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 darling, turn the lights back on now. (aspen)

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Noeh Callahan
Noeh Callahan

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MessageSujet: darling, turn the lights back on now. (aspen)   darling, turn the lights back on now. (aspen) Icon_minitimeMar 6 Oct 2015 - 22:49

Noeh fait mine de coller son oreille contre la porte. Il suppose qu'il devinera mieux si âme qui vive se promène entre les quatre murs de l'habitacle Wostenholme en agissant de la sorte. Peut-être que c'est le trac, aussi, qui le fait se comporter de façon étrange. Après tout, il n'a pas revu Aspen depuis un bon bout de temps.... Trop longtemps même. Et il cherche à débarquer à l'improviste. Sa toute dernière part de raison se manifeste sans doute ainsi : le faire reculer un peu... Pour mieux sauter ensuite. L'étudiant a manqué rebrousser chemin à plusieurs reprises en venant jusqu'ici. Il n'a eu de cesse de se poser les mêmes questions, de se demander si ce qu'il était sur le point de faire se faisait, avant de stopper toute réflexion : Noeh n'a jamais agi comme les autres. En aucun cas ; il a donc été naturel pour lui de se conforter dans sa décision de refaire irruption dans la vie de la jeune femme aujourd'hui, maintenant, tout de suite, sans se préoccuper de tout le reste. Peut-être s'agit-il d'une décision inédite prise sur un coup de tête, mais, au moins, ça lui ressemble. Décidé, le jumeau Callahan se redresse et s'autorise à ouvrir la porte d'entrée sans frapper. Il est déjà venu ici des centaines de fois quand il était gosse, adolescent (voire même un peu plus tard sans forcément en informer Lorcan, entre autres exemples), alors il ne peut pas prétendre méconnaître les lieux. Il se souvient avec précision de chaque objet, se remémore même sans mal avoir cassé quelques bibelots ou vases avec le reste du quatuor quand ils étaient encore soudés et, surtout, aptes à rester au même endroit sans pour autant avoir besoin de se refaire le portrait. Une époque belle et révolue. Passant d'abord la tête dans l’entrebâillement, pour s'assurer que personne ne se trouve dans le hall, l'étudiant fait deux ou trois pas silencieux (ou presque) à l'intérieur avant de pousser la porte derrière lui. Un petit sourire étire ses lèvres quand il entend le claquement sec dans son dos. Si personne ne réagit à ce premier indice de sa présence, alors cette maison est définitivement vide. Et c'est une idée qui lui fait secouer la tête. Impossible. Elle est forcément dans les parages. De toute façon, si ce n'est pas le cas, Noeh se débrouillera pour la retrouver. Ce n'est pas parce qu'il faisait l'idiot à chaque entraînement obligatoire de chasseur étant plus jeune qu'il n'a rien retenu pour autant. Et pister autrui fait partie des enseignements qui ont laissé une trace indélébile dans son esprit ; pour une fois que ce genre de connerie peut lui servir, autant en profiter. « Aspen ! », s'écrit-il d'une voix forte, avant de s'avancer dans la première pièce qui se présente. Il l'appelle d'une voix qu'elle reconnaîtra peut-être, à la fois avenante et terrible, casse-pied et enjouée, ressemblant comme deux gouttes d'eau à celle qu'il pouvait employer autrefois. Lorsqu'ils étaient ensemble, ou même un peu avant alors qu'ils n'étaient que des amis. Un peu comme si il ne s'était rien passé à la fête des fondateurs, qu'ils ne s'étaient pas perdus de vue durant des mois et que leur histoire ne s'était jamais terminée sur une belle connerie de sa part (non-assumée par le cadet Callahan, cela va de soi). Du grand Noeh, encore une fois, même si l'interpeller de la sorte n'était peut-être pas tout à fait dans ses intentions. L'ancien pianiste ne doit pas se laisser avoir par tout ce qui lui passe par la tête. Il est juste venu s'assurer de quelque chose, et peut-être la mettre en garde à ce même sujet. C'est tout. Il n'est pas là pour plus, surtout pas pour reparler de ce qui s'est passé avec Lorcan et Salomé, les aveux qui ont été balancés et la culpabilité qui le bouffe depuis, de plus en plus. Rien de tout ça. L'étudiant se doute qu'il va être bien reçu, il connaît bien la tigresse à la chevelure de feu, si ce n'est par cœur, alors il s'y attend. De là à savoir s'il s'y est préparé... pas sûr. Lorsque des bruits de pas se font entendre derrière lui, Noeh penche la tête en arrière. Il ne s'est pas trompé. Ou alors il se plante carrément et, en se retournant, il va se prendre un coup de poing de la part de Lorcan en guise de 'bonjour'. Ça ne l'étonnerait même pas. Ne supportant plus ce suspense qu'il développe en poursuivant son inspection des lieux (qui consiste à laisser traîner son regard sur toutes les photos où Aspen se trouve, il faut l'avouer) d'un air détaché, Noeh consent enfin à ancrer son regard dans celui de la demoiselle. « Salut. » Forcément, son ton est différent de celui qu'il a utilisé avant. Hors de question de laisser voir qu'il peut faire des efforts, même avec elle, avant tout avec elle. Il sait qu'il a peut-être commis une infime erreur juste avant, il est à présent de son ressort de tout faire pour la réparer. Et, d'instinct, il sait qu'il est doué pour ce genre de choses. « J'espère que ton frère n'est pas là, j'ai pas envie de débuter le deuxième round de ce qu'il a commencé la dernière fois », qu'il annonce, en haussant les épaules avec nonchalance. Noeh omet délibérément de se souvenir que Lorcan ne s'est pas énervé pour rien, qu'en théorie il n'a jamais été sujet à des accès de violence soudains, que quelque ou quelqu'un l'a poussé à agir de la sorte ; mais il est tellement plus facile d'oublier une partie de l'histoire que le jumeau Callahan s'en donne à coeur joie. Toujours appuyé sur sa béquille, ce dernier est surtout préoccupé par le fait de ne pas parvenir à détacher son regard de la belle. Il ne l'a pas vue depuis un bon bout de temps. Est-ce qu'il avait commencé à oublier certaines détails de son être ? Non. C'est certain. Il ne peut pas l'oublier, pas elle. Mais c'est pourtant pas sorcier comme action, mais non. Il n'y arrive pas. Rien. Il a beau lutter intérieurement, se dire qu'il va perdre toute crédibilité à force de la fixer comme ça, mais c'est plus fort que lui. C'est Aspen, après tout, et malgré tout ce qui s'est passé entre eux. Oui, aussi dingue que ça puisse être en ce qui le concerne, lui, le petit con de service, ce qu'il ressent est foutrement indescriptible et semble se résumer en des mots aussi simples et dingues que ces deux-là : c'est Aspen. « Tu dois te demander ce que je fais là... », qu'il reprend finalement, constatant que sa tentative d'humour (noir ?) fait mouche. Sentant qu'il perd un brin d'assurance face au silence étouffant qui les étreint, l'étudiant resserre ses doigts autour de sa béquille. Il réussit à défaire ses iris émeraudes de leur point d'attraction envoûtant et en profite pour retrouver cette contenance froide et distante qui fait sa réputation désormais. Il cherche un autre point d’ancrage, quelque chose, mais échoue. Tout est contre lui dans ce genre de moments, même ses pensées, alors il aurait dû s'en douter. « Je suis juste venu m'assurer d'un truc, c'est pas très important, ni pressé, donc si tu faisais... n'importe quoi, tu peux terminer. » Bien, très bien Noeh, donne des ordres. L'intention n'était sans doute pas là au début de la phrase, mais elle s'est pour sûr invitée en chemin. Noeh donnerait soudain beaucoup pour pouvoir se passer la main droite sur les traits du visage, juste pour pouvoir disparaître et s'enlever de la tête l'idée de venir emmerder Aspen à nouveau. Oui, il concéderait tant, mais c'est trop tard. Dorénavant, il va se débrouiller pour aller au bout des choses sans se défiler. L'effort vient de lui cette fois, il est impossible de le blâmer de tenter le coup. « J'attends ici, j'bouge pas. » Ses prunelles sombres se replongent à nouveau dans les siennes. Noeh est bien décidé à ne pas foutre le camp avant d'avoir au moins entendu sa voix, juste quelques mots qui lui rappelleront à nouveau qu'Aspen ne change pas, et, qu'à sa différence, elle ne changera jamais. L'ancien pianiste a juste besoin de ça, ainsi que d'une réponse à cette question qui le hante, et il s'en ira.
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MessageSujet: Re: darling, turn the lights back on now. (aspen)   darling, turn the lights back on now. (aspen) Icon_minitimeMer 7 Oct 2015 - 20:22


darling, turn the lights back on now
noeh & aspen

Do, ré, mi, fa, sol le piano était désaccordé, même la novice qu'elle était pouvait s'en rendre compte, elle continuait toutefois d'effleurer les touches du bout des doigts, laissant à peine la note résonner avant de passer à la suivante. Elle avait enclenché la sourdine, premier réflexe tenu des deux ans qu'elle avait passé à essayer d'apprendre à maîtriser l'instrument. Elle ne s'en était pas révélée capable, mais pas part dégoût de la musique loin de là. Elle avait toujours aimé ça, mais le piano elle n'avait pas su faire. Surtout pas après la mort de sa mère qui marqua quasi exactement le début de son abandon de l'instrument. Sa génitrice en avait pourtant acheté un, pour encourager sa progéniture justement, un petit modèle, pas forcément très bien travaillé, mais qui était suffisant pour qu'une gamine de dix ans fasse ses gammes. Elle s'arrêta finalement, regardant sans les voir les touches d'ivoire et d'ébène. Elle ne savait pas ce qui lui avait soudainement pris de se mettre à renouer avec la musique, si longtemps après. Elle n'avait jamais totalement oublié son affinité avec l'élégance et la subtilité du piano, surtout à l'époque où il était monnaie courant pour elle d'écouter Noeh jouer. Époque révolue depuis belle lurette. Il ne tâtonnait plus avec un rire moqueur son petit modèle alors qu'il était chez elle dans le plus grand des secrets. Elle n'éprouvait plus une espèce de fierté inexplicable en le voyant jouer de grands morceaux. Il ne jouait d'ailleurs même plus. Elle y aurait fait quelque chose, sauf que ça ne la regardait plus. Le piano poussiéreux, elle l'avait entrevu à l'étage et s'y était installée, sans plus de réflexion. Il n'y avait plus grand chose à faire dans cette maison qui n'était plus la sienne et c'était son père qu'elle était venue voir ce jour-là sans le trouver. Elle avait allumé la télévision d'abord, mais s'était rapidement ennuyée alors elle avait fait un petit tour. Elle connaissait déjà tout et pourtant parfois elle avait l'impression de redécouvrir des recoins oubliés. Elle entendit la porte d'entrée claquer et croyant que son père était arrivé elle se leva prestement n'ayant pas particulièrement envie qu'on la retrouve perdue dans sa réminiscence.

Son nom résonna soudain dans la grande maison, pas avec la voix et l’intonation sévère de son père, ni avec celle rieuse de Lorcan qui avait fait office de fond sonore à la vie familiale de la demeure pendant des années, mais avec un timbre autre. Timbre connu, mais qu'elle avait simplement cru perdu depuis longtemps. Un ton joueur, taquin, une voix dont les murmures avaient su la faire frissonner fut un temps. Impossible cependant, que sa déduction soit juste et un instant elle cru rêver. Sauf qu’il y avait manifestement un intrus chez son père et qu'elle n'avait pas imaginé les bruits. Aussi elle descendit rapidement les marches pour rejoindre le rez-de-chaussée. C’était la béquille qu’elle reconnu d’abord, l’homme qui la tenait n’ayant plus vraiment grand chose en commun avec celui qu’elle s’était imaginée en entendant l’appel sorti tout droit de ses souvenirs. Instinctivement elle croisa les bras contre sa poitrine, surprise d’abord, mais profondément agacée surtout de le voir ici, dans cette maison où il n’était pas le bienvenu. Ca n’était peut-être plus chez elle néanmoins ça n’était clairement pas Alistair que Noeh était venu voir et s'il avait lui demandé la permission pour entrer, elle ne la lui aurait pas donnée. « Salut » osa-t-il lancer avec froideur, faisant disparaître tout espoir qu’il était peut-être venu pour de bonnes raisons. Elle n’y avait pas vraiment cru pourtant, elle ne croyait plus en grand chose il fallait dire. Elle s’était pensée capable de tenir bon malgré le rejet de Noeh, de le forcer à accepter sa présence et son aide, tolérant des mots dits sur un ton qu’elle n’aurait jamais toléré d’un autre sous prétexte qu’il avait une excuse, qu'il était blessé. La fête des fondateurs avait coupé court à sa persévérance, la révélation de Lorcan y avait elle apposé un point final. Tout avait changé dans sa vie et elle n’avait plus la force de se battre pour quelqu’un qui n’avait pas envie qu'on se batte pour lui. « J'espère que ton frère n'est pas là, j'ai pas envie de débuter le deuxième round de ce qu'il a commencé la dernière fois » Elle qui n’avait jusque-là pas dit un mot, attendant qu’il s’exprime sur sa venue avant de hurler à l’intrusion et de lui reprocher son incroyable culot, en resta bouche-bée. Il ne méritait pas qu’elle lui laisse la moindre chance supplémentaire s’il pouvait débarquer comme une fleur dans la maison familiale et espérer pouvoir rire en toute impunité du désastre qu’il avait lui-même causé. Lorcan n’était pas innocent, plus que jamais Aspen en avait conscience, mais Noeh l’avait cherché ce soir-là et il s’était montré particulièrement odieux avec elle aussi.  Alors certes elle était bien contente de le voir rétabli des coups qu'il s'était pris et certes en le voyant débarquer son regard d'opale s'était arrêté sur chacun de ses traits les étudiant avec attention, mais ça ne faisait que lui rappeler son inquiétude lorsqu'elle était arrivée en pleine dispute du reste du quatuor et ça ne lui donnait guère plus envie de rire. Ou alors jaune peut-être. « Tu peux aussi prendre la porte pour être sûr de pas le croiser. » lança-t-elle sèchement, en guise de premiers mots, en guise de bienvenue. Elle n’avait pas plus envie de voir Noeh que de voir Lorcan, c’était dire. De tout le quatuor Salomé était peut-être celle qu’elle se sentait le plus capable de côtoyer et encore. Elle se sentait mieux seule avec elle-même. Il n'y avait jamais de trahison possible quand on était seul. Et ne s'aimant pas beaucoup, elle risquait moins d'être déçue qu'avec eux. « Mais tu vois si t’avais fait gaffe à autre chose que toi-même t'aurais su que ni lui ni moi n’habitons ici. » Rancunière elle l'avait toujours été, mais elle avait plus de prétextes que jamais de lui en vouloir et il n'y avait aucune raison qu'elle se retienne de toute remarque.

Puisque c’était elle qu’il voulait voir - elle ne pouvait pour ça que se fier au fait d’avoir été spécifiquement interpellée, son attitude ne montrant en rien qu’il était heureux de se retrouver face à elle - il avait beaucoup de chance d’être passé chez les Wolstenholme pendant qu’Aspen y était. Ca faisait déjà un certain temps déjà qu’elle n’habitait plus là, même si elle passait très régulièrement rendre visite à son père. Depuis quelques mois c’était cependant un peu moins fréquent, elle avait évité ce dernier pour ne pas avoir à lui mentir. Noeh ne devait la présence d’Aspen au bon endroit au bon moment qu’à sa bonne étoile. Mais comme on ne pouvait pas tout avoir, ça n’était pas d'humeur très clémente qu’il la trouvait. « Tu dois te demander ce que je fais là... » Elle leva les yeux au ciel avec une forte envie de lui rétorquer que, non pas du tout elle trouvait ça parfaitement normal qu’il se pointe chez elle sans prévenir. Ils n’avaient plus quinze ou dix-huit ans, il ne pouvait plus s’attendre à ce qu’elle l’accueille les bras ouverts. Ca n’était pas comme si c’était de son fait à elle d’ailleurs, c’était lui qui s’en était assuré. « Je suis juste venu m'assurer d'un truc, c'est pas très important, ni pressé, donc si tu faisais... n'importe quoi, tu peux terminer. » Que de bonté de sa part que de ne pas lui interdire de finir ce qu'elle faisait, de ne pas lui ordonner de tout arrêter pour écouter patiemment ce que monsieur avait à lui dire. Noeh avait beaucoup changé, mais il était resté l'emmerdeur qu'elle connaissait bien. « J'attends ici, j'bouge pas. » Elle secoua la tête, soutenant son regard sombre le visage fermé. En d'autres circonstances, elle aurait pu trouver son attitude drôle tant elle était déplacée. Le rire n'était néanmoins pas au programme. Aspen n'avait pas plus envie de se disputer avec qui que ce soit et encore moins avec lui, à qui elle tenait malgré tout. Elle aurait tout donné pour que ça ne soit plus le cas vu son comportement, pour pouvoir faire table rase du passé et l'oublier. Pour ne plus pouvoir être blessée. Mais si elle n'arrivait pas à se détacher de Noeh l'ami, elle n'arrivait qu'encore moins à faire l'impasse sur Noeh celui qui avait troublé son cœur. « Je préférerais que tu bouges le plus tôt possible moi. Alors bien que ce soit très gracieux de ta part de m’autoriser à vaquer à mes occupations, assure-toi de ton truc et dégage. » L'ironie embrassait chacun de ses propos jusqu'à ce que son ton ne devienne implacable. Visiblement il n'était pas venu pour s'excuser et elle n'était pas sûre d'être très disposée à entendre quoique ce soit d'autre de sa part. Finie l'indulgence. Elle voulait lui dire que quoi qu'il ait à lui demander ou à lui raconter, elle n'en avait cure. D'autant qu'elle doutait, vu le porteur, que le contenu du message soit de nature à lui faire plaisir. Elle n'ajouta rien pourtant, curieuse de voir si son ton suffirait à lui seul à le faire déguerpir, curieuse aussi au fond de savoir ce qui avait pu les amener, lui et sa béquille à clopiner jusqu'ici quand elle avait cru comprendre que la voir était la dernière chose qu'il souhaitait faire.


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Noeh Callahan
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MessageSujet: Re: darling, turn the lights back on now. (aspen)   darling, turn the lights back on now. (aspen) Icon_minitimeSam 17 Oct 2015 - 0:29

Ce regard sombre et implacable, Noeh aurait pu le reconnaître entre mille. Même si l'ancien pianiste ne laisse rien passer, que ce soit sur ses traits ou dans la moindre de ses paroles, l'émotion est bel et bien là. Celle de la retrouver après tout ce temps, celle aussi de ressentir sa présence non loin. Le jumeau Callahan pourrait presque croire au mirage s'il n'était pas à l'origine de leur entrevue improvisée. Un sourire parvient à se frayer un chemin in-extremis sur ses lèvres mornes et son visage agaçant, mais Noeh l'en empêche bien vite. Il doit rester dans son rôle du parfait petit con pour ne pas être obligé tous les sujets qui fâchent, ni pour s'attirer trop vite les foudres de la demoiselle. Trop de détails troublants indiquent à l'étudiant qu'Aspen est restée la même en beaucoup de points. D'ailleurs, cette dernière ne bouge pas. Noeh a beau essayer de déceler le moindre mouvement, elle ne laisse rien transparaître. Preuve supplémentaire du fait qu'Aspen n'a heureusement pas changé, et qu'elle est encore celle qu'il se plaît à s'imaginer dans ses rêves les plus doux. Toujours aussi déterminée, voire bornée. Apparemment, sa présence entre les quatre murs de cette maison (qui n'est plus la sienne, il a saisi son erreur) n'est pas si désagréable que ça... Sans quoi elle l'aurait déjà foutu à la porte. Le jumeau Callahan se retient de balancer une telle chose à l'oral. Il devine que les nerfs d'Aspen sont à vif rien que de l'avoir face à elle, pas la peine de tenter le diable pour se recevoir un coup -verbal ou physique- en guise de rétorque ensuite. Seulement, alors que Noeh opère un puis deux pas lents vers elle, un rire amusé s'évade sans qu'il ne puisse rien y faire. « Mais c'est qu'on est vulgaire », qu'il ricane alors que son regard émeraude se replonge dans le sien. Plus proche d'elle, le cadet Callahan se prend en pleine figure cet air impérial digne d'elle. S'il ne s'exprime pas maintenant, il ne pourra plus jamais le faire. Mais, comme pour beaucoup de choses, Noeh n'a pas préparé les choses. Il a juste agi sur un coup de tête, s'est pointé ici sans même rapporter un petit bouquet de fleur et a imposé sa volonté. A présent, se jeter à l'eau reste sa seule option. Impossible de se défiler, impossible de se dérober à cet échange. D'un parce que c'est lui qui en est à l'initiative, deux parce qu'il n'est plus très sûr de vouloir passer un jour de plus sans détailler longuement les traits de son visage. Secouant de façon imperceptible la tête pour se remettre les idées en place, Noeh s'appuie sur sa béquille et se lance. « J'ai vu le discours de Lancaster à la télé sur son espèce de groupe spécial pour assurer la « protection de la ville ». » C'est un bon début. Noeh laisse Aspen se mettre à la page. Non, il n'est pas venu pour parler d'autre chose. Enfin normalement. Après avoir aperçu le Maire de Radcliff à la télévision, le jumeau Callahan n'a pas pu s'empêcher de faire le rapprochement avec la jeune femme. Il la connaît. Il sait qu'elle peut prendre de bonnes comme de mauvaises décisions, surtout en ce qui concerne tout cet univers dans lequel ils ont été bercés tous deux. De plus, Noeh a également pensé à toute cette histoire survenue à la fête des fondateurs. En particulier à Aspen qui a appris pour l'existence de Pietra. Oui, c'est plus fort que lui, cette nouvelle balancée à la figure de la chasseuse par Lorcan représente un facteur supplémentaire de stress pour lui. Si un malheur arrivait par sa faute, Noeh ne se le pardonnerait pas. Encore plus si Aspen peut désormais tirer sur n'importe qui et que l'idée lui prend de retrouver la trace de la mutante pour lui faire comprendre le fond de sa pensée. Toutes ces pensées sont d'un égoïsme dingue, mais préoccupent encore plus l'ancien pianiste depuis la mise en place de ce « groupe spécial ». Ils ne sont pas stupides, tous les deux, ils savent très bien de quoi il s'agit, pas besoin de leur traduire les termes du Maire en détail : ça coule presque de source quand on y pense. Si chaque chasseur ou enfant de chasseur n'a pas compris le sous-entendu flagrant qui se cache derrière cette dénomination innocente, alors il ou elle peut être considéré comme indigne de tout ce qui lui a été enseigné a cours de ses années d'apprentissage, et même par la suite. C'est aussi simple que ça. Bien décidé à obtenir une réponse complète, Noeh n'en rajoute pas plus à ce sujet. Il préfère que les choses viennent d'Aspen, afin qu'elle ne soit pas influencée par ce qu'il pourrait dire ou, pire, avouer sans le vouloir. « J'suis venu entendre que t'en fais pas partie », qu'il complète tout de même. Car c'est bien là qu'il veut en venir, Noeh, à cette idée saugrenue que de vouloir rejoindre les rangs de ce groupe et qui a peut-être traversé l'esprit d'Aspen jusqu'à la décider à le faire. Intérieurement, Noeh croise les doigts. Certes, il pense aux personnes que la jeune femme pourrait blesser, mais il songe aussi et surtout au fait qu'elle pourrait se retrouver blessée. Plus qu'avant, pour la première fois même. L'adhésion à ce groupe spécial la placerait dans la ligne de mire de beaucoup trop de personnes à la fois et c'est une idée qui empêche l'ancien pianiste de tenir en place. Il s'inquiète, même s'il n'a plus vraiment le droit après tout ce qu'il lui a fait, il angoisse rien qu'à l'idée de lire une mauvaise nouvelle dans le journal ou même d'imaginer la douleur que pourrait ressentir Lorcan si ce dernier venait à lui apprendre qu'Aspen a été blessée. Ou pire. « C'est tout », qu'il conclue, son regard ne s'étant pas libérer de l'emprise du sien depuis tout à l'heure.

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