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 how to save a life (nathéïs)

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Octavia Lovecraft
Octavia Lovecraft

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MessageSujet: how to save a life (nathéïs)   how to save a life (nathéïs) Icon_minitimeSam 5 Sep 2015 - 0:14

keep calm and let me save your ass.
CRACKLE BONES
Premier décembre 2014.

Combien de temps s'était écoulé, au juste, depuis que son coeur avait commencé à battre de travers ? Elle n'aurait su le dire. Un centième de seconde, c'était tout ce qu'il fallait à la brune pour activer son instinct de survie déjà mis à rude épreuve au cours de ces vingt-six dernières années. Elle avait refermé le dossier, claqué les élastiques sur la pochette en s'y pinçant les doigts dans la précipitation tandis qu'un juron tranchait le silence. Fourré le tout là où elle l'avait trouvé, dans le premier tiroir venu, tentant d'arranger le tout pour ne pas éveiller de soupçons. Les photos disposées aux quatre coins du bureau, affichant une famille au sourire ultra-bright, lui filaient la nausée. Le père de famille exemplaire, entouré de ses deux têtes blondes et d'une épouse tout droit sortie d'une émission de talk-show dégoulinant d'humour mondain. Le genre de morue qu'Octa aurait bien étouffé illico avec ses bigoudis à la con, si elle n'avait pas manqué de temps. Car c'était bien elle que la brune venait de placer en tête de la liste des hunters à abattre, découvrant de manière inopportune ce fichier parmi ses affaires à traiter au boulot. Comme si le mutant n'était qu'une formalité de laquelle elle devrait s'occuper entre deux registres de comptabilité. C'était pourtant sur l'époux que la cambrioleuse avait fondé ses soupçons, loin de s'imaginer que la réplique de Bree Van de Kamp en était également. Reposant à regret les quelques pièces de son butin pour ne pas éveiller leur méfiance, la brune se faufila à l'extérieur de la demeure en veillant à ne pas laisser la moindre trace de son passage derrière elle. Avec une seule et unique idée en tête, en descendant le long des pierres tapissant la façade du manoir. Un visage se dessinant dans son esprit, lui hérissant le poil tant elle était exaspérée à l'idée de devoir aller le chercher pour lui sauver les miches. Sans doute aurait-elle préféré qu'il ne s'agisse que de la photo d'un simple inconnu, au milieu de tous ces renseignements annotés avec soin. Quelqu'un pour lequel son sang ne se serait pas tout bonnement glacé dans ses veines. Elle ne le portait pas dans son coeur, pourtant. Sa simple présence avait le don de la mettre hors d'elle. Il suffisait qu'elle le croise par inadvertance chez Malachi pour qu'elle ait envie de retourner le Manoir. Parce qu'il était de ceux qui la cernait, alors qu'elle le connaissait à peine. Qu'elle ne lui avait pas donné l'autorisation de débusquer ses facéties, de comprendre quelle menteuse elle était. Et il trichait, ce con. Il trichait avec sa mutation de merde qui passait Octa au détecteur de mensonge dès lors que leurs chemins se rencontraient. Il avait compris son manège dès leur première rencontre, quelques mois auparavant, lorsqu'elle avait eu le malheur de faire sa connaissance. Trois pas dans les fourrés, et la proie qu'elle tenait en joue s'était fait la malle suite à l'apparition inopportune du mutant. Et elle n'avait pas réfléchi, Octa, en décochant sa flèche orpheline en direction de l'arrière train de l'inconnu, récoltant des ennuis à la place d'un faisan. Clairement moins réjouissant. Ses sourires innocents et son parfait jeu d'actrice n'avaient pas dupé l'homme, eux qui pourtant courraient toujours face aux conneries qu'elle pouvait faire passer dans un battement de cils. Ainsi avait-elle rencontré Nathéïs. Ainsi se retrouvait-elle bien plus impliquée qu'elle ne l'aurait souhaité, en découvrant un dossier destiné à son meurtre programmé.

Elle avait filé dans les ruelles en passant par les toits, escaladant, sautant, se faufilant là où personne n'aurait l'idée de lever la tête. Aucun des rares passants qui se promenaient n'haussaient les yeux vers le ciel. Pas même ces saloperies sur le qui-vive, bavant dans l'attente de cette heure bénite à partir de laquelle ils pourraient enfin traquer quiconque osait outrepasser le couvre-feu. Connerie. La brune n'avait pas cessé de vivre la nuit pour leurs têtes de con. Elle avait l'aisance d'un chat de gouttière, entraînée par la rue qu'elle avait foulé depuis gamine, cheminant là où elle le voulait, quand elle le voulait. Personne ne l'arrêterait. Jamais. Les dents serrées tandis qu'elle s'arrêtait sur le sommet d'une dernière bâtisse, elle plissa légèrement les yeux en tentant de discerner les silhouettes qui allaient et venaient à la sortie de l'hôpital. Si la voleuse savait qu'il y travaillait pour s'être renseignée à son sujet, elle n'avait pourtant aucune idée de ses horaires. Peut-être bien qu'il serait déjà parti. La belle croisa ses jambes en tailleur en attendant patiemment de voir si oui ou non il allait lui apparaître dans les minutes suivantes. Rangeant son bonnet dans son sac, disciplinant ses longues ondulations brunes pour ne pas détonner dans le décor une fois descendue de son perchoir, elle était à deux doigts de perdre patience lorsqu'enfin elle l'aperçut. Suivant des yeux son cheminement sur le parking, avant de le voir traverser la route pour se diriger vers la ruelle qu'elle surplombait du haut de son toit. Après vingt courtes secondes de descente le long de l'habitation, ses pieds retombèrent sur le trottoir, abandonnant les hauteurs pour se planter directement en face de lui. Une arrivée subite qui ne manquerait sans doute pas de le surprendre, mais la cambrioleuse n'avait pas le temps - ni l'envie - d'y aller par quatre chemin. Attrapant sans douceur aucune le col de sa veste tout en l'attirant avec force plus profondément dans la pénombre de la rue, le regard de la brunette ne s'était pas adouci d'un poil lorsqu'elle le planta férocement dans le sien. « Pose pas de questions, et suis moi. Ils vont te tomber dessus si tu m'écoutes pas, donc pour une fois, va falloir la fermer et m'écouter. » Tirant un peu plus encore sur le col du mutant pour le forcer à baisser le visage à hauteur du sien - Octa haïssait plus que tout qu'on la regarde de haut - son visage était si fermé qu'il ne souffrait aucune réplique. Restait à savoir si Nath allait coopérer, ou si elle allait devoir employer la manière forte. La dernière option ne lui déplaisant pas, de toute évidence.
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MessageSujet: Re: how to save a life (nathéïs)   how to save a life (nathéïs) Icon_minitimeSam 5 Sep 2015 - 7:49


Octavia & Nathéïs
Iamque non umbratis fallaciis res agebatur, sed qua palatium est extra muros, armatis omne circumdedit. ingressusque obscuro iam die, ablatis regiis indumentis Caesarem tunica texit et paludamento communi, eum post haec nihil passurum velut mandato principis iurandi crebritate confirmans et statim inquit exsurge et inopinum carpento privato inpositum ad Histriam duxit prope oppidum Polam, ubi quondam peremptum Constantini filium accepimus Crispum.Haec et huius modi quaedam innumerabilia ultrix facinorum impiorum bonorumque praemiatrix aliquotiens operatur Adrastia atque utinam semper quam vocabulo duplici etiam Nemesim appellamus: ius quoddam sublime numinis efficacis, humanarum mentium opinione lunari circulo superpositum, vel ut definiunt alii, substantialis tutela generali potentia partilibus praesidens fatis, quam theologi veteres fingentes Iustitiae filiam ex abdita quadam aeternitate tradunt omnia despectare terrena.Siquis enim militarium vel honoratorum aut nobilis inter suos rumore tenus esset insimulatus fovisse partes hostiles, iniecto onere catenarum in modum beluae trahebatur et inimico urgente vel nullo, quasi sufficiente hoc solo, quod nominatus esset aut delatus aut postulatus, capite vel multatione bonorum aut insulari solitudine damnabatur.Post hanc adclinis Libano monti Phoenice, regio plena gratiarum et venustatis, urbibus decorata magnis et pulchris; in quibus amoenitate celebritateque nominum Tyros excellit, Sidon et Berytus isdemque pares Emissa et Damascus saeculis condita priscis.

Quaestione igitur per multiplices dilatata fortunas cum ambigerentur quaedam, non nulla levius actitata constaret, post multorum clades Apollinares ambo pater et filius in exilium acti cum ad locum Crateras nomine pervenissent, villam scilicet suam quae ab Antiochia vicensimo et quarto disiungitur lapide, ut mandatum est, fractis cruribus occiduntur.Cuius acerbitati uxor grave accesserat incentivum, germanitate Augusti turgida supra modum, quam Hannibaliano regi fratris filio antehac Constantinus iunxerat pater, Megaera quaedam mortalis, inflammatrix saevientis adsidua, humani cruoris avida nihil mitius quam maritus; qui paulatim eruditiores facti processu temporis ad nocendum per clandestinos versutosque rumigerulos conpertis leviter addere quaedam male suetos falsa et placentia sibi discentes, adfectati regni vel artium nefandarum calumnias insontibus adfligebant.Fuerit toto in consulatu sine provincia, cui fuerit, antequam designatus est, decreta provincia. Sortietur an non? Nam et non sortiri absurdum est, et, quod sortitus sis, non habere. Proficiscetur paludatus? Quo? Quo pervenire ante certam diem non licebit. ianuario, Februario, provinciam non habebit; Kalendis ei denique Martiis nascetur repente provincia.Has autem provincias, quas Orontes ambiens amnis imosque pedes Cassii montis illius celsi praetermeans funditur in Parthenium mare, Gnaeus Pompeius superato Tigrane regnis Armeniorum abstractas dicioni Romanae coniunxit.

© fiche réponse par MYERS.


Dernière édition par Nathéïs Whistlewart le Ven 11 Sep 2015 - 23:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: how to save a life (nathéïs)   how to save a life (nathéïs) Icon_minitimeMar 8 Sep 2015 - 17:40

keep calm and let me save your ass.
CRACKLE BONES

Si la situation n'avait pas été si urgente, sans doute aurait-elle esquissé un sourire mesquin face à un Nathéïs choqué, plaquant une main affolée sur son coeur face à son apparition soudaine. Ils. Une interrogation, pourtant Octavia ne doutait pas une seconde de la clairvoyance du mutant à l'égard de ces mystérieuses personnes. Elle hocha la tête sans détacher son regard du sien, de sorte à ce qu'il comprenne qu'il s'agissait bien de ces pourritures. Sa main tremblait légèrement sur le col de sa veste, ses phalanges blanchies par l'intensité de la poigne qu'elle maintenait dessus. Comme de crainte de le voir s'envoler, filer hors de sa surveillance. Elle se foutait bien du sort des autres, Octa, les meurtres entre voyous ne l'intéressaient guère, et elle ne se penchait pas non plus sur les décès à Radcliff. Sauf lorsqu'un hunter entrait en jeu. La donne changeait totalement. La haine qu'elle pouvait vouer à leur espèce n'avait tout d'abord rien eu d'objective, simple vengeance motivée par un caractère forgé dans la violence et la colère. Tout avait abordé une tournure bien différente lorsqu'elle était arrivée en ville, découvrant des nids de chasseurs y étant disséminés aux quatre coins. C'était sans doute à cet instant que la brune avait cessé de s'intéresser uniquement au sort des mutants qu'elle connaissait. Parce que ces commandos armés attaqueraient toutes les personnes susceptibles de porter des gènes différents des leurs, et que l'aversion de la brune à leur égard ne s'en était retrouvée qu'amplifiée. C'était le même genre de connards que ceux qui avaient débarqué cette après-midi là dans la ruelle de Lexington. La prenant de court, le prenant de court. Comme si le monde leur appartenait. Comme s'ils pouvaient essayer de lui arracher Garrett, lui qui était chez lui, au milieu de ce quartier mal famé totalement fermé aux étrangers. Savoir son ami désormais sous leur emprise, utilisé sans plus de considération qu'une vulgaire arme qu'ils jetteraient le moment venu, ne faisait que galvaniser un peu plus la rage de la voleuse. Son engagement auprès d'uprising n'était plus à prouver, ses manières de faire outrepassant sans doute les codes des bonnes moeurs, mais eh, n'était-ce pas ce qui la rendait si redoutablement efficace ? Nathéïs n'était pas au fait de ses activités illégales, ni du petit manège qu'elle entretenait envers les chasseurs de transmutant. Impossible pour lui donc de savoir comment elle pouvait en savoir tant sur son sort. Un soupir d'exaspération non retenu s'échappa entre ses lèvres tandis que Nath reprenait la parole. « Estime toi heureux que j'te l'ai pas plantée devant, ça peut encore s'arranger si tu me cherches trop. » Sourcil arqué au dessus de son regard noir, la brune esquissa un sourire ironique en imaginant la scène. C'était certain qu'il n'aurait pas cherché à discuter. Peut être qu'elle aurait-du, tiens. Ça lui aurait servi de leçon, p'tetre même que ça l'aurait suffisamment traumatisé pour qu'il se mette à la fuir comme la peste.

En attendant, c'était bien elle qui était là à le retenir férocement, tentant de lui faire entendre raison parce que non, elle n'aurait pas son sang sur les mains. Elle avait les moyens d'agir, et sans se sentir responsable de son existence pour autant, elle ne pouvait décemment pas les laisser venir l'assassiner sans avoir bougé le petit doigt. Sans doute était-elle dans le fond un peu plus humaine que cela, aussi, mais c'était une autre histoire. En attendant, son regard colérique n'avait guère la place pour exprimer une quelconque empathie. Et puis, d'ailleurs, l'empathie de merde, c'était son truc à lui. Pourquoi ne se contentait-il pas de la suivre, bordel. « T'es en sécurité avec moi parce que c'est MOI, justement, qui t'ait envoyé aux urgences. J'peux les y envoyer aussi. Mais toi, à part éplucher leur aura à la con, t'es clairement pas en sécurité tout seul. » Elle perdait patience, Octa, jetant des coups d'oeil au dessus de  l'épaule de Nathéïs pour s'assurer que personne ne l'avait suivi. « Si tu crois que j'vais m'amuser à te kidnapper pour t'utiliser comme cible vivante, jt'avoue que putain, ça m'a traversé l'esprit. Mais j'ai pas que ça à foutre, là, j'vais pas te laisser crever, ils ne gagneront pas ta vie. » Elle parlait vite, le ton grave, frénétique. Elle n'avait pas réfléchi en venant le cueillir à la sortie du travail, comme s'il allait la suivre gentiment sans poser de question. L'homme avait une certaine répartie, ne se laissait clairement pas faire lorsque les foudres de la brunette s'abattaient sur lui sans qu'il n'en comprenne les motifs. A quoi bon jouer la comédie, il décèlerait chaque mensonge avant même qu'elle n'ait prononcé la moindre parole. Elle sortait de sa zone de confort, face à lui, et nom de dieu ce que ça l'emmerdait. Un énième soupir en tirant une nouvelle fois Nathéïs un peu plus profondément dans la ruelle. Se rendant compte qu'elle n'allait pas pouvoir le promener comme un chien en laisse tout le long de la ville, étant donnée sa réticence, la fatalité s'imposa à elle. Elle devait le lui dire. Sans en dire trop, cependant. Elle ne tenait pas à ce qu'il sache qu'elle s'était introduite chez ces chasseurs dans le but premier de les piller, avant de découvrir le dossier du mutant au milieu de leurs affaires.  « Tu vas me suivre parce que ces fils de pute ont un dossier sur toi, un putain de gros dossier si tu veux mon avis, suffisant pour qu'ils te butent d'ici peu. » Il voulait la vérité, savoir pour quelle raison lui faire confiance ? Bien. Octa ne ferait pas dans la dentelle. C'était pas son genre et puis, l'aurait-il écouté avec de simples suppositions ? Non. « Si tu veux les détails, j'me ferais un plaisir de t'en écrire un roman avant de te le carrer dans le cul si tu te décides pas à te bouger pour me suivre, sauf si t'as envie qu'ils te découpent et crois moi tu regretteras mes flèches quand tu seras entre leurs mains dégueulasses. » Encore un peu et elle aurait ponctué sa tirade d'un crachat au sol, tant leur image la répugnait. Mais pas le temps pour davantage de cérémonie. Ils devaient partir, maintenant, il devait la suivre de son plein gré, parce qu'il était bien trop grand pour qu'elle puisse se contenter de l'assommer avant de le traîner à travers Radcliff.
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