everything that happens now is in your hands ♢ Costia

SUR TH DEPUIS : 26/04/2014

everything that happens now is in your hands

As if I was human And I've been denying this feeling of hopelessness. In me, in me All the promises I made Just to let you down You believed in me, but I'm broken.

Attrapant un post-it , puis choppant un feutre, la main encore en sang après un réveil tambour battant. La demoiselle avait un cycle de sommeil particulier, ces derniers temps il semblait difficile de suivre le jour et la nuit. La nuit avait une dette envers le jour, et d'une certaine façon, il fallait l’honorer. Le couvre-feu motivait la demoiselle à sortir la nuit. La brune avait des projets et le couvre-feu accélérait ses recherches de manière rapide. Elijah était tout aussi coincé qu'elle dans cette putain de ville, et pour cela, elle devait prendre un coup d'avance qu'elle avait déjà préparé. Elle nota vaguement son prénom sur un post-it, sur un autre elle nota une heure, puis vint un autre avec l'adresse. Les papiers s’enchaînèrent sans sens réel pour ceux qui ne connaîtraient pas la demoiselle, son vécu, ou tout simplement son incapacité de gérer ses émotions. Le miroir amoché de sa salle de bain était désormais recouvert de ces quelques morceaux de papier d'un jaune fade et insipide. La brune observa le mur avec les yeux humides, la main tremblante alors que les quelques gouttes de sang venaient frapper le sol à allure lente. La mutante avait besoin de ça, elle avait besoin de se persuader qu'elle n'était pas complètement aliéner par autrui, et qu'elle était encore consciente de ses actes. Dans le fond, elle n'en savait rien. Qui pouvait se vanter d'avoir encore un grain de sérénité dans sa triste vie ? Elle n'en savait rien et en plus elle s'en foutait profondément. La demoiselle leva sa main tremblante face à son visage : rien de grave. La mutante se contenta de se retourner, d'attraper un bandage et de l'entourer autour de sa main et s'adossant mollement au mur. Glissant sans vigueur contre ce dernier pour atteindre le sol, et se retrouver recroquevillée en observant droit devant-elle. Le regard flou, la vision trouble et l'imagination qui s’activait. Une ombre ? C'était lui qui se glissait dans son appartement. Un craquement ? C'était une intrusion. Faith jouait à un jeu qu'elle maîtrisait les yeux ouverts, mais son sommeil révélait ses tristes peurs. Passant une main sur son visage en reniflant sans sensualité, pour finalement se redresser et quitter la salle de bain : elle avait du boulot. S'enfonçant dans son bureau le pas vif, glissant sa main sur la lanière d'un appareil photo absolument vide – pas de vie, pas de photo. Elle allait lui offrir un baptême ce soir. La dégénérée s'équipa également d'un couteau et d'une arme à feu qu'elle cacha sous une veste et une écharpe. Se maquillant, naturellement, même pour des photos et en plein mois d'hiver elle éprouvait le besoin de se masquer. Il était trop tard pour reculer. Elle claqua la porte.

La demoiselle s'enfonça par la ruelle de secours. Sa paranoïa naturelle expliquait sa prudence, et elle s'engagea dans la grande rue opposée. La brune avait une passion pour la saison hivernale. C'était cette saison, où il était facile de se cacher derrière un manteau. La chair perdait de son impact lors de cette saison et il était plus facile de cacher un fusil à pompe derrière un manteau que de planquer une grenade sous un bikini. Faith se souvenait de Détroit, de cette ville couverte de neige, de ces souvenirs, des gens dans la rue, de sa propre vie dans la rue. La gosse de riches avait découvert avec amertume la signification du mot : souffrance. La mutante n'était pas là pour photographier des flocons et des couples en train de s'embrasser langoureusement dans un restaurant. Son regard s'arrêtait pourtant sur des innocents, ces gens qui étaient sur un banc, entre le froid et la terrible douleur que représentait la famine. Skylar appréciait les gens qui n'avaient rien, parce qu'ils avaient une notion du vrai bien plus réaliste que les autres. Encore une caractéristique qu'il fallait cacher, pour survivre, et par égoïsme naturel qui crevait toute personnalité chez cette pauvre fille. Elle se contentait de détourner le regard, de rendre un sourire à ces gens qui n'avaient rien de plus, et elle poursuivait sa route sans se détourner et en ne laissant paraître rien d'autre que l'amour de sa petite personne. Faith s'arrêta une dizaine de fois, à différents endroits de la ville. Prenant des lieux, tous étaient liés pour elle. Malheureusement, l'atelier « Faith fait de la photographie » allait connaître un détournement : Faith fait sa Faith et envoie dignement chier les quelques personnes sympathiques qui ne veulent pas la observer son cadavre se vider de son sang et agoniser. Lentement.

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As if I was human And I've been denying this feeling of hopelessness. In me, in me All the promises I made Just to let you down You believed in me, but I'm broken.

Les yeux de la jeune infirmière étaient cernés, une fois de plus. Rares étaient les nuits que Costia passait à dormir. La plupart de ses soirées étaient occupées par des patients et des allés et retours à l'hôpital. Et bien que cela avait un certain impact sur son temps de sommeil, jamais elle n'avait envisagé d'arrêter. Le seul fait de voir des visages souriants et reconnaissants, synonymes de soulagement face à la douleur dont Costia venait de les libérer lui suffisait. Tout cela lui réchauffait le coeur et lui donnait l'envie de continuer. Un gros pull sur le dos, Costia s'empressa d'aller se servir une nouvelle dose de café une fois debout. Elle n'avait pu dormir que quelques heures et elle avait du mal à tenir sans sa tasse de café matinale. Elle avait même du mal à passer la journée si elle ne faisait pas des allés-retours dans les couloirs de l'hôpital pour aller se chercher du café. Elle ne carburait qu'à ça. Costia lâcha un long bâillement et s'étira les bras pour se détendre. La seule pensée qui lui traversa l'esprit fut de retourner dormir. Si elle n'avait pas eu d'obligations, elle aurait passé sa journée dans son lui. Bien qu'une fois réveillée, elle n'aurait fait que regretter cet acte. Costia n'aimait pas ne rien faire de ses journées. Elle n'aimait pas se dire qu'elle n'avait rien fait pour personne alors qu'elle aurait pu. Que ce soit à l'hôpital, aux refuges pour animaux ou bien aux foyers pour les sans abris, Costia aimait offrir son aide. Elle vivait pour cela. Et ce fut pour cette raison qu'elle se motiva à se préparer pour une nouvelle journée à l'hôpital. Une fois préparée, Costia s'empressa de sortir de chez elle et le changement de température entre l'immeuble et la rue la fit frissonner. Elle mit rapidement ses mains dans ses poches pour essayer de les réchauffer. Remarquant qu'elle était en avance, la jeune infirmière prit l'initiative d'aller à son lieu de travail à pieds.

Ce n'était pas la première fois que Costia prenait ce chemin, elle le connaissait d'ailleurs par coeur maintenant. Elle avait même remarqué qu'elle pouvait gagner une dizaine de minutes environs en prenant certaines petites rues. Ses pas étaient confiants et rapides, son regard était droit et haut. Elle savait parfaitement où elle allait, elle avait déjà emprunté ce chemin des centaines de fois. Dans une de ces ruelles, elle tomba sur une silhouette. Costia fut par ailleurs surprise, il était rare de croiser du monde dans ces ruelles habituellement désertes. Elle reprit cependant sa marche rapide avant de passer devant cette silhouette, mais une fois qu'elle passa à ses côtés, elle ne pu empêcher sa curiosité de prendre place. Elle tourna la tête et fut intriguée par ce visage qui lui disait vaguement quelque chose. Elle ralentit ses pas avant de se retourner pour faire face à cette femme. Elle s'approcha d'elle d'un pas doux et qui se voulait rassurant. Elle ne lâchait pas le visage de cette femme des yeux, elle aurait pu être prise pour une folle mais elle n'arrivait pas à repousser sa curiosité. Soudain, tout lui revint en tête. Elle se souvenait d'où elle connaissait cette femme. Elle l'avait vu à l'hôpital. C'était elle, qui avait disparu. Costia l'avait vu s'enfuir dans un des couloirs de l'hôpital et avait été incapable de la rattraper ce jour là. Elle en avait d'ailleurs été très intriguée. « Excusez moi de vous déranger mais, il me semble vous avoir déjà vu quelque part. » la jeune infirmière aurait sûrement du commencer sa phrase par un "bonjour", mais à croire que sa courtoisie avait été avalée par sa curiosité. Elle ne savait pas comment lui demander si c'était bien elle, la femme qui s'était enfuie sans raison apparente, mais ce n'était pas ce qui allait la dissuader de demander, loin de là. « Vous avez déjà était patiente à l'hôpital de Radcliff il me semble, non? » au moins, elle avait essayé. Elle avait été vraiment intriguée de la voir quitter l'hôpital d'une façon si précipitée, elle n'avait pas eu le temps d'être prise en charge et soignée ce jour là. « Je suis désolée de vous aborder d'une manière si étrange mais vous me rappelez une patiente qui est partie de l'hôpital sans avoir le temps de recevoir de soins. J'aimerais donc savoir, si c'est bien vous, comment vous allez. » Costia essaya tant bien que mal d'essayer de s'expliquer, bien qu'elle se douta qu'elle allait sûrement être prise pour une folle pour aborder une inconnue au coin d'une rue.

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SUR TH DEPUIS : 26/04/2014

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As if I was human And I've been denying this feeling of hopelessness. In me, in me All the promises I made Just to let you down You believed in me, but I'm broken.

Qui avait décrété que le futur devait se nourrir du passé ? Dieu ? La fatalité ? Le destin ? L'enfoiré de voisin ? Aucune idée. Faith fuyait ce temps lointain, ce passé qui ne cessait de s’agrandir et de lui bouffer le reste de vie qui lui restait. En réalité, ce n'était plus tellement une vie, simplement l'histoire d'un macchabée qui savait plutôt bien se maquiller et qui préférait le sarcasme aux câlins. Ce poids lourd qu'il fallait supporter, que tout le monde voulait changer, mais que personne n'avait le courage de renier de peur de devenir un étranger à sa propre identité. Faith ne pourrait jamais renier Skylar, ce nom perdu et couvert de sang tout autant que l'était sa nouvelle identité. La mutante voyait le passé comme un fardeau, mais un fardeau nécessaire pour tirer des leçons de la vie. La demoiselle n'accusait pas de destin, Dieu ou même le premier blaireau qui venait lui pourrir son quotidien. Le passé était la responsabilité des individus, et Faith en avait encore un goût amer dans la bouche autant que de marques sur le corps pour attester ces terribles moments. Le passé était très bien là où il était, malheureusement, ce dernier aimait se rappeler à l'être humain comme aux mutants. Triste sort. Qu'importait dans le fond, elle était là pour préparer l'avenir. La photographie ne fut jamais dans les plaisirs de la demoiselle et cela avait plutôt tendance à l'ennuyer fermement, pourtant cela s'imposait à elle pour parvenir à s'en sortir. La brune avait l'habitude de la violence gratuite et de la manipulation des autres, mais clairement que les plans sur le long terme ce n'était pas son fort et qu'elle devait pourtant s'acclimater pour parvenir à avoir un coup d'avance sur ses adversaires : hunters et mutants. Seule, le voyage serait moins douloureux et elle ne serait jamais la victime dans cette histoire.

La journée du jour devait être simple, enfantine, et sans entraves. Faith était une paranoïaque naturelle, et la sensation de se faire observer était quotidienne pour elle, mais cette fois, elle ne se trompait pas – comme souvent. Une blonde, qui épiait la demoiselle sans réellement vouloir se cacher. Il pouvait difficilement s'agir d'un hunter, ou alors d'un hunter manquant cruellement de subtilité. Peut-être un sous-fifre d'Elijah, peut-être pas. Les possibilités étaient trop nombreuses pour que la brune puisse réellement deviner. Préférant feindre l'indifférence – comme d'habitude – la mutante espérait qu'elle n'aurait pas à casser un bras à cette femme pour lui dire d'aller voir ailleurs. Mauvaise pioche : cette nana veut lancer la conversation. Faith se contente d'un sourire faux à l'écoute de sa première question. La réponse pleine de moquerie après un léger temps de réflexion. « Non, probablement pas. » Faith ne retenait pas tous les visages qu'elle croisait dans sa vie et clairement pas lorsque c'était des gens qui ne voulaient pas la tuer. Malheureusement pour Faith, la suite des interrogations de la blonde fit disparaître toute envie de discuter. Ce putain de dossier de merde qui était dans ce stupide hôpital avec son nom. Un nom faux d'autant plus, tout comme sa carte d'identité ou tout ce qui la présentait comme citoyenne américaine. Faith avait enterré sa véritable identité pour s'en créer une nouvelle, cette même nouvelle identité qui était référencée dans un seul endroit : l’hôpital de cette stupide ville d'anti-mutants. La brune pensait répondre d'un air hautain et l'envoyer foutre en se retournant, mais la blonde vint évoquer une expérience bien plus lointaine. Il était question de sa première visite à l’hôpital, celle qui remontait à trop loin pour en parler.

Faith avait un amer souvenir de cette histoire, et dans l'état actuel de sa vie : parler de ça ne servirait à rien. La brune resta de marbre en observant la blonde de haut en bas. Elle ne semblait pas méchante, elle était plutôt jolie, et elle n'avait pas l'air d'être une psychopathe qui voulait tuer tout le monde. Se fier aux apparences n'était malheureusement pas le fort de la mutante. « Cet hôpital doit voir défiler des centaines de personnes non ? » Elle esquissa un léger regard interrogateur, comme pour accuser la masse et se servir de cette dernière pour se masquer. « Alors non, je ne suis pas cette patiente, mais l'erreur est humaine vous savez. Tout le monde peut se tromper, et puis, j'ai un visage commun. » C'était hypocrite, Faith se croyait au-dessus de tout le monde et suffisamment belle pour ne pas se faire confondre un laideron de passage. Et en effet pour la mutante, l'erreur était humaine et exclusivement réservée à l'humanité.

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Les récents événements avaient valu à Costia certaines interrogations et certains doutes. Les déclarations de Lancaster commençait à prendre de l'ampleur et bien que la mutante les trouvait ignoble elle ne pouvait les ignorer. Elle avait entendu parlé d'un certain sérum qui pourrait retirer à un mutant sa mutation, certains affirment qu'il s'agit d'un effet permanent et d'autres affirment le contraire. La seule chose que cela ait apporté à Costia fut une insécurité de plus. Déjà que la jeune femme ne se sentait pas à l'aise lorsqu'elle devait marcher dans la rue, elle avait maintenant l'impression d'être épiée à chaque pas qu'elle faisait. Lorsqu'elle était à l'hôpital elle se retournait souvent pour essayer de repérer un visage suspect avant de pouvoir utiliser son don, elle ne se sentait pas en sécurité. Mais ce n'était pas ce qui l'empêchait d'apporter son aide aux autres, ça, elle ne pouvait pas s'en empêcher. Mais elle était tout de même bien conscience qu'elle devait faire preuve de plus de discrétion, c'en était presque devenu vital. Costia rêverait que les mutants soient enfin libres. Qu'ils ne soient pas menacés d'être tués un soir dans une ruelle ou bien d'être agressés pour qu'on leur injecte un "sérum", un "antidote" comme ils l'appellent. Comme si l'état de mutant était un virus qu'il fallait absolument traiter. La jeune infirmière était horrifiée par toutes ces appellations, il en était de même pour le mot "dégénérés" souvent employé pour décrire les transmutants. Bien que Costia ne soit pas de nature violente, à chaque fois qu'elle entendait ce mot sortir de la bouche des passants elle n'avait qu'envie de les plaquer contre le mur et de leur faire ouvrir les yeux. Mais elle savait pertinemment que ce n'était pas la solution. Mais malheureusement, il n'y en avait pas.

Les yeux de Costia n'arrêtait pas de se balader sur le visage de son interlocutrice. Elle était plus que certaine qu'il s'agissait de cette jeune femme qui s'était enfuie. Mais elle s'était bien enfuie pour une raison particulière et ne l'admettra pas à une personne lui étant totalement inconnue. Cependant Costia n'avait pas pu empêcher sa curiosité de refaire surface avec ces questions auxquelles elle n'avait pas eu le temps de penser avant de les formuler. L'air de s'était pas réchauffé depuis que la jeune femme s'était engouffrée dans cette ruelle qu'elle pensait originellement déserte. Les rues de Radcliff étaient assez fraîche en ce mois d'hiver et la jeune infirmière regretta de ne pas s'être couverte plus. La jeune femme en face d'elle affirma que les deux jeunes femmes ne s'étaient jamais croisées auparavant, Costia se doutait qu'elle ne se rappellerait pas d'elle, il était généralement rare que les gens se souviennent de son visage. Les soins qu'elle procurait aux patients étaient assez rapides généralement -et surtout quand il s'agissait de son don. Les gens n'avaient, de ce fait, pas vraiment le temps d'imprimer le visage de cette jeune infirmière. Ce qui arrangeait Costia, mieux valait éviter les spéculations qui affirmeraient qu'une femme guériraient des blessures d'un simple contact physique. « Cet hôpital doit voir défiler des centaines de personnes non ? » Costia ne pouvait renier le fait qu'elle avait totalement raison. L'hôpital voyait défiler un nombre innombrable de personne, mais la jeune infirmière avait toujours une une certaine capacité à reconnaître un visage. Il était compliqué pour elle d'oublier un profil quand elle en voyait un. Surtout qu'elle avait vu cette patiente de près, elle en était donc certaine. « Alors non, je ne suis pas cette patiente, mais l'erreur est humaine vous savez. Tout le monde peut se tromper, et puis, j'ai un visage commun. » Costia remit une mèche de ses cheveux derrière son oreille droite, signe d'incommodité chez elle, elle n'aimait pas ce genre de position dans laquelle elle était inconfortable. Il était déjà rare pour elle d'engager la conversation avec une personne complètement inconnue; et quand elle le faisait, elle était loin d'être à l'aise. Mais elle n'avait pas pu s'en empêcher et l'impulsivité de la curiosité l'avait poussé à agir d'une telle manière. « Oui vous avez totalement raison, l'hôpital voit défiler des centaines de personnes mais rares sont les patients qui s'enfuient sans recevoir le moindre soin. » - « Mais si de n'est pas vous très bien alors, j'ai sûrement du me tromper. L'erreur est humaine, comme vous l'avez si bien dit. » Costia plongea les yeux dans ceux de son interlocutrice. Elle savait qu'il s'agissait bien de la bonne personne mais elle n'avait pas de moyen de s'en assurer. À moins qu'elle avoue qu'il s'agissait bien d'elle, mais Costia se doutait qu'elle ne le ferait pas. Si elle avait quitté l'hôpital d'une façon si précipitée c'était bien pour une raison.

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Était-elle profondément conne comme pouvait le laisser suggérer sa couleur blonde ? Cela serait légèrement hypocrite venant de l'ancienne blonde de penser cela. Peut-être était-elle simplement inconsciente et que parler à des inconnus n'avait rien de dangereux et qu'elle était complètement déconnectée du monde moderne et des conflits qui persistaient dans le triste pays de la fausse liberté. En réalité, peut-être qu'elle se révélait plutôt intéressante, pas passionnante, mais aussi intéressante que le serait un film Disney – le plus bas degré d’intérêt, mais cela suffisait largement à Faith. Les degrés d’intérêt chez la demoiselle allaient de l’intérêt banal à celui de cible numéro un. Les rôles s'inversaient rarement, ils évoluaient, mais ceux qui voulaient la mort de Faith occupaient une place trop importante dans sa vie pour réellement se soucier des autres. Cette inconnue faisait naître une étincelle d’intérêt, simplement parce que le souvenir était douloureux et que la mutante ne voulait point le faire remonter à la surface. Cette histoire remontait à avant son fichage officiel dans le centre hospitalier après son dopage forcé au sérum, qui fut un échec. Cette femme était sans doute un médecin, ou une infirmière, qui avait malheureusement croisé l'ancienne blonde qui avait préservé l'anonymat sans faillir. Cette histoire était ancienne, il fallait l'enterrer, et s'il le fallait, enterrer les témoins de ce tragique accident. Il n'existait pas de débouchée positive pour cette conversation, l'entrée en matière de la demoiselle fut trop fragile pour parvenir à obtenir un échange cordial. Il fallait probablement violenter Faith pour parvenir à l'intéresser, parce qu'il était toujours possible de fuir une conversation, mais esquiver les coups devenait lassant avec le temps. Quelqu'un, se souvenant vaguement d'elle représentait toujours un risque, mais quelqu'un s'appropriant le droit de la toucher gagnait un ticket pour se faire empaler. Cette inconnue n'était pas le problème principal de la demoiselle, elle avait déjà trop à faire avec les mutants extrémistes et les hunters. Drôle de quotidien, c'était vivre pour rien et avec tout sous la main.

Faith restait fidèle à elle-même, ne montrant pas une once de sympathie sans pour autant envoyer chier directement la blonde sous risque d'attiser encore plus sa curiosité. La brune fronça les sourcils avec un petit sourire narquois au coin des lèvres à l'idée de se remémorer sa fuite de l’hôpital qui s'était faite dans la précipitation, mais personne n'était mort ce jour-là. La mutante ne quittait pas le regard de l'inconnu. « Les patients rares sont les plus intéressants, les plus inaccessibles, ceux qui marquent. Si j'étais cette patiente, je m'en vanterais. » Il y avait une amertume dans la voix de la mutante, du souvenir amer de son internement suite à sa mutation. La brune possédait un dossier médical sous son ancien nom, dont l'accès était limité et dont elle avait offert l'accès à Ezekiel, et à lui seul en lui donnant des indications qu'elle était la seule à avoir en sa possession. La brune attrapa son appareil photo d'une main en baissant les yeux vers ce dernier pour lentement relever son regard vers l'inconnue. « La curiosité n'est-elle pas un défaut ? J'ai un avis plutôt... nuancé. » Accentuant le dernier mot d'un ton plus suave et moqueur. La demoiselle porta l'appareil à son œil pour prendre la ruelle en photo, sa débouchée vers une rue principale et par la même occasion la demoiselle qui se trouvait sur son chemin. « Disons simplement que la curiosité doit se limiter, parfois, elle amène à des situations inopportunes et des rencontres déplaisantes. » Elle rebaissa alors de nouveau l'appareil en fixant la ruelle du regard sans réellement prêter attention à la femme qui se trouvait dans son champ de vision. « Une autre question peut-être ? Suis-je donc aussi intéressante que je le pense ? » Avec un léger plissement interrogateur du regard, elle observa à nouveau la femme.

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La curiosité de Costia l'avait toujours embarqué dans des situations toujours plus cocasses que la précédente mais elle l'avait également poussé à accomplir des actions qui la rendaient fière. Comme la vie de ce hunter qu'elle avait sauvé quelques jours auparavant. Malgré que ce trait de caractère pouvait être considéré comme étant pénalisant, la jeune infirmière savait qu'il y avait tout de même de bons côtés à être ainsi. En sachant tout de même qu'il s'agirait sûrement de ce qui la mènerait à sa perte. Elle avait toujours été comme ça, et c'est sûrement cette curiosité qui l'a poussé à devenir infirmière, cette curiosité qui l'avait amené à se soucier des autres et du monde qui l'entourait. Costia était parfaitement heureuse dans son travail d'infirmière, bien qu'elle souhaitait souvent que ses actions aient plus de conséquences, qu'elle ait la possibilité de sauver plus de monde qu'elle ne le fait déjà. C'était ce manque de satisfaction qui avait poussé la jeune femme à participer à diverses oeuvres caritatives ou à offrir son aide aux chenils ou aux plus démunis, le seul fait d'exécuter une action qui pouvait apporter de l'aide à autrui lui donnait cette satisfaction et cette chaleur dont elle ne se lassait jamais. Depuis aussi loin qu'elle s'en souvienne, Costia avait toujours voulu apporter son aide aux plus de personnes possibles. Médecin, chirurgienne, infirmière, ambulancière, nombreuses étaient ses idées d'emplois qui lui avaient traversé la tête, et c'est à son plus grande bonheur qu'elle ait terminé par faire ce qu'elle avait toujours souhaité. Mais ce n'était également pas la première fois que quelqu'un refusait de l'aide, c'était tout de même un événement assez rare mais loin d'être inexistant. Et la jeune infirmière savait s'en rappeler quand cela arrivait.

« Les patients rares sont les plus intéressants, les plus inaccessibles, ceux qui marquent. Si j'étais cette patiente, je m'en vanterais. » la jeune femme avait prononcé ces mots avec une certaine amertume dans la voix, et Costia ne l'avait pas quitté des yeux une seule seconde. Le discours qu'elle tenait ne la rendait que plus intéressante ce qui ne faisait qu'attirer la curiosité de Costia de plus belle. Aussi surprenant que celui puisse être, la jeune infirmière se retrouvait à avoir envie d'en savoir plus sur cette femme qui semblait si désireuse de vouloir cacher son passé, ou son présent même. « La curiosité n'est-elle pas un défaut ? J'ai un avis plutôt... nuancé. » Costia ne pu retenir un léger rire, il était certain que la curiosité était considérée comme un défaut pour certain, mais tout dépendait de la façon dont on la mettait à profit. Et Costia était certaine qu'elle n'en faisait pas un défaut, bien que cet avis devait être partagé selon la personne qui faisait l'objet de cette curiosité. À la suite de ces paroles, la jeune femme dont le nom échappait à Costia leva l'apparel photo qu'elle tenait dans ses mains pour faire un cliché de la ruelle où les jeunes femmes se tenaient. Elle du sûrement prendre un cliché de la jeune infirmière au même moment étant donné qu'elle se tenait devant elle. Costia aurait pu considérer cet acte comme une tentative d'intimidation mais il n'en était rien. Bien que son apparence frêle pouvait donner l'impression aux personnes extérieures que la jeune blonde était facile à effrayer et qui ne savait pas se défendre c'était loin d'être le cas. « Disons simplement que la curiosité doit se limiter, parfois, elle amène à des situations inopportunes et des rencontres déplaisantes. » certaines personnes auraient pu prendre ces mots comme une menace, mais cela ne fit qu'attiser une nouvelle fois la curiosité de la jeune femme. Si bien qu'elle décida enfin de prendre la parole. « Il est indéniable d'infirmer que la curiosité est un défaut, cependant je suis certaine que l'interprétation dépend entièrement de la façon dont on l'utilise. » la jeune infirmière arqua un sourcil lorsqu'elle prononça ces mots. Elle était bien déterminée à montrer que les tentatives d'intimidation de son interlocutrice n'avait aucun effet sur elle. « Une autre question peut-être ? Suis-je donc aussi intéressante que je le pense ? » Costia ne pu retenir un rictus qui vint élargir ses lèvres. « À vous de me le dire; êtes vous aussi intéressante que vous le laissez paraître? » la jeune blonde croisa les bras sur sa poitrine une fois ces mots prononcés. Elle comptait bien avoir des réponses à ses questions.

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Réclamer, quémander ou purement et simplement supplier. La définition était la même, ce n'était que des mots pour définir un même sentiment de compassion selon les pacifistes et un sentiment de pitié pour les réalistes. Faith fut trop souvent la victime qui inspirait ces deux émotions, et il fut décidé, qu'elle ne dépendrait que d'elle-même. Elle avait tenté de supporter ces deux sentiments en accordant sa confiance à Ezekiel, et il suffisait de voir la dramatique tournure de cette histoire pour comprendre que la brune ne pouvait pas conserver des relations normales. Cette blondasse ne faisait que se remémorer à quel point la mutante ne supportait pas les questions, que cela soit sur son passé, son présent ou tout simplement son futur. Ces trois notions étaient abstraites, le passé ce n'était qu'un boulet au pied, le présent n'existait pas car personne ne se trouvait apte à le saisir et le futur était une belle connerie qui aidait les hypocrites à dormir la nuit dans l'espoir que demain serait meilleur. La résistante était courtoise par la force des choses, pour éviter un drame et d'exploser le crâne de cette nana qui appartenait probablement au corps médical de l’hôpital de cette ville de petits racistes. Cette femme, était probablement agréable, très certainement sympathique, mais la brune était une antipathique qui méritait son nom dans le livre des records inutiles. Faith se contentait de parler, sans véritable raison, traitant de la curiosité pour finalement laisser supposer qu'elle n'était pas une fréquentation fiable et qu'il était évident qu'elle n'était pas là pour bavarder en plein hiver avec une inconnue. La mutante n'était pas une bonne réputation. Elle n'était pas de ces gens qu'il était intéressant d'avoir dans ses amies, elle se contentait d'être ce qu'elle était pour elle-même sans jamais se soucier des autres. L’égoïsme dans son état le plus pur.

La photo n'était pas une tentative pour effrayer la blonde, simplement parce que la brune était là pour une raison particulière et pour cela, elle devait continuer sa route. La photographie ne fut jamais la passion de la demoiselle, cela représentait un ennui profond, une corvée qui avait autant de mérite que la téléréalité dont l'apogée de la connerie était l'incroyable famille de connasses dont la demoiselle se foutait royalement du nom. La demoiselle n'avait pas de hobbies, elle ne regardait jamais la télé sauf pour s'informer des actualités mensongère que la presse aimait bafouiller, elle n'écoutait jamais de musique et n'avait aucune activité particulière, autre que le meurtre et la traque de ceux qui se trouvaient entre ses talons aiguilles et la porte de sortie. Le sport ne comptait pas comme une occupation, la demoiselle en avait besoin pour respirer, comme une boule d'oxygène qui l'aidait – parfois – à reprendre son souffle en perdant ce dernier à mesure qu'elle avançait. Qu'importait, elle avait besoin de ces photos. La brune esquissa un léger sourire lorsque l'inconnue rétorqua de manière franche. La femme avait le mérite d'être intéressante et d'éveiller chez Faith un minimum d’intérêt, chose plutôt rare lorsque c'était totalement désintéressé et qu'en plus cette demoiselle était aussi collante qu'un escargot durant un jour de pluie. La mutante plongea pourtant seulement son regard sur blondie en posant sa question, ce qui provoqua une réponse instinctive chez elle. La spontanéité était une chose en voie de disparition, cela faisait plaisir à voir, même si cela exaspérait profondément la brune. Faith observa la femme avec un léger regard interrogateur avec un soupçon d’intérêt qui se dégageait. Croisant les bras, cette femme prenait la confiance de manière impressionnante. Piège ? Après tout, cela ne serait pas surprenant. La mutante pouffa sans une once de honte en laissant échapper un petit rire. Elle déplaça son regard vers le ciel pour observer les toits, tournant mollement l'appareil sans prendre le temps de viser pour presser le bouton et flasher le ciel. La mutante reposa alors toute son attention sur l'inconnue en affichant un regard légèrement plissé en se penchant légèrement avec une voix plus douce. « Bien plus encore. » Faith se redressa et commença à se retourner à 45 degrés. « Fort heureusement, la réponse à cette question, elle n'appartient qu'à vous mademoiselle. L’intérêt d'une chose n'existe qu'au travers du regard de l'autre. Je pourrais trouver intéressant à massacrer un castor tandis que vous, vous préféreriez massacrer une marmotte. » Métaphore de merde volontaire. La mutante esquissa un sourire sincère alors que son regard se perdait dans le vide sans perdre sa lueur de moquerie. « Ce qui est digne d’intérêt pour moi, ne l'est pas pour vous. » Se retournant complètement pour commencer à avancer dans la ruelle. « C'est tout. » Pas pour le moment.

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As if I was human And I've been denying this feeling of hopelessness. In me, in me All the promises I made Just to let you down You believed in me, but I'm broken.

La jeune infirmière ne pouvait nier le fait que cette inconnue attisait sa curiosité, et bien qu'il n'en fallait généralement que peu pour l'attiser, Costia restait plantée devant cette femme dont elle ne savait finalement pratiquement rien. Son regard ne se détachait pas de son visage, elle était pourtant plus que certaine qu'il s'agissait bien de la femme qu'elle avait vu sortir de l'hôpital si précipitamment. Et l'attitude de cette jeune femme ne pouvait que renforcer ses doutes. Agir d'une telle façon était cependant rare pour Costia, aborder des inconnus dans le coin d'une rue n'était pas quelque chose de récurrent, au contraire. Mais elle savait, elle savait qu'elle ne devait pas lâcher le bout d'information qu'elle tenait au bout des doigts. Elle voulait lui dire qu'elle savait, qu'elle était certaine. Mais la raison pour laquelle cette jeune femme avait quitté la bâtisse d'une telle manière devait bien être importante. Et Costia devait bien avouer que ça l'intriguait, mais que ça l'effrayait également. Mais elle avait apprit, Costia, a dissimulé ses émotions pour ne pas que les autres apprennent ce qu'elle pense vraiment. Alors sa frayeur elle la dissimulait, elle la déguisait en curiosité maladive. Elle était bien curieuse, Costia, ça ne faisait aucun doute, mais parfois elle se servait de cela pour dissimuler ce qu'elle ressentait réellement. Ses yeux avaient quitté le visage de la brune en face d'elle pour scruter le paysage. Il reflétait le temps, il était froid, vide. Les mains de Costia commençait à bleuir à cause du froid, ses poches n'étaient pas suffisamment efficaces pour les réchauffer.

La réponse de son interlocutrice la fit lever un sourcil. Elle venait d'affirmer qu'elle avait bien quelque chose à cacher, et Costia comptait bien savoir de quoi il s'agissait. « Fort heureusement, la réponse à cette question, elle n'appartient qu'à vous mademoiselle. L’intérêt d'une chose n'existe qu'au travers du regard de l'autre. Je pourrais trouver intéressant à massacrer un castor tandis que vous, vous préféreriez massacrer une marmotte. » Il était indéniable qu'elle avait raison, cette métaphore illustrait parfaitement les choses. La jeune femme esquissa un sourire, le premier depuis qu'elles avaient commencé leur discussion, le premier sincère. « Ce qui est digne d’intérêt pour moi, ne l'est pas pour vous. » Costia acquiesça d'un signe de tête. « C'est certain, vous avez totalement raison. » elle se risqua à avancer d'un pas, soutenant son regard sur les traits du visage de la jeune femme. « Et dans ce cas, ce qui est digne d'intérêt pour moil c'est vous. Vous et votre possible fuite. » elle ne lâchait pas l'affaire Costia, non, jamais. Elle était beaucoup trop bornée pour ne serait-ce renoncer à ses convictions. « Pourrais-je me risquer à vous demander votre nom? » elle voulait faire des recherches, trouver des dossiers la concernant ou autre. Mais une chose était sûre, elle ne pouvait quitter cette ruelle sans ne serait-ce connaître le nom de cette jeune femme et ce qui la motivait à mentir de cette façon. Elle savait reconnaître Costia, reconnaître les gens qui cachent des secrets. Elle en a elle-même beaucoup trop caché.

love.disaster

Spoiler:

SUR TH DEPUIS : 26/04/2014

everything that happens now is in your hands

As if I was human And I've been denying this feeling of hopelessness. In me, in me All the promises I made Just to let you down You believed in me, but I'm broken.

Comment éradiquer une curiosité maladive ? En étouffant cette dernière dans l’œuf ou en tentant d'attiser cette dernière au point d'un perdre le curieux – ou dans le cas présent : la curieuse. Faith était de ces gens qui avaient une curiosité obsessionnelle et qui par besoin de domination sur toutes les situations. Une curiosité qui se limitait, mais qui trouvait toujours une réponse et cela même si cela signifiait enfreindre les règles d'une société décadente comme celle des États-Unis à l'heure actuelle. La mutante était curieuse d'imaginer ce que cela pouvait provoquer à noyer un hunter, et par curiosité, elle ira le vérifier. La curiosité était un vilain défaut, et bien que la brune nuançât cette idée proche d'archétype, il était vrai que dans le cas de la résistante cela semblait plutôt véridique même si elle préférait se persuader que ce n'était pas le cas. L'inconnue se présentait comme une personne particulière, pas totalement dénuée d’intérêt. Malheureusement, Faith avait ce masque de fourberie qui ne faisait désormais plus qu'un avec tout son être, incrusté dans sa peau et ancré dans sa mentalité. Cette sensation de supériorité, de par sa nature, de par son physique ou tout simplement parce qu'elle était tellement détruite de l'intérieur qu'elle était incapable de réaliser à quel point ce besoin était vain et vicieux. Qu'importait dans le fond. Cette femme n'était qu'un flocon de neige sur une épaisse couche de neige, qui se fondait dans la masse et qui n'aiderait jamais Faith dans sa lutte. Cette femme s'acharnait pour en connaître plus, au point que, cela en deviendrait presque malsain. Elijah n'enverrait jamais une femme de cette façon avec une crédulité aussi marquante et une innocence aussi prédominante. L'histoire remontait à trop loin, mais le hasard pourrait être suffisamment fourbe pour venir jouer des tours à la résistante. Difficile de juger, alors, il fallait partir de l'idée que la pire option était la bonne.

L'idée que Faith était intéressante pour quelqu'un ne la perturbait pas. Elle fut un objet à de nombreuses reprises, et potentiellement, cette femme n'était rien comparé à ses anciens admirateurs. La brune esquissa un léger sourire en levant les yeux au ciel lorsqu'elle évoqua la possible fuite de l’hôpital. Cette femme ne pouvait donc pas réaliser à quel ce qu'elle disait était hors de propos. Avançant d'un pas ce qui motivait la mutante à l'envoyer contre le mur, puis contre le sol pour finalement observer son crâne se vider de son sang et devenir de la bouillie pour chiens. Faith avait des visions profondément immondes, mais il était rare que ces dernières deviennent réalité. Les derniers à avoir fait les frais des phases psychotiques de la mutante furent les hunters à l'origine de sa vaccination temporaire. La brune laissa l'inconnue terminer par une question, laissant un regard interrogateur sur le visage de la mutante qui voyait cette rencontre comme un ennui lassant et blasant. « Non, vous ne pouvez pas. » La demoiselle pourrait donner son faux nom, ou même un pseudonyme totalement éphémère, dans les deux cas, cela ne changerait rien à la vie de cette femme. « Et malheureusement en vous intéressant à moi vous cédez à la curiosité qui semble presque devenir un vulgaire caprice. Un nom n'est qu'un nom, et vous devriez réaliser l'ampleur de vos paroles en m'assimilant à une simple curiosité. Non, vous n'aurez pas mon nom, et rien de plus de ma personne. » Cette conversation était close pour la mutante.

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ps:

» (costia) healing hands
» ALESKA ✤ the world is in our hands
» ☾ take me to church (costia.)
» "My heart is gold and my hands are cold" (Stone)
» Monroe + i'll wrap my hands around your neck so tight with love

everything that happens now is in your hands ♢ Costia

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