(rp intrigue) lorelei, mikael, alvin, charlie.

radcliff's fair sujet de groupe

c'est la fête au village tout le monde peut participer

La fête foraine se déroulait si bien. Les gens riaient, les gens s'amusaient. Quelques secondes, un discours, une explosion, un coup de feu, et voilà que la terreur règne. Autour de vous, les gens courent, les gens crient. Les grandes flammes brûlantes envahissent rapidement la fête foraine. Tout n'est plus que chaos et terreur.

Vous étiez dans le manège des tasses tournantes quand le feu s'est propagé. Le manège est à présent hors de fonction. Quelques barrières se sont levées, et quelques personnes ont réussis à s'échapper du manège, mais pas vous. Vous êtes donc coincés à l'intérieur d'une des tasses. Vous aviez été mis ensemble pour remplir le manège - vous êtes donc quatre à l'intérieur. Attention, les flammes se propagent autour de vous.

quelques précisions :
- le sujet se déroule quelques minutes après le contexte.
- vos personnages sont coincés dans la même tasse.
- l'ordre sera donc Lorelei, Mikael, Alvin, Charlie.
- n'oubliez pas c'est l'hiver, il fait froid, il neige (même si les flammes réchauffent) !
- il faut faire des rps courts pour que ça puisse avancer vite I love you

500 mots maximum, comme d'hab (a)
- s'il y a quoi que ce soit, n'hésitez pas à mpotter un admin. bon jeu ! (rp intrigue) lorelei, mikael, alvin, charlie. 921491218

radcliff's fair : rp intrigue

LORELEI, MIKAEL, ALVIN, CHARLIE

Lorelei ne savait pas trop ce qu’elle était venue faire à la fête foraine. Après tout, depuis son retour à Radcliff, elle avait mené une vie plutôt solitaire, évitant de sortir à l’extérieur le plus possible. Avec tout ce qui se passait, c’était plus prudent, mais elle n’avait surtout pas très envie de croiser du monde. Elle préférait largement rester tranquillement chez elle, cuisiner, écouter des films, et ne sortir que pour aller travailler. Mais quand Lorelei avait entendu parler de cette fête foraine, elle avait eu envie d’y aller, juste pour se changer les idées. La morosité de l’hiver lui avait glissé dans la peau, il était grand temps qu’elle ait se divertir un petit peu. Et puis, glisser à l’intérieur d’une immense foule était tout aussi anonyme que rester chez soi, en quelque sorte. Lorelei avait donc enfilé son manteau le plus chaud et avait passé le début de sa soirée à errer en silence dans la fête foraine, observant les citoyens s’amuser dans les manèges ou dans les acardes, souriant malgré elle à la vue des enfants riant à gorge déployée et aux cris amusés des plus braves dans les manèges tournoyants. Lorelei s’arrêta devant un manège à l’aspect familier : les tasses tournantes. Elle se souvenait l’avoir déjà essayé, quand elle était petite. Elle avait été tellement effrayée qu’elle avait presque cassé les doigts de sa mère pendant la durée du manège. Souriant au souvenir, Lorelei se dit que ça ne ferait de mal à personne d’y retourner, et se glissa dans la file d’attente. Elle embarqua dans une des tasses quelques minutes plus tard avec trois inconnus, qui eux aussi étaient seuls. Elle évita leur regard, ne faisant que sourire discrètement. Le manège s’activa, et Lorelei se surprit à sourire de plus en plus fort, et même à rire. Elle se sentait un peu plus légère, un peu plus libre. Mais évidemment, ça ne pouvait pas durer.

Le bruit de l’explosion provoqua chez elle un violent frisson qui lui parcourut l’échine. Elle observa les flammes brûler le ciel de yeux écarquillés, le coeur battant. Puis, des cris, un coup de feu, plus de cris. Visiblement, rien ne pouvait se dérouler tranquillement à Radcliff. À cet instant précis, Lorelei regretta plus que jamais d’être revenue. Mais pour l’instant, elle devait sortir de là. Paniquée, les mains tremblantes, elle voulut se lever pour s’en aller, mais la barrière la retenant, elle et ses compagnons de manège, ne voulut pas se lever. Elle poussa plus fort, et encore plus fort – mais il n’y avait rien à faire – la barrière de métal ne voulait pas bouger. “C’est coincé” laissa-t’elle tomber, paniquée. Elle se tourna vers les trois autres. “Il faut - il faut qu’on sorte de là, et vite” dit-elle, la voix saccadée par la panique. Autour d’eux, on entendait que des cris paniqués et le son des flammes se rapprochant de plus en plus. Avec un peu de chance, à quatre, ils seraient en mesure de trouver un moyen de sortir.

SUR TH DEPUIS : 08/05/2014

radcliff's fair : rp intrigue

LORELEI, MIKAEL, ALVIN, CHARLIE

Depuis le temps que je vis à Radcliff, j'ai appris que aucun événement de n'y passe bien. Non aucun. même l'anniversaire secrètement préparé de la grande tante Gertrude finirait forcément avec de la casse. Alors quand j'ai entendu parler de cette fête foraine, évidemment que j'ai voulu y aller, tout ce qui peut mal finir m'intéresse! C'est alors avec deux flingues dans le dos et un poignard bien accroché sur mon mollet droit. Habillé de mon long manteau noir pour me protéger un minimum de ce froid, je pris le chemin de cette fameuse fête. Mais bien sur, j'avais une idée derrière la tête. Je ne venais pas juste pour attendre que ça se passe. Je suis avant tout un chasseur de prime, avec des visages bien imprimés dans ma tête, et rien de tel qu'une bonne foule de gens pour passer inaperçu quand on est recherché. Mais c'est sans compter sur ma présence.

Après avoir franchis le guichet d'entré, je fis comme à mon habitude, je me trouvais un point en hauteur pour observer l'évolution, et je me repérais une cible. Je connais ce mec... Attends ça va me revenir... Madson... Ouais c'est ça, Dexter Madson! recherché pour plusieurs braquages. pas une grosse prime, mais le proprio des magasins braqués paierait sûrement pour lui régler son compte. Et après tout, ce qu'ils font du mec une fois livré, ça ne me regarde plus. Bref! si je voulais l'argent sur sa tête il fallait déjà que je le chope. Il se dirigeait vers les tasses tournantes. Pourquoi pas après tout! il suffisait que je prenne la même tasse que lui, que je lui règle son compte sans débordement à l'intérieur, et que je sorte avec lui sur l'épaule avec l'excuse du "mon ami ne se sent pas bien" et hop! c'était plié! J'entrais alors dans le manège derrière lui, mais évidement, il pris la dernière place libre d'une tasse... Il n'y avait que quatre places, je ne pouvais pas monter, fait chier. Quand je vis que les employés commençaient a placer les gens pour remplir les places, j'embarquait dans la tasse juste à côté pour ne pas le perdre de vue.

Mais évidemment, je l'avais dis, rien ne peut se passer tranquillement à Radcliff. L'explosion me fit sursauter, la surprise tut naturellement. Puis vint le coup de feu, posant ma tête dan ma main je soupirais un coup. C'était pas le moment Isolde... La prochaine fois envoie un texto que je me retrouve pas coincé dans une pauvre tasse rose bonbon... “C’est coincé Il faut... il faut qu’on sorte de là, et vite” Bien joué Sherlock. Nous étions deux filles et deux hommes, je ne savais rien sur eux, et ça me rendait perplexe. Sont-il des mutants? Ou des hunters? Ou même de simples humains? juste pour savoir si je dois les aider à sortir où pas. Enfin pour l'instant on devait se tirer d'ici si on voulait pas finir comme des rôtis.
"Les barres sont activées par un mécanisme depuis le poste de contrôle, mais on doit pouvoir forcer l'ouverture au niveau du mécanisme."
J'aurais pu sortir mon flingue et l'ouvrir ce mécanisme dans trop de difficultés, mais comme je suis légèrement sadique, je voudrais bien voir comment eux vont réagir, voir s'ils arriveront à ouvrir sans paniquer. Et puis je n'étais pas sensé me balader avec des flingues à une fête foraine... Bon ok ce n'est pas ça qui me freine, mais bien mon sadisme. Alors? que vont-il faire?

Sujet: Re: (rp intrigue) lorelei, mikael, alvin, charlie. Dim 6 Sep 2015 - 20:01

radcliff's fair : rp intrigue.

— lorelei, mikael, alvin & charlie —

Roos était enceinte. C’était ça qu’elle voulait lui dire. C’était pour ça qu’elle lui avait demandé de se pointer jusqu’à cette maudite fête foraine. Qu’est-ce qu’il avait bien pu faire au bon dieu pour mériter ça ? Sérieusement, c’était trop pour lui ça. Il était à peine capable de s’occuper de lui-même alors un gosse ? Franchement c’était la pire chose qui puisse lui arriver, à lui comme à ce gamin. Pour l’instant, il ne pouvait pas quitter Radcliff, la ville était encore sous quarantaine. Pourtant, en cet instant, il avait simplement envie de faire ses affaires et se s’enfuir le plus loin possible de cette fichue ville. Il ne pouvait pas devenir père, c’était vraiment pas dans ses cordes. Il était un mercenaire, pas le genre de boulot digne d’un père de famille. Et puis, avoir une famille, ça voudrait dire qu’il devrait s’installer dans cette ville pourrie ? Genre, s’installer pour de bon, ici à Radcliff. Autant se tirer de suite une balle dans la tête. C’était quoi la prochaine étape ? Demander Roos en mariage ? Non, non non. Tout mais pas ça. Ce n’était pas sa vie tout ça. lui, il était un connard qui vivait en trahissant tout le monde, en tuant qui on lui disait de tuer, en arnaquant les autres. Il ne pouvait pas devenir père, c’était impensable et puis Roos n’était même pas sa petite amie, alors pas question de l’épouser. Le mariage était l’une des choses qui dégoutait le plus Alvin. Ça, changer des couches et les plats végétariens. Les trois pires choses au monde. Pourquoi est-ce qu’il fallait que ça lui tombe sur le nez ? Parce qu’il avait tendance à coucher avec n’importe qui sans prendre de précaution, c’était la réponse la plus évidente à la question. Bordel, quelle poisse.

Perdu dans ses pensées, il avait décidé d’aller se poser sur un manège, n’importe lequel, juste un coin où il pensait qu’il pourrait avoir la paix, il s’en fichait du manège en lui-même, de toute façon, il était pourris, comme tout ce qu’il y avait à Radcliff. Tout était tellement pourri dans cette ville qu’une explosion le coupa dans ses pensées. Un bruit violent, puis des cris et puis la chaleur qui commençait à monter alors que des flammes se propageaient un peu partout. La fumée également, rendant le paysage flou et l’air difficile à respirer. Tout ça, ça lui rappelait comment il avait rencontré Roos. « Roos. » prononça-t-il plus pour lui que pour les autres gens dans ce manège. Si elle était encore dans cette fête foraine, elle était peut-être en danger. Elle et le bébé. Etrangement cette pensée lui redonna du poil de la bête. La barrière autour d’eux était coincée d’après la première fille qui avait parlé, mais il s’en fichait, il essaya de la soulever. Evidemment, ça ne marchait pas, c’était étudié pour après tout. « Bordel, fait chier. Les explosions c’est la fierté régionale dans le coin ou quoi ? » Il détestait vraiment cette ville et il n’était pas originaire d’ici, ça pouvait facilement se deviner à son accent anglais particulièrement marqué. L’autre type parla d’un mécanisme, lui, il n’y connaissait rien à tout ce bordel, mais s’il y avait un moyen d’ouvrir ce bordel, autant se magner le train. Il se dépêcha de tirer son flingue de derrière sa veste – heureusement, il ne sortait jamais sans une arme. « Est-ce qu’on peut l’atteindre avec ça ce putain de mécanisme ? » Il passait peut-être pour le fou du coin qui se pointait à une fête foraine avec une arme à feu, mais ça n’avait pas d’importance, il voulait sortir de là et le plus rapidement possible. Il fallait qu’il retrouve Roos, elle était enceinte et il ne voulait pas qu’il lui arrive quelque chose. Ni à elle, ni à leur bébé.

Sujet: Re: (rp intrigue) lorelei, mikael, alvin, charlie. Lun 7 Sep 2015 - 22:44

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LORELEI, MIKAEL, ALVIN, CHARLIE

A vrai dire, Charlie ne savait même pas ce qu’elle fichait là, et dévisageait les autres personnes assises autour d’elle d’un air à la fois désabusé et curieux : Est-ce qu’ils avaient peur ? C’était pour ça qu’ils s’agitaient comme ça ? Est-ce que ça voulait dire que le blocage, les flammes ne faisaient pas partie de l’attraction ? Après tout elle n’en savait rien elle, elle n’était jamais montée dans ce genre d’attraction, alors elle ne savait pas vraiment à quoi s’attendre. Elle balaya le trio du regard, s’arrêtant sur chacun d’entre eux pour essayer de se faire une idée sur eux. Elle les avait déjà dévisagé quand ils s’étaient installés sur le manège à coté d’elle, elle n’allait pas se gêner seulement maintenant : il y avait un mec blond, la petite quarantaine, qui se baladait avec un arsenal sous les plis de son manteau sombre. Elle le savait parce qu’elle avait vu un reflet métallique quand il avait enjambé la porte de la tasse, et entrainée comme elle l’était, elle avait identifié une arme blanche ou deux, et un flingue. Cela ne l’émouvait pas plus que ça, après tout elle-même et le deuxième type, le brun tout mignon avec son nez rougi par le froid, étaient armés, elle en était sure. C’est beau l’Amérique quand même, le permis du port d’arme était plus facile à avoir que le permis de conduire, et on se retrouvait avec un arsenal autour de la table sans que personne ne s’en étonne. Eux deux, ça avait l’air des lascars, du genre à se débrouiller tout seul, elle ne s’en occuperait pas, chacun pour soi et dieu pour tous, c’était pas mère Thérésa non plus . Et puis il y avait l’autre fille, qui faisait bien plus … Inoffensive ? peut être pas, mais elle était belle, avec des cheveux qui donnait envie à Charlie de lui faire des tresses. Ou en tout cas de ne pas la laisser mourir carbonisée. Elle lui tapota la main, après tout elle était juste à coté d’elle, et tenta de la rassuré de son sourire un peu tordu, pas vraiment habituée à ce genre de tâche :

- T’inquiete pas va, on va s’en sortir, c’est qu’une barre de fer, rien d’inarétable … Mais essaye de respirer lentement, sinon tu vas inhaler trop de monoxyde et tourner de l’œil.

Elle tourna la tête vers les deux malabars, et aboya sur Mikael d’un air tout de suite moins affable :

- Super Captain Obvious, au lieu de dire qu’on peut le faire, tu peux pas lever ton cul et agir ? Parce que si t’es pas capable d’atteindre le mécanisme tout seul comme un grand, ça sert à quoi de nous le dire ?

Elle détourna la tête de Mikael pour sourire à Lorelei, pour rajouter sur le ton de la confidence :

- S’ils sont pas capable de t’aider, je te libèrerai moi tu sais, ça risque juste de te faire peur parce que ça fait du bruit et de la lumière, mais j’ai l’habitude et ça ne te touchera pas. * elle darda les deux autres d’un regard dur* Eux par contre j’promets rien. Au pire ils fondront, ce sera plus facile pour sortir de là.

Sujet: Re: (rp intrigue) lorelei, mikael, alvin, charlie. Dim 4 Oct 2015 - 4:15

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LORELEI, MIKAEL, ALVIN, CHARLIE

“Les barres sont activées par un mécanisme depuis le poste de contrôle, mais on doit pouvoir forcer l’ouverture au niveau du mécanisme.” Lorelei observa l’homme qui venait de parler d’un air ébahi. Très bien, et comment ? avait-elle envie de demander. Ce n’est pas comme si il y avait une barre de fer qui traînait dans le coin. La fumée se propageait de plus en plus, et Lorelei paniquait de plus en plus, sentant son coeur se serrer dans sa poitrine. Elle ne pouvait pas faire de malaise maintenant. Surtout pas maintenant… C’était la dernière chose dont elle avait besoin. Elle était avec des inconnus, et elle savait très bien que si elle s’écroulait maintenant, personne ne ferait vraiment attention à elle. Pas dans un chaos comme celui-là. “Bordel, fait chier. Les explosions c’est la fierté régionale dans le coin ou quoi ?” dit l’autre homme dans le manège. Lorelei lui addressa un regard las – elle n’était vraiment pas d’humeur à faire de l’humour, bien que l’homme paraissait plus enragé qu’amusé. Puis soudainement, il sortit une arme de sa veste, et le coeur de Lorelei manqua un battement – rien de bon, et instinctivement, elle posa une main sur sa poitrine, comme par peur que ce ne soit un signe d’une possible crise. “Est-ce qu’on peut l’atteindre avec ça ce putain de mécanisme ?” Lorelei ne put s’en empêcher. “Attention avec ça !” laissa t’elle tomber. Quand même, il ne manquerait plus que ce cinglé se mette à tirer partout et empire encore plus la situation. Lorelei sentait son coeur battre à pleine vitesse, puis soudainement elle sentit une main sur la sienne. Elle se tourna vers l’autre femme qui était en leur compagnie, une jeune fille au joli sourire, qui la rassura doucement avant d’engueuler les deux hommes de bouger leurs culs. “S’ils sont pas capable de t’aider, je te libèrerai moi tu sais, ça risque juste de te faire peur parce que ça fait du bruit et de la lumière, mais j’ai l’habitude et ça ne te touchera pas.” Lorelei fixa l’autre jeune fille, les yeux ronds. Venait-elle de lui confier qu’elle était mutante, juste comme ça, sans même la connaître ?! “Eux par contre j’promets rien. Au pire ils fondront, ce sera plus facile pour sortir de là.” Lorelei aurait peut-être pu être amusée par les paroles de la blonde si elle n’était pas aussi paniquée. Elle ne savait pas trop quoi faire de cette information – devait-elle dire aux autres que cette femme avait un pouvoir qui leur permetterait de s’en sortir ? Mais si l’un d’eux étaient des hunters, elle venait de les mettre dans un sérieux pétrin. Elle décida donc de se taire, et se tourna vers l’homme qui tenait l’arme. “Faudrait toujours essayer. J’espère que vous savez viser, parce qu’avec toute cette fumée ça ne sera pas facile.” Ce n’était pas un reproche, ou une remarque sarcastique – un simple fait, voilà tout. Elle demanda à l’autre homme qui avait parlé en premier. “Il est où, exactement, ce mécanisme ? Vous le voyez d’ici ?”

Spoiler:

SUR TH DEPUIS : 08/05/2014

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LORELEI, MIKAEL, ALVIN, CHARLIE

Les pauvres choix, ils étaient tous sur les nerfs. J'étais le seul à être calme? J'étais le seul à... Ne pas avoir peur de la mort? Je ne sais pas de quand ça date, mais c'est vrai que techniquement, je n'ai absolument rien a perdre, hormis ma vie. La vie, cette chose qu'on s'obstine à allonger alors qu'elle n'est que source de malheur et de vieillissement. Y mettre fin ne peut-être qu'un service rendu. Bien sur, je fais partit de la quasi totalité des humains s'efforçant de se nourrir pour rester en vie. Car j'ai un but, tuer du hunter, tuer Lancaster. Si je n'y parviens pas, si je meurs pendant cette guerre, j'aurais au moins le sentiment d'avoir été utile, d'avoir un minimum agit pour ma cause. Et si je me fais tuer par un hunter, alors je serais heureux d'avoir enfin trouver quelqu'un qui me surpasse. quoi qu'il se passe, si je dois mourir, ce sera l'esprit léger que j'irais en enfer. Le seul endroit où on peut faire un barbecue sans que les voisins viennent faire chier. En parlant de barbecue, nous étions toujours prisonniers du notre. Et il commençait à faire chaud. Mais toujours aussi stoïque, j'analysais mes colocs, impassible.

« Bordel, fait chier. Les explosions c’est la fierté régionale dans le coin ou quoi ? » Bon, ok, j'ai du retenir un petit sourire amusé. Isolde. T'aurais pu prévenir quand même... mais j'apprécie le geste! En tout cas ce mec était sur les nerfs, c'était pas de la panique, mais plus de l'inquiétude. Pour lui ou pour quelqu'un d'autre, ça je n'en savais rien. mais ni une ni deux, à ma réflexion il sortit un flingue, me faisant arquer un sourcil. Armé, donc un potentiel ennemi. Un hunter? Je n'en savais encore rien. Mais l'idée me plaisait. Il était aussi peut-être un mutant qui comme moi, ne sortait jamais les poches vides. « Est-ce qu’on peut l’atteindre avec ça ce putain de mécanisme ? » Je ne répondis pas immédiatement. Déjà parce que je ne pensais pas qu'il puisse atteindre le mécanisme d'ici avec la vue trouble que nous avions, ensuite parce que je fus coupé dans mon élan. “Attention avec ça !” La fille en fasse de moi. Elle paniquait. Elle stressait. Un peu normal j'ai envie de dire pour quelqu'un normalement constitué. Mais l'autre fille à côté la rassura. - T’inquiete pas va, on va s’en sortir, c’est qu’une barre de fer, rien d’inarétable … Mais essaye de respirer lentement, sinon tu vas inhaler trop de monoxyde et tourner de l’œil. Elle, ne paniquait absolument pas. Elle était aussi calme que moi. Je commençais à cerner avec quels types de personnes j'étais. La situation me plaisait énormément! La jeune femme se tourna ensuite vers moi pour m'adresser sur un tout autre ton: "Super Captain Obvious, au lieu de dire qu’on peut le faire, tu peux pas lever ton cul et agir ? Parce que si t’es pas capable d’atteindre le mécanisme tout seul comme un grand, ça sert à quoi de nous le dire ?" Hoho! C'est qu'elle mordrait si il n'y avait pas la barre! Mais sachant que l'autre bonhomme à côté avait sortit un flingue, je mourais d'envie de savoir comment il s'en servait! "S’ils sont pas capable de t’aider, je te libèrerai moi tu sais, ça risque juste de te faire peur parce que ça fait du bruit et de la lumière, mais j’ai l’habitude et ça ne te touchera pas. Eux par contre j’promets rien. Au pire ils fondront, ce sera plus facile pour sortir de là." Attends deux secondes... Elle est en train de dire qu'elle possède un don du type explosif ou quelque chose comme ça? Alors qu'un mec en face d'elle vient de sortir une arme? Et si c'était un hunter, il aurait pu à l'instant détourner son arme et lui tirer une balle en pleine tête! J'ai le plus profond respect pour les mutants. Ce sont d'ailleurs les seuls bipèdes que j'accepte de protéger. Donc je me voyais obligé de ne pas les laisser cramer dans cette tasse. Du moins elle qui était mutante. Mais la première fille détourna l'attention en s'adressant à l'homme au flingue. “Faudrait toujours essayer. J’espère que vous savez viser, parce qu’avec toute cette fumée ça ne sera pas facile. Il est où, exactement, ce mécanisme ? Vous le voyez d’ici ?” finit-elle par me demander. Je fermais les yeux et soupirais un coup.
"Le mécanisme est dans la petite cabane qui sert de guichet d'entré. Là bas, à une dizaine de mètre. Mais il est inatteignable. Du moins... Pas avec ça." Dis-je en désignant d'un mouvement de tête le flingue de mon voisin. Je plongeais la main dans mon dos, sous mon manteau. Je tirais la petite merveille de nouveauté que m'avait déniché Seth. Pas plus gros d'un Magnum et pourtant tellement plus. Défaisant le cran de sécurité, le pu également enclencher quelque chose qui allait nous être bien utile, la visière à laser. Non seulement elle permettait de gagner en visibilité, mais avec le laser elle assurait la visée. Je la tendais à l'homme. "d'où je suis, la barre me gène pour tirer, tu es mieux placé." Faux. J'aurais pu tirer de là où je suis. Je me serrais démerdé. mais je voulais vraiment voir comment il tirait. "Regarde dans la visière, et cherche un boîtier avec plein de boutons. Un tir bien ajusté en plein milieu devrait tout désactiver." J'eu a nouveau une petite pensée pour Isolde. Parce que tirer au milieu de se brasier, dans une console électronique comme celle ci, créerait forcément des étincelles, et une autre explosion. Certes beaucoup moins importante, l'explosion du cabanon, mais une petite explosion quand même.

Spoiler:

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— lorelei, mikael, alvin & charlie —

Alvin ne savait même pas pourquoi il était monté dans ce manège débile, sans doute un besoin fou de rester loin de son appartement et de son frère. Il n’avait pas franchement envie de lui raconter les événements de cette soirée, encore un truc qu’il allait garder pour lui-même pendant un certain temps. Ce n’était pourtant pas dans ces habitudes, mais rien de ce qui ne se passait depuis qu’il avait mit les pieds à Radcliff ne faisait partie des choses auxquelles il était habitué. Cette ville semblait attirer toute la merde dans sa vie et sur elle-même, à en juger les explosions qui n’en finissaient pas. Il regrettait amèrement d’être monté dans ce manège plutôt que d’être rentré chez lui ou de s’être enterré dans un coin pour picoler plus que de raison. Maintenant, il était coincé là, avec des gens qu’il ne connaissait pas et qu’il n’avait pas franchement envie de connaitre. Il fallait qu’il sorte de là, histoire de retrouver Roos et s’assurer qu’elle allait bien ; c’était sa priorité en cet instant.

La petite blonde avait l’air difficilement supportable, probablement une mutante à en juger ses propos, mais c’était bien le cadet de ses soucis. L’autre blonde, avait l’air moins bizarre mais plus paniquer, lui demandant de faire attention avec le flingue qu’il venait de sortir, comme s’il ne savait pas s’en servir. Il n’était plus à son coup d’essaie avec ce genre d’armes. Evidemment qu’il savait viser, sinon, il se serait fait tuer depuis longtemps. « T’inquiète pas princesse, j’sais m’en servir. » Puis l’autre gars pris la parole pour répondre à la question qu’elle avait posé. Il lui tendit une arme qu’il attrapa après avoir rangé la sienne. Puis il lui expliqua où est-ce qu’il devait viser, il n’avait pas franchement l’habitude des manèges et ne connaissait rien dans ce genre de mécanisme, mais au moins maintenant, il savait ce qu’il devait viser. « Okay. Prions pour que ça n’aggrave pas la situation. » Il haussa les épaules comme si ça n’avait pas vraiment d’importance. De toute façon entre rester coincé là en attendant de brûler et provoquer une deuxième explosion en tirant dans un boitier pour retirer cette fichue barre de fer qui les maintenait coincés, l’explosion était la meilleure option, le tout, c’était de se barrer très vite après en évitant les flammes qui étaient déjà en train de s’emparer du manège. Concentré sur ce qu’il faisait, il cherchait le fameux boitier à travers la fumée qui se répandait autour d’eux. Il ne fallait pas tirer n’importe où, alors malgré les flammes qui venaient vers eux, il préférait prendre son temps. Des secondes, peut-être des minutes même, il n’en avait pas vraiment conscience, s’était écoulées avant qu’il n’appuie enfin sur la gâchette après qu’un coup de vent ait dissipé légèrement la fumée entre lui et sa cible. Un tir précis qui, comme prévu provoqua l’explosion de la console. Mais au moins, les barres de fer s’étaient soulevées pour leur laisser la voix libre. Il tendit l’arme en direction de son propriétaire. « Il est plutôt pas mal ce flingue. » Il aurait presque pu le garder et se barrer en courant, mais il n’avait pas envie de se faire un ennemi de plus dans la ville de Radcliff. Dans d’autres circonstances, dans une ville sans quarantaine, sans doute qu’il n’aurait pas hésité à agir de la sorte, mais pas ici, il avait déjà assez de problèmes comme ça.

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Hey oh, il allait se calmer deux secondes blondinets où il allait se prendre une décharge dans la tronche, s’il continuait à être désagréable comme ça. Oui bon, il ne s’était pas adressé directement à elle, mais, elle ne savait pas, il ne lui était pas sympathique. Il avait cet œil là, qui frisait, celui du type qui se croit plus fort et plus malin que les autres. Elle ne les supportait pas ceux là en général, et prenait un malin plaisir à leur enfoncer une seringue de vaccin dans la fesse droite. Enfin, quand c’était un mutant, là elle ne savait pas encore. Mais elle lui enfoncerait bien un truc dans l’arrière train, juste pour lui faire passer l’envie de sourire suffisamment comme ça. Elle continua de sourire à la jolie blonde à coté d’elle, qui ne semblait pas vraiment rassurée. Pourtant il ne fallait pas tant s’inquiéter pour une petite panne d’électricité et un feu de joie, ce n’était pas catastrophique non plus. Il suffisait de se creuser un peu la cervelle.
Finalement, le second malabar réussit plutôt bien son coup, et son tir permit de lever les barres de sécurité. La blondinette se leva d’un bond, s’étira comme un chat, avant de passer au dessus du rebord de la tasse pour fixer l’étendue des dégats : plusieurs tasses avaient été arrachées et des cables électriques à nue se baladaient en crachant des gerbes d’étincelles peu rassurantes : le sol était passablement humide, et le coup de jus n’était pas bien loin. Charlie se tourna vers Loreleï avec un petit air concerné :

- Hum, ne bouge pas tout de suite, c’est un peu dangereux tout cet électricité, je vais arranger ça, tu bouges pas hein ?

Sans même accorder un regard aux deux autres, la petite blonde à bottines sauta dans les flaques sans la moindre hésitation, pour se diriger vers le cable le plus proche. Elle fit craquer ses doigts, puis attrapa le cable électrique à pleines mains. Un grésillement sinistre résonna jusqu’aux oreilles des trois autres, alors que Charlie gloussait d’amusement : décidement l’électricité, c’était sa cam préférée. Ça chatouillait un peu, ça lui donnait des envie de guimauves et d’égorgement. L’électricité statique fit voler les mèches de ses cheveux blancs autour de son visage qu’elle relevait en direction de ceux resté dans les tasses :

- Ça devrait être suffisant pour que vous puissiez sortir sans craindre autre chose qu’une glissade… Par contre vous devriez faire gaffe derrière vous, j’crois qu’il y a une poutre en feu qui va tomber dans pas longtemps …

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LORELEI, MIKAEL, ALVIN, CHARLIE

“T’inquiète pas princesse, j’sais m’en servir.” Lorelei ne savait pas si l’homme était vraiment vexé par son avertissement, mais elle n’appréciait pas trop son attitude. Princesse. Elle détestait quand les gens l’appelait des noms comme ça. Mais ce n’était vraiment pas le moment de s’indigner de telles choses. De toute manière, elle ne connaissait pas ce type et après tout cela, il était fort probable qu’ils ne se recroisent jamais, alors elle décida tout simplement de l’ignorer. “Le mécanisme est dans la petite cabane qui sert de guichet d’entrée. Là bas, à une dizaine de mètres. Mais il est inatteignable. Du moins… Pas avec ça.” Puis, l’autre type sortit un flingue de son manteau. Lorelei le toisa avec des yeux ronds. Tout le monde avait un flingue à Radcliff, ou quoi ? Abasourdie, elle se mordilla la lèvre. Elle se sentait soudainement vraiment inutile. Deux avaient des flingues, une avait un don… Elle aussi avait un don, mais il ne servirait à rien dans une telle situation. Et de toute manière, elle était loin de vouloir avouer à de purs inconnus qu’elle était une mutante, ils pouvaient très bien être des hunters, et Lorelei était bien placée pour savoir ce que les hunters pouvaient faire aux mutants. Le type donna son flingue à l’autre, qui se retrouva avec deux armes dans les mains. “D’où je suis, la barre me gène pour tirer, tu es mieux placé. Regarde dans la visière, et cherche un boîtier avec plein de boutons. Un tir bien ajusté en plein milieu devrait tout désactiver.” Lorelei n’était pas certaine que ça fonctionnerait, mais ce n’était pas comme s’ils avaient beaucoup de temps pour réfléchir. “Okay. Prions pour que ça n’aggrave pas la situation.” Il n’avait pas l’air très inquiet, par contre, mais Lorelei hocha la tête, parce qu’il avait bien raison. La dernière chose dont ils avaient besoin, c’était que ce tir ne les mette encore plus dans le pétrin.

Le type pris le temps de viser, tellement concentré qu’il semblait ne plus avoir conscience des gens autour de lui. Lorelei l’observa, plus nerveuse que jamais, puis sursauta violemment quand la balle quitta le fusil, faisant exploser la console. Les flammes étaient effrayantes, mais au moins la barre de fer se releva et Lorelei laissa échapper un soupir de soulagement, tellement reconnaissante qu’elle aurait bien pu lui sauter dans les bras si elle n’était pas aussi timide. “Merci” dit-elle simplement, d’une voix un peu aigue, toujours tendue par la panique. Car ils étaient loin d’être sortis du pétrin. La jeune blonde à ses côtés s’était tournée vers elle, pointant l’eau sur le sol, et les étincelles qui fusaient tout autour. “Hum, ne bouge pas tout de suite, c’est un peu dangereux toute cette électricité, je vais arranger ça, tu bouges pas hein?” Lorelei hocha la tête – elle n’allait quand même pas s’enfuir en courant. Puis la jeune femme s’élanca vers le grand cable et l’empoigna à deux mains. Lorelei hoqueta de surprise en entendant le grésillement, mais la blonde ne semblait pas être en train de se faire électrocuter – même qu’elle souriait avec enthousiasme. “Ça devrait être suffisant pour que vous puissiez sortir sans craindre autre chose qu’une glissade… Par contre vous devriez faire gaffe derrière vous, j’crois qu’il y a une poutre en feu qui va tomber dans pas longtemps…” Lorelei jeta un coup d’oeil vers le ciel – elle avait raison. Son coeur manquant un battement, et elle se leva pour se dépêcher de sortir – mais quelque chose la bloqua et elle retomba sur son siège. Elle jeta un coup d’oeil à son manteau – il était coincé dans le mécanisme de la barre de fer, et la poutre au-dessus d’eux menaçait de tomber à tout moment. “Merde !” laissa-t’elle échapper, tirant de toutes ses forces sur son manteau, sans succès, sentant son pouls s'accélérer. “Aidez-moi, s’il-vous-plaît !”

SUR TH DEPUIS : 08/05/2014

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LORELEI, MIKAEL, ALVIN, CHARLIE

Si on m'avait dit que je m'éclaterai autant à cette fête foraine, je ne l'aurais jamais cru! C'est vrai, qui aurait pu se douter que ça dégénérerai ainsi? pas moi en tout cas. J'avais commencé une simple traque, et je me retrouve dans un manège en flamme. Je suis venu ici la mort dans l'âme, mais finalement, j'ai pas perdu ma journée! Certains disent que je ne suis pas normal, que je suis un peu maso, très sadique, que je ne ressent pas la peur comme un être humain ordinaire... bah... ouais. Je plains les gens normaux, ça doit être super chiant d'être normal! Faire tout comme tout le monde... Métro boulot dodo... Moi c'est Traque baston explosions mon planning! D'ailleurs en parlant d'explosions, elle fut pas mal celle provoquée par la balle dans la console de contrôle du manège. Ce mec était bon tireur, très bon même. Bon j'ai faillit m'endormir sur place vu le temps qu'il a mit mais il a bien visé. Il avait l'air bien concentré, du genre a faire retenir le souffle des spectatrices, faisant rater un battement à leur coeurs... Bon moi je voulais juste qu'il tire, et même s'il a mis trois heures, il avait tirer. Et comme prévu, les barres se soulevèrent. L'homme me rendit mon arme « Il est plutôt pas mal ce flingue. » j'eu un sourire en coin en le rangeant, Seth, mon fournisseur officiel, qui me sert accessoirement de meilleur ami/ennemi ça dépend comment on voit les choses... J'ai hésité à lui dire d'où il venait, mais... Je vais quand même pas faire de la pub à Seth, il se démerde, je suis pas son homme sandwich! ... Bon ok ça n'a rien à voir, mais c'est juste pour le faire chier, la provoc, c'est notre petit jeu...

Après avoir ranger mon flingue, la fille bizarre qui semblait tout aussi a l'aise que moi pris la parole pour s'adresser à celle en face de moi qui paniquait légèrement "Hum, ne bouge pas tout de suite, c’est un peu dangereux tout cet électricité, je vais arranger ça, tu bouges pas hein ? " Elle sortit comme une fleur sans prendre gare de rien, je me redressais, puis la suivais du regard pour comprendre ce qu'elle allait faire. Je la vis empoigner un câble qui aurait fait voler un taureau, sans broncher. Des grésillements, des étincelles, ses cheveux volèrent... Chers amis, pour tout ceux qui n'étaient pas encore sûr, cette fille est une mutante. Elle repris toute fière d'elle "Ça devrait être suffisant pour que vous puissiez sortir sans craindre autre chose qu’une glissade… Par contre vous devriez faire gaffe derrière vous, j’crois qu’il y a une poutre en feu qui va tomber dans pas longtemps … Je tournais la tête, bordel elle avait pas tord... Le tireur sortit devant moi, je lui emboîtais le pas. Quoi? La galanterie? Laisser passer la femme? Pis quoi encore... La galanterie est un mot inventé par des mecs qui veulent faire croire qu'ils sont gentleman, mais qui veulent juste allonger les femmes dans leurs lits. Je n'ai l'attention d'allonger personne, alors se rabaisser en dessous des faibles pour se faire bien voir, non merci, je n'en ai pas besoin. Seulement une fois dehors, une voie en détresse se fit entendre. La fille était coincée. Elle tirait de toute ses forces sur son manteau qui, de tout évidence ne voulait pas céder. Un craquement se fit entendre, c'était la poutre. Elle était en train de céder. Bordel de merde elle allait lui tomber sur la gueule. Je bondis a nouveau dans la tasse, sortant d'une traite mon couteau à cran d'arrêt, donnant un coup sec dans le manteau pour le déchirer. Ni une ni deux, je ne m'attardais pas sur les émotions, je la tirais a l'extérieur et la poussais sur le côté tandis que la poutre s'effondrait. Et merde. J'étais pile dans l'axe. Je savais pertinemment que je ne pourrais pas m'enlever à temps, mais je tentais quand même de me décaler sur le côté. Trop tard. Je me retrouvais plaqué à terre en une fraction de seconde. Ma jambe droite était coincé entre la poutre et la tasse, j'arrivais pas à me dégager. "fais chier..." Je pensais pas avoir quelque chose de cassé, du moins je n'y sentais pas pour l'instant. Je pouvais bouger mon pied, c'est qu'il était encore là et fonctionnel. Je regardais autour, pas de marre de sang, c'est que je ne m'étais pas empaler. Bon, ça ne s'annonçait pas trop dramatique. J'étais juste coincé à terre au milieu d'un manège en flamme. Une journée basique. "Si vous voulez sauver vos fesses, c'est le moment où jamais, partez, je vais bien réussir à me décoincer."

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— lorelei, mikael, alvin & charlie —

Sans doute qu’Alvin y repenserait à deux fois maintenant avant d’aller faire l’imbécile dans un fichu manège. Il aurait mieux fait de rentrer chez lui directement après sa rencontre avec Roos. Quel idiot il faisait. Au moins, il avait réussi à viser correctement la console avec l’arme de l’autre gars. Si y avait bien un truc qu’il savait faire, c’était tirer convenablement, à croire qu’il y avait passé sa vie. Pas question de s’attarder bien longtemps dans cette fichue tasse, il était partie peu de temps après la blonde bizarre. Encore plus bizarre qu’il ne le pensait puisqu’elle fonça vers les fils électriques comme si ça ne représentait aucun danger et apparemment pour elle, ça n’avait pas l’air dangereux. Une transmutante, c’était confirmé. Il s’en fichait complètement lui. Il n’était pas hunter. Les transmutants il les tuait que si on lui offrait une grosse somme d’argent pour le faire et inversement, contre un gros chèque, il pouvait parfaitement partir à la poursuite d’un hunter. Mais ce soir, pas de contrat, alors il n’en avait que faire de ce qu’elle venait de faire. C’était plutôt cool dans le fond.

L’autre blonde demanda de l’aide. Il tourna la tête vers la tasse, son manteau était coincé. Pourquoi elle ne l’avait pas simplement retiré ? Des fois, mieux valait éviter d’essayer de comprendre la logique des gens. Certes il faisait froid mais bon, l’adrénaline l’aurait vite réchauffée. Heureusement l’autre gars était venu à sa rescousse avant que la poutre ne tombe. Il avait reculé rapidement pour l’esquiver, avant de tomber à terre à cause de la secousse. Il se redressa pour voir que maintenant, c’était l’autre gars qui était coincé. Ce type avait pris un sérieux risque pour aider cette fille. C’était bien brave de sa part, le laisser ici et se barrer ça ne semblait pas très cool. Alvin n’avait rien d’un grand héros, au contraire, il était lâche et égoïste, du genre à prendre la fuite pour sauver sa vie et tant pis pour les autres, mais fallait croire que depuis qu’il était arrivé à Radcliff les choses avaient changées. Il était resté pour aider Roos lors de l’explosion de la mairie et maintenant il allait faire un effort pour aller aider ce type. La structure était de plus en plus instable et à cause des flammes il y avait une épaisse fumée qui rendait l’air irrespirable. Tant pis, avec prudence, il rejoignit la tasse, la poutre était immense et probablement très lourde, mais il suffisait de la souler un tout petit peu pour qu’il puisse bouger son pied et se casser de là. Elle était brûlante aussi à cause des flammes. Il retira sa veste histoire de s’en servir pour ne pas se brûler les pattes avant d’essayer de soulever ça. Elle bougeait de quelques millimètres à peine. Si seulement il avait eu une force surhumaine en cet instant, ça l’aurait bien aidé, mais il n’était rien d’autre qu’un homme, complètement dépourvu de superpouvoirs et il n’était même pas champion d’haltérophilie – heureusement d’ailleurs, ces mecs avaient des sales tronches. Il jeta un regard aux deux autres filles encore présente. « Vous voulez pas me filer un petit coup de main ? » A trois, ce serait probablement plus simple après tout.

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LORELEI, MIKAEL, ALVIN, CHARLIE

[size=11]Charlie avait observé, non sans une certaine satisfaction, le crétin blond aller aider la jolie blonde en ronchonnant. S’il avait l’air totalement con, à défaut il était courageux, et c’était une qualité tout à fait au gout de la mutante. Elle l’observa faire et pousser la jeune femme vers la sortie où elle se trouvait elle-même, avant qu’un craquement au dessus de leurs têtes leur fit tous lever le nez : avant qu’ils ne puissent faire quoi que ce soit, une poutre tomba droit sur le blond, qui eut tout juste le temps de s’esquiver pour que seule sa jambe soit happée par la chute de l’énorme bout de bois. La mutante s’approcha de Lorelei, lui tournant rapidement autour en la détaillant de haut en bas :

- Ça va, tu es pas blessée ? Bon, le manteau, c’est pas grave, je suis sure qu’on en retrouvera un autre …

Elle lui offrit un nouveau sourire se voulant rassurant à la jeune femme, contrastant étrangement avec l’inquiétante noirceur de son regard de mutante. Elle était soulagée que Lorelei et sa jolie chevelure aille bien, et elle était tout à fait tentée de partir avec elle pour la mettre définitivement à l’abri, la rassurer et même peut être lui offrir une pomme d’amour pour qu’elle retrouve le sourire. Sauf que bon, en principe, elle n’aimait pas trop laisser les gens se débrouiller tout seul quand ils sont en danger de mort. Bon, a part les mutants, mais aux dernières nouvelles, elle n’était pas totalement sure que Mikael soit un mutant, alors elle ne pouvait pas rester là à rien faire.

- Tu restes bien loin, je vais aider crétin n°2 à sauver crétin n°1, j’en ai vraiment pas pour longtemps.

Un clin d’œil, puis la mutante sautilla entre les fils sur le sol pour venir en aide à Alvin, posant ses mains directement sur le bout de bois sans aucune protection. Elle les retira en jetant un regard courroucé au grand brun :

- Mais … Mais c’est super chaud !

Elle surprit le regard de Mikael à ce moment là et le fusilla du sien :

- Oh ça va, pas de commentaire où jte laisse crever là, pour ce que ça changera pour moi …

Se concentrant à nouveau sur la poutre chaude et sur le costaud qui lui, tenait toujours le bout de bois, elle secoua ses mains tout en réfléchissant, avant de s’adresser à Alvin de sa voix rendue légèrement métallique par l’utilisation de son don :

- Si je fais exploser un bout de la poutre, tu crois que tu pourras la soulever ? Parce qu’honnêtement que je pousse ou pas, ça changera rien à l’histoire, j’ai loupé deux trois fois la gym ces derniers jours …. Mais j’ai ça !

Elle agita ses petites mains rougeoyantes d’énergie, prêtes à expulser toute l’énergie qui s’y trouvait. Bon, elle espérait juste ne pas être devant des mutanphobes, tout simplement parce qu’après ça crie, ça chiale, c’est chiant. Autant les hunters, elle gérait, en général elle mentionnait le nom de Roman et tout de suite, ça posait les base. Mais les citoyens lambdas flippés, ugh, c’était les pires. Alors elle espérait vraiment que les deux zozos ne soient pas de ceux la.

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LORELEI, MIKAEL, ALVIN, CHARLIE

Alors... récapitulons la situation... On a démarré un tour de manège, tout a flambé, on s'est retrouvés coincés, on s'est décoincés, l'autre fille s'est recoincée, je l'ai décoincée, une poutre m'est tombé dessus et je suis coincé. ça résume bien je trouve. Tout flambait autour de nous, pour preuve cette poutre brûlante qui était en train de prendre son temps pour donner à ma jambe l'aspect d'un cratère de volcan. Mais pour l'instant, ma jambe allait bien, ni giclure de sang si morceau d'orteil qui roule, juste le fait que ça commençait à bien brûler... Mais je leur avait quand même dit de partir, s'ils voulaient pas crever ici. Parce que si ils restaient trop longtemps, ils allaient y passer c'est sûr, et je pouvais très bien me débrouiller tout seul. Mais ils avaient quand même décidé de m'aider. Le premier fut l'homme, ce qui ne m'étonna guère, il était costaud, mais pas au point de soulever une poutre pareille. Il réclama donc de l'aide à la mutante et l'autre blonde ultra stressée, mais je doute que celle-ci puisse être utile, elle va surtout avoir besoin de bonnes séances chez le psy après cette journée! Mais la mutante, non sans avoir remarqué que le feu, ça brûle, compris qu'il ne fallait peut être pas mettre les mains à plat sur la braise... Je lui lançais un regard interrogateur, sérieusement, elle sort d'où celle là? Regard qu'elle capta pour me renvoyer un "Oh ça va, pas de commentaire où jte laisse crever là, pour ce que ça changera pour moi …" A savoir, je ne la retenais pas. Mon égo me fait beaucoup dire que je n'ai besoin de personne, que je me démerde très bien tout seul. Mais des fois je dois bien reconnaître qu'un peu d'aide est pratique, mais venant d'elle, j'aurais préféré m'en passer. C'est vrai, regardez là! Mademoiselle mutante exhibe son don un peu partout, elle ne se doute pas que des hunters peuvent être en train de chercher Isolde partout, et pourrait la voir? Son comportement et son caractère me donne juste envie de la baffer. Mais pour l'instant, comme elle avait quand même l'air de pouvoir faire quelque chose de concret pour virer cette poutre, je ne répondis pas, je voulais attendre de voir. Elle lança au tireur une phrase d'une voix métallique "Si je fais exploser un bout de la poutre, tu crois que tu pourras la soulever ? Parce qu’honnêtement que je pousse ou pas, ça changera rien à l’histoire, j’ai loupé deux trois fois la gym ces derniers jours …. Mais j’ai ça !" ça... son don, ces mains écarlates prêtes à tout faire sauter. elle les apposa sur la poutre, et en quelques secondes, je sentis le sol vibrer sous le poids de la poutre brisée qui tombais d'un côté, tandis que de l'autre, la partie de la poutre qui coinçait ma jambe, s'était grandement allégée. Toujours maintenue par l'acolyte de sexe mâle, il pu la soulever légèrement plus, une dizaine de centimètres suffirent pour que je rampe et dégage ma jambe, noircie de brûlures. "Bien joué je l'avoue." Dis-je en regardant l'homme qui avait également perdu un blouson dans l'affaire.

» (intrigue), charlie et alec.
» alvin ≈ 145-321-782
» + too old to die young. (alvin)
» (alvin) ›› that comes crashing down on me
» (alvin) ≡ that comes crashing down on me.

(rp intrigue) lorelei, mikael, alvin, charlie.

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