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 Papa knows best [ft. Aspen]

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MessageSujet: Papa knows best [ft. Aspen]   Papa knows best [ft. Aspen] Icon_minitimeVen 2 Oct 2015 - 12:22

Papa Knows Best
Alistair & Aspen



Les évènements s’enchaînaient de manière bien étrange dans la vie d’Alistair depuis quelques mois, et il n’aimait pas la tournure qu’elles semblaient prendre peu à peu.
Tout d’abord, il y avait eu la montée en puissance de ces groupes de résistance mutants. Les dégénérés avaient décidé de se battre contre les hunters qui voulaient débarrasser le monde de leur existence, se découvrant un semblant d’intelligence et s’associant pour faire front contre des forces qui jusque-là les dépassaient en force. Les chasseurs avaient commencé à se heurter à un mur d’obstination et d’hostilité, jusqu’à ce que finalement le groupuscule se décide à passer à l’offensive et fasse exploser les bâtiments principaux de Radcliff les uns après les autres, entrant de fait dans la catégorie « terroristes ». Depuis le fiasco de la fête des fondateurs, le patriarche Wolstenholme n’avait cessé de courir dans tous les sens, enchaînant mission sur mission, chasse après chasse. Sa liste de trophées s’était drastiquement allongée depuis ces quelques mois, alimentée par la chasse aux sorcières lancée par Thaddeus Lancaster. D’ailleurs, il s’inquiétait un peu du maire ne cherchant pas à cacher sa haine des transmutants. Il ne faisait aucun doute que certains électeurs seraient refroidis par cet avis tranché et n’hésiteraient pas à voter contre lui aux prochaines élections, ce qui ne présageait rien de bon ; si les hunters du comté voyaient leur leader être mis sur le banc de touche, beaucoup d’entre eux devraient se battre avec de monstrueux ennuis judiciaires si son successeur  à la tête de cette petite ville du Kentucky avait le malheur d’être pro-mutants.
Les fêtes de Radcliff étant visiblement maudites, la grande foire annuelle avait elle aussi été frappée par des dégâts monstrueux et des pertes tragiques, tout ça à cause d’un pauvre mutant incapable de contrôler la monstruosité dont la Nature l’avait affligé. Il avait cependant retrouvé Tessa dans la panique. Tessa, qu’il avait eu envie de faire souffrir, de la punir comme un dresseur aurait puni un lion récalcitrant. Il avait été satisfait de voir qu’elle avait encore pour lui un minimum de crainte et de respect, mais il n’avait pas apprécié son envie nouvelle de liberté, pas plus que la façon dont elle avait parlé des hommes qu’il avait envoyé à sa recherche. Il aurait un mot avec eux à ce sujet plus tard, et il n’allait pas du tout être aimable. En attendant, il avait confié à d’autres de ses hommes la tâche de surveiller la jeune femme, histoire d’être sûr qu’elle ne lui fasse pas faux bond une nouvelle fois. Maintenant qu’il l’avait sous la main, il ne comptait pas la laisser fuir à nouveau – pas après qu’elle lui ait coûté si cher en temps et en argent. Il n’avait jamais digéré la destruction du fameux centre où elle avait été enfermée et conditionnée pour se battre et obéir. Et il comptait bien le lui faire payer, d’une manière ou d’une autre.
Mais pour l’instant, il avait encore un autre soucis à gérer, et pas des moindres : ses enfants.
Entre Calista qui ne comblait aucune de ses attentes et restait cachée derrière un écran au lieu d’aller se battre sur le terrain avec les autres, puis Lorcan qui gâchait son avenir tout en s’éloignant peu à peu du chemin de la chasse, il ne savait plus quoi faire. Et voilà que sa cadette se mettait à l’ignorer à son tour. Ils avaient toujours été proches avec Aspen – dans la limite des rares marques d’affection dont pouvait faire preuve Alistair – et la voir couper les ponts comme ça avec lui l’affectait plus qu’il ne l’aurait cru. Elle qui d’ordinaire venait aux entraînements sans jamais manquer une session, ou bien qui passait simplement le voir dans la grande maison familiale désormais vide, avait commencé à lui donner de moins en moins de nouvelle. C’était étrange, et le trader se demandait ce qu’il avait pu se passer dans la vie de sa fille pour qu’elle agisse ainsi aussi soudainement. S’il avait eu plus de temps, il aurait volontiers fouiné un peu. Mais justement, il n’en avait pas, du temps, et il était condamné à se poser des questions en espérant pouvoir en trouver les réponses bientôt.

Assis dans le fauteuil confortable de son étude, Alistair tapotait sur sa calculatrice, enchaînant les opérations, les yeux rivés sur les fiches de projets, d’estimations et d’analyses du cours de la Bourse, préparant ses prochains coups, ses prochains investissements. Lorsqu’il ne chassait pas et qu’il n’avait pas d’urgence à gérer, il adorait se plonger à corps perdu dans le travail, s’oubliant dans les lignes de chiffres et d’estimations sans prendre garde aux heures qui tournaient. Autrefois, Maebhe parvenait à le faire sortir de cet sorte de transe dans laquelle il entrait ; mais depuis sa mort, il lui était arrivé plus d’une fois de plancher sur ses affaires jusqu’au petit matin.
Il était bien parti pour passer l’une de ces nuits blanches lorsqu’un bruit étouffé attira son attention. Fronçant légèrement les sourcils, le père Wolstenholme se demandant bien de quoi il pouvait s’agir. Vivre seul ne l’avait pas rendu paranoïaque, mais il avait l’impression que son ouïe s’était développée à force de vivre dans le silence. Par prudence, il préféra se lever et empoigner le revolver caché dans le tiroir de son bureau. Il avait bien évidemment eu vent de la mésaventure qui était arrivée aux Callahans, et il refusait qu’un satané dégénéré tente de faire exploser sa maison pendant qu’il était encore dedans. A pas feutrés, il ouvrit la porte et jeta un rapide coup d’œil autour de lui avant de sortir et d’avancer lentement, tous les sens aux aguets. De trader, il était redevenu hunter, traquant l’intrus qui s’était infiltré chez lui. Il regarda dans toutes les pièces, poussant les portes du bout des doigts pour qu’elles ne grincent pas, cherchant quelque chose ou quelqu’un qui n’aurait pas dû se trouver là.
Finalement, il arriva devant l’ancienne chambre d’Aspen et tendit instinctivement le bras en voyant l’ombre dressée au-dessus de la commode de sa fille. Cependant, la lumière extérieure se refléta sur une grande mèche rousse. Alistair haussa un sourcil et baissa le bras. Sa main libre vint trouver l’interrupteur et appuya dessus. La pièce s’éclaira d’un coup, et le cinquantenaire put se rendre compte que la silhouette face à lui lui était particulièrement familière.

- C’est gentil de prévenir ton père quand tu passes.

Il fixa sa fille tout en remettant la sécurité sur son arme et en la calant entre sa ceinture et sa hanche. Il se demandait ce qui lui valait une visite surprise de la jeune femme – et surtout pourquoi elle s’était introduite dans leur propre maison comme une voleuse.



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MessageSujet: Re: Papa knows best [ft. Aspen]   Papa knows best [ft. Aspen] Icon_minitimeDim 4 Oct 2015 - 1:40

Papa Knows Best
Alistair & Aspen



Derrière la maison où elle avait grandi Aspen poussa un petit soupir avant de jeter un coup d’œil autour d’elle. La voie était libre. Ayant fait un petit tour du périmètre au préalable, elle croyait savoir qu’il n’y avait personne à l’intérieur non plus, mais parce qu’il valait mieux prévenir que guérir, elle se refusa l'accès à l'intérieur par la porte d’entrée. Elle choisit plutôt de passer par derrière, par les vignes qui recouvraient le mur de la maison lui permettant d’accéder ainsi directement à l’étage. Elle était discrète ou du moins croyait l’être et parvint jusqu’à sa chambre sans encombre, quoique son atterrissage, après avoir savamment ouvert la fenêtre de l’extérieur, fut un peu lourd. En déménageant, Aspen avait laissé sa chambre quasiment vide, en apparence du moins, des babioles étant en réalité rangées dans certains tiroirs de sa commode. Elle s'était plu néanmoins à ne rien laisser traîner, comme si elle avait voulu laisser la chambre disponible pour un quelconque visiteur, comme si quelqu’un comptait l’occuper à sa place. Elle avait été la dernière à quitter la maison familiale, laissant son père seul et ne doutait pas qu’elle était la seule à visiter sa chambre depuis son déménagement. Ce n’était pas la première fois qu’elle venait pourtant, chaque fois ou presque qu’elle passait voir son père elle en profitait pour s’y recueillir quelques instants, pour se remémorer ses souvenirs d’enfance. Tout le monde n’avait pas la chance d’avoir habité au même endroit, dans la même demeure toute sa vie, c’était un luxe que d’avoir toujours à portée de main le lieu de tous ses souvenirs. La plupart étaient doux, d’autres moins, mais tous désormais sans distinction lui donnaient une douleur incommensurable. Les plus beaux souvenirs étaient les pires pour ce qu’ils appartenaient à une époque révolue, pour ce qu’elle ne pourrait plus jamais les recréer.

Elle était venue bêtement, pour pas grand chose au fond, plus pour le lieu que pour l’objet prétendument voulu. Elle le chercha néanmoins dans le troisième tiroir de sa commode, là où elle avait laissé toute les photos de famille qu’elle avait en sa possession, mais qu’elle n'avait pas estimé nécessaire de prendre chez elle. Il s’agissait surtout des clichés les plus embarrassants qu’elle n’aurait pas voulu que sa colocataire ou qui que ce soit d’autre trouve par hasard. Il y avait avait aussi un autre type de photographies non-aptes à être vues d’un œil non-averti, dont un exemple la fit d'ailleurs s’arrêter dans son geste. Il y avait-là des relents de ses entraînements passés, des photos d’elle armée jusqu'aux dents, souriante, accompagnée de ses acolytes d’antan. Dire que le quatuor dont elle avait longtemps fait partie avait implosé, sans, pour autant qu’elle le sache, aucun moyen d’être recollé aurait été un euphémisme. Si elle avait eu l’impression que Salomé avait pris ses distances depuis déjà de longs mois, après la fête des fondateurs les choses n’avaient su que s’empirer, elle n’avait pas revu Noeh depuis non plus ce qui faisait ainsi trois mois, quant à Lorcan… Elle ne voulait plus y penser. Elle sentait une migraine pointer à chaque mention de son nom dans son esprit. Pourtant pour qui était-elle revenue dans sa chambre d’enfant si ce n’était pour lui et les souvenirs qu’ils y avaient partagés ? C’était bien une photographie d’eux qu’elle voulait récupérer. Elle la trouvait justement, l’observant un instant comme hésitant à la mettre dans sa poche. Il était difficile de se rendre à l’évidence et d’admettre que le petit garçon qu’elle poussait dans l’eau était le dégénéré qu’elle savait. Elle n’eut pas le temps de s’attarder trop longuement toutefois car la lumière de sa chambre s’alluma soudain et elle sursauta refermant le tiroir violemment.

Elle aurait du se douter, malgré la surprise qu’il ne pouvait s’agir que d’un Wolstenholme et même de son père et réagir de façon un peu moins brusque, pourtant elle ne cacha pas qu’elle était prise de court par sa présence trahissant un manque de vigilance qu'il n'apprécierait sûrement pas. Pas plus qu’elle n'appréciait le révolver dans sa main, arme dont la simple vue eu le don de la faire frissonner imperceptiblement. Il y avait bien une raison pour laquelle elle détestait manier les armes à feu et ça avait aussi avoir avec le fait qu’elle détestait se trouver à l’autre bout de l’une d’elles. Que son père ait repéré sa présence dans la maison en revanche ne l’étonnait pas particulièrement, il était entraîné pour être constamment sur ses gardes après tout et elle avait manqué de discrétion. « C’est gentil de prévenir ton père quand tu passes. » Elle se mordilla la lèvre avec anxiété sachant pertinemment qu’elle venait de faire une gaffe. Les sous-entendus qu’impliquaient la question d'Alistair ne lui échappèrent pas. Elle ne s’était jamais introduite chez elle comme une voleuse avant ce jour, ou plutôt pas depuis qu’elle n’y habitait plus. Quand elle venait là désormais c’était surtout pour rendre visite à son géniteur. Si elle n’avait pas fait tant d’efforts pour ne pas être repérée, persuadée jusque-là d’ailleurs qu’il n’était pas à la maison, elle aurait pu s’en sortir avec un mensonge. Impossible en l’état des choses cependant de prétendre ne pas avoir cherché à l'éviter. « Désolée. » Ca n’était probablement pas ce qu’il voulait entendre. Une excuse était une admission de culpabilité. Elle savait que son comportement n’était que d’autant plus suspicieux qu’elle avait pris ses distances avec son père depuis un certain temps. Depuis qu’elle ne pouvait plus le regarder dans les yeux sans se dire qu’elle n'était qu'une traitresse. « Je venais juste récupérer ça. » D’un geste elle lui montra la photo qu’elle avait dans les mains. Il était inutile de mentir, surtout à lui qui avait été formé pour voir à travers toute illusion. Elle ne doutait pas que sa suspicion s’appliquait aussi à ses enfants et même à elle. « Je voulais pas te déranger, je savais pas que t’étais là. » Là encore elle disait vrai, même si elle omettait gentiment avoir espéré qu’il soit sorti ou trop occupé en tous cas pour se rendre compte de sa présence. Comment aurait-elle pu lui avouer qu’elle ne voulait pas le voir ? Ca n’était pas tant à cause de lui, parce qu’elle avait peur de reproches de sa part ou de la pression habituelle qu'il avait tendance à jeter sur ses épaules, mais entièrement à cause d’elle, à cause de ce qu’elle savait et ne pouvait pas lui dire. À cause de sa culpabilité indéniable. Elle aurait du, c’était la bonne chose à faire, ce à quoi son éducation tendait. Elle aurait du, si incapable d’accomplir la tâche elle-même, s’assurer qu’elle était menée à bien par un autre. Fille loyale qu’elle était, elle aurait du avertir son père. Mais elle ne le pouvait pas, à cause peut-être d'un semblant de loyauté qu’il lui restait envers Lorcan. Ou pour d’autres raisons qu’elle ne comprenait pas. Mentir à son père en plus de ne pas être une chose facile était quelque chose qu’elle détestait. Elle n’avait jamais eu l’habitude de le faire, du moins pas pour les choses importantes. Or si la nature transmutante de Lorcan n’en était pas une, elle ne savait pas ce qui l’était.




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MessageSujet: Re: Papa knows best [ft. Aspen]   Papa knows best [ft. Aspen] Icon_minitimeJeu 8 Oct 2015 - 10:35

Papa Knows Best
Alistair & Aspen



De tous ses enfants, Aspen était celle qui lui rappelait le plus sa défunte femme. En plus de partager le roux flamboyant de leurs cheveux, elles possédaient toutes les deux une force de caractère hors du commun. Elles étaient fières, fortes, déterminées, et cela se voyait sur les traits de leur visage, dans les lignes de leurs mâchoires, dans leur manière de relever légèrement la tête et de regarder le monde de haut. Sa plus jeune fille ressemblait beaucoup plus à sa mère qu’elle ne pouvait le savoir, et parfois, Alistair avait l’impression de revoir Maebhe peu de temps après leur rencontre. Ils étaient jeunes lorsqu’ils avaient fait connaissance, et ils auraient probablement vieilli ensemble si ce satané gène muté ne s’en était pas mêlé. Oui, Aspen lui rappelait beaucoup son épouse ; c’était bien pour cela qu’il avait compris que quelque chose n’allait pas. Il avait été entraîné à déceler le mensonge, à repérer les changements d’attitude suspect – tout cela avait fait partie de sa formation de chasseur, au même titre que le maniement des armes ou les techniques de traque. Et depuis que sa fille avait commencé à s’éloigner de lui, il avait flairé la mauvaise nouvelle. Il n’en connaissait pas la gravité – peut-être était-ce simplement une histoire de jeunes gens qui occupait les pensées d’Aspen – pas plus que la nature. Il savait juste que, du jour au lendemain, les appels avaient diminué pour finalement cesser totalement, que les visites s’étaient drastiquement espacées et que plus aucun de ses descendants ne lui donnait de nouvelle depuis ces derniers mois. Il n’y avait que par le biais des autres hunters qu’il savait qu’ils allaient bien. Il allait devoir remettre quelques pendules à l’heure : il avait beau être un père plus sévère que la moyenne, il n’en restait pas moins un père justement, et il tenait à ses enfants, tous les trois. Et s’il devait leur tirer les vers du nez pour comprendre ce qui était en train de se passer, alors il n’hésiterait pas une seconde.

- Désolée.

Le vieux chasseur haussa un sourcil. Ce n’était pas spécialement le genre de chose qu’il aimait entendre en général. Il aurait préféré qu’Aspen se mette à râler, lui dise qu’elle s’entraînait simplement à s’introduire furtivement dans une pièce pour mieux surprendre sa proie, mais non. Elle était désolée.

- Je venais juste récupérer ça.

Il observa le rectangle de papier glacé qu’elle tenait dans sa main. Une photo d’elle et son frère, à l’époque où ils étaient encore enfants. Il avait des souvenirs de Lorcan se faisant martyriser par sa jumelle, jusqu’à ce qu’ils se réconcilient d’un câlin ou d’une blague commune faite à leur sœur aînée ou à leurs parents. Il se souvenait du duo inséparable qu’ils avaient formé, et de la tristesse dans les yeux de la rousse lorsque son frère s’était éloigné du chemin de la chasse pour vivre sa vie. Alistair avait vu ça comme une réelle fissure dans la relation des jumeaux, et il n’avait pas apprécié : non seulement il perdait un chasseur hors pair, mais celle sur laquelle il avait fondé tous ses espoirs avait mis un peu trop de temps à son goût avant d’accepter la chose et de se jeter dans la chasse à corps perdu comme elle aurait dû le faire. Ceci dit, ces derniers temps, elle avait largement compensé sa relâche d’antan.

- Je voulais pas te déranger, je savais pas que t’étais là.

Alistair pencha la tête sur le côté. Il avait l’impression qu’elle était en train de lui mentir, et il n’aimait pas particulièrement ça. Il n’aimait pas qu’on lui cache des choses en général, mais lorsque sa propre famille s’y mettait, ça avait le don de le mettre encore plus sur les nerfs.

- Tu veux dire que tu n’as pas vu la lumière à la fenêtre de mon bureau ? Ou alors que tu l’as vu mais que tu t’es dit que j’avais pu sortir en laissant tout allumer derrière moi ?

Lorsque le trader était chez lui, il y avait toujours une lumière allumée dans la pièce où il se trouvait. La lumière en question brûlait jusqu’à ce qu’il se déplace dans sa grande maison vide et éteigne derrière lui avant d’allumer une autre lampe une fois arrivé à sa nouvelle destination. Si Aspen n’avait vraiment pas remarqué la lueur qui filtrait depuis la fenêtre de son bureau, alors elle allait devoir revoir sérieusement son entraînement. Il s’approcha d’elle tranquillement.

- Je ne me souvenais pas que tu étais devenue sentimentale au point de venir chercher une photo de toi et ton frère en plein milieu de la nuit.

Il fixa le cliché qu’elle tenait toujours, pensif. En effet, il ne se souvenait pas d’avoir jamais connu sa fille aussi attachée à un souvenir, sauf à ceux de sa mère. Et c’était pour une bonne raison, puisqu’elle s’était tiré une balle dans la tête. Si elle venait récupérer des photos de son jumeau, devait-il en conclure qu’il lui était arrivé quelque chose ? Ou bien qu’une nouvelle faille s’était créée dans leur relation ?
Le hunter planta ses yeux à la couleur métallique dans ceux de sa fille.

- Qu’est-ce qu’il se passe, Aspen ?






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