je me doutais d’avance qu’elle me rejetterait de toute son âme. Après tout, j’étais l’incarnation de la faute d’un soir de son mari et d’une vingtaine d’année de mensonge… Je n’étais pas certaine de surmonter cela, mais c’était aussi un peu ma faute pour être née, même si Maman m’avait toujours remonté les bretelles quand j’osais penser cela à voix haute.

Un léger sourire éclaira mon visage. Papa n’était pas doué pour les sentiments, il devenait vite maladroit, mais je suivais son raisonnement: il espérait que me faire changer les idées en parlant de sujets plus légers me ferait du bien. J’appréciais beaucoup l’effort et le suivais:

- Ca se passait bien. J’ai obtenu mes premières années de fac sans difficultés. Je m’étais fais pas mal d’amis, tu sais ? On allait souvent dans des conventions de jeu vidéo ensemble et on aimait les mêmes séries américaines et animés japonais ! Tu nous aurais entendu, tu n’aurai rien compris…

Je ris un peu. Je parlais cependant au passé, car je savais déjà que je ne pourrais plus jamais retourner à cette vie là….

- J’ai pu chasser un peu avec ton ami parisien, nous avions attraper un mutant qui attaquait  les gens. Son don l’avait rendu fou… C’est ton ami qui l’a abattu.

Même dans ce genre de contexte, je n’arrivais pas à tuer les mutants. Je savais que Papa me reprochait cette faiblesse, mais même dégénéré, j’avais du mal à ne pas voir l’humain en eux. Et puis, les vaccins étaient de plus en plus puissants !



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MessageSujet: Re: Faire ses premiers pas ~ {PV Satoko et Hippolyte}   Faire ses premiers pas ~ {PV Satoko et Hippolyte} Icon_minitimeSam 27 Fév 2016 - 22:15


FAIRE SES PREMIERS PAS
ILEANA & SATOKO & HIPPOLYTE


Hippolyte Caesar n'était pas le genre d'individu à s'embarrasser de scrupules ou à savoir faire preuve de compassion. C'était un homme dur et froid, extrêmement professionnel et peu porté sur les démonstrations affectives. Et malgré tout, il aimait profondément ses enfants. S'il devait arriver quelque chose à l'un d'eux, il savait comment il aurait réagi. De manière excessive, démesurée, si l'on devait lui apprendre qu'Ileana avait été assassinée, il aurait traqué son meurtrier pour faire justice lui-même. On ne pouvait donc pas lui reprocher de ne pas aimer ses enfants, d'autant qu'il avait une affection toute particulière pour la petite dernière. S'il n'avait jamais caché sa préférence pour Martial, Lily était en quelque sorte sa petite princesse, sa bouffée d'air frais et de bonne humeur... Elle était dynamique et extrêmement intelligente, il voyait un brillant avenir pour elle. Et surtout, elle ne lui avait jamais tenu tête ni cherché à contester son autorité, contrairement à Marius... Bon sang, le cadet des jumeaux ne devait jamais apprendre l'existence de sa sœur. Hippolyte avait beau avoir dénigré le jeune homme pendant des années, il le connaissait par cœur. Son fils n'aurait jamais accepté sa sœur, jamais supporté que son père ait mentit pendant tant d'années... Ce qu'Hippolyte était loin de savoir, en revanche, c'est que Marius était vert de jalousie à l'idée que son père puisse s'intéresser à quelqu'un d'autre que lui ou son frère. Il était tellement persuadé que son fils le détestait que l'idée l'aurait sûrement bien fait rire.

Hippolyte était donc peiné de voir sa fille si malheureusement, tout comme il sentait son cœur se serrer en apprenant que Kanade n'était plus. Une profonde amitié les avait liés pendant des années, une certaine complicité dans l'éducation d'Ileana, une reconnaissance professionnelle, aussi... Hippolyte n'avait jamais haït cette femme pour leur nuit passée ensemble, pas plus qu'il ne lui avait reproché d'avoir gardé l'enfant. C'était leur erreur, et il lui en aurait sûrement bien plus voulu d'avoir avorté ou abandonné Ileana. Seulement, maintenant, la jeune fille se retrouvait seule. Son oncle n'accepterait pas de la garder sous son toit, et Hippolyte refusait catégoriquement que son enfant vive avec un vieux fou aux idées arriérées. Il n'avait donc pas le choix, et cela précipitait le moment où il devrait annoncer son adultère à Victoire. D'un autre côté, il n'avait que trop retardé l'échéance. Chaque année, lorsqu'Ileana lui demandait si elle pourrait un jour rencontrer ses frères et sa belle-mère, Hippolyte lui jurait que ce serait pour bientôt. C'était un homme de parole, même si cette parole lui coûtait horriblement.

Cette étreinte qu'elle lui offrit, il l'accueillit sans broncher, caressant doucement ses cheveux pour la rassurer. C'était tout de même paradoxal de voir qu'il ne devait pas avoir ce genre de contact plus de deux fois par an avec ses enfants, et uniquement avec sa fille. Il était effaré de voir qu'Ileana avait du s'occuper de tout.

« Tu aurais du m'appeler, Ileana, je m'en serais occupé... Tu n'aurais pas dû assumer tout cela... Rassure-moi, le chauffard a été arrêté, j'espère ? »

Savoir que la mère de son enfant avait été tuée par un irresponsable faisait monter en lui une incroyable bouffée de haine. S'il l'avait pu, il se serait chargé de faire enfermer ce triste individu pour le restant de ses jours. Lorsqu'ils furent assit près de Satoko, laquelle continuait de lustrer le poil de Duchesse qui semblait aux anges, ils purent discuter de choses un peu plus légères et agréables. Si Hippolyte n'approuvait pas la passion de sa fille pour les jeux vidéo et autres bêtises vidéoludiques, il ne put s'empêcher de sourire en l'entendant évoquer ses moments passés entre amis. En effet, il n'y aurait rien compris. Hippolyte et les loisirs, la frivolité, la détente... Ce n'était pas compatible. Il n'aimait pas cela et avait tout simplement l'impression de perdre son temps. Seulement, il ne pouvait reprocher à Ileana de gâcher son avenir comme il l'avait fait avec Marius, car la jeune fille était brillante et précoce. Il lui avait fallu bien moins de temps que ses camarades pour réussir ses examens.

« Ca a l'air formidable, dis-moi... Je suis certain que tu te feras plein d'amis ici, et... Comme je te disais, je vais essayer de te présenter à tes frères, mais je ne te garantis rien. C'est vrai que je ne te l'ai pas dis, mais nous nous reparlons, avec Marius... »

Parler était un bien grand mot... Généralement, ils attendaient que l'autre hurle le premier pour répondre de concert. Au moins, ils ne s'ignoraient plus, ce qui en soi était un véritable exploit.

« Il va falloir te trouver un logement, maintenant que j'y pense ! Je vais passer quelques coups de fil, je pourrai te trouver un appartement en centre-ville, qu'en dis-tu ? »

Il tentait d'avoir l'air enjoué, mais il savait qu'Ileana aurait préféré ne pas être mise à l'écart... Seulement pour le moment, c'était ce qu'il y avait de mieux à faire. Victoire n'aurait jamais toléré que la fille d'une autre mette les pieds sous son toit, pas comme ça, pas maintenant... Il allait devoir prendre son courage à deux mains et avoir une longue et désagréable discussion avec son épouse.

Puis Ileana mentionna la chasse, et Hippolyte ne put s'empêcher de froncer les sourcils en apprenant que la jeune fille avait laissé un autre chasseur achever le mutant qu'ils pourchassaient. Il savait qu'elle détestait cela, mais il lui avait maintes fois répété qu'il valait mieux tuer un mutant que de lui faire endurer les effets secondaires d'un vaccin défectueux.

« Je sais que tu détestes tuer les mutants, Ileana... Mais ici tu ne vas pas avoir le choix, si ce n'est pas toi qui t'en charges, un autre le fera. Les chasseurs d'ici ne sont pas aussi conciliants qu'en Europe... Mais je vais t'emmener chasser avec moi, si tu veux ! »

Chasser était probablement le moment le plus ludique qu'ils puissent passer ensemble, ce qui en disait long sur la capacité à se détendre d'Hippolyte.

« Tu as tout ce qu'il te faut, ici ? Il va falloir te faire ouvrir un compte bancaire, pour commencer... Je vais t'aider à t'installer. Il y a une université à Louisville, mais je pense pouvoir faire marcher quelques unes de mes relations pour t'avoir une place dans une meilleure faculté... Peut-être en prenant les cours par correspondance ? Et... »

Il se tut, conscient qu'à peine sa fille arrivée, il commençait déjà à l'assommer avec des questions de banque, d'université et tout un tas de choses sérieuses et barbantes.

« Excuse-moi, je suis un peu brut. Tu dois êtres encore un peu chamboulée par le décalage horaire et les récents événements. Tu es sûre que tout va bien ? »

Il posa doucement sa main sur l'épaule de sa fille dans un geste affectueux et prévenant. Il faisait de son mieux, tout en se sachant piètre père en comparaison d'autres. Il était simplement heureux de voir sa fille, heureux de la savoir en bonne santé, aussi.

« Tu as faim, peut-être ? Je vais t'emmener manger quelque part, si tu veux... Et ta cousine, si elle daigne lâcher cette pauvre Duchesse... », dit-il en jetant un regard sombre à Satoko.
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MessageSujet: Re: Faire ses premiers pas ~ {PV Satoko et Hippolyte}   Faire ses premiers pas ~ {PV Satoko et Hippolyte} Icon_minitimeSam 2 Avr 2016 - 10:53

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Satoko vs Ileana vs Hippolyte

Faire ses premiers pas




Je connaissais bien cette lueur dans le regard de mon père. Si je lui disais que le chauffard n'a pas été retrouvé, il serait capable d'aller le chercher lui-même et de le torturer avant de l'achever sans chercher à connaître ses excuses. Heureusement pour lui, la justice française a bien fait son boulot.

- Oui, il a été arrêté, il était assommé pendant l'accident. Il va certainement avoir une très longue peine de prison...

Savoir qu'un contact entre mon père et Marius avait été mis en place fut comme un choc pour moi ! Je ne m'attendais pas à ce qu'ils finissent par se reparler, mais j'en étais très heureuse. Papa semblait vraiment perturbé par l'éloignement de son fils et les problèmes qu'il lui causait, même si je n'étais pas au courant de la majorité de ceux-ci.

- C'est vrai ? C'est formidable ! Un premier contact c'est le début d'une amélioration pour vous deux !

Oui bon, j'étais carrément optimiste là....mais j'aimerais vraiment que Papa et Marius s'entende à nouveau. Ca leur ferait du bien à tout les deux.
Pragmatique comme toujours, Papa commença à parler de mon installation. Je me doutais que financièrement il n'aurait aucun soucis à me payer un appartement le temps que je devienne indépendante mais ça me gênait tout de même un peu... Enfin, avec le peu d'économie qu'il me reste, je n'avais pas le luxe de refuser.

- Oui, merci Papa, ce sera parfait. N'en fais pas trop, un studio sera bien suffisant pour moi toute seule.

Elle voyait déjà son père essayer de lui trouver le plus bel appartement de Radcliff, mais vraiment, tout ce dont elle avait besoin, c'était d'un peu de place pour son bordel de jeu vidéo, de cours et de mangas.
Evidemment le sujet de la chasse était bien plus sensible. Comme je m'en doutais, Père me reprocha ma faiblesse, mais je n'y pouvais rien. Je savais qu'ici tout serait différent mais je n'arrivais pas à m'y résoudre. Même si c'était un mutant fou qui avait tué des dizaines de personnes, je n'arrivais pas à appuyer sur la détente et quelqu'un finissait par se lasser d'attendre et le faisait à ma place. Je n'aimais pas être faible à ce point alors je tentais de comprendre dans mon coin les mécanismes du vaccin pour l'améliorer. Si tout les mutants étaient vaccinés, plus personne ne mourrait, n'est-ce pas ? C'est ainsi que je résonnais. Papa me proposa de me montrer ses méthodes américaines lors d'une chasse et je hochais la tête. C'était un moment privilégié entre nous, un moment intense de partage entre père et fille, je ne raterais ça pour rien au monde.

- Oui ! Ca me ferait très plaisir de chasser avec toi !

Satisfait de ma réponse, mon père commença à prendre en main mon avenir. Inscription à l'école, transport, banque... Hippolyte Caesar étant lui-même en somme. J'éclatais de rire et posais ma main sur la sienne, la serrant entre mes doigts.

- Non non, ne t'inquiète pas. Ca va. Je suis un peu à coté de mes pompes, mais je tiens le choc. Et puis, ça m'aurait parut bizarre que tu ne veuilles pas tout organiser en même temps dès mon arrivée !

Je ris à nouveau quand il accusa ma chère cousine de torture envers la pauvre Duchesse mais je me rendis aussi compte que, l'air de rien, je mourrais de faim !

- Hm...j'avoue que je commence à avoir l'estomac dans les talons. Oh ! Il y a un restaurant de burger ici ? Dans un jeu vidéo, j'ai vu qu'aux Etats-Unis, il y a les meilleurs burgers du monde, qu'ils sont énormes, avec plein d'ingrédients dedans !


L'idée d'un Hippolyte Caesar dans un fast-food plutôt que dans un restaurant luxueux était tout simplement à mourir de rire, mais il suffisait que je sorte mon arme secrète: les yeux de Bambi, pour qu'il accepte. Ce que je fis, bien entendu.




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MessageSujet: Re: Faire ses premiers pas ~ {PV Satoko et Hippolyte}   Faire ses premiers pas ~ {PV Satoko et Hippolyte} Icon_minitimeMer 11 Mai 2016 - 23:57


FAIRE SES PREMIERS PAS
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Hippolyte n'aimait pas savoir sa fille aussi triste. Elle lui avait toujours parue si sensible, si douce, si gentille, qu'il ne pouvait tolérer que quoi que ce soit la fasse pleurer. Il était sévère avec elle comme avec ses frères, mais il lui montrait bien plus son amour, pour une raison qui lui échappait totalement. Lorsqu'il su que le chauffard qui avait tué la mère de sa fille avait été arrêté et emprisonné, il en fut soulagé. Du moins en partie. C'était injuste que lui s'en sort quand Ileana devait pleurer la mort de sa mère.

« J'espère qu'il passera suffisamment de temps derrière les barreaux et que son permis lui sera retiré », grogna-t-il avec mauvais foi.

Lorsque le sujet Marius fut abordé, Hippolyte fit la grimace. C'était une bonne chose, quelque part, mais aussi une mauvaise. Car depuis qu'ils se reparlaient, les deux Caesar n'arrivaient pas à s'entendre, se hurlaient dessus en permanence et trouvaient toujours une raison pour se faire la guerre.

« Une amélioration... Oui, si on veut... Disons que nous nous reparlons en grands renforts de cris. Tu découvriras bien vite que Marius et moi avons des caractères si différents que nous accorder sur un sujet relève du miracle. »

Mais pour l'heure, il fallait surtout trouver un appartement à la jeune fille, pour qu'elle ait un toit au dessus de la tête sans avoir à subir les hypothétiques foudres de Victoire. Il secoua la tête et lui accorda un sourire.

« Tu ne vas pas t'enfermer dans un studio ! J'ai vécu dans ce genre de petit espace pendant mes études et crois-moi, on en devient claustrophobe. Laisse-moi au moins te trouver quelque chose d'un peu plus grand ! »

L'argent n'était pas un souci. A vrai dire, depuis qu'il avait des enfants, l'argent n'avait jamais été un souci. Ce n'était pas en milliers mais en centaines de millions de dollars sinon plus qu'on pouvait chiffrer le patrimoine de la famille Caesar, alors acheter un appartement dans le centre-ville de Radcliff se verrait à peine sur leurs comptes à la fin du mois. De toute manière, ce n'était ni Victoire, ni Hippolyte qui se chargeait des comptes personnels mais un comptable... Victoire ne saurait jamais d'où venait un tel achat et c'était bien mieux ainsi.

Si Hippolyte avait été contrarié de voir sa fille débarquer à l'improviste dans son bureau, il était finalement plus qu'heureux de la voir. La jeune fille avait toujours été une bouffée d'air frais, un rayon de soleil dans sa vie déjà bien mouvementée. Il chérissait chaque instant passés avec elle, de sa joie lorsqu'il faisait le trajet jusqu'au Japon pour venir la voir aux nombreuses lettres et e-mail qu'ils avaient pu s'échanger. Jamais il n'avait connu avec Lily la relation conflictuelle qu'il avait avec Marius et pourtant, elle ressemblait à son frère. Ou plutôt, elle ressemblait à ses frères, car elle tenait son côté studieux de Martial.

« Je suis si prévisible que ça ? Je suis ton père, c'est mon rôle de m'inquiéter pour toi. Je vais faire mon possible pour que tu te sentes bien ici, je te le promets... », dit-il avec un sourire bienveillant.

Sourire qui ne tarda pas à se faner lorsqu'Ileana commença à parler de se rendre dans un fast-food... Satoko, qui était restée muette depuis plusieurs dizaines de minutes, se joignit à sa cousine pour réclamer des horreurs bourrées de gras, le tout avec un regard de chaton triste qui donnait plus envie à Hippolyte de les laisser en plan que de céder. Il s'apprêtait à refuser, frissonnant rien qu'à l'idée de mettre les pieds dans ce genre de taudis, seulement il se souvint que Lily devait être fatiguée, qu'elle avait traversé de nombreuses épreuves... Et qu'au fond, il lui devait peut-être cette faveur. Poussant un profond soupir, il fini par céder.

« J'ai l'impression que je n'ai pas trop le choix... Aux Etats-Unis, ils font surtout les choses les répugnantes qui soit en matière de nourriture. Des graisses saturées, des conservateurs et tout un tas de saloperies qui te les feront regretter le jour où tu auras les artères bouchées... Mais puisque tu y tiens, alors allons-y... »

Il se contenterait d'un café, qu'il savait d'avance à vomir, bourré de préjugés comme il était... Il se leva du sofa, alla récupérer sa veste, ses clés et son paquet de cigarette, et invita les deux jeunes femmes à sortir du bureau avant qu'il ne le ferme. Perdre quelques précieuses heures de travail pour de la mal bouffe... Non... Il fallait qu'il voit les choses sous un autres angles : profiter de ces quelques heures passées en compagnie de sa fille. Ça sonnait bien mieux ainsi !
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