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 ♔ manners maketh man. (hozier)

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MessageSujet: ♔ manners maketh man. (hozier)   ♔ manners maketh man. (hozier) Icon_minitimeLun 8 Juin 2015 - 23:37

hozier ramsley costello
et pourtant, même confrontés à l'horreur, il y a toujours pire. — thomas hardy.


time for telling tales on me
NOM : costello. le sang de l’italien, coulant au coeur de ses veines. les bonnes choses comme les mauvaises, qui circulent dans les esprits, quand on entend ce prénom. simples évocations. parfois trompeuses, et parfois non. PRÉNOMS : hozier, ramsley. et puis, l’influence anglaise. si l’on ne pouvait l’appliquer sur le nom de famille, on la donna au moins aux prénoms. ainsi, la distinction et l’élégance des lords restent ancrées en lui. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : le dix juillet mille neuf cent quatre vingt cinq, dans la belle ville de naples, en italie. ÂGE : trente ans. et bientôt trente et un. le temps file, aussi imperturbable qu’il a toujours été. ça ne le tracasse pas. ce genre de choses ne l’a jamais tracassé. ORIGINES : italien et anglais. maman a l’arbre généalogique le plus exemplaire qu’il soit, dans le sang italien. et papa a le même genre de famille, mais du côté anglais. un pur sang-mêlé. NATIONALITÉ : italien et anglais. sa double nationalité était un droit à la naissance et a toujours été reconnu comme tel. il a également la carte verte américaine. mais si l’on en croit tous les passeports dissimulés au fond des enveloppes de son coffre-fort, il est aussi français, américain, polonais, allemand, belge, irlandais, canadien, australien ou suédois, en fonction des nouveaux noms qu’il adopte ; pour ne citer que ceux-là. STATUT CIVIL : célibataire. officiellement. mais il y a longtemps que son esprit et son corps appartiennent à sa dame de coeur. les autres passent sans s’arrêter, se font aimer sans lendemain, et sans douces pensées. le corps à des femmes, et le coeur à sa dame. MÉTIER : mercenaire, si l'on peut englober tous ses rôles et toutes ses fonctions en ce mot. on le connaît sous nombre de professions. assassin. cambrioleur — bien que ce terme fut surtout utilisé pour le rabaisser, et qu'il a préféré la lointaine époque où les autres enfants le surnommaient le roi des voleurs. un homme de main, un garde du corps. les contrats ont toujours afflué. mais il bosse surtout en solo. dans les branches du métier, en occident, on le connaissait sous le surnom du roi de trèfle — en raison, principalement, de sa chance insolente, ainsi que de ses bonnes manières. il travaille aujourd'hui principalement pour son compte, mais il arrive qu'il rende de petits services. les bons contacts font les bonnes affaires. et les bonnes affaires font les gens heureux. depuis son arrivée à radcliff, néanmoins, il a racheté la boutique d'un vieil antiquaire qui allait partir à la retraite. il la remplit au fur et à mesure avec des objets qu'il se procure de-ci de là ; de vieux disques et de vieux livres, notamment. il l'ouvre à des horaires complètement variables, la possédant davantage pour s'intégrer en ville que pour les affaires. ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuel. les hommes ne l’ont jamais attiré. il n’a même jamais essayé quoi que ce soit avec eux. les dames, un point c’est tout. TRAITS DE CARACTÈRE : manipulateur, sournois, cultivé, calculateur, réfléchi, secret, fier, rancunier, vindicatif, adaptable, possessif, exigeant, ambitieux, séduisant, poli, raffiné, violent, juste, indépendant, solitaire, tolérant, excellent rhéteur, loyal — principalement envers lui-même —, distingué, éduqué, ingénieux, malin, méthodique, minutieux, patient, précautionneux, méticuleux, organisé, toujours ouvert à la discussion. prêtez une attention toute particulière aux mots qu’il prononce, et qu’il utilisera sans aucun doute tout à son avantage contre vous. il n’est de cesse pour les fins parleurs de sa trempe que de parvenir à leurs fins, de quelque manière que ce soit. les serpents ont la langue fourchue et n’attendent que le bon moment pour s’engouffrer dans la faille que vous avez montrée ; mais si vous arrivez à lui faire donner une parole, soyez sûrs qu’il la tiendra. les bonnes manières manières font les hommes, et il convient de les respecter. l'ultime salut, avant que le monde ne parte réellement à vau-l'eau. AVATAR : jack o’connell. CRÉDITS : tumblr (bannière) & mischief insane (avatar).
nothing left to say
001. hozier a toute les bonnes manières des gentlemen, des aristocrates, de la haute société en générale. c'est un homme poli, cultivé, raffiné et séduisant. un serpent déguisé en cerf, qui endort la méfiance par sa bonne éducation. il n'est pas né dans un milieu où elles étaient nécessairement de mises, mais cela ne l'a pas empêché de les adopter. dans le monde d'aujourd'hui, on s'en sort beaucoup mieux en disant s'il vous plait et merci. et connaître les convenances et l'étiquette vous donne tout de suite la confiance des gens qu'il faut, y compris lorsqu'on n'a pas un rond en poche. 002. il a toujours été très curieux. c'était un petit garçon intelligent, et qui a adoré plonger dans les livres dès qu'il en a eu l'âge, et qu'il a su lire. les autres lui disaient que ça ne servait à rien, mais aujourd'hui, il ne regrette pas d'avoir continué sans faire grand cas de leur avis. il est avide de connaissances, et c'est un passionné de littérature. il aime d'ailleurs citer des auteurs à tout va. 003. il a toujours eu de grandes facilités à l'école, et une excellente disposition physique. il possède une intelligence remarquable, et ce depuis tout petit. heureusement pour son travail — et malheureusement pour certains — il n'oublie jamais un nom ou un visage, ni les mots ou les promesses qui l'ont accompagné. 004. il a toujours eu une chance presque insolente. échappant toujours de peu à ce qui devrait le tuer, survivant à quelques entreprises si périlleuses qu'on les qualifie de suicidaires, parvenant toujours à se faufiler entre les mains des autorités sans se faire attraper. la chance lui sourit tant et si bien que certains hunters un peu suspicieux se sont déjà demandés s'il n'était pas pourvu d'une mutation. un ou deux coups de malchance ont eu raison de leur opinion, mais certains regards restent méfiants. lui n'y croit pas. à la mutation, s'entend. sa chance, il y croit pleinement. la loi de murphy ne s'applique pas pour lui. 005. sa chance insolente et ses bonnes manières lui ont valu le surnom de roi de trèfle. un surnom qu'il se plait à entendre, un alias qu'il réutilise souvent. il garde d'ailleurs une carte de roi de trèfle sur lui, presque en permanence, et la considère comme un porte-bonheur. il est — ou se croit — suffisamment malin pour ne jamais se faire attraper. il faut dire que tous ses mauvais coups s'étant majoritairement déroulés de l'autre côté de l'atlantique, la plupart des dossiers ne sont pas encore parvenus aux états-unis. par ici, on ne le connaît pas. il y a toute une nouvelle histoire à écrire. 006. depuis qu'il a emménagé à radcliff, il essaie de se considérer à la retraite. surtout des assassinats. il sait qu'on ne se retire jamais vraiment de ce genre de business, et qu'il est bien trop heureux de replonger dans un petit contrat de temps à autre. le besoin de se défouler est devenu une addiction, avec les années. mais pour le moment, il s'est calmé, et se concentre principalement sur son nouveau passe-temps : les mutants. il en a entendu parler, en a déjà tué pour le compte de hunters, mais les choses ont changé. et maintenant, il veut étudier. avide de connaître. monstre de curiosité. ce qui le pousse à faire parfois affaire avec certains hunters. 007. il aime les petits plaisirs simples de la vie, mais ne cache pas préférer les plus coûteux, tout de même. un bon scotch ou un excellent whisky fera son bonheur, autant que pourrait le faire une promenade au clair des étoiles. bien que, dans le second cas, il ne rechigne fortement avant de l'admettre, toute fierté qu'il possède. il aime également fumer, occasionnellement le cigare, parfois la cigarette, mais il n'est pas dépendant. 008. tout assassin ou prédateur qu'il peut être, quelle que soit la cruauté dont il peut faire preuve, il n'aime pas faire des victimes innocentes. et il ne considère pas un garde du corps comme une victime innocente. plutôt des gens non-hostile, simplement là au mauvais endroit au mauvais moment. il tuera s'il le faut : les limites sont faites pour être dépassées ; mais il s'abstiendra, dans la mesure du possible. ah, et il ne tue pas les animaux. ça, ça ne fait pas partie du contrat. 009. il a de très nombreux contacts, principalement en europe. beaucoup de gens lui doivent des services, et il n'oublie jamais une dette. tout comme il règle toujours les siennes, il veille à économiser les coups de main que lui doivent les gens, et à jouer ses atouts au bon moment. la vie, c'est comme une partie de cartes, dans le fond. 010. il a un instinct de protection extrêmement développé, et s'arrange toujours pour garder un œil sur les gens qui lui sont chers. il sait que ce sont ses grandes faiblesses, et c'est pour cette raison qu'il les surveille depuis des années. toujours garder un œil sur ses faiblesses, comme il dit, car c'est là que les serpents frappent en premier.   011. il est d'ailleurs père, mais il l'ignore. le fruit d'un amour qu'il entretient depuis de longues années, mais qui ne lui est pas rendu. sa dame de cœur est sa plus grande faiblesse. et même s'il croit à ce qu'elle lui a dit, même s'il est persuadé qu'elle a eu cet enfant avec son ex-compagnon, le petit bonhomme fait partie de ses faiblesses.   012. il a toujours aimé les vieilles choses. vieux livres, vieux disques, vieux meubles. les endroits et les objets poussiéreux, toutes ces choses de notre passé, de notre histoire. la modernité est confortable, mais il ne sera jamais aussi bien que dans un lieu empli de vieux objets. c'est pour cette raison qu'il a racheté la boutique d'un vieil antiquaire, et qu'il l'a un peu remplie à sa sauce, de vieux livres et de vieux disques, notamment. des dessins, des objets de décoration, des meubles. il n'est pas là pour les affaires, juste pour se fondre dans le décor.  013. il a une sainte horreur du manque de respect, et c'est d'ailleurs la première cause de violence dans sa vie. son dicton préféré, manners maketh man ; les bonnes manières définissent les hommes. manquez-lui de respect, et le châtiment sera beaucoup plus rapide qu'il n'y paraît. beaucoup plus cinglant également. une langue est une chose si facile à couper ; ceux qui refusent d'apprendre n'embêteront plus le monde, au moins.   014. il adore les petites collections, les petites choses rassemblées. sa dernière lubie est une collection de dons, comme il l'appelle. dans un carnet, un précieux carnet, il recense toutes les mutations qu'il a pu croiser depuis qu'il a appris l'existence des mutants — et même d'avant. 015. il a un amour presque sacré pour la fable du corbeau et du renard, de jean de la fontaine. immense classique, certes, mais c'est avec lui qu'il a été éduqué, et c'est du renard qu'il s'est inspiré, tout au long de sa vie, pour apprendre à flatter, à tromper. « Mon bon monsieur, apprenez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute. » 016. maître chanteur, il arrive qu'il insupporte autant qu'il fascine. il possède une maîtrise des mots et de la manipulation qui lui ont toujours été d'une grande aide. bien loin d'être suicidaire ou de se croire le meilleur dans tout ce qu'il fait, il a conscience de ses points faibles, et s'arrange toujours pour obtenir ce qu'il veut, fût-ce par la bassesse et les tromperies. 017. il a accès depuis quelque temps au nh25, qu'il se procure auprès de certains hunters, à très petites doses ; il s'en sert surtout pour remplir quelques contrats, par-ci par-là, sans avoir à tuer les mutants. 018. il a toujours été possessif. ses affaires, personne ne peut les lui prendre ou les approcher. il n'est pas au point d'enfermer ses êtres chers dans une tour d'ivoire, et n'étend que modérément sa possessivité à ses proches. mais il ne supporte que très moyennement de se sentir volé, sur tout autre point. 019. il parle couramment plusieurs langues ; l'anglais et l'italien, pour commencer : ses deux langues maternelles. il a ensuite appris le grec et le latin. il a aussi de très bonnes bases en français et en allemand — pas de là à le dire bilingue, mais suffisamment bonnes pour qu'il puisse comprendre et se faire comprendre, où qu'il aille. il a quelques notions de russes, de par son étroite collaboration avec leur mafia, pendant un temps. 020. il ne supporte pas l'enfermement, les règles, la dépendance. il aime vivre libre de ses gestes, idées et paroles. il dirige sournoisement, mais ne se laisse jamais contrôler, et aura toujours le bon mot ou le bon acte pour se glisser hors de vos filets, ou pour ne pas s'y laisser prendre. vous savez ce qu'on dit : on n'apprend pas à un vieux singe à faire des grimaces. 021. il est extrêmement adaptable, que ce soit envers les gens, ou envers différents modes de vie. véritable caméléon, il passe inaperçu dans la haute société, mais savoure avec un grand plaisir la vie dans un milieu plus modeste. 022. depuis qu'il vit aux états-unis, il n'a d'ailleurs plus beaucoup goûté au grand luxe, et ne s'en plaint pas. il a l'impression que cela l'aide à décrocher. mais vous savez ce qu'on dit : chassez le naturel et il revient au galop.


Êtes-vous effrayés par l'apparition des transmutants dans la société ?
non. et j'ai d'ailleurs bien du mal à cerner le terme d'apparition, puisqu'il ne fait nul doute qu'ils sont parmi nous depuis bien longtemps. néanmoins, j'étais un des premiers à ne pas y croire. aujourd'hui, je suis le premier à vouloir y croire ; à vouloir en rencontrer, et pas (uniquement) pour les tuer. je veux savoir. je veux comprendre. je les ai côtoyés tout ce temps sans me rendre compte de rien, comme tous les autres. et aujourd'hui, maintenant que je sais qui ils sont, j'ai envie de savoir. je ne suis pas effrayé. juste curieux.

Que pensez-vous du mouvement terroriste des hunters ?
ils ont déjà voulu me recruter. une connaissance, en europe, m'avait parlé de ce qu'ils faisaient, et m'a proposé de prendre part à l'aventure, il y a de ça un an ou deux. j'ai refusé. ça ne me concerne pas. c'est une guerre dans laquelle je ne veux pas mettre les pieds. on a suffisamment à se préoccuper de nos propres vies, non ? et puis, toute différence n'est pas un mal. je comprends que l'idée d'êtres humains naturellement supérieurs puisse faire peur, mais de là à vouloir tous les éliminer, j'ai comme la sensation, du fond des tripes, qu'il faut laisser un peu de mou, et plutôt chercher à se les mettre dans la poche. ils ne sont pas des ennemis. s'ils voulaient se dresser contre les humains lambda et les anéantir, ils l'auraient fait depuis longtemps, non ? d'un autre côté, je ne peux pas blâmer ces hunters. ils défendent leurs vies et leurs familles de ce qu'ils croient être le nouveau fléau de l'humanité. ils s'y prennent juste avant que les mutants aient été officiellement déclarés comme fléau, voilà tout.

Que pensez-vous des affrontements entre les hunters et le groupe Uprising ?
la guerre occupe les gens. je comprends que chacun désire la survie de sa race, mais franchement, est-ce que les lions et les moutons se font la guerre depuis la nuit des temps ? est-ce que les loups et les renards ont monté des armées pour savoir qui des deux resterait sur terre au bout du compte ? l'homme est le seul à avoir décrété qu'il devait être la seule espèce au sommet. et avec l'apparition d'une réelle nouvelle race d'homme, il y a deux espèces au sommet. dans leur tête, ça ne va pas du tout ; ça ne fonctionne pas. concrètement, je trouve ça absurde. on reste les plus hauts de la chaîne alimentaire. les hunters ont peur que les mutants se retrouvent au-dessus d'eux, et c'est légitime. pour autant, je ne pense pas que ce soit une raison valable pour vouloir les écraser du bout de la semelle - surtout que ça a l'air de s'annoncer bien plus difficile que prévu. quant aux uprising, je comprends leur ras-le-bol et leur désir de se soulever. moi, je préfère acheter un sac de pop corn et regarder le monde s'entre-tuer. tant que le chaos ne cogne pas à ma porte pour venir me chercher, je ne vois aucune raison d'aller l'asticoter.

Que pensez-vous des actions de Thaddeus Lancaster à la tête du Comté ?
radicales. l'idée d'être enfermé à radcliff, depuis peu, me déplaît profondément. pour ne pas dire salement. on ne peut pas retenir les gens comme ça, contre leur gré. surtout pas ceux qui ont besoin de se dégourdir les jambes, qui ont besoin de se sentir libres de leurs mouvements. sinon, ça peut provoquer des accès de colère. des envies de meurtre. mais j'me contiens. faut bien. au pire, je reprendrai quelques contrats. néanmoins, je le trouve extrémiste. il va beaucoup trop loin. je comprends que les hunters ne protestent pas, aveuglés par leur désir d'anéantir les mutants, ce désir qu'ils retrouvent chez thaddeus. ses méthodes ne choquent pas, pour des gens qui tuent sans essayer de comprendre. moi, je trouve ça un peu dur. mais encore une fois, je n'ai aucunement l'intention de me mêler de ce qui ne me regarde pas. j'attends patiemment au fond de la cage, qu'on rouvre les portes des enfers.


elephant song - clo - vingt ans

PAYS : québec, sisi, même si là j’suis exilée dans mon pays natal, c’lui du vin et du fromage. DISPONIBILITÉ : pour l’moment, pas des masses, mais j’fais les choses à mon rythme. ♔ manners maketh man. (hozier) 3865114578 VOTRE AVIS SUR TH : kk boud1. COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : milamoche et mes propres fesses, y a longtemps. PERSONNAGE : inventé, btches. VOYEZ VOUS DES CHOSES A AMÉLIORER ? : il faudrait un coin où les raccoons, les mangoustes unijambistes et les canards en plastique puissent comploter pour notre perte. UN DERNIER MOT ? : j’ai un panda assis à côté de moi. (true story) (bon okay c’est une peluche) (btw, je poste ma fiche maintenant et tout, mais je vais peut-être mettre un peu de temps à la remplir. on verra ça. mais je voulais poster le début.  ♔ manners maketh man. (hozier) 1030106593 des bisous sur vos fesses. ♔ manners maketh man. (hozier) 3753776951)


Dernière édition par Hozier Costello le Dim 28 Juin 2015 - 20:02, édité 24 fois
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MessageSujet: Re: ♔ manners maketh man. (hozier)   ♔ manners maketh man. (hozier) Icon_minitimeLun 8 Juin 2015 - 23:38

i am the one who knocks
i tried to sell my soul last night, funny it wouldn't even take a bite.

like real people do

La vie est une drôle de bestiole. J'ai toujours eu une fascination prononcée pour les différences qu'elle pouvait marquer entre les gens. Comme, par exemple, notre naissance. Qu'est-ce qui fait qu'on naît d'une mère ignoble ou d'une mère poule ? D'un père ivrogne et violent ou d'un père riche et protecteur ? Qu'est-ce qui fait que la vie, cette chose crue et sans la moindre pitié, décide que tel ou tel petit être se retrouvera dans un foyer aimant, ou bien capable de détruire son avenir et son équilibre, jusque dans les plus petites fibres de son âme ? Plus jeune, je me posais ces questions. J'étudiais, calme et patient. Je demandais aux autres enfants de me parler de leurs parents, de leur famille. J'usais d'habiles tours de langages ou de viles menteries pour les amener à me confier leurs sales petits secrets. Secrets que je consignais proprement dans un carnet qui ne me quittait jamais, une fois seul. Je n'ai jamais oublié un mot, ou une parole. Et, le soir venu, je relisais ces petites pattes de mouche, me laissant doucement emporter vers le sommeil par cette étrange fascination qu'avait la vie à nous jeter dans différents milieux, différents foyers, différentes existences ; vies. Puis je pensais à la mienne. La mienne, de vie, qui, malgré ce que je pouvais parfois en venir à raconter, n'était pas si terrible. Ni si géniale non plus.

Mes parents n'ont jamais été passionnés par ce que je pouvais vouloir faire de ma vie, mais ne s'en fichaient pas non plus. Père avait cette tendance presque religieuse à exiger de mes manières qu'elles soient irréprochables, et je ne lui en ai jamais voulu, ni tenu rigueur ; les bonnes manières définissent les hommes, et je n'ai jamais eu l'ambition de tomber parmi ceux qui se traînent sans dégager la moindre élégance. Mère, elle, se contentait d'apprécier me voir réussir, et de mener ses petites affaires, en femme forte et puissante qu'elle était. Je n'ai eu une enfance ni heureuse ni malheureuse. Je me suis mis à voler à l'étalage non pas par manque d'argent mais par simple curiosité — et j'étais doué. Comme tout le monde un jour ou l'autre, je me suis posé la question du bien et du mal — et plus tard, de la vie et de la mort. Et si mes instituteurs et mes parents n'ont pas compris pourquoi je m'évertuais à gâcher « de telles capacités », cela m'était profondément égal. Les capacités ne servent à rien pour qui ne les exploite pas. Et pour les exploiter, il faut vivre.

Je n'ai jamais eu d'amour inconditionnel pour mes parents — à part peut-être durant la période de la petite enfance, où tout nourrisson voue ce genre de tendresse à ceux qui lui ont donné la vie, purement et simplement, dévoué à eux, jusqu'à se rendre bien souvent compte de la triste déception qui l'attend — et je crois qu'ils n'en ont jamais eu pour moi. Il n'y eut pas la moindre gêne entre eux et moi, lorsque je refusais de leur témoigner des gestes d'affection qu'il ne les intéressait de toute manière pas de recevoir. Cela ne m'empêcha pas d'éprouver une certaine tendresse à l'égard de ma mère, à mesure que les années avançaient ; une lointaine affection, un désir de protection simple et peu profond, mais bel et bien présent. Pour mon père, je n'eus jamais rien de ce genre. Je le tiens pour principal précepteur de mon savoir-vivre et de ma culture, et en cela je l'en remercie sincèrement. Pour le reste, nous n'eûmes, jusqu'à la fin de sa vie, qu'une cordiale relation de colocataires.

Je ne pleurai pas sa mort, lorsqu'elle survint. J'avais à peine treize ans. Nous ne nous croisions plus que rarement, depuis quelque temps déjà, et nous ne partagions rien d'autre qu'un désir d'en savoir plus et de faire observer les bonnes manières avant toute autre chose, ce qui ne fut jamais suffisant pour nous lier. Mère pleura, elle. Je la consolai comme je pus, tout en sachant que la vie continuerait, et que le choc et la douleur immenses ne seraient que passagers. Le temps enterre les blessures, fait naître la force sur la cassure, et enrobe celle-ci de tout un tas de jolies choses ; souvenirs puissants qui nous font relever la tête, même dans les moments les plus sombres. Nous gardons au plus près de la surface de notre âme les belles choses, et enterrons les plus affreuses au fond du gouffre de la douleur, et du chagrin de l'absence. C'était ainsi que j'avais observé le deuil chez les autres, et ce fut ainsi que je l'observai chez ma mère.

La vie continua. Nous n'étions plus que deux, à déambuler dans la vaste maison que les Costello possédaient depuis toujours, dans les environs de Naples. Les contacts avec l'Angleterre avaient peut-être été rompus, mais je reçus pendant quelques années encore une pension des Wade, famille natale de mon père. Ils avaient beau ne guère apprécier mon côté italien, j'étais un rejeton de leur sang, et ils ne me laisseraient certainement pas filer avec cet héritage. Avec les années, les pensions se firent de plus en plus menues, et finirent par disparaître. Les affaires de ma mère, elles, se mirent à prospérer.

La vie continua, comme elle continue toujours. Sans se soucier de nous, poursuivant sa querelle incessante avec le temps, essayant tant bien que mal de le rattraper. Je n'ai jamais eu le moindre amour passionnel pour la vie, contrairement à d'autres. Je crois que je l'estime simplement à sa valeur la plus modeste et la plus simple. Toute fascinante qu'elle est, elle ne reste qu'une chose qui peut éclater au moindre faux pas. Un peu comme du cristal, elle est précieuse, mais si fragile. Et voue-t-on un culte au cristal ?


addicted to you

Elle avait quelque chose. Je n'ai jamais pu m'expliquer pourquoi elle, en particulier. Mais j'ai senti, dès le début, qu'on se ressemblait. Un peu trop, parfois. Pas assez, d'autres fois. Il y avait ce regard, cette allure presque reptilienne lorsqu'elle se déplaçait, cruellement élégante. Cette beauté fatale, en tous points.

J'en étais à un âge où tous les garçons étaient intéressés. Mais pas moi. Aujourd'hui encore, je ne suis toujours pas certain de l'intérêt que je suis capable de porter, sur le long terme, à une relation. Elle venait, et je tournais le dos. Je faisais comme si je ne la voyais pas, comme si elle n'était rien, pour moi. J'aimais la sentir me talonner, me chercher. J'aimais être désiré, mais je m'en suis bien caché. Peut-être a-t-elle cru que je n'avais rien pour elle. Que mon coeur était figé, laissé de marbre par toutes ces années à être façonné pour la politesse et l'excellence. Je feignais accorder plus d'importance à l'enrichissement de mes connaissances qu'à son joli minois, ses jolies hanches et ses petits seins. Et pourtant, elle était belle. Si belle. Et je n'avais pas lieu de m'inquiéter. Pour elle, il n'y avait que moi. Pourquoi alors aurait-il fallu que je lui coure après, moi aussi ?

Nous étions comme frère et soeur. Je l'avais connue bien avant la mort de mon géniteur. Mais après sa disparition, ma mère et son père commencèrent à se rapprocher. Et nous aussi. Les langues sifflèrent, les rumeurs frappèrent. Les serpents parlaient, « ils sont presque de la même famille, c'est répugnant ». Mais il n'y avait rien. Rien qu'une course, rien qu'une vie de fuite et de batailles faussement menées. Jusqu'à ce qu'elle s'envole, à l'exacte manière d'un oiseau qui en aurait eu marre de s'acharner sur une grille refusant de s'ouvrir, et qui aurait finalement déployé ses ailes pour suivre le vent. Du jour au lendemain, elle avait fait sa valise, et elle avait disparu.

Je la détestai. Je me rendis compte de l'importance de lui courir après, mais refusai catégoriquement de m'y résoudre. Je crois qu'au fond de moi, j'étais assez naïf pour réussir à me persuader qu'elle reviendrait. Et elle est revenue. La bague au doigt, se pavanant avec son diamant. Fiancée. Arrachée à mon coeur, pour un autre. Ma dame. Je craquai pas. Nous nous disputâmes violemment, et tous nos désirs devinrent concrets. Je n'ai jamais oublié le goût de sa peau, la courbe de ses reins, la douceur de ses caresses et la fougue de ses baisers. Ses ongles accrochés à ma nuque, ses dents à mes lèvres. Et il n'en a jamais fallu plus pour que mon ego soit comblé ; même fiancée, elle était à moi. Elle n'avait jamais été qu'à moi. Le lendemain, la dispute reprit. Elle prétendait ne pas être mienne. Elle était promise. Elle s'en allait.

Je n'ai jamais essayé de l'oublier. Comme si, au fond de moi, je savais qu'elle reviendrait. Qu'elle ne pouvait passer à autre chose. Qu'elle n'était jamais passée à quelqu'un d'autre. Je m'arrangeai pour la faire surveiller de loin, par une cousine vivant aux Etats-Unis depuis de longues années déjà. Elle ne m'échapperait pas.

Elle ne revint que pour m'annoncer sa grossesse. La dispute de ce soir-là ne se solda par aucune passion. Elle claqua la porte, et je ne la revis jamais. Elle ne m'envoya pas de faire-part, et j'appris par ma cousine le sexe et le prénom de l'enfant. L'enfant de l'autre. Un enfant que j'aimais autant que je pouvais haïr. Il était celui d'un homme que j'aurais volontiers tué de mes propres mains, mais il était aussi le sien. Sorti du fond des entrailles de cette femme pour laquelle j'aurais brûlé le monde entier.

Je me suis rendu compte avec les années que ma passion était une véritable obsession. J'ai pris conscience de la noirceur de mes sentiments, du poison qu'ils répandaient dans mon organisme. Passant d'une femme à l'autre, mais ne jurant que par elle. Elle, son beau regard qui me faisait tourner la tête, et ses courbes élégantes qui m'hypnotisaient. Elle a toujours été la seule chose qui me faisait perdre la raison. Et aujourd'hui encore, je serais capable de la suivre au bout du monde, si elle me le demandait. Je le sais. Et c'est précisément l'une des raisons pour lesquelles je ne me suis jamais battu pour aller la récupérer. Pour la faire mienne. Je ne supporte pas l'idée d'une telle dépendance. L'idée même que la partie soit finie. L'idée d'une telle faiblesse, si près de moi.

À une telle distance, ce qu'elle ne savait pas ne pouvait pas lui nuire.
Loin, nous ne nous déchirons pas.

La belle au prénom assassin et aguicheur.
La dame de coeur.

Narcisa.
Dame de mon coeur.


kill of the night

Je pensais qu'ils me laisseraient enfin en paix. Qu'ils auraient compris l'idée, après ces longues et épineuses discussions que nous avons pu avoir. Je pensais vraiment qu'ils se retireraient sans faire de vagues, comme nous l'avions convenu dès le début. Ce ne devait être que quelques contrats, quelques services. Je ne leur dois plus rien. Je n'ai jamais fait que payer les dettes, et je ne leur ai jamais dû quoi que ce soit. On dit que l'on échappe pas à la mafia. Pas une fois qu'on y a plongé ne serait-ce que le bout de l'ongle. Donnez-leur un doigt, ils vous mangeront la main, puis le bras, l'épaule, et enfin la tête. Ne leur donnez jamais rien, si vous ne voulez pas leur devoir la vie. Mais là se situe la faille de leur plan. Je ne leur ai rien donné. Je me suis contenté de rembourser une dette, la dette maternelle, pour qu'ils la laissent en paix. Je me suis contenté de marcher à côté d'eux, stipulant dans mon contrat que je n'étais qu'un mercenaire en free-lance, et que je poursuivrai ma route de mon côté par la suite. Quelques marchandises encadrées, quelques têtes à faire tomber, quelques langues embarrassantes à couper. Et ça devait s'arrêter là. C'était prévu comme ça. C'était consigné dans les petites lignes, en bas du contrat. Mais les gens ne lisent pas les petites lignes. Ils ne lisent que ce qu'ils ont envie de lire.

Je ne pensais pas qu'ils auraient le culot de me rappeler, et d'exiger que je vienne les aider. Je ne leur dois rien, et ils me doivent deux services. C'est ainsi que le business fonctionne. Et toute cette histoire n'est qu'un pur gâchis. Joris avait à peine vingt-deux ans. Un petit prodige, dans son genre. Mais j'ai une chance insolente. Et surtout beaucoup plus d'expérience.

« Je suis désolé pour Joris. Tu le connaissais bien ? »

Le gamin numéro deux secoue la tête. Il n'ose pas en placer une — de peur de se faire couper la langue, je suppose. Mais je ne suis pas d'humeur. Je suis bien trop emmerdé par le sang sur le tapis de la chambre d'hôtel et le cadavre à côté. Il va encore falloir que j'use d'un petit service pour qu'on m'envoie un nettoyeur. Je n'ai aucune envie de me démerder tout seul. Pas ce soir.

« Moi, si. C'était un type bien. Il aurait dû te faire passer devant. Ça aurait évité ce petit... Désagrément, et tout ce talent gâché. »

Son bras déboîté, sa rotule éclatée, le poignet dans un drôle d'angle et le coup de silencieux en pleine tête. Tué par sa propre arme, merde. Le cauchemar de tout bon assassin.

« Il était doué. Je sens qu'il va manquer à quelqu'un. »

Qu'il va leur manquer, à eux.

Je m'assieds calmement sur mon lit, cale mes coudes sur mes genoux, et me penche doucement en avant. Saucissonné sur sa chaise, le gamin numéro deux commence à se demander ce qui est en train de lui arriver. Je vois la sueur perler sur sa tempe, et je perçois l'interrogation, dans son regard, qui pourrait tomber comme une petite sentence, une petite réprimande : « on ne vous a jamais dit qu'on ne jouait pas avec la nourriture ? » Sauf que j'ai aucune intention de le bouffer.

« J'espère que tu as conscience que ton espérance de vie vient de chuter. »

Encore une fois, il ne dit rien. Ça commence à m'énerver, cette histoire.

« Écoute, si j't'ai pas mis de bâillon, c'est pour que tu puisses parler. Alors parle. Tu remarqueras que je ne suis pas dans d'excellentes dispositions, et que tu l'ouvres ou non, ça ne changera rien au résultat final. Mais si t'es gentil, tu gagneras peut-être un jour ou deux. Le temps de rassembler tes affaires et d'appeler ta mère, par exemple. Tu as encore une mère ? »

Il hoche la tête.

« J'ai pas compris. »
« Pardon, pardon... Oui, monsieur. »
« Super. » Je me lève. « Les bonnes manières m'empêchent de couper la tête de Joris et de leur faire un petit colis, mais puisque tu es là, tu vas servir d'intermédiaire. Appelle ta mère avant, parce que ça pourrait bien être la dernière chose que tu fasses pour eux — sauf si leurs méthodes ont radicalement changé en l'espace de quelques mois. »

Il ne dit rien. Décidément, l'enseignement des bonnes manières est en chute libre.

« Bon, là c'était le moment où tu me demandais ce que tu devais faire pour moi. C'est pas compliqué. Tu vas choisir le morceau de Joris que tu veux leur ramener, et tu vas rentrer avec. Tu vas leur dire que c'est terminé. Tourne ça avec de jolis mots, si tu as retrouvé ta langue sur le trajet. Tiens, tu as vu Kill Bill ? » Son silence commence à me courir sur les nerfs. « Est-ce que tu as vu Kill Bill, oui ou merde ? »
« Pardon, n–non monsieur. »
« Regarde-le dans l'avion en rentrant, alors. Bon, comme toi et Joris venez de me réveiller, je ne suis pas vraiment d'humeur à te résumer le film. Sache juste que je couperai bien moins de morceaux de toi que ce qu'elle en a coupé de Sophie, mais que l'idée reste la même. Je vais te laisser partir pour qu'ils voient ce que je vais faire aux autres hommes de main qu'ils enverront. Je veux juste qu'ils me foutent la paix. Ils commencent à m'énerver, et je déteste m'énerver. »

Je ne lui couperai qu'une main. Dans deux jours, je le mettrai dans un vol Kinshasa–Rome. Il va rentrer, et leur dire que c'est terminé. Ils lui colleront deux ou trois balles dans le crâne, renverront probablement un gorille tenter de me tuer. Je leur renverrai la tête du prochain qu'ils enverront, avec la facture du pressing pour le tapis.

Et j'espère qu'après ça, on en restera là. J'espère qu'ils me foutront la paix quand ils réaliseront que je n'ai jamais plaisanté quand j'ai dit régler les dettes de ma mère, et désirer qu'on me foute définitivement la paix après. Ce sera peut-être plus long que deux échanges, mais ils finiront par comprendre que s'ils ont besoin de mes services, ils m'en devront en échange. Que dans ce business, plus rien n'est gratuit. Mais que je sais où les trouver, que je sais où ils habitent, qui sont leurs épouses, les noms de leurs enfants, de leurs contacts, un peu partout. Je ne me suis pas baigné dans leur océan de sang et de fange, mais j'ai les oreilles qui traînent et le pas silencieux.

Je regarde le gamin qui regarde le couteau que je viens d'aller chercher. Il se demande sûrement pourquoi j'fais ça, mais moi, je ne sais pas s'il ira vraiment transmettre mon message ou non. Dans la vie, on n'est jamais mieux servi que par soi-même, et prudence est mère de sûreté. Alors je leur enverrai deux colis. Un encore en vie, dont la durée d'existence ne dépend plus que de lui, et dont les choix sont aisément corruptibles par l'aveugle désir de rallonger son temps de présence parmi les vivants. Et un autre paquet, deux morceaux de corps, bien conservés et transmis en recommandé par un service postal qui mènera à bien sa mission, puisque c'est ce pour quoi il existe.

On finira bien par en rester quelque part. À eux de voir de combien ils voudront réduire leur personnel, d'ici là.


where is my mind ?

Aujourd'hui, c'était l'anniversaire du petit.

Je le sais, parce que Marisa m'avait donné la date de naissance, et que je m'en souviens clairement. Je n'oublie déjà pas grand-chose en temps normal, mais je ne risque pas d'oublier l'anniversaire du fils de ma Dame.

Je ne l'ai jamais vu. Je ne lui ai jamais dit que je connaissais sa mère depuis toujours, que je l'aimais, et à quel point je pouvais lui être dévoué. À elle autant qu'à lui. Le seul pour lequel je ne ferais rien serait son père. Du temps où il était encore avec elle, peut-être aurais-je hésité. Mais depuis qu'ils ne sont plus ensemble, je ne ferais pas le moindre effort. Dusse le petit connaître la douleur d'un deuil. À un aussi jeune âge, il sera peut-être moins douloureux, qui sait. Pour autant, que les choses soient claires : je ne souhaite pas non plus la mort de cet homme. Je souhaite simplement qu'il reste désormais loin d'elle. Même si je n'ai pas le moindre droit sur Narcisa, ou sur sa vie. Même si je ne prétendrais jamais être l'homme qu'il lui faut. Je suis simplement celui qui la veut, qui la désire, depuis toutes ces années, et sans rien attendre en retour.

Je suis fatigué de tourner en rond, comme un chien poursuivrait une balle ou un bâton. J'ai couru le monde pour me remplir les poches, lentement mais sûrement. On a déjà tenté de me rayer de la profession plusieurs fois, mais sans grand succès. Je crois que je n'ai pris conscience de ma chance qu'en mettant les deux pieds dans cette facette obscure de notre monde. Partout où j'allais, les malheurs m'évitaient. Les coups de bol se sont enchaînés avec une exactitude presque surnaturelle, mais je n'ai jamais rien soupçonné. Jusqu'à ce qu'on me tombe dessus. Qu'on me prenne pour quelqu'un que je n'étais pas. Et que j'apprenne alors l'existence d'une autre race. D'une race de mutants. J'en avais déjà exécuté quelques-uns, et ces souvenirs remontèrent alors. Explications de quelques phénomènes paranormaux dont j'avais pu être témoin, mais qui ne m'avaient jusqu'à lors pas alerté plus que cela.

Il s'est avéré que je n'étais pas comme eux. Qu'on m'a proposé de rejoindre les rangs de ceux qui les chassaient. Mais l'idée de faire tomber des innocents par simple peur ne m'a pas spécialement emballé, et ne m'emballe toujours pas. Pourtant, il y a du business à faire dans le domaine, pour les gens comme moi. J'en ai parfois fait un peu, à défaut d'avoir d'autres contrats sous la main. Mais jamais je ne me suis penché davantage sur le sujet.

Et puis, je me suis retrouvé à devoir disparaître de la circulation un moment. Il paraît que j'avais laissé une trace. Une trace trop grosse, pour remonter non pas jusqu'à moi, mais jusqu'à des gens trop puissants. Le revers de la chance, pour une fois. Je m'en tirai haut la main, mais mon employeur s'était trop mouillé en m'engageant, et je me retrouvai à devoir me dépêtrer d'une bien fâcheuse situation. Situation dont une connaissance me tira, m'enjoignant cependant à disparaître, promptement, et pour quelque temps.

Un contact, un faussaire, un aller simple.

Je n'avais jamais particulièrement apprécié les États-Unis. Mais je savais qu'elle y était. Que le petit bonhomme aussi. Et j'y connaissais du monde.

J'ai disparu des radars. Une chambre de motel le long de l'autoroute sortant de La Nouvelle-Orléans. Je n'avais plus envie d'exister, pour quelque temps. Le Roi de Trèfle ne donna plus signe de vie nulle part en Europe, ni en Afrique — pourtant ses deux terrains de chasse favoris. J'ignore si Interpol a toujours mon dossier d'ouvert, à la vérité. Et à la vérité encore plus franche, ça m'est complètement égal.

Besoin d'argent. Une dette à régler. Et je serai payé. Alors, je suis parti sur la piste d'une fille qui, du jour au lendemain, avait tout plaqué, son fiancé y compris. Fiancé qui m'avait sorti de mon mauvais pas européen. Fiancé à qui je devais une fière chandelle.

Au bout d'un moment, la piste s'est un peu refroidie. Pas parce qu'elle est morte, non ; simplement car plus aucun de mes contacts ne me donnait de nouvelles, et que sa trace s'était envolée. Je crois que je me suis laissé un peu allé, aussi. Ça a dû jouer.

Un message d'un vieil ami. Une info sur ma Dame. Le besoin de me dégourdir les jambes, et direction le Kentucky. Paraît que le beau monde que je connais y vivrait désormais. Le monde est petit, n'est-ce pas ? Même pour ceux qui l'ont couru pendant des années, avec des traînées de sang dans leur sillage. Même pour ceux qui ont vu son vrai visage, sa diversité et sa cruauté. Le monde est minuscule. Ridicule. Et c'est là que j'ai retrouvé la piste de la fiancée envolée, rendant le monde encore plus petit.

Aujourd'hui, c'était l'anniversaire du petit. Je ne sais même pas où il est, à ce moment précis. Tout ce que je sais, c'est qu'il a encore pris un an. Et que la vie passe vite.

Je vide un verre. Tranquillement. Personne ne m'embête, et je n'embête personne. Je crois qu'après, j'irai me coucher. Je crois que demain ne pourra pas être pire qu'aujourd'hui.

Parce qu'aujourd'hui, c'était l'anniversaire du petit. D'un petit que je n'ai jamais vu, mais pour qui je donnerais tout. La vie est vraiment une drôle de bestiole.

Mais au moins, avec elle, on ne s'ennuie pas.



Dernière édition par Hozier Costello le Lun 15 Juin 2015 - 13:31, édité 14 fois
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MessageSujet: Re: ♔ manners maketh man. (hozier)   ♔ manners maketh man. (hozier) Icon_minitimeLun 8 Juin 2015 - 23:40

COUCOU TOI VIENS LA QUE JE TE FASSE DES BÉBÉS ♔ manners maketh man. (hozier) 921491218
REBIENVENUE MME PARFAITE ♔ manners maketh man. (hozier) 3163460199 Bonne chance pour ta fiche et si tu as des questions, n'hésite pas ♔ manners maketh man. (hozier) 3013803170
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MessageSujet: Re: ♔ manners maketh man. (hozier)   ♔ manners maketh man. (hozier) Icon_minitimeLun 8 Juin 2015 - 23:46

Oh il est bien foutu ce jeune homme *p*
Rebienvenue sur le fofo ! Bonne chance pour ta fiche ♔ manners maketh man. (hozier) 921491218
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MessageSujet: Re: ♔ manners maketh man. (hozier)   ♔ manners maketh man. (hozier) Icon_minitimeLun 8 Juin 2015 - 23:52

le titre de kingsman, le pseudo, jack ♔ manners maketh man. (hozier) 2636227509 ♔ manners maketh man. (hozier) 2636227509 ♔ manners maketh man. (hozier) 2636227509
rebienvenue parmi nouus ♔ manners maketh man. (hozier) 222075304
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MessageSujet: Re: ♔ manners maketh man. (hozier)   ♔ manners maketh man. (hozier) Icon_minitimeLun 8 Juin 2015 - 23:55

J'ARRIVE LET'S HAVE BABIES EVERYWHERE ♔ manners maketh man. (hozier) 422354165 ♔ manners maketh man. (hozier) 422354165 ♔ manners maketh man. (hozier) 422354165 merci, miss tout-aussi-parfaite. ♔ manners maketh man. (hozier) 2765873474 et j'hésiterai pas, as alwayyyys. garde-moi des liens au chaud ♔ manners maketh man. (hozier) 996374593 ♔ manners maketh man. (hozier) 422354165 I love you


merci elli'. ♔ manners maketh man. (hozier) 921491218 n'est-ce pas qu'il est beau, hein. ♔ manners maketh man. (hozier) 1030106593


OUI MISS COSTIA, JE VIENS JUSTE DE TERMINER KINGSMAN ET J'AI TROP PENSÉ À HOZ', LA QUOTE ÉTAIT PARFAIIIIIITE ♔ manners maketh man. (hozier) 222075304 ♔ manners maketh man. (hozier) 222075304 merci beaucoup, en tout cas. ♔ manners maketh man. (hozier) 243543726 ♔ manners maketh man. (hozier) 2675131757 I love you
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MessageSujet: Re: ♔ manners maketh man. (hozier)   ♔ manners maketh man. (hozier) Icon_minitimeMar 9 Juin 2015 - 0:04

salut, on fait des bébés ?
ROUUUh tu prends toujours de bons avatars ** j'adore ! rerebienvenuuuuue <3
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Seth Koraha
Seth Koraha

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MessageSujet: Re: ♔ manners maketh man. (hozier)   ♔ manners maketh man. (hozier) Icon_minitimeMar 9 Juin 2015 - 0:10

YOU BLOODY PSYCHOPATH ♔ manners maketh man. (hozier) 222075304

Rerebienvenue, choupinou ♔ manners maketh man. (hozier) 921491218 Et bon courage avec ton nouveau sexy monsieur ♔ manners maketh man. (hozier) 3163460199
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MessageSujet: Re: ♔ manners maketh man. (hozier)   ♔ manners maketh man. (hozier) Icon_minitimeMar 9 Juin 2015 - 0:27

jack ♔ manners maketh man. (hozier) 2636227509 ♔ manners maketh man. (hozier) 2636227509 ♔ manners maketh man. (hozier) 2636227509 ♔ manners maketh man. (hozier) 2636227509 ♔ manners maketh man. (hozier) 2636227509 ♔ manners maketh man. (hozier) 2636227509 ♔ manners maketh man. (hozier) 2558279357 rebienvenuuuuuue ♔ manners maketh man. (hozier) 996374593 ♔ manners maketh man. (hozier) 475114356 bonne chance pour cette fiche ♔ manners maketh man. (hozier) 4170729518 ♔ manners maketh man. (hozier) 2922054708
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MessageSujet: Re: ♔ manners maketh man. (hozier)   ♔ manners maketh man. (hozier) Icon_minitimeMar 9 Juin 2015 - 1:11

rosa, okay, j't'attends pour les bébés ♔ manners maketh man. (hozier) 2765873474 ♔ manners maketh man. (hozier) 422354165 merci en tout cas, contente que mes choix te plaisent. ♔ manners maketh man. (hozier) 996374593 I love you


seth I'M NOT A PSYCHOPATH. ♔ manners maketh man. (hozier) 222075304 merci ♔ manners maketh man. (hozier) 422354165 ♔ manners maketh man. (hozier) 422354165


jeane ♔ manners maketh man. (hozier) 996374593 ♔ manners maketh man. (hozier) 996374593 merci bien ♔ manners maketh man. (hozier) 243543726 I love you
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MessageSujet: Re: ♔ manners maketh man. (hozier)   ♔ manners maketh man. (hozier) Icon_minitimeMar 9 Juin 2015 - 1:57

REBIENVENUUUUE AVEC CE TROISIÈME COMPTE KOALAA! ♔ manners maketh man. (hozier) 292007208
J'adore ton pseudo, Hozier. ♔ manners maketh man. (hozier) 1734149047 TAKE ME TO CHURCH !
Courageuuuuuh avec cette nouvelle fichette. ♔ manners maketh man. (hozier) 3167136188
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MessageSujet: Re: ♔ manners maketh man. (hozier)   ♔ manners maketh man. (hozier) Icon_minitimeMar 9 Juin 2015 - 1:59

LES KOALAS CEY LA VIIIIIE ♔ manners maketh man. (hozier) 222075304 ♔ manners maketh man. (hozier) 222075304
merci en tout cas. ♔ manners maketh man. (hozier) 243543726 ♔ manners maketh man. (hozier) 2765873474 I love you
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MessageSujet: Re: ♔ manners maketh man. (hozier)   ♔ manners maketh man. (hozier) Icon_minitimeMar 9 Juin 2015 - 7:21

Tss, c'est dingue ce qu'il est laid ce garçon. Puis ton personnage a pas du tout l'air intéressant. ♔ manners maketh man. (hozier) 751340763 Et j'aime pas du tout les références à Kingsman et Hozier, et-- comment ça, j'suis pas convaincante ? Arrow

Oui, bon. J'avoue tout : j'aime déjà d'amour ton nouveau personnage et, comme tout le monde, j'veux lui faire des bébés et partir élever des lamas au Galapagos avec lui. ♔ manners maketh man. (hozier) 1597599860

Bref, tout ça pour dire : (re)bienvenue et bon courage pour cette nouvelle fiche. ♔ manners maketh man. (hozier) 488574395


Dernière édition par Sloane Saint-James le Mar 9 Juin 2015 - 9:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ♔ manners maketh man. (hozier)   ♔ manners maketh man. (hozier) Icon_minitimeMar 9 Juin 2015 - 9:23

Rebienvenue !
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MessageSujet: Re: ♔ manners maketh man. (hozier)   ♔ manners maketh man. (hozier) Icon_minitimeMar 9 Juin 2015 - 10:53

REBIENVENUE I love you I love you I love you
je suis trop impatiente de découvrir ce nouveau perso ♔ manners maketh man. (hozier) 921491218
et puis jack, le groupe, le métier, TOUT ♔ manners maketh man. (hozier) 222075304 ♔ manners maketh man. (hozier) 222075304 tu nous gâtes ♔ manners maketh man. (hozier) 1838896285
bon courage pour cette fiche et hésite pas si t'as besoin de quoi que ce soit ♔ manners maketh man. (hozier) 937015410 ♔ manners maketh man. (hozier) 937015410
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