(isaac) - your head's a hurricane; it moves in waves.

your head's a hurricane; it moves in waves.

Isaac et Lexie

« Save me from myself don't let me drown. » Une musique assez brute sortait des hauts-parleurs du petit magasin que je tenais. Des musiques que seuls les adolescents écoutent. Parce que c'est de ces chansons que provient la vérité. Leur état d'esprit si sombre, si plongé dans une humeur de perpétuel mécontentement. Ces chansons qui montre qu'on est pas seul à penser ça, qu'on ne sera jamais seul à être si pessimiste ou d'être triste en l'écoutant. Il était déjà bien tard, le ciel n'avait plus montré ses belles couleurs depuis quelques heures maintenant. Alexis détestait l'hiver, même si c'était la saison qui la représentait le mieux. Ce n'était pas assez joyeux, il n'y avait pas de chaleur humaine pour qu'elle puisse sortir d'un hiver sans qu'elle ne se soit déboussolée. Ce soir plus que jamais, elle avait besoin de son meilleur ami. Cette petite bouille, qui même lorsqu'il ne faisait rien, la faisait rire. Il avait été d'un grand soutient, même si Alexis n'arrivait pas à le remercier pour tout ce qu'il avait fait pour elle. Isaac était comme sa moitié, son double à présent. Ils avaient les mêmes délires, les mêmes pensées, les mêmes avis. Et souvent, ils mataient les gens pour savoir qui serait bien pour l'autre.

En tout cas, c'était une journée de travail épuisante, cependant Alexis n'avait pas vraiment envie d'aller se poser chez elle et broyer du noir. C'était bien mieux d'aller chez Isaac et l'embêter un peu. Au pire, même s'ils se posaient avec un plateau repas devant la télé, ils seraient ensemble. C'était un peu le paradis d'avoir son meilleur ami qui vivait tout près et non à des centaines de kilomètres. En passant devant une célèbre chaine de fastfood, Alexis prit alors son repas, une simple salade mais avec une belle glace italienne et le repas que préférait son meilleur ami. Même si elle devait manger mal, autant bien le faire, sainement, comme toujours. C'était même un vrai paradoxe. Alexis ne pouvait manger plus qu'il ne le fallait, elle ne se goinfrer pas, elle n'osait même pas prendre des frites mais pourtant, sa vie était chaotique au vu de ses excès de boisson. Alexis était à la fois en bonne santé et totalement mourante. C'était comme une petite image, l'une de milles et une couleur et l'autre en noir et blanc. Cela valait pour beaucoup des traits de caractère de la belle blonde. Elle avait un caractère paradoxal. Cela faisait d'elle quelqu'un d'unique, d'incroyablement simple mais unique.

Aussi, dès qu'elle arriva chez son meilleur ami, elle toqua puis entra. Elle ne sonnait jamais vu que ça ne servait pas à grand chose, pour peu qu'il soit dans sa salle de bain ou aux toilettes. « 'saac ! C'est moi ! » cria-t-elle pour se faire entendre, car apparemment, il n'était ni dans la cuisine, ni dans le salon. Les mains pleines de victuailles, elle alla posait le tout sur la table du salon, un sachet en carton contenant leur nourriture et des bières, pour lui avec et pour elle sans alcool. C'était bien mieux d'avoir ce genre d'alternatives. Pour ne pas avoir l'air d'une pauvre petite qui était en restriction. « J'ai rapporté de la bouffe et de la bière, dépêche!» Elle se laissa tombé sur la canapé avant de faire comme à son habitude, comme chez elle, elle alluma la télé pour voir s'il n'y avait pas quelque chose d'intéressant.

AVENGEDINCHAINS

when the sun goes down

C'était une journée plutôt ordinaire et tranquille. Au bar, les clients avaient été plutôt aimable aujourd'hui. Pas un seul Hunter à l'horizon. Il y avait même un beau mec qui m'avait fait longuement la conversation en début d'après-midi. Non mais vraiment, ça aurait pu être parfait... si on était pas en hiver. Il faut croire que quand Mère Nature a distribué les défenses immunitaires, j'étais parti cueillir des champignons. C'est donc quasiment aphone que j'avais pris mon service ce matin et parler aux clients n'avaient pas aidé, j'en conviens. Mais quand je revois les yeux noisettes de ce petit bout de mec... jme dis que c'est pas grave, qu'au pire, je prendrais un peu de sirop ce soir avant de dormir. Puis, ça me faisait rire de voir les petites vieilles compatir comme si c'était la fin du monde. Bon, okay, j'ai la gorge en feu mais ça va, y'a pire. Je sais pas si c'est un charisme que je dégage mais les personnes âgées étaient toutes gentilles avec moi et je leur rendais bien. Ca me faisait rire parfois de discuter avec elles tout en nettoyant un verre par exemple, histoire de pas montrer que je tire au flan. Bon, après, le patron que j'ai n'est pas chiant, loin de là... Bref, quand je terminais le boulot, le soleil était en train de se coucher et il commençait à neiger aussi. Il y avait des gamins qui jouaient dans la rue avec celle qui étaient encore sur le sol, se balançant des boules de neiges. Il y en a une qui m'a touché aussi mais je ne m'en formalisais pas, au contraire, j'en balançais une au gosse avant de partir en direction de chez moi en songeant que demain, ça allait sûrement glisser par terre...

En rentrant à l'appart, je me débarrassais de ma veste pleine de neige que je laissais à l'entrée avec mes bottes, j'ouvrais mon courrier. Tiens, une lettre d'Eliott, ça faisait longtemps. Apparemment il allait bien et Maman aussi. Il me demandait si j'étais prêt à les revoir... Je ne savais pas trop si j'étais prêt à retourner là-bas mais je pouvais toujours proposer à Elliott de venir avec Maman, quelques jours. A voir s'ils allaient pouvoir.. et vouloir surtout. Au fond, j'étais content que Eliott n'ait pas écouté Joshua et notre père. Ça m'aurait fait mal de perdre mes deux frères. Je soupirais longuement. La blessure était encore fraîche. Plus que je ne le pensais. D'ailleurs, en parlant de fraîcheur, il fallait que je prenne une douche si je ne voulais pas congeler sur place ! Je laissais tout ça en plan pour me diriger vers la salle de bain où je pris une longue douche bien chaude et reposante. Je pensais à trop de trucs en ce moment. Je pensais alors à Lexie. Ca faisait trois jours qu'on s'était pas vus et je me rendis compte que j'avais pas grand monde à qui parler si elle n'était pas là. Il faut que je l'appelle en sortant de la douche, lui demander si elle veut passer ou si elle est occupée.. Il faut croire que les grands esprits se rencontrent.

En sortant de la douche, j'entendis la voix de ma meilleure amie depuis le salon et souris. Je sortais alors, une serviette autour des hanches. Ça ne craignait rien, on savait l'un comme l'autre qu'il n'y aurait jamais rien entre nous, que je préférais les hommes et que de toute façon, jamais je n'aurais mis de l'amour dans notre relation si particulière. Je souris jusqu'aux oreilles en la voyant et lui balançais un oreiller pour la forme, juste ma manière de lui dire bonjour. Je repassais par la chambre pour aller m'habiller d'un simple jean délavé et d'un t-shirt blanc pour pas chopper froid puis je m'affalais à côté d'elle dans le canapé, mes jambes appuyées sur la table basse.

« Ça fait un moment ! J'allais justement t'appeler pour te demander si tu voulais passer ce soir mais faut croire que la connexion mentale a encore marché ! »

Après avoir déposé un baiser sur sa tempe, je me levais pour aller chercher les bières qui avaient été mises au frigo et de quoi grailler. Je posais tout ça sur le table basse, baillant un peu au passage. Je me reconcentrais sur ce qu'elle était en train de regarder avant de pouffer de rire.

« Me dis pas que tu regardes ce truc sérieux ? Plus niais et culcul ça n'existe pas ! »

your head's a hurricane; it moves in waves.

Isaac et Lexie

Elle avait déjà foutu ses pieds sur la table depuis un petit moment, c'était bien mieux. Longue journée, des services qui s'étendaient de plus en plus, elle ne voyait même plus la lumière du soleil mais uniquement celle des néons de l'épicerie qu'elle dirigeait Elle avait le droit, tout les jours, à cette petite vieille, un peu folle, qui perd la boule mais qui est toujours adorable, elle adorait dire « ma petite, si tu profites pas du soleil maintenant, tu ne le pourras plus jamais... Il sera trop tard. » Alexis lui adressait toujours un tendre sourire, les aînés étaient des arbres qu'on ne devrait jamais coupés. Aussi parce que ça lui faisait plus penser à l'amour qu'au soleil, elle avait compris un tout autre sous-entendus. Celui du temps qui passe trop vite aussi. La blondinette avait tellement le temps de penser qu'elle partait loin dans ses délires. Peut-être que cette petite vieille était l'une des premières à avoir eut le gêne X. Celui qui les rendait différents de nous, peut-être savait-elle que le monde serait bientôt sans dessus dessous et que le soleil ne se lèverait plus jamais.

Alors qu'elle l'attendait, elle s'était déjà préparer le plaid qui était à côté, le coussin afin d'être installée le plus confortablement possible. C'était l'habitude, elle connaissait tout ici, c'était comme sa deuxième maison. Elle l'attendait, parce que c'était comme ça entre eux. Ils avaient même les clés de chez l'un et l'autre. Bien sûr ça ne devait être que pour des occasions rares genre si l'on perdait nos clés ou si jamais l'un avait un problème et avait besoin d'aide... Genre Alexis en train de faire une rechute. Des moments importants. Elle reçut le cousin et le mit avec un rire derrière son dos. « Ca fait un moment ! J'allais justement t'appeler pour te demander si tu voulais passer ce soit mais faut croire que la connexion mentale à encore marcher ! » Dit-elle en le regardant à moitié à poil. « Vraiment, faut que t'arrêtes de te balader comme ça partout, Iz'. » Elle regardait son meilleur ami avec ce petit sourire qu'elle lui réservait. Il lui faisait du bien, rien que d'être à ses côtés la conforter dans ses choix et sa vie. « Hé ? Qu'est-ce que tu crois ? J'ai des pouvoirs magiques qui font que je sais quand je te manque... » Elle prit la bière qu'il lui avait ramené. « Merci, Honey ! » Elle la décapsula avant de boire une large gorgée. Dure journée, on avait le droit aux plaisirs de la vie. Il rit et aussitôt elle tourna la tête vers lui. Interpellée. « On ne critique pas... Y a rien d'autre et tu sais à quel point je suis culcul ! » Elle singeait alors la femme à la télé. Une blondasse, comme elle, cliché qui mériterait un oscar. Cette bonne femme avait ce chemisier blanc et présentait son émission comme si elle était en train d'avoir un rapport sexuel. Magnifique et puis cette voix étrangement aiguë qui vous donne rapidement mal à la tête.

C'était une émission dont elle se fichait éperdument, ce qu'elle voulait c'était pouvoir s'évader dans ses pensées, sur des questions bien plus importantes que celle de monsieur tout le monde. Serait-elle capable, un jour, de boire une bière avec son meilleur ami sans vouloir boire celle alcoolisée ? Ou pourrait-elle un jour boire une verre d'alcool sans sentir ce désir de deuxième, de troisième et de vide. Elle se tourna vers lui et lui montra le nouveau jeton qu'elle avait eu. « J'en suis à 10 semaines, t'as vu ?! » Il y a à peu près deux mois et demi, elle s'était remise à boire, un soir, elle se sent honteuse d'avoir brisé son année de sobriété. Mais l'ivresse lui donnait toujours cette sensation d'avoir des ailes et de ne plus avoir de soucis. « Bon, j'aurais pu avoir bien plus... Mais c'est pas mal dix semaines... Non ? » elle le regardait, elle voulait cet encouragement qu'il lui donnait toujours. Elle se devait d'avoir le sentiment de ne pas avoir échouer. Même si elle le savait Isaac n'avait pas été des plus ravis de sa rechute. Alexis était bien plus méchante avec elle-même que beaucoup d'autres personnes. La seule personne capable de briser Alexis était Alexis elle même.

AVENGEDINCHAINS

» heads will roll (charlie)
» (ade), all the right moves.
» (gemma), it comes and goes in waves.
» (altasan) all the right moves.
» " La colère est une courte folie. " [ Isaac.]

(isaac) - your head's a hurricane; it moves in waves.

(isaac) - your head's a hurricane; it moves in waves.

Sujets similaires

Sujets similaires