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 no matter what you have to find something to fight for. + priam

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Priam Mikaelson
Priam Mikaelson

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SUR TH DEPUIS : 24/09/2015
MessageSujet: no matter what you have to find something to fight for. + priam   no matter what you have to find something to fight for. + priam Icon_minitimeJeu 24 Sep 2015 - 22:16



Priam Mikaelson
I never stopped to think about why I like the rain so much until I stood in it one night and couldn’t tell apart the rain from my tears or the booming sound of thunder from my breaking heart because I too am a storm and all I want is for people to admire how I can light up the night sky.
NOM : Mikaelson, un nom que la vie avait roulé dans la boue. Un nom que le temps avait associé à la médiocrité de ses représentants. Un nom qu’il incomba au brun de porter comme une balafre sur son front. Un nom à la hauteur de ses parents, une hauteur décadente au goût de poudre blanche. Etre un Mikaelson porte une signification. A croire que le gamin avait signé un contrat à la naissance, un contrat le liant à jamais avec l’ignorance, la décadence de ce monde en noir et blanc qui sent la poudre brûlée. Mais à Radcliff, personne ne connaît ce nom. Personne ne connaît cette marque inscrite dans la chair du brun. Ce rappel à jamais gravé dans sa mémoire de l’endroit où il vient. La rue. Car jamais on ne la quitte. Car toujours on y revient.

PRÉNOM(S) : Le Mikaelson n’a jamais été le genre de gamin à s’interroger sur ses origines ou bien la signification de son nom. Il était bien trop occupé à lire des bds et rester fourré avec sa voisine que pour s’asseoir à table avec ses géniteurs et les interroger. A dire vrai, il n’est pas sur qu’eux-mêmes savaient pourquoi ils l’avaient nommé ainsi. Priam, Arès. Un savant mélange de mythologie étrangère. Il est à la fois l’enfant racheté par Hesione et le dieu de la guerre et la destruction. A la fois bonté, comme la conté Homère, et la violence d’un être supérieur. Une dualité qui le définit bien, a croire que le destin s’est joué du poupon en l’affublant d’une vie toute tracée dont il ne pourrait se défaire.  

ÂGE : Agé de vingt-huit ans, Priam a l’impression que sa vie est passée en un claquement de doigts. En un instant, la vie a décidé de lancer les dés, le ramener à la case prison et le laisser croupir là pendant six longues années comme un simple pion qu’on aurait abandonné entre quatre murs trop étroits.

DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Priam est né au cœur de la nuit la plus froide de l’hiver de 87. Même si le gamin n’en a jamais gardé aucun souvenir, il est né à trois heures du matin le quatre janvier mille neuf cent quatre-vingt sept dans la banlieue de Lexington, Kentucky.

ORIGINES : Priam est un enfant de la rue, un fils de rien. Fruit de l’union d’un mec au cœur en charnier et d’une fille aux veines de camée, il sait pas d’où il vient. Il sait juste où il va. Il sait qu’il avance sans connaître ses origines. Sans savoir que ses racines le ramèneraient à l’Angleterre et plus loin encore aux envahisseurs venant de Suède. De toute manière ça ne rime à rien, savoir d’où il vient ne l’aidera pas à aller là où il veut. Il a assez de deux cadavres dans le placard que pour ranger ceux d’ancêtres dont il ne saura jamais rien.

EMPLOI : En prison, les conseillers en insertion lancent des mantras sur la table comme s’il s’agissait d’une vérité absolue. Ils parlent de réinsertion, de faire tourner la roue de la vie sans se faire écraser par cette dernière. Ils parlent d’aller de l’avant et abandonner cette période de non-vie derrière comme s’il ne s’agissait que d’une parenthèse. Une parenthèse au bout de laquelle la chaise n’a pas su vous avaler, vos codétenus non plus. Néanmoins, la réalité est différente. Un loup, même en cachant ses crocs, ne deviendra jamais un agneau.  Même si le hunter tenant la laisse de Priam désirait que ce dernier s’insère correctement en ville, ce dernier fit la sourde oreille. A qui veut l’entendre il se dit garagiste bien qu’il ne s’agisse que d’une couverture pour des activités plus sales. Des activités plus proches du monde dans lequel il a toujours vécu, ce dernier incapable de prendre ses distances avec les ténèbres accrochées à ses phalanges. La vérité est autre, Priam n’a jamais été et n’est rien d’autre qu’un dealeur. Un de ces vendeurs d’espoir qui s’invente Peter Pan afin d’emmener tous les enfants perdus vers un monde différent, un monde qu’il envie parfois.

SITUATION AMOUREUSE : Au yeux du monde, le jeune homme est célibataire. Rien d’étonnant pour un ex-détenu qui frôla la peine de mort comme d’autres frôlent la vie. .

ORIENTATION SEXUELLE : Le mutant n’a jamais douté de son orientation sexuelle. Peut-être était-ce parce qu’une fille lui avait tapée dans l’œil et crevé le cœur. Peut-être était-ce parce que seules les courbes féminines arrivaient à lui faire palpiter cet organe fragile résidant au centre de son thorax. Tout ce qu’il sait c’est qu’il a toujours été hétérosexuel.

GROUPE : the future is here.

MUTATION : Quand d’autres ont été doté d’un talent avec les mathématiques, la course ou encore la peinture, Priam s’est retrouvé détenteur d’un don dépassant largement les épaules trop étroite de ce gamin au futur trouble. Lui qui n’avait eu de cesse de vivre dans un monde dénué de lumière, si ce n’était celle de cette fille qui éclairait même les nuits les plus noires, découvrit la chaleur. Lui qui ne connaissait rien que les ténèbres, observa avec torpeur ce don tombé du ciel. Le brun maîtrise la pyrurgie. .

DÉPISTAGE : en cours.

> intelligent (1) + calme (2) + persuasif(3) + charismatique(4) + doté de verve(5) + tenace(6) + loyal(7) + sanguin(8) + protecteur(9) + débrouillard(10) + versatile(11) + impulsif(12) + autonome(10)

ⓒ AVATAR PAR ALAS

+001. La vie ne vous offre rien sans désirer en tirer une quelconque rétribution. Priam l’appris très tôt lorsque, le cœur innocent et les mains tendues, il se frotta à la vie de trop près. Certains gamins sont brisés par la rue, d’autres s’en trouvent consacrés. Le brun n’a jamais réellement su dans laquelle de ces deux catégories il s’écrasa sans douceur. Fils d’un vendeur de drogue à l’égo plus gros que son cerveau et d’une camée que les paradis artificiels n’arrivèrent pas à sauver, il dû apprendre à se défendre lui-même. La vie n’offrit jamais de joker au gamin à la mer dans le regard. Au contraire, elle le força à tendre la joue et recevoir les coups jusqu’à ce qu’il comprenne que le monde n’était pas une partie de plaisir. Jusqu’à comprendre qu’une mère entre quatre planches en bois n’est plus une mère. Jusqu’à admettre qu’elle ne l’avait jamais été finalement. Puis vint ses pouvoirs. Mais surtout, comme une épiphanie, une étoile filante venant déchirer un ciel trop noir, elle était apparue. Parce que la nuit ne peut être nuit sans sa lune pour contrôler les marées. Parce que si elle n’avait pas été là il n’aurait pas su autour de quoi orbiter. Parce qu’il avait le cœur d’un lion et l’âme d’un preux chevalier. Parce que la vie ne l’avait pas trainée dans les ronces afin de lui apprendre des leçons si ce n’était pour le préparer à elle. Parce qu’il avait encore le cœur pure, même si ce dernier était taché de sang. Parce qu’il espérait que personne ne les attendrait au tournant. Alors oui, c’était un gamin de rien. Un enfant perdu d’avance qui se retrouva à vendre de la came avant d’avoir l’âge de conduire. Mais surtout, c’était le gamin aux yeux plein d’une marée toujours ascendante. Un gamin qu’une fille au sourire en forme de croissant de lune et aux yeux incandescents arriva à envouter sans même s'en rendre compte. Parce que la rue est sale, parce qu’elle vous prend tout, mais que parfois elle vous offre le monde dans les yeux d’une brune au regard de braise.  +002.Ne supporte plus se retrouver enfermé. Il est incapable de rester dans une pièce en sachant que la porte ou les fenêtres sont fermées. Depuis ses six années passées derrière les barreaux, Priam possède un sens aigu de la liberté. Il lui arrive parfois de suffoquer lorsque les murs se font trop étroits et que l’impression de perdre cette liberté tant désirée lui enserre les entrailles. Il est devenu claustrophobe à cause de son emprisonnement et refuse d’en parler à qui que ce soit. Lui qui avait l’habitude de se faufiler dans les lieux les plus étroits afin de dérober les biens les plus précieux, l’idée de se retrouver trop longuement dans un ascenseur le terrifie. Il sait que c’est stupide, il sait que des murs et une porte en bois ne pourront le retenir. Cependant, c’est plus fort que lui. Peur viscérale qui s’est infiltré dans ses veines à son insu. Pourtant, malgré ce fiévreux désir d’être libre de toutes chaines, le Mikaelson n’est que le toutou d’un hunter. Il la sent parfois la corde invisible nouée autour de sa nuque. Il peut presque sentir le lien le liant à ce monstre au visage d’ange se resserrer parfois.  +003. A trouvé dans la cigarette ce que ses parents trouvaient dans la poudre. Un moyen de combler le vide dans le fond de ses poumons. Un moyen de s’échapper une seconde de cette réalité à laquelle il était condamné. Comme les gamins du quartier, il commença assez tôt, s’accrochant à son cylindre de nicotine comme si c’était une bouée de sauvetage. Il les voyait tous ces fils de rien accrochés à leurs bouées de sauvetage inflammables. Il les voyait consumer clope sur clope en se demandant si la fumée allait finir par les faire disparaître ne serait-ce qu’un instant. Alors, comme les autres, il s’était mis à fumer. Il n’aimait pas ça au début, puis le vide au milieu de sa cage thoracique avait fini par trouver une certaine quiétude entre les battements erratiques de son cœur et les nappes blanchâtres de fumée âcre. En prison, il passa à la vitesse supérieure, testant ces ersatz de paradis qu’on offrait aux cœurs meurtris. La poudre n’arriva jamais pleinement à le faire décoller. Ou peut-être que c’était l’inverse. Peut-être que la chute était trop dur et que le presque homme au cœur de gamin s’éclatait les os sur le sol à chaque fois qu’il retrouvait la réalité. Puis il n’avait de cesse de s’imaginer cette mère éphémère emportée par une vague d’écume blanche. Il ne pouvait s’empêcher de se l’imaginer entre quatre planches et de la poudre plein le nez. Alors, trouvant du réconfort dans les lettres de la seule personne qui lui resta suite à la mort de son père, il décida d’arrêter comme il avait commencé. Sans hésitation, sans entre deux pour le faire se rétracter. Les paradis artificiels n’en valaient pas la chandelle, la poudre promettait monts et merveilles, mais l’abandonnait derrière ces barreaux trop étroits. +004. Priam fait partie de ces gens qui aiment l’hiver, la pluie et la musique. Ces personnes qui une fois que le froid s’abat sur la terre ne reste pas enfermé de leur côté de la vitre. Il est de ces gens qui courent dans la neige un sourire aux lèvres et s’amuse du froid leur glaçant le bout des doigts. Même s’il a dû grandir vite le gamin des rues, il a appris à rester un enfant. Appris à garder cette lueur d’espoir fiévreusement enfermée à double tour pour qu’elle puisse éclairer la nuit qui s’installe parfois sous les paupières des gens tristes. Ca a toujours été le genre de gamin restant sous la pluie, les mains dans les poches et une clope au bec. Son père n’avait de cesse de l’engueuler lorsqu’il rentrait les vêtements trempés et un sourire rêveur aux lèvres. D’après le patriarche Mikaelson la vie n’était pas une cours de récré, les gamins qui avaient le temps de se rouler dans la boue étaient ceux nés de l’autre côté de cette ligne qui séparait à jamais Priam du reste du monde. Ceux qui ne connaissaient pas le froid et la peur régnant dans la banlieue de Lexington. Ces gamins là ils avaient de la chance, ces gamins-là n’avaient jamais faim ou froid. Mais lui, l’enfant au cœur toujours à l’hiver, cet enfant qui aimait la musique et la pluie, il avait le cœur en jachère et les doigts tordus à s’être écorché tant de fois afin de récupérer quelques miettes abandonnées pour lui. Malgré tout, le brun ne perdit jamais ce sourire débonnaire qu’il offrait à qui voulait le croire. Il garda l’espoir, chantant les quelques mots qu’il connaissait des chansons passant à la radio alors qu’Octavia s’échinait à gratter les cordes de sa guitare. Il avait une voix le gamin, une voix qui aurait peut-être pu le trainer hors de ce placard à chaussures dans lequel il vivait avec son père, pourtant il n’en fit rien. Préférant chanter uniquement pour son amie, il ne voulait pas vraiment quitter cette banlieue. Ces gens qui se soutenaient en absence de toute aide extérieur. Peut-être qu’il ne voulait pas abandonner Tavia. Peut-être qu’il n’était pas prêt à suivre une chimère dans l’espoir que quelques mots susurrés dans un micro allaient lui offrir une gloire pérenne. +005. A toujours cherché à s’élever au-dessus de la vie que le destin lui avait offert. Même si ça ne consistait qu’à s’exprimer différemment des autres gamins du quartier, c’était suffisant aux yeux de Priam. Il aimait se perdre dans les livres, les bds et les comics. Il adorait passer des heures à lire et relire les mêmes bouquins en essayant d’apprendre par cœur les expressions phares de ses héros. Il lui arrive souvent de parler comme un rouleau compresseur. Parfois les mots se pressent à ses lèvres comme tant de pierres prêtes à écrabouiller quiconque se trouve sur leur chemin. Il a le langage fleuri des gens de la vie, mais la distinction de celui qui essaya de sortir de ce costume fait d’ombres et de sang de ceux qui trainent dans les bas-fonds. Il a les mots d’un leader, la verve des meneurs. Depuis toujours le gamin de personne sait comment maîtriser les mots à son avantage. En faire des perles qu’il aligne sur les colliers enserrant les nuques des êtres faibles et prêt à ployer sur le poids de son savoir. Priam a toujours compensé sa maigre éducation par l’éducation qu’il trouvait à sa portée. Même en insérant un « catin », « fait chier », « enculé », il arrivait à faire rimer ses propos pour faire plier les gamins du coin et les émerveiller à l’aide de quelques paroles bien placées. Il aime parler du ciel, se perdre dans la contemplation des étoiles et peindre la voie lactée dans l’air en entonnant des mantras savamment composé. +006. Toutes les choses ne lui ayant jamais été utiles, il les a apprises dans la rue. Réparer une moto, il l’a appris avec le voisin du dessous, un ancien taulard coffré pour contrebande. S’infiltrer chez des inconnus, c’était le caïd de leur bande qui lui apprit la chose à la dure. Faire démarrer une bagnole sans les clés, il tient ça de son père. Tant de choses qui semblent si inutiles ou peu recommandables et qui ont pourtant mené le mutant jusqu’ici. Ses talents de pickpocket et de marchandage ont permis au brun d’être le roi des contrebandiers dans la prison où il séjournait. Son réseau de vente de cigarettes et de téléphones lui permit de se faire une place pas si inconfortable entre les barreaux que l’Etat avait placés autour de lui. Il n’était pas si mal prisonnier de sa cellule, prisonnier volontaire peu désireux de retrouver le monde extérieur et cette course sans fin que celui-ci allait lui imposer. Au cœur de la prison, Priam pouvait souffler. Malgré quelques coups reçus à l’entré, le brun avait su se faire apprécier et devenir assez vital à l’existence du microcosme existant entre les murs défraichis que pour devenir intouchable. Dans le fond, le Mikaelson n’a jamais cessé d’être un garçon débrouillard. Conscient de ses limites, de cette malchance lui collant à la peau comme les lambeaux de médiocrité accroché à ses doigts que son géniteur lui a offerts pour tout héritage, il a su s’élever au-dessus de tous les pronostics réalisé sur sa personne. Ils y croyaient pas les éducateurs de son école à l’époque. Ils lui donnaient pas plus d’une vingtaine d’année avant de se retrouver allongé sans vie dans une allée sombre une balle entre les omoplates. Ils avaient tort. Ils ont toujours tort ces gens moyens à la réplique assassine. Ils savent pas que ces dans les conditions les plus durs que sont forgés les aciers les plus résistants. Priam n’est rien d’autre qu’un phœnix, un animal toujours prêt à renaître de ses cendres et changer de peau.  +007. Priam n’était pas un gamin comme les autres, il ne l’a jamais été. Enfant calme dans un milieu où chaque bambin cherche à faire connaître sa présence à coup de pleurs et de cris, le brun était un éternel silencieux. Sa mère disait que c’était parce que son père devait mettre quelque chose dans le biberon. Son père la traitait toujours de conne dans ces moments-là, parce que dans le fond il n’était pas si indifférent face à son gamin qu’il aimait le faire croire. Priam était juste un gamin calme. Le genre qui entre deux paroles murement réfléchies semblait se fondre dans le décor en attendant son heure. Observateur silencieux, interlocuteur au calme olympien, il dénotait dans le paysage composé de poings et de coups de feu tirés avant d’être annoncés. C’était juste un gamin calme, serein. Le genre que la violence n’effrayait plus et qui trouvait plus terrifiant un homme se maîtrisant qu’un homme violent. Il a néanmoins toujours su rendre les coups. Toujours su se faire écouter et faire entendre sa voix quand le besoin s’en faisait ressentir. Son père avait été si fier lorsque, le nez en sang, Priam était rentré chez lui en disant que le fils de la directrice lui avait manqué de respect à lui et qu’il ne regrettait pas de lui avoir cassé le bras. Le brun n’était pas naturellement violent, bien au contraire, il détestait ça. Il haïssait le devoir que se faisaient les gamins du quartier de montrer par la force physique qu’on devait les respecter. Ça n’avait pas de sens à ses yeux à lui, le dealeur toujours un nez dans ses bouquins usés. Il n’hésita pourtant jamais à remettre à leur place les gamins pourris venus lui voler sa came ou ses maigres économies. Contrairement à ce qu’il pensait, le milieu carcéral n’était qu’une version plus grande de la banlieue de Lexington. Un microcosme dans lequel les élans de violence s’avéraient être normatif et où les êtres montrant ne serait-ce qu’une once de douceur, cette dernière associée à la faiblesse, se retrouvaient proie du haut de la chaine. Habitué à se défendre, protéger sa nourriture et ne jamais baisser sa garde, Priam dû se rendre à l’évidence que sans l’un ou l’autre éclat de colère récurrent il n’allait pas pouvoir tenir. Malgré lui, les allers et retours entre l’isolement et sa cellule furent plus fréquents que désiré. Plus encore, le brun trouva une certaine sérénité dans l’éclat de sa rage. Incapable de dormir sur ses deux oreilles pendant six longues années, incapable d’aller pisser sans se sentir observé, incapable de ne serait-ce que respirer un instant en ayant l’impression d’être seul, son tempérament autrefois délicat s’endurcit. A tel point qu’il en oublie parfois le goût de cette liberté retrouvée. A tel point que, pareil à un animal meurtri dans sa chair, il lui arrive d’aboyer et de mordre sans s’en rendre compte. Sans voir qu’on essaye de l’aider. L’emprisonnement à fait de lui un loup incapable de desserrer les crocs.  +008. Possède en permanence sur lui : un canif, une gourmette et un briquet. Le premier lui vient de son père. Un cadeau qu’il a reçu à ses dix ans lorsqu’il est rentré son visage tuméfié emplit de larmes parce qu’il était rentré les mains vides. Bien que le patriarche Mikaelson ne semblait pas avoir la fibre paternelle, ce dernier aimait sincèrement son fils. A sa manière un peu étrange, un peu effacée aussi. Sans un sourire, le regard dénué de toutes émotions, il lui tendit le couteau avant de lui expliquer comment il pouvait entrer par effraction à l’aide de ce dernier. Il lui montra aussi quelques mouvements de défense avant de lui dire que jamais il ne devrait s’en séparer. Depuis, Priam le garda en permanence sur lui, excepté les six années qu’il a passé en prison. Son troisième bien est l’ancien briquet de sa mère. Un zippo dont elle se servait pour liquéfier sa drogue, un espèce de rappel permanent que Priam peut faire mieux, qu’il se doit de faire mieux. Cependant, l’élément le plus important de sa collection reste la gourmette qu’il a en permanence autour du poignet. Un fragment de son passé dont il ne peut se défaire. Une sorte de bague de promesse personnelle qu’il ne saurait abandonner tant elle signifie de choses. Sur cette dernière est gravée des initiales : L.A. Le mutant n’a jamais su ce qu’elle signifiait, mais lorsqu’Octavia lui offrit un sourire timide aux lèvres et les yeux pleins d’espoirs, il ne put que sourire en retour. Portant la chaine en permanence, son poids a toujours su réconforter le brun. C’est son ancre personnelle, un rappel permanent et sacré que quelqu’un quelque part pense toujours à lui. Pensera toujours à lui. C’est sa connexion directe avec Octavia, le fil sacré du destin les reliant à jamais. Il se souvient encore des rires partagés à l’évocation de ce vol et de ces lettres dont ils ne savaient rien. Ils ont longuement supputés sur ces initiales, mais dans le fond le brun à toujours su ce que ça voulait dire. En tout cas pour lui. [i]Love, always…[/i +009. En sortant de prison, Priam s’est acheté une moto de cross yamaha. Après quelques réglages réalisés sur la bécane par ses soins, le brun la bichonne depuis en permanence. Dans le fond, s’il s’était acheté cette moto c’était dans l’espoir fou de pouvoir tout plaquer. Allumer le moteur et filer à travers la nuit comme une fusée déchirerait le ciel. Aux yeux du mutant, cette moto et sa porte de sortie, une issue de secours qu’il pourra prendre si tout vient à foirer. En attendant, il la bidouille en permanence, s’occupant les mains et l’esprit sur cette bécane parfaitement entretenue. La principale chose qui a attirée Priam vers ce véhicule est sans doute sa maniabilité. Véhicule aisé à transporter, propice pour se faufiler dans les ruelles les plus étroites, même s’il aime à se dire que le passé est passé, ses vieilles habitudes de gamin pourchassé par le monde le hantent toujours.  +010. Possède un sens aigu de la famille. A défaut d’en avoir eu une, une véritable, le genre qui vous protège en toute circonstance et vous offre la plus belle des vie, le brun rêve d’en fonder une. Priam sait que c’est con. Complètement ironique pour un gamin de personne comme lui de vouloir fonder sa famille. Surtout, il sait que sa condition n’en fait pas un père potentiel. Pas un bon en tout cas. Ou peut-être est-ce son enfance foireuse, ces souvenirs pernicieux qui finiront par pourrir sa relation à sa progéniture. Il n’a jamais osé l’admettre, encore aujourd’hui il conserve ce rêve au plus profond de lui-même de peur d’être raillé pour ce dernier. Enfant il voulait la grande maison, la barrière blanche autour le long de la rue et le chien toujours prêt à saluer le facteur. Il ne s’agit de rien d’autre qu’un fantasme que Priam ne pense jamais accomplir. A défaut d’avoir une famille, à défaut de croire en la possibilité de la fonder comme il le désir, il s’accroche aux gens qu’il possède déjà. Même s’ils ne possèdent pas son sang, même s’il ne les connait pas depuis longtemps. Plein de cette loyauté maladive qui l’a toujours poussé à s’accrocher quand n’importe qui d’autre aurait lâché prise. Il s’accroche à ses proches dans l’espoir fou que cette famille-là ne le blessera pas, jamais.

Décrivez l'apparition de votre don et la façon dont vous le maitrisez.

Priam n’était qu’un gamin à l’époque. Un enfant aux épaules frêles et à la carrure toujours assez petite que pour entrer par les chatières des maisons qu’il cherchait à dévaliser. A l’époque, il avait toujours le cœur d’un enfant, malgré la douleur de la vie qui prend sans jamais rendre, malgré la dureté de ce monde dans lequel il devait évoluer. Malgré toutes ces choses qu’il ne pouvait repousser, malgré des poings trop petits que pour rendre les coups, il avait le cœur d’un enfant prêt à s’allonger sur le toit dégoutant de l’immeuble afin de regarder les étoiles entre un camé et deux ivres en train de se rouler des patins sonores. Malgré les années qui se sont écoulées depuis, le mutant se souvient de la peur ayant étreint sa gorge dans un nœud qui ne voulait pas se desserrer. Il se souvient parfaitement de cette frayeur ayant glacée ses veines alors qu’après un énième coup donné par un autre fils de personne le monde perdit tout sens. Le feu était tout ce qu’il voyait. Sa chaleur consumait tout ce qu’il ressentait. L’espace d’une seconde il n’était plus que feu. Elément capricieux prêt à se laisser bousculer par le vent sans jamais reculer. Et dans le grésillement salvateur des flammes et de la chair, l’enfant trouva la paix. Malgré les battements erratiques de son cœur, malgré la peur et la douleur, un calme qu’il n’avait jamais ressenti s’offrit à lui. C’est avec horreur que le brun fit face à sa première victime. Malheureusement pour son âme pure, son cœur fanera face aux autres vies noyées dans les flammes.
Depuis son enfance, Priam eu énormément de temps pour apprendre à maîtriser son don. Soutenu par sa plus proche amie, le mutant su grandir sans craindre ce pouvoir que lui avait offert des dieux inexistants. Au lieu de se considérer comme un monstre, il apprit à apprivoiser cette partie de lui dont il ne savait rien. Malheureusement pour lui, le chemin fut long jusqu’à son contrôle. Ce n’est d’ailleurs qu’à sa sortie de la prison qu’il osa finalement se dire qu’il savait se contrôler. Malgré tout, le brun restait et restera un élément instable. Comme une cigarette dans une forêt aride, il n’attend qu’un souffle de vent pour se transformer en chaos. Esclave de ses émotions, Priam se sait incapable de maîtriser son don lorsque son cœur prend le dessus et qu’il perd tout sens, toute conscience.
Priam maîtrise son pouvoir principalement à l’aide de ses mains. Par le passé, ce dernier était uniquement capable de produire des flammes depuis une partie de son corps, que ça soit le bout de ses doigts où ses pieds. Aujourd’hui, au prix d’énormément de souffrance, il est capable d’allumer des feux à distances. Actes rendu plus aisé par une main tendue lui permettant de contrôler les flammes. Malgré tout, le don de Priam reste un fardeau pour le mutant. Bien qu’il puisse se maîtriser la majeure partie du temps, il se trouve que si le brun use trop de son pouvoir en un temps limité ou qu’il en use à outrance, son corps se met à se détériorer. Lui qui ne semble jamais souffrir des flammes se retrouve dès lors première victime de son pouvoir. A croire que la propriété ignifuge de son corps s’estompe au plus il use de son don. Ainsi, en plus d’être vidé de toute énergie, lorsqu’il abuse de ses pouvoirs, Priam se retrouve recouvert de brûlure aux degrés variés sur les parties de son corps en contact avec les flammes. Et lorsqu’il cherche à produire ou maîtriser des flammes à distance, son corps se retrouver toucher à des endroits divers.

Avez-vous déjà eu affaire à un ou plusieurs hunters ?

A son plus grand déplaisir, le chemin de Priam fut parsemé de différents hunters lancé à sa poursuite. Pareils à des molosses prêts à le dévorer, ces derniers le pourchassèrent pour une faute qu’il n’avait pas commise. Condamné pour un pécher qui n’était pas sien, le mutant fut presque arrêté une première fois dans sa jeunesse par un hunter déguisé en flic. Le brun n’avait rien vu venir. Lorsque le badge rutilant lui fut présenté, l’enfant bien trop mature pour son âge tenta de gagner du temps. Persuadé que le poulet en avait après son géniteur, Priam l’invita dans l’endroit leur servant de foyer en espérant pouvoir discuter des charges prêtes à tomber. Néanmoins, le métal froid d’une arme sur sa tempe lui fit comprendre que, malgré sa grande intelligence, peut-être qu’il avait mal jugé son vis-à-vis. Tout ce passa vite. Surement trop pour qu’il ne comprenne véritablement ce qui s’était passé. Les flammes l’avaient protégée, amies erratiques toujours prêtes à le sauver. L’espace d’un instant il avait senti son cœur se serrer alors que la seconde d’après le monde s’arrêtait. La carpette avait prise feu et le planché menaçait d’en faire autant alors que l’homme déguisé en flic hurlait à la mort. Cette première rencontre avec ses détracteurs glaça le gamin, lui apprenant que son don n’était peut-être pas qu’une bénédiction. Par la suite, la terreur s’invita à nouveau dans son appartement des années plus tard. Plus grand, plus fort aussi, mais surtout plus intelligent, Priam se refusa à faire face à cette menace. Conscient que sa fuite ne pouvait continuer, qu’il ne menaçait pas que sa personne en laissant ces monstres cachés derrière de belles paroles venir retourner son foyer, il fit la seule chose censée. Se rendant à la police pour meurtre, il pensait être à l’abri derrière des barreaux d’acier. Cependant, les hunters ont la mauvaise habitude d’avoir les bras longs, très longs. Si longs, que l’un d’entre eux lui fit une proposition qu’il ne pouvait refuser. Une proposition qui le transforma en la chienne soumise de cette bande d’enfoirés. Forcé de courber l’échine, forcé de s’avilir à servir ces enfoirés, il fréquente cette gangrène au quotidien.

Utilisez-vous beaucoup votre don ?

Gamin aux poings trop frêles pour le défendre, enfant forcé par les coups à apprendre la dureté de la vie, Priam sait qu’il est bon d’en garder un peu sous la manche. Jeune homme intelligent, le brun a fait ses erreurs, les regrettant amèrement en chérissant les enseignements que celles-ci lui ont enseignées. Il sait qu’il n’est pas bon d’afficher sa différence. Il se souvient du gamin gay s’étant fait tabassé à mort à l’arrière d’une usine désaffectée. Il se souvient, encore aujourd’hui, de ses traits tuméfiés et cette lueur de désespoir née de la douleur et de la peur d’autrui. Alors, il n’utilise pas son don, presque jamais. Le mutant est conscient que celui-ci est une balafre le séparant à jamais des gens tout-venant. Il sait que dans sa condition n’importe qui peut lui tomber dessus. Malgré tout, dans le secret de sa cellule, il appris à contrôler ses pouvoirs, espérant ainsi arriver à les faire taire à jamais. Persuadé que les maîtriser signifierait ne plus jamais les utiliser, le Mikaelson ne se doutait pas de l’ampleur de son erreur. Depuis que les hunters l’ont récupéré sous leur joug, lui la frêle poupée de chiffon emprisonnée d’un étau d’acier, il est devenu leur main armée. Ainsi, depuis qu’il est sorti de prison, le brun n’a eu de cesse d’agir selon les désirs de celui se prenant pour son maître. Malgré la douleur, malgré la fatigue et la violence des effets secondaires que son don a sur lui. A l’image d’un hunter, Priam s’est retrouvé forcé de traquer des gens comme lui, des mutants perdus espérant voir dans leur frère de misère une issue de secours. Ce ne fut pas le cas, ce n’est jamais le cas.


DIRGE + AMANDINE+ CONNEXION 3/7j
ft. daniel sharman
PAYS OU FUSEAU HORAIRE : Belgique. OU AS TU CONNU TH ? Bazzart. PERSONNAGE : Scénario d'Octavia Lovecraft AVIS SUR LE FORUM : Une tuerie. no matter what you have to find something to fight for. + priam 292007208 no matter what you have to find something to fight for. + priam 1172902275 UN DERNIER MOT : no matter what you have to find something to fight for. + priam 3563753149


Dernière édition par Priam Mikaelson le Lun 20 Fév 2017 - 23:10, édité 17 fois
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Priam Mikaelson
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MessageSujet: Re: no matter what you have to find something to fight for. + priam   no matter what you have to find something to fight for. + priam Icon_minitimeJeu 24 Sep 2015 - 22:18



STORIES ARE WHERE MEMORIES GO WHEN THEY'RE FORGOTTEN
If a grown up is just a child gone bad
welcome to the sad boys club


For a star to be born, there is one thing that must happen: a gaseous nebula must collapse.

Le gamin installé à la table de la pièce servant de pièce commune gardait le silence comme il le faisait toujours une fois rentré chez lui. La tension n’avait jamais été aussi intense entre ses parents. Ou justement, cette dernière l’était tant qu’il finissait par ne plus faire la différence. De l’autre côté du mur, les braillements de la petite fille de la catin du quartier se faisait encore entendre. Priam se demandait pourquoi elle pleurait. Est-ce qu’elle avait faim ? Sans trop savoir pourquoi, le gamin d’à peine cinq ans s’était attaché à la petite fille de deux ans sa cadette. Il fallait dire que dans une vie faite de silence jamais consommé, entendre la vie s’esquinter, s’échiner à se faire entendre s’apparentait à un miracle. Le gamin aurait aimé avoir des cordes vocales aussi puissantes que la petite. Il aurait aimé pouvoir vocaliser de la sorte chacune de ses contrariétés. Cependant, son père n’était qu’orage alors que sa mère était sécheresse. Entre des périodes d’accalmies arides, il arrivait parfois au patriarche Mikaelson de s’emporter sur sa femme ou son gamin. Jamais rien de trop emporté. Quelques mots blessant ramassés à la volée par cet enfant au cœur encore trop gros pour ce monde dans lequel il évoluait. En face, se trouvait cette mère absente. Celle-ci même qui, malgré sa sempiternelle présence entre les murs défraichis de leur appartement, n’était jamais réellement là. Cette mère indigne qui laissait son gamin jouer avec tout ce qu’il trouvait à sa portée alors qu’elle allait se piquer dans la salle de bain. Elle était dysfonctionnelle la famille de Priam. Cette famille même qui se perdait entre les cris et le vide de leurs interactions. Installé à table, l’estomac noué par une faim qui ne serait pas apaisée ce soir-là, Priam attendait la déchirure. Ce craquement sonore pareil à un éclat de tonnerre s’écrasant sur un lac qui annonçait l’arrivée de l’orage. Il attendait les cris et les larmes. Attendait les insultes qui désarment. Silencieusement, son cul vissé sur sa chaise il était trop intelligent pour chercher à fuir. Il savait que même enfermé dans sa chambre il ne saurait éviter les balles perdues, éviter les shrapnels des mots lancés pour tuer. C’est alors que, comme un grondement de plus en plus intense, les mots de son père se firent plus intenses. Priam se contenta d’observer la joute verbale. Se contenta de regarder ses parents se déchirer en se demandant s’ils s’aimaient vraiment. En se demandant comment il pouvait être l’enfant de la sécheresse et du tonnerre. Il les regardait et se demandait comment elles interagissaient les familles de l’autre côté de cette ligne dont lui parlait si souvent son père. Les cris ne laissèrent pas place aux larmes comme c’était si souvent le cas. Pleine d’une lucidité qu’elle possédait rarement, la mère de Priam se défendait, argumentait son cas ne lâchant pas prise. « Si tu étais une vraie mère, tu aurais au moins la décence de faire une overdose au lieu de forcer ton fils à contempler l’épave que tu es. » C’est surement là qu’apparus la fêlure. Pas de larmes. Pas de bruit de vaisselle qui casse. Rien de plus que le silence. Un silence pesant qui écrasait les épaules frêles du jeune Priam. Si jeune qu’il ne comprenait pas ce que voulait vraiment dire son père, qu’il ne comprit pas tout de suite en tout cas. Et sa mère, défaite, se contentait de contempler l’homme qui l’avait transcendée avant de l’abandonner dans cette nuit à jamais présente sous ses paupières. Qu’est-ce que c’était vraiment que l’amour ? Priam ne le savait pas vraiment. Il pensait que le fait que ses parents cohabitaient ensemble signifiait cela. Il pensait que son père offrait de l’espoir à sa mère en lui tendant des sachets plein de sucre. Il croyait, ingénument, que sa mère allait finir par sortir de cet hiver permanent vivant au milieu de sa cage thoracique. Il ne savait rien. Il était trop jeune. Voilà ce que son père ne cessa de lui répéter lorsqu’il voulut entrer dans la salle de bain quelques heures plus tard. Il était trop jeune pour comprendre. Trop jeune que pour affronter le visage décharné et les yeux vitreux de sa génitrice. Le patriarche Mikaelson pouvait être un peu bourru dans sa façon d’être, un ours mal léché qui se plaignait de tout. Sauf que dans le fond il tenait sincèrement à son fils. Dans le fond, il avait juste peur que sa progéniture ne finisse par perdre la tête comme sa mère. Ne finisse par se perdre entre des ténèbres sans fonds et les ersatz d’espoir qu’il vendait.

So collapse. Crumble.

Priam avait le souffle coupé. Les poumons vidés à tel point que ce vide le faisait se sentir plein. Peut-être était-ce à cause de cette course poursuite dans les escaliers de secours du vieux bâtiment, peut-être était-ce dû à sa chute sur le sol crasseux du toit de l’immeuble ou bien peut-être était-ce à cause d’elle. Elle et son regard sombre, elle est son sourire aux airs de Joconde transcendée. Le brun ne savait pas et, dans le fond, ça ne le dérangeait pas. Il pouvait sentir son cœur battre la chamade au fond de sa poitrine alors que l’excitation enflammait ses veines. Des billets plein les poches, il avait envie de rire. Rire contre le vent, rire contre le temps. Celui qui prend tout, celui qui file sans jamais attendre l’ouverture des yeux appesantis du mutant. Le temps filait à toute allure, parfois le garçon avait l’impression qu’hier encore ils n’étaient que des gamins. Des enfants goûtant pour la première fois à l’interdit. Le genre qui se faufilait là où il ne fallait pas, arrachant quelques billets verts au passant. Pourtant, le temps ne s’était pas alangui sur leur cas, filant à toute allure alors que les enfants devenaient des grands. Priam pouvait presque sentir la fêlure dans sa gorge et cette voix qui venait de muer. Il était grand maintenant. Assez grand que pour lever les poings et se protéger, protéger les siens et cette vie un peu bancale qu’il s’évertuait à aimer. « T’es vraiment con des fois ! » S’exclama Octavia depuis le haut de l’escalier de secours. Elle avait l’air transfigurée la gamine aux joues rosées par leur course poursuite. Elle avait l’air déterminée pleine de  ce fiel qu’elle s’apprêtait à lui cracher au visage. Et pourtant, le gamin se contenait de sourire comme un idiot. Parce qu’ils étaient là, parce qu’ils étaient toujours là. Malgré toutes les merdes leur ayant tombé dessus. Parce que deux gamins paumés chacun de leur côté du palier avaient réussi à se trouver. Parce que c’était une course perdue d’avance et pourtant le brun avait la tenace impression d’être en train de gagner. « Il va te casser la gueule, tu sais ça ?! » Se remettant sur ses pieds, Priam haussa les épaules avant de s’approcher d’Octavia qui en avait fait de même. Il aurait aimé être un enfant à cet instant, retrouver l’innocence de ces êtres encore pure. Il aurait aimé que, à l’instar de ses traits, son corps se fige en une jeunesse éternelle. Que leur enfance ne s’achève jamais afin qu’ils ne se transforment pas en leurs parents. Il ne voulait pas être une pâle copie de son père, petit dealer sans envergure dont la médiocrité allait finir par l’étouffer. Il rêvait d’ailleurs, de trainer sa princesse au cœur souillé quelque part de mieux. Quelque part où ils pourraient s’oublier à deux. Mais, ils étaient tous les deux liés à cet endroit. Cette banlieue en déperdition où ils allaient finir par se noyer. Priam le savait, il l’avait toujours su. Alors, en attendant l’instant où ses poumons en feu finiront par l’abandonner, il s’échinait à fréquenter la brune, souffle divin qui lui permettait de respirer. « Il peut essayer, faudrait déjà qu’il arrive à m’attraper. » Se contenta de répondre le brun alors que son amie s’éloignait de lui visiblement agitée. Le Mikaelson savait que les vies qu’ils menaient étaient complexes, qu’ils avaient flirter avec la douleur bien trop souvent pour des gamins de leur âge. Il savait surtout que, même si la brune se refusait à l’admettre, c’était son rôle à lui d’agir comme un con si ça signifiait la protéger au final, l’aider. « Bordel Priam, faut que tu rendes le fric. Rien à foutre de rentrer les mains vides, s’il te chope… Arrête de sourire comme un con ! C’est pas drôle comme situation. » S’approchant d’Octavia comme d’un animal effrayé, l’adolescent lui attrapa le menton afin qu’elle arrête de s’agiter dans tous les sens. « Regarde-moi dans les yeux Tavia. » Se perdant dans la profondeur du regard inquiet de son amie, le brun n’essaya pas de nier ce qu’il ressentait. Ce rush d’émotions qui faisait battre son cœur à toute allure alors qu’il craignait le réveil, le retour à la réalité et l’instant où on allait lui tomber dessus pour son effronterie. Malgré tout, l’océan de son regard était serein. Comme deux piscines remplie à déborder d’un calme olympien qu’il n’avait pas besoin de feindre. Priam garda le silence plus que de raison, sentant presque le souffle chaud d’Octavia caresser ses joues alors que cette nuit noir les cachait des yeux indiscrets de cette ville. Priam pouvait la sentir la noyade, il pouvait sentir l’eau emplir ses poumons alors qu’il s’engouffrait à travers les portes de l’âme de la brune. « T’as besoin de cet argent. T’as pas besoin de t’inquiéter, je vais m’en sortir. Je m’en sors toujours. » Lui souffla-t-il avec assurance. Parce que l’idée de ce que son monde lui volerait s’il ne faisait pas attention le terrifiait. Elle était douce sa princesse aux fleurs fanées. Elle était belle à se débattre dans cette vie qui ne pouvait être amnistiée. Elle était belle et il avait envie de la sauver. Laissant au silence le poids de ses mots, il se contenta de la serrer dans ses bras avec une douceur qui lui implosait le cœur avant de récupérer dans sa poche les précieux billets qu’il avait réussi à chaparder. Ses yeux plantés dans ceux de la brune, il les fit glisser dans la poche de cette dernière dans un geste plein de connivence.


This is not your destruction.

Ce que détestait le plus Priam en isolement était le silence. De l’autre côté de cette pièce entièrement hermétique se trouvait la vie. Se trouvait le bruit de centaines de respirations s’échappant des lèvres assoupies des prisonniers. Se trouvait le bruit rassurant de la matraque du gardien en chef faisant sa ronde nocturne en laissant son arme glissé le long des barreaux. De l’autre côté de ces murs ce trouvait la liberté. Une liberté infime. Une liberté faite d’ombres et de lumières, faites de compromis. Recroquevillé sur lui-même, à même le sol capitonné de la cellule, le prisonnier n’arrivait pas à trouver le sommeil. Il répétait à voix basse des mantras censés l’aider, se remémorait les derniers mots qu’il avait lu. Tentait de raviver à sa mémoire des visages familiers. Priam avait peur. Peur de s’oublier au plus le temps passait de cette côté des grillages et des barbelés. Il avait peur de perdre sa vie entre ces murs capitonnés. Peur de perdre son temps et d’avoir fait le mauvais choix. Peut-être qu’il aurait dû partir, s’enfuir avec Octavia. Peut-être qu’une vie passée à courir était mieux qu’une vie enfermé. Les poings serrés, ses paupières pressées jusqu’à la déchirure, il tentait de chasser ces idées. Il savait qu’il avait fait le bon choix. Savait que de l’autre côté de ces murs se trouvait le tomber de rideau. Une fin précipité qu’il ne pourrait éviter. Après seulement trois ans de cette presque vie. De cette survie pour laquelle il se battait de toutes ses forces sans arriver à résister, le brun se sentait sombrer. C’était comme d’ouvrir les yeux sur un monde sans soleil. Comme de ne sentir rien que le froid entre ses côtes et n’avoir aucune allumettes pour se réchauffer. Il se sentait glisser, se sentait affecté par cette vie si lointaine de tout ce qu’il avait jamais connu.
« J’ai l’impression que tu aimes passer du temps en isolement Mikaelson. Mais si tu continues, c’est à jamais attaché à un lit d’hôpital que tu vas te retrouver. » Les yeux posés sur la lucarne de l’infirmerie, Priam ne chercha même pas à répondre à l’infirmier de la prison. Habitué à le voir de temps en temps, le mutant s’était fait à ses remarques bienveillantes qui ne servaient à rien.  Le jeune homme n’avait pas besoin qu’on lui lise les lignes de sa main ou qu’on lui dévoile son futur. Il savait comment s’annonçait la fin. Parfois, lorsque l’obscurité se faisait trop présente, il pouvait presque la sentir se répandre dans ses veines. S’apprêtant à ouvrir la bouche, le brun s’interrompit lorsque la porte de l’infirmerie s’ouvrit sur un autre détenu plus âgé. Le sourire mauvais que le blond avait aux lèvres suintait la décrépitude des lieux. Ce n’était pas une prison, mais une maison à fou. Un hôpital des âmes brisées qui s’amusait à torturer ses pensionnaires. Priam arrivait à tirer son épingle du jeu de justesse grâce aux relations de son père. Montant les échelons comme il le pouvait, il essayait de devenir vital au marchandage se déroulant entre les murs de la prison. Cependant, son âge et son caractère arriviste n’étaient pas vu d’un bon œil par tous. Une main accrochée au lit par une paire de menottes, l’autre posée sur son pantalon déjà tâché de sang, le presque homme ne put rien faire lorsque la pièce devint chaos. Le détenu blond venait d’écraser son accompagnateur contre un mur avant que l’infirmier de Priam ne se recroqueville dans un coin de peur d’être écrasé par ce bulldozer géant. Prisonnier de cette pièce, attaché au lit sur lequel il était assis, le mutant n’espéra même pas éviter le premier coup. Le poing du molosse s’apparenta à une chape de béton armée s’écrasant contre le visage du gamin des rues. Le sang giclant de son arcade n’alarma pas Priam. Pas plus que la douleur se mettant à irradier de la moitié de son visage. La douleur, il savait comment la gérer. La douleur, il avait appris à l’apprivoiser. C’était pareil pour la peur. Alors même qu’il songea un instant à ce qui pouvait se produire dans cette pièce ou aucun espoir ne venait jamais rendre visite aux détenus, le brun ne songea même pas à craindre une inéluctable fin. Néanmoins, plein de cette violence existant entre ces murs, il ne put s’empêcher de rendre les coups. Animal blessé refusant de mordre la poussière, il tapait comme il pouvait ce colosse de Rhodes venu l’enterrer. Il tapait de son poing libre, mais ne faisait que l’effleurer, caresser les muscles tracés de son vis-à-vis sans jamais à l’atteindre en plein cœur. Lorsque que la chaine des menottes du molosse se noua autour de sa gorge, Priam n’était plus rien qu’impuissance. Il pouvait sentir l’air s’échapper de ses poumons alors qu’il perdait tout de sa superbe. Il pouvait sentir la terreur rampé jusqu’à ses veines comme si elle rentrait chez elle. Il la sentait enserrer son cœur et affolé son esprit. Les doigts agrippés à la chaine, Priam ne savait pas quoi faire. Il avait mal. Mal à la nuque, mal au cœur. Il avait mal à l’âme et ne sentait rien d’autre que cette flamme vacillante dansant sous son crâne. Lorsque la porte s’ouvrit, le feu avait commencé à avaler le bout de ses doigts, prêt à consumer tout sur son passage. Mais, pareil à une bougie soufflée sur un gâteau d’anniversaire, le mutant s’éteignit en un instant alors que les coups de matraque remplissaient ses poumons de l’air qui venait à lui manquer. Sans distinction, lui et le molosse se retrouvèrent séparé, recevant leur part du gâteau leur besace pleine de douleur. Allongé à même le sol, son bras toujours pendu retenu dans les airs par une paire de menotte, il pouvait la sentir la violence. Il pouvait sentir cette noirceur emplir son cœur alors qu’il ne demandait qu’à montrer les crocs, ne jamais desserrer les poings. Il sentait les effets de cette prison sur sa personne et se demandait si au final il lui resterait quelqu’un ou quelque chose vers lequel se tourner une fois libéré. Parce qu’il ne serait plus le même. Le visage recouvert de sang, sa gorge bleutée, il la voyait la déchirure, il les sentait les écorchures venue cabossée cette âme qu’il s’était fait violence à protéger. Il ne serait plus le même. Il n’était plus le même et ça le terrifiait déjà.


This is your birth.

La liberté n’avait pas le goût que Priam aurait aimé. Elle empestait les motels miteux et la clope froide. Elle ressemblait à une nuit sans fin que le brun se devait de traverser en silence. Son but : Radcliff. Ou, plus précisément, retrouver ce qu’il lui restait de sa vie d’avant. Retrouver cette superbe emplissant ses mots et gonflant son torse. Cependant, prisonnier d’un autre type de geôle, le mutant ne pouvait pas en faire qu’à sa tête. Il aurait aimé courir après des chimères, se précipité au dernier endroit dont Octavia lui avait parlée. Il aurait aimé pouvoir se précipiter à sa rencontrer et d’un mouvement de la main balayer cette parenthèse de non vie. Dans le fond, il avait juste envie de retrouver celui qu’il était. Envie de se remémorer la vie qu’il avait avant la prison, avant les mauvaises habitudes, avant la barbe qui pique et la promiscuité qui vous marque à jamais. Installé à l’arrière de la voiture, il observait le paysage défiler en redoutant l’instant où le panneau annonçant la ville allait apparaître. Il se savait prêt, pouvoir presque ressentir dans sa chair ce bourdonnement d’excitation agitant son cœur. Il allait la revoir. Terreur et désespoir. Il allait revoir. Espoir fou et désir toujours refoulé. Il avait eu le temps de la sanctifier dans sa mémoire, son amie d’enfance. Il avait eu le temps de graver chacun de ses traits sous ses paupières de peur de perdre la saveur de son visage. Alors, il redoutait, s’impatientait, n’attendait qu’une chose. Il allait la revoir. C’était fou. Inespéré après tant de temps passé à partager ses journées entre le silence écrasant et les bruits de cette fourmilière dont on ne sort pas intact. Le crissement des pneus sur le gravier alerta Priam. Posant ses yeux sur le chasseur au volant, il n’essaya même pas de s’adresser à cette pourriture. Il se contenta de rester bien sagement à sa place, attendant la suite des événements. En face d’eux, éclairé par les phares se trouvait le panneau indiquant l’entrée de la ville quelques kilomètres plus loin. Ils étaient si proche et pourtant si loin. Le Mikaelson en aurait presque gémit de frustration tant la vie n’avait eu de cesse de lui jouer des tours. Prisonnier de son silence, il laissa son geôlier sortir du véhicule sans même s’interroger sur ce qui allait se produire. Lorsque la portière sur sa droite s’ouvrit, le brun n’esquissa pas de geste d’évitement. Il laissa la prise glacée de l’homme se refermer sur sa nuque alors qu’il se laissait trainer dans le bois. « J’ai besoin de savoir une chose mon petit. Tu vois, j’aimerais voir ce que t’as dans le ventre. » Se défaisant de la prise glacée du chasseur, Priam lui fit face dans une immobilité presque menaçante. « J’ai pas envie que tu restes planté là. Montre les crocs, fais-moi un petit feu d’artifice, j’en sais rien. » Le regard noir, le mutant toisait du regard le chasseur armé lui faisant face. Il était à sa merci, totalement soumis à cet homme qui l’avait arraché à une fin annoncée. « Pourquoi devrais-je agir comme une marionnette ? A ce que je sache, je suis le seul de nous deux à véritablement être dangereux. «  Se contenta-t-il de répondre un air de défi au visage. Il refusait de se soumettre, refusait d’être la chose de ce monstre prêt à tout pour user de son nouveau jouet. Il n’était pourtant pas prêt à réellement se défendre, pas prêt à éliminer cette variable de l’équation. « Si t’avais pas encore compris mon petit, je t’ai sorti de prison et je peux t’y remettre. D’accord ? Et même, vu que tu finiras pas y crever, je pourrais même régler ton compte là tout de suite. » Se voulant menaçant, le chasseur sorti une arme de son holster pour appuyer ses propos. Colosse immobile et refusant de fléchir, Priam le toisa du regard alors que son vis-à-vis s’énervait visiblement. « T’es con ou tu le fait exprès ? Je suis la seule chose qu’il te reste. Cette raclure qui te servait de père est morte, ta mère n’est plus là depuis longtemps et personne n’est jamais venu te voir sur te six années d’incarcération. Je suis la seule chose capable de t’offrir une quelconque rédemption, un but. Tu n’as rien Priam. Tu n’es rien et je pourrais te descendre maintenant que personne ne s’en rendrait compte. » La gorge noué, les poings serrés, l’homme ne voulait pas s’énerver. Il ne voulait pas se laisser atteindre par ces propos. Pourtant, il avait mal. Il avait mal par vagues, vagues de regrets prêtent à submerger cette barque de fortune sur laquelle il voguait dans les eaux troubles de la vie. Il sentait la colère enflammer ses veines, sentait cette chaleur familière naître au creux de son estomac alors que ses poings se détendaient de leur propre volonté. La danse des flammes était envoutante, caresse lancinante remontant le long de ses bras en consumant tout sur son passage. Il pouvait sentir l’odeur de tissu brulé alors qu’en face de lui le chasseur affichait un sourire satisfait. Mais rien n’y faisait, la colère que Priam éprouvait était consumante. Il pouvait sentir le brasier partir  du bout de ses doigts jusqu’au sommet de son torse. Les flammes se faisaient plus chaude, plus présente alors que le brun s’imaginait sans mal prendre la vie insignifiante de l’être lui faisant face. Il l’avait déjà fait. Plusieurs fois. Il avait déjà goûté à cette passion dévorante que provoquaient les flammes en berçant un autre corps que le sien. Il sentait le brasier s’épandre alors que la douleur affluait à son cerveau. Les flammes dansaient autour de Priam, se pâmaient d’amour pour leur maître endoloris. Dans un don de soi, il s’offrait à la souffrance pendant que l’herbe sous ses pieds prenait feu et que ses chaussures fondaient sous la chaleur. Le monde autour de lui devenait chaos, vision d’horreur alors que les flammes s’élevaient autour du brun. Il n’était plus que feu. Plus que passion consumé par les flammes,  incapable de se reprendre. Ce n’est qu’une fois la douleur insupportable que le brun fut ramené à la réalité. Les flammes dansaient dans ses yeux et le chaos se répandait sous son crâne. Il était pareil à une flamme vacillante, torche sur le point de s’éteindre. Dans un dernier soubresaut, venant entamer le manteau du chasseur, il se senti imploser alors que le feu disparaissait. La morsure du froid était vivifiante. Le regard à la fois terrifié et sadique de son geôlier lui appris qu’il avait réussi cet examen de passage improvisé. Malgré lui, Priam était incapable de penser à autre chose que le fait qu’il y était arrivé, qu’il allait se rendre à Radcliff. Parce qu’il se fichait du reste. Parce que tant qu’il atteignait cette ville, il pourrait réfléchir à la suite des événements ensuite. « Ca c’est mon champion. Rentre dans la voiture maintenant, on est presque arrivés. » Le dos droit, les haillons consumés par les flammes couvrant à peine ses brulures, le brun s’approcha de l’homme tirant les ficelles de sa vie. « Fais attention à pas finir entre quatre planches en bois à cause d’un retour de flamme d’enfoiré. »



Dernière édition par Priam Mikaelson le Lun 20 Fév 2017 - 23:15, édité 9 fois
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Faith Cunningham
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MessageSujet: Re: no matter what you have to find something to fight for. + priam   no matter what you have to find something to fight for. + priam Icon_minitimeJeu 24 Sep 2015 - 22:29

Ce scénario est merveilleux no matter what you have to find something to fight for. + priam 2765873474 Tu roxes du poney mon enfant et je viendrais réclamer un lien no matter what you have to find something to fight for. + priam 243543726 BIENVENUE !
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MessageSujet: Re: no matter what you have to find something to fight for. + priam   no matter what you have to find something to fight for. + priam Icon_minitimeJeu 24 Sep 2015 - 22:31

GRAOUUUUUUUUUUUU. :aw: no matter what you have to find something to fight for. + priam 475114356 no matter what you have to find something to fight for. + priam 2976688543 no matter what you have to find something to fight for. + priam 292007208 no matter what you have to find something to fight for. + priam 422354165

Bienvenue officiellement parmi nous avec le meilleur scénario du monde. no matter what you have to find something to fight for. + priam 2922054708 Arrow

Les citations que tu as mis dans ta fiche. no matter what you have to find something to fight for. + priam 2636227509 no matter what you have to find something to fight for. + priam 2636227509 no matter what you have to find something to fight for. + priam 2636227509 Surtout celle de la première partie, elle est tellement belle ! no matter what you have to find something to fight for. + priam 1734149047 Et puis les gifs ! no matter what you have to find something to fight for. + priam 520337459

ET SURTOUT, CE DÉBUT. TA PLUME. no matter what you have to find something to fight for. + priam 243543726 no matter what you have to find something to fight for. + priam 2636227509 no matter what you have to find something to fight for. + priam 3342528179 C'est tellement bien écrit, je meurs. no matter what you have to find something to fight for. + priam 3013803170 no matter what you have to find something to fight for. + priam 3013803170

J'ai tellement hâte de jouer ce duo avec toi, ça va être épique. no matter what you have to find something to fight for. + priam 243543726 no matter what you have to find something to fight for. + priam 3167136188 no matter what you have to find something to fight for. + priam 2558279357 no matter what you have to find something to fight for. + priam 2558279357 no matter what you have to find something to fight for. + priam 2558279357
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Hippolyte Caesar
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MessageSujet: Re: no matter what you have to find something to fight for. + priam   no matter what you have to find something to fight for. + priam Icon_minitimeJeu 24 Sep 2015 - 22:36

Bienvenuuuuuuuue avec ce scénario qui envoie du pâté de poney ! no matter what you have to find something to fight for. + priam 921491218 Bon courage pour la rédaction de ta fiche ! :keur:
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MessageSujet: Re: no matter what you have to find something to fight for. + priam   no matter what you have to find something to fight for. + priam Icon_minitimeJeu 24 Sep 2015 - 22:41

Welcoooome ! Bon courage pour ta fiche :super:
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MessageSujet: Re: no matter what you have to find something to fight for. + priam   no matter what you have to find something to fight for. + priam Icon_minitimeJeu 24 Sep 2015 - 22:52

bienvenue <3
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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: no matter what you have to find something to fight for. + priam   no matter what you have to find something to fight for. + priam Icon_minitimeJeu 24 Sep 2015 - 23:08

bienvenuuuuuue no matter what you have to find something to fight for. + priam 4178655748 no matter what you have to find something to fight for. + priam 488574395
bonne chance pour ta fiche :keur: no matter what you have to find something to fight for. + priam 4170729518
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MessageSujet: Re: no matter what you have to find something to fight for. + priam   no matter what you have to find something to fight for. + priam Icon_minitimeJeu 24 Sep 2015 - 23:09

super choix de scéna, omg. no matter what you have to find something to fight for. + priam 921491218 no matter what you have to find something to fight for. + priam 921491218
bienvenue sur th. no matter what you have to find something to fight for. + priam 422354165 bon courage pour la rédaction de ta fiche. no matter what you have to find something to fight for. + priam 4170729518 I love you
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Priam Mikaelson
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MessageSujet: Re: no matter what you have to find something to fight for. + priam   no matter what you have to find something to fight for. + priam Icon_minitimeJeu 24 Sep 2015 - 23:49

Merci à vous tous pour cet accueil ultra chaleureux. no matter what you have to find something to fight for. + priam 284087483 no matter what you have to find something to fight for. + priam 284087483 no matter what you have to find something to fight for. + priam 284087483 no matter what you have to find something to fight for. + priam 3167136188
Vous vendez tous du rêve avec vos avatars et pseudo et j'ai hâte d'en savoir un peu plus sur chacun d'entre vous ( no matter what you have to find something to fight for. + priam 3163460199 no matter what you have to find something to fight for. + priam 937015410 no matter what you have to find something to fight for. + priam 1030106593 ) no matter what you have to find something to fight for. + priam 1091897475

Octavia, moi aussi j'ai trop hâte. no matter what you have to find something to fight for. + priam 292007208 no matter what you have to find something to fight for. + priam 292007208 no matter what you have to find something to fight for. + priam 3890427017 no matter what you have to find something to fight for. + priam 3890427017 no matter what you have to find something to fight for. + priam 3167136188 no matter what you have to find something to fight for. + priam 3167136188 no matter what you have to find something to fight for. + priam 3143938459 no matter what you have to find something to fight for. + priam 3143938459
Et faudra bientôt arrêter avec les compliments (je ne les accepte que durant une durée déterminée :poele: :poele: ) sinon mon égo va être surdimensionné. no matter what you have to find something to fight for. + priam 3991503307 no matter what you have to find something to fight for. + priam 3991503307
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Seth Koraha
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MessageSujet: Re: no matter what you have to find something to fight for. + priam   no matter what you have to find something to fight for. + priam Icon_minitimeVen 25 Sep 2015 - 0:16

Ouh, quel super choix de scénario, quel prénom sexy, quel avatar sexy et tout no matter what you have to find something to fight for. + priam 921491218
Bienvenue parmi nous, bon courage pour ta fiche I love you
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MessageSujet: Re: no matter what you have to find something to fight for. + priam   no matter what you have to find something to fight for. + priam Icon_minitimeVen 25 Sep 2015 - 10:50

Bienvenue !
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MessageSujet: Re: no matter what you have to find something to fight for. + priam   no matter what you have to find something to fight for. + priam Icon_minitimeVen 25 Sep 2015 - 13:19

Daniel Sharman no matter what you have to find something to fight for. + priam 2675131757
J'approuve à 100% l'avatar et le pouvoir! no matter what you have to find something to fight for. + priam 2346529578 bon courage pour la suite! no matter what you have to find something to fight for. + priam 284087483
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Noeh Callahan
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MessageSujet: Re: no matter what you have to find something to fight for. + priam   no matter what you have to find something to fight for. + priam Icon_minitimeVen 25 Sep 2015 - 18:24

Bienvenue parmi nous. no matter what you have to find something to fight for. + priam 243543726
Super choix de personnage, d'avatar et de prénom (j'adore no matter what you have to find something to fight for. + priam 222075304)  no matter what you have to find something to fight for. + priam 1734149047
(mais en prenant ce petit, tu sais pas entre les mains de qui t'es tombée, rohlala ! Elle va plus te lâcher, c'est fini. FINI ! no matter what you have to find something to fight for. + priam 222075304  no matter what you have to find something to fight for. + priam 996374593 Arrow)
J'ai hâte de lire du Priam/Octavia en tout cas. :aw:  no matter what you have to find something to fight for. + priam 1838896285 no matter what you have to find something to fight for. + priam 2976688543
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Elizabeth Barnes
Elizabeth Barnes

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MessageSujet: Re: no matter what you have to find something to fight for. + priam   no matter what you have to find something to fight for. + priam Icon_minitimeVen 25 Sep 2015 - 19:11

Bienvenue no matter what you have to find something to fight for. + priam 921491218
Bonne chance pour ta fiche, si tu as des questions, n'hésite pas no matter what you have to find something to fight for. + priam 243543726
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MessageSujet: Re: no matter what you have to find something to fight for. + priam   no matter what you have to find something to fight for. + priam Icon_minitime

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no matter what you have to find something to fight for. + priam

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