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 [flashback] save me ft Malachou

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MessageSujet: [flashback] save me ft Malachou   [flashback] save me ft Malachou Icon_minitimeMer 8 Avr 2015 - 21:14

Save Me - Malachi
|► Je cours, je ne sais pas où est-ce que je vais. Je pars, mon coeur bat trop fort dans ma poitrine. Les larmes m'aveuglent, je ne sais même pas où je suis. Il faut que je retrouve mon chemin, que j'arrive à récupérer ma voiture. Je dois partir, ils ne doivent pas être loin. Non je dois y retourner, je dois retrouver Eremon, ils l'ont attrapé et pourquoi je suis toujours dehors ? Je dois aller l'aider, qu'est-ce que j'attend ? Je sais pourtant que si je m'y rend, je suis perdue, je ne sais pas ce qu'ils pourraient me faire exactement mais je ne ressortirais pas, du moins, je ne serais surement plus la même. Eremon m'a aidé à fuir, est-ce que je dois vraiment fuir ? Est-ce qu'il ne voulait pas que j'y retourne pour l'aider dans de pareilles conditions ? Et si j'allais chercher de l'aide ? Les gens ne voient donc pas ce que l'on fait sous les toits de ses maisons trop sombres ? Ils ne soient pas le malheurs s'abattre sur la ville ? Ils vont laisser faire ? Ils vont nous laisser aller au bûcher ? Alors nous reproduisons un procès célèbre qui s'est produit il y a des siècles. Nous recommençons une chasse aux sorcières. A croire que les Etats-Unis ont les champions de ce domaine, tuer pour mieux régner. Pour éviter d'avoir peur, pour éviter de voir l'évolution, parce qu'on fait peur, parce qu'on a un peu de pouvoir. On a tué les femmes parce qu'on les pensait trop puissante et munit de pouvoir extra-ordinaire, qui dit que la mutation n'avait pas déjà commencé ? Qui dit que la réalité n'a pas été déformée ? Et nous laissons faire parce que nous sommes les moutons, le berger a été tué et c'est le loup qui mène la danse. Impuissant face à notre destin tragique. Je suis persuadée que le maire de Radcliff n'est pas le seul à vouloir notre mort à tous, par peur, parce que l'inconnu effraie. L'homme n'est pas prêt à faire face à toutes ses modifications. Pourtant l'évolution c'est nous, qui nous dit que dans quelques centaines d'années, l'humain lambda ne sera pas un mutant ? Nous n'en savons rien, nous devons nous laisser cette chance. Personne n'est pourtant prêt.

On fuit, je fuis, lui aussi fuira, elle aussi, tout le monde, peu importe qu'il soit mutant, fuir c'est laisser faire et courir lorsqu'on devrait devenir des martyrs. Alors c'est ce qu'il va devenir mon Eremon ? Un martyr ? J'ai mal, aussi bien au coeur, mentalement que physiquement par le point de coté qui anime ma côte droite. Je la tiens essoufflée. Je me penche vers mes genoux et je cherche l'air qui arrive doucement jusqu'à mes poumons pour les remplir. Il fait nuit noire. Je déteste ne pas savoir qui peut se cacher sous le manteau de la nuit, la lune ne m'aide pas ce soir, elle est bien cachée. Je sens quelques goûtes tomber, puis encore et encore pour me retrouver sous une averse. je pleure, mes larmes brûlent mon visage, elle laisse une trace que je ne suis pas prête d'oublier. Je lève le regard vers le ciel en regardant la pluie tomber de nul part en pleurant. J'entend alors un bruit sourd non loin. Je sursaute, je me retourne et je vois les fars d'une voiture arriver. Je ne réfléchis pas je m'engage dans une ruelle et je me planque derrière un conteneur poubelle. Je souffle fort, mon souffle n'est pas encore revenu. Pas totalement. Je déglutis, je me laisse tomber par terre, je suis déjà dans un sale état de toute façon, peu importe. Je me recroqueville, je dois prendre sur moi, je suis bien plus forte que ça, je n'ai pas le droit de me laisser aller, je ne dois pas être forte, ne serais-ce que pour Eremon. Je me relève, je cherche cette putain de voiture. Elle n'est qu'à trois rues, une fois devant, je démarre, j'ai de la chance que ce soit du premier coup, je roule dans une épave. Je tremble de partout, vraiment, vraiment de partout, j'ai du mal à appuyer sur les pédales, mes pieds ripent. Je sais où je vais, Roméo, mon chat, pourra survivre un peu sans moi, je le sais. Je pars vers le nord de la ville. Mes larmes n'ont cessé de couler, impossible de me calmer, je suis morte de peur pour Eremon et je ne sais pas du tout quoi faire, comment le sortir de ce bordel, comment savoir s'il est en vie, si on ne lui fait pas trop de mal... quelle idée, il souffrira, forcément et je suis impuissante, je sens que cela me rend déjà malade. Je freine brusquement lorsque j'arrive devant un grand portail. J'ouvre ma fenêtre manuellement, les cheveux me dégoulinent sur mon visage, j'appuie sur l'interrupteur. Une voix se fait entendre. " C'est Astoria... je suis désolée.. je ne savais pas où aller à cette heure là " Je grelotte et en plus je pleure toujours. Le portail s'ouvre et je me gare non loin de l'entrée. Lorsque mon ami Malachi est en vue, je fond dans ses bras en pleure sans lui donner pour le moment la moindre explications, je suis pour le moment incapable d'une telle chose.  
 
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MessageSujet: Re: [flashback] save me ft Malachou   [flashback] save me ft Malachou Icon_minitimeVen 10 Avr 2015 - 23:40

Save Me -Astoria
|► La maison des Porter avait été, pendant plusieurs décennies, le théâtre d’une vie de famille riche en rires, en éclats de voix et en bêtises d’enfants et jeux d’adulte. Porter Senior, éminent architecte de la région, avait choisi le terrain avant que l’endroit devienne un quartier bourgeois et cossu, et qu’il n’était qu’un terrain herbeux et presque sauvage. Il l’avait acheté au prix fort pour être sur d’avoir l’entière liberté d’y bâtir la demeure de ses rêves, un manoir familial, puisque le ventre rond de sa compagne et le petit bébé déjà gazouillant dans son landau promettait déjà des levers matinaux et des kermesses régulières. Il avait fait sortir de terre une immense bâtisse aux fondations solides, au bois imputrescible, à remplir de souvenir et de jouets d’enfants, génération après génération. La première avait rempli sa mission à la perfection : Malachi et Maureen formaient un binôme de bambins bruyants mais adorables, scotchés l’un à l’autre à chaque instant, la petite la plus souvent sur le dos de l’aîné, qui se pliait de bonne grâce aux exigences de sa sœur. En grandissant, si ils s’étaient vaguement assagis, ils n’en demeuraient pas moins incroyablement proches, tant et si bien que l’on eut pu les imaginer jumeaux, à comploter dans la chambre de l’un ou de l’autre, ou à se consoler mutuellement d’un premier chagrin d’amour. Une enfance heureuse, une adolescence paisible, dans un manoir chaleureux et toujours en mouvement.

La seconde génération, en revanche … Et bien, elle n’avait jamais vraiment investi les lieux : Maureen, adulte, avait quitté Radcliff pour suivre celui qui deviendrait son mari dans le Maine, et quand elle eut des enfants, ces derniers ne revinrent à Radcliff que pour les fêtes de fin d’année, pour voir leurs grands-parents. Malachi lui … et bien, il avait hérité de la demeure à l’heure de la retraite de ses parents, ces derniers préférant la chaleur de la Floride, à cette grande maison bien vide pour eux deux. Il aurait voulu y emmener sa femme, et les enfants qu’il avait toujours rêvé d’avoir, mais … La vie en avait décidé autrement. Il était revenu ici, dans la maison de son enfance, avec une petite valise à main, et une gueule détruite, au lendemain de la tragédie qui avait pulvérisé sa vie. Il avait erré des jours entiers entre les murs si familiers de la bâtisse sans y trouver ses marques, malgré les coups de crayons sur les murs de l’entrée, qui demeuraient encore, et l’odeur un peu poussiéreuse du salon trop longtemps resté inoccupé. Puis il avait nettoyé tout ça, investi les lieux, pour finalement s’y sentir chez lui, comme c’était le cas aujourd’hui. Maintenant, le défi était de faire en sorte que chacun se sente chez lui ici, mais ça, c’était une autre histoire.

Il était tard dans la soirée, et les corrections de copie avaient eu raison de toute son énergie pour ce soir. Malachi était passé par la case salle de bain pour se débarbouiller, et c’était tranquillement installé dans sa chambre pour lire un peu en attendant que le sommeil vienne le cueillir comme un fruit bien mur. Il avait entamé le seizième chapitre des hauts de Hurlevents quand la sonnette de l’entrée manqua de le faire tomber du lit. Il aurait du s’habituer, avec le temps, au bruit de cet espèce d’interphone que la geek d’Uprising avait installé en lieu et place de la petite clochette qui annonçait les invités auparavant, et pourtant…non. Il sortit la tablette de sa table de nuit, celle qui lui servait d’interface montrant l’image de la caméra de surveillance que les Up avaient dissimulée à l’entrée. Une histoire de sécurité, parait-il. Il alluma le gadget pour découvrir l’image d’une jeune femme trempée jusqu’aux os, tremblante et sanglotant. Astoria… Le sang du professeur ne fit qu’un tour,

- Attends moi, j’arrive tout de suite.

Le temps d’enfiler sa robe de chambre –il n’allait pas se présenter à la jeune femme en caleçon et tshirt tout de même, il dévala les escaliers pour ouvrir la porte de l’entrée. Là, il n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche que la jeune femme se jeta dans ses bras, les joues mouillés de pluie et de larmes salées. Désorienté, il la serra contre lui, une main sur les cheveux humides de la mutante, son regard balayant la rue à la recherche du moindre danger : le quartier dormait déjà paisiblement.

- Entrons, ce n’est jamais sur dehors.

Il recula de quelques pas, la jeune fille toujours dans les bras, malgré le malaise que cela lui provoquait, fermant la porte d’un revers du talon. Merci le verrouillage automatique.

- Bon sang tu es trempée. Monte, on va essayer de te réchauffer, tu vas attraper la mort si tu restes comme ça.

Lui qui était sur le point de sombrer une minute auparavant était à présent on ne peut plus réveillé, guidant la jeune femme jusqu’à l’étage, et la salle de bain, dont il alluma tous les radiateurs, arrachant une serviette de son portant chauffant pour enrouler la mutante à l’intérieur. Il la fixait avec inquiétude, comme un père qui récupère sa gamine en pleurs après qu'elle ait fait le mur.

- Là, c’est mieux… Que s’est il passé … ?


 
 
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MessageSujet: Re: [flashback] save me ft Malachou   [flashback] save me ft Malachou Icon_minitimeMer 15 Avr 2015 - 23:08

Save Me - Malachi
|► C'est le chaos. Je ne sais pas ce que je dois faire, je me sens totalement perdue. Pourtant j'ai déjà vécu cette histoire, c'est comme si tout se reproduisait. Je ne sais pas comment gérer cette situation, parce que je ne veux pas perdre un proche à nouveau. Je me dis que ce n'est pas juste. Au moment ou je me lie avec des gens, où je me sens bien on me les enlève, comme si on voulait que je me retrouve toute seule. Je suis totalement épuisée par mes émotions contradictoires. Je me retrouve sous la pluie, je me retrouve perdue. J'ai peur, j'aimerais avoir ce courage qui fait que je vais aller le chercher mais j'en suis totalement incapable, je n'ai pas ce courage là, je n'y arriverais pas, j'ai peur de la mort, j'ai peur de perdre mes proches mais j'ai l'impression que si c'est moi qui doit y aller je ne ferais qu'empirer les choses. J'ai peur pour lui, trop peur, j'aurais dû lui dire de ne pas y aller, lui dire que cette cause était perdue parce que je le sentais au plus profond de moi, je le savais qu'un truc cloché. Je la sentais sans la sentir, froide et distante et maintenant je sais que lorsque je sens ça c'est que la personne est morte. Je ne pourrais pas oublier cette sensation, c'est comme si la mort me traversait à ce moment. On ne localise pas un mort, juste son corps et celui n'était que froideur.  Je viens de vivre un peu une deuxième fois la mort de mon père, mais là c'est l'homme que j'aime. Parce que je l'aime, oui c'est totalement ça j'ai beau me voiler la face parce que j'ai peur de ce sentiment, je l'aime et je ne sais même pas quand est-ce que ce sentiment est arrivé. Mais finalement lorsqu'on y pense, c'est presque évident, je n'aurais surement pas fait cela pour n'importe qui, je n'aurais pas risqué ma vie pour sauver une personne à laquelle il tenait. C'était un sacrifice pour lui, et je crois que je ne l'aurais fait pour personne d'autre. Je me sens tellement mal, il me manque déjà, beaucoup trop. ça me rend malade de le laisser entre les mains de types qui pourraient bien le tuer, me l'enlever. La mort de sa petite amie me l'a surement retiré à tout jamais, je n'en sais plus rien. Je suis vide sans lui et j'ai peur. Mon instinct  me pousse à aller chez Malachi, mais je suis totalement perdue, je n'y arrive plus, je  ne sais pas comment je dois faire, il faut que je me reprenne, il faut que j'y arrive, je suis plus forte que ça. Je me sens forte lorsque je cours une heure presque non stop, lorsque je frappe dans ce sac de boxe pour me défouler et apprendre un minimum à me défendre. Il faut qu'on sache se défendre mais alors que j'étais dans cette situation, celle où il aurait fallut que je me défende je n'ai rien fait d'autre que prendre la fuite. Et voilà, un sentiment de culpabilité, de haine envers moi, c'est trop fort. je suis perdue.

Il me faut un petit moment pour me reprendre. Il faut que je parte, parce que s'il avait désiré que j'aille le sauver, il ne m'aurait pas aidé à m'enfuir à son détriment. Alors il faut que je retrouve ma voiture. Dans le noir, sous la pluie... j'ai du mal à me repérer mais j'y parviens. Je tremble de tout mon corps lorsque j'enfonce la clé dans le trou du démarreur. Je ne sais pas comment je vais m'en sortir mais je ne peux pas rentrer chez moi pour le moment. J'ai bien trop peur qu'ils y soient à m'attendre, peut-être qu'ils savent déjà qui je suis ? Je dois être le plus discrète possible. Je ne veux pas me faire attaquer à nouveau, on dit jamais deux sans trois, j'ai tendance à être superstitieuse et je me dis qu'elle arrivera cette fois en trop, quand ? Je n'en ai pas la moindre idée, mais ça me terrorise. Je ne veux pas être chassée comme on a traqué les sorcières il y a de cela quelques siècles. Je veux vivre normalement, je ne fais de mal à personne et je ne comprend pas qu'on puisse faire autant peur. Ils ont un vaccin, si un mutant devient dangereux, on peut les neutraliser non ? Pourquoi nous forcer à effacer notre mutation de nous ? Je trouve ce procédé dur et immonde. Le pire dans tout cela, c'est qu'ils vont le faire subir à Eremon, il n'aura plus ce pouvoir, ce qui faisait de lui un être totalement unique. J'ai peur pour lui, plus que pour moi pour le moment. Je ne réalise pas encore. Alors j'appuie sur l'accélérateur, avec une idée en tête, je sais où je vais aller. Au final à part chez moi, à Radcliff, je n'ai nul part où aller. Je roule surement trop vite, je suis dans un état qui mériterait que je sois bien plus vigilante. Je grille un feu rouge, heureusement que les routes sont vides, sinon j'aurais signé un arrêt de mort imminent. J'arrive devant un portail immense, je sonne à interphone et j'entend la voix de mon ami, c'est rassurant. Je me gare devant chez lui, je suis trempée, je tremble toujours autant, et je n'attend pas une seconde de plus pour le jeter dans ses bras. Malachi est un sacré réconfort, il me fait du bien, trop de bien, je ne voyais nul part où aller. Il n'y a que lui. J'éclate en sanglot, il m'attire à l'intérieur. Je me laisse guider à l'étage, la chaleur de son manoir me fait déjà du bien, je le sens mais je sais aussi que cela n'est pas encore assez. On va dans la salle de bain, tous mes vêtements sont trempés, comme si on m'avait mise sous un jet d'eau. Je pourrais presque m'essorer. Je m'assoie contre le rebord de la grande baignoire et je le laisse m'enrouler dans une serviette chaude. Là c'est très agréable. Je ferme les yeux un moment, les dernières larmes coulent sur mon visage. Je déglutis, il faut que je lui explique, je sens que je vais avoir du mal. " Je... J..Avec un ami, Eremon... tu.. tu sais le ... serveur qui bosse ave..vec moi ? " Je déglutis une nouvelle fois, je renifle, ok j'ai rien de classe mais à ce moment là, je m'en fiche totalement et puis je ne suis pas là pour coucher avec Malachi. " Il.. Je l'ai aidé.. on devait aider sa fiancée les hu.. Hunters la te..tenait. mais on est arrivé tr... trop tard p..puis je sais pas, ils nous sont t.. tombés de..dessus et l'ont eu, j'ai... J'ai réussi à partir.. et je suis venue ici.. " Je finis par m'accroupir sur le tapis de douche. " Je.. Je n'ai pas.. j'ai pas pu l'aider... comme mon ... mon père et maintenant qu'est-ce qu'ils vont lui faire ? c'est ma faute, j'aurais dû le dissuader.. " Je pleure encore, je suis anéantie. Je lance un regard suppliant de m'aider à Malachi, j'ai besoin de lui... " je .. je peux rester cette nuit ? ça ne te dérange pas ? " je sanglote comme une gamine, mais tant pis.
 
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MessageSujet: Re: [flashback] save me ft Malachou   [flashback] save me ft Malachou Icon_minitimeSam 18 Avr 2015 - 16:53

Save Me -Astoria
|► Astoria était de toute évidence en état de choc, et tellement chamboulée qu’il lui était impossible d’utiliser son don sur elle en l’état des choses. Enfin, si, techniquement, il pourrait, mais ce serait violent, et potentiellement dangereux pour l’état psychique de la jeune femme, alors autant éviter. Il continuait de la frictionner avec la serviette pour la réchauffer, alors que la jeune femme hoquetait des explications à peine compréhensibles. Elle reniflait, le visage mouillé de larmes, et sa voix étranglée ne traduisait qu’un mot sur deux en langage compréhensible, et encore. Il réussit à attraper quelques mots au passage, cherchant à faire le lien entre chacun d’entre eux. Eremon … ça devait être un jeune homme, un ami à elle. Elle l’avait aidé à faire … Quelque chose ? il n’avait pas compris cette partie là, alors qu’il frottait toujours le dos de la jeune femme pour la réconforter, assis sur le rebord de la baignoire. Apparemment l’histoire se finissait mal : ils s’étaient retrouvés nez à nez avec des hunters, et « Eremon » avait été capturé, alors qu’elle-même avait réussi à s’en fuir. Elle avait cavalé jusqu’ici pour trouver un lieu sur, ce qui était le plus malin à faire en effet. Si il y avait bien un endroit où on ne viendrait pas la chercher en théorie, c’était bien ici. Il tenta de résumer ce qu’il avait compris d’une voix apaisante :

- Donc tu étais avec ton … ami, et les hunters vous sont tombés déssus ? ça signifie que ton ami était … est un mutant, lui aussi ? Si ce n’est pas le cas, ils ne lui feront pas de mal tu le sais…

La jeune femme s’effondra sur le tapis de douche, les jambes recroquevillées sous son menton, Malachi avait du mal à la voir comment ça, son aura criait la détresse et le désespoir en plus de la panique. Il aurait voulu la calmer, d’un claquement de doigt, mais il ne pouvait pas faire ça comme ça. Il devait la laisser vider son sac d’abord, sinon les émotions reflueraient de plus belle. Il vient s’asseoir à coté de la jeune femme, attirant cette dernière vers lui pour qu’elle puisse poser sa tête sur son épaule. Pas qu’il appréciait ce genre de contact, mais il savait que ça aidait, en général. Tant pis si ça mouillait son peignoir, il en avait vu d’autre.

- Shhhh Asto’, ne dis pas de bétise… Ce n’est pas de ta faute, ce n’est pas de ta faute… ça aurait pu tomber sur n’importe lequel d’entre nous, il ne faut pas que tu prennes ça sur toi … « Ils » sont de plus en plus organisés, ils devaient être sur vos traces depuis des semaines pour avoir réussi à vous coincer comme ça … C’est déjà exceptionnel que tu ais pu t’en sortir … On va prévenir l’organisation, ils ont des informateurs, ils vont faire en sorte de le retrouver, je te promet….

Il lui offrit un sourire rassurant, alors qu’elle continuait à renifler sur son peignoir. Maladroitement, il l’entoura de son bras avant de lui répondre doucement :

- Bien sur que non ça ne me dérange pas, bien au contraire… Je ne pourrais pas sérieusement te laisser reprendre le volant dans l’état où tu es, surtout avec ces tarés dehors. Allez, viens par là.

Il se redressa sur ses jambes, et tira sur les bras de la jeune femme pour l’aider à se redresser.

- Vas dans la chambre à droite, Octavia a surement laissé des affaires propres à elle ici. Laisse moi le temps d’enfiler quelque chose de plus chaud, et descend dans la cuisine, jvais te préparer un truc chaud.

Un nouveau sourire rassurant, puis il s’éclipsa jusqu’à sa chambre à la recherche d’un jean et d’un haut quelconque. Le peignoir ça passait 5 minutes, mais si la soirée se prolongeait, il serait plus à l’aise en n’étant pas à moitié nu. Il enfila rapidement un tshirt blanc, jetant un coup d’œil à son lit et son livre entamé avec un soupir : ce ne serait pas ce soir qu’il se coucherait tot…

Son téléphone en main, il redescendit dans la cuisine où la jeune femme l’attendait déjà. Il sortit deux tasses, l’une qu’il remplit d’eau chaude, et l’autre de lait chocolaté. Il tendit le mug de chocolat chaud à la jeune femme, avant de s’installer à son tour autour de la table :

- Bon, maintenant, il faut que tu m’expliques en détails, si tu le peux. Où vous étiez du coup ? allez chercher qui ? je t’avoue que je n’ai pas réussi à tout suivre …



 
 
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MessageSujet: Re: [flashback] save me ft Malachou   [flashback] save me ft Malachou Icon_minitimeJeu 23 Avr 2015 - 22:13

Save Me - Malachi
|► La situation est vraiment critique il faut que je trouve un moyen de me sortir de là, je ne sais pas comment je fais pour arriver jusqu'au manoir de Malachi mais j'y parviens. Tout mon corps tremble, mon don me confirme que je le trouverais bien chez lui, après est-ce qu'il est une autre personne, je ne sais pas je n'ai pas poussé ma recherche, je suis déjà dans un état trop catatonique pour vous le dire. Je veux juste le voir, je pourrais jouer la fille purement égoïste pour le coup parce que je me vois vraiment mal ne pas pouvoir être près de lui dans ce moment, j'ai que lui. Eremon vient de m'être retirer et je ne sais pas comment je vais pouvoir surmonter cela. Je misais tellement sur lui que maintenant que je suis toute seule je me retrouve sans repères, c'est un peu comme si j'étais une droguée à qui on enlevait trop rapidement sa dose d'héroïne, je sais que ce n'est pas une parfaite comparaison mais c'est un comme ça que je suis. Je tremble de partout, je pleure, je veux le retrouver, parce que je sais qu'il a besoin de moi, comme moi j'ai besoin de lui, comment je fais si je dois être toute seule dans ce monde de malade, où les gens, la plupart des gens de cette ville ne nous supportent pas, nous mutants. Comment je fais pour continuer à vivre alors qu'ici je perds tout le monde, alors que je ne peux même pas être heureuse comme je l'étais avant. Depuis la mort de ma mère rien ne semble aller dans ma vie, c'est juste l'horreur, je ne sais pas comment gérer ma vie, tout par en vrille. Je ne fais pas ce que je voulais, j'ai perdu mes grandes ambitions, je ne me bats plus vraiment. Qu'est ce que je dois faire sérieusement ? Comment je peux me sortir de cette situation aussi critique ? Je ne suis pas croyante mais je vais finir par aller prier partout et tous les dieux. On ne sait jamais, on lit bien des miracles parfois, est-ce que je pourrais avoir cette chance là ? Moi aussi d'avoir un super miracle ? J'aimerais tellement qu'il m'arrive une chose bien, une chose dans ma vie. Mais la seule chose qui m'intéressait pleinement, qui me fait du bien vient tout juste de m'être enlevée sous ce ciel aussi noir que le néant. Eremon. Qu'est ce qu'ils vont lui faire ? Le tuer ? Le torturer ? Et si je ne le revoyais jamais ? Et si il le manipulait ? Je suis une grande lectrice et c'est ce qui arrive dans un roman dystopique que j'ai lu, la fille aime un garçon, il est enlevé et le gouvernement qu'elle combat lui fait un lavage de cerveau et quand elle réussit enfin à le retrouver, il veut la tuer parce qu'il est conditionné pour la tuer elle. Et si on le conditionnait pour le mettre contre nous les mutants, j'en sais rien ils ont bien trouvé un vaccin pour nous faire perdre notre mutation pourquoi pas un lavage de cerveau ? Ca me fait peur, je ne veux pas le perdre, même si je vais finir par réaliser que je ne le retrouverais jamais vraiment. S'il s'en sort il sera totalement différent... Je dois m'y attendre, je ne peux pas me faire de fausses idées, j'en sais rien, je ne sais plus rien.

Je me gare devant le manoir de Malachi. Il pleut à torrent et je suis trempée, je crois que je tremble aussi de froid, parce que là je vais juste attraper la mort. Je suis totalement traumatisée, je ne veux pas me retrouver toute seule. Je retrouve rapidement mon ami sur le seuil de la porte. Je cours presque dans ses bras pour m'y blottir. Je suis totalement ailleurs, je suis totalement déboussolée et là le contact avec mon ami semble déjà me faire du bien, ce n'est pas son don, juste sa présence. Je me sens moins seule. Il me fait rentrer rapidement pour nous mettre à l'abris. Je le suis, je le suis dans la salle de bain. Je m'assoie sur le rebord de la baignoire pour me mettre mieux, je tremble toujours, cela ne cesse pas. J'ai l'impression de perdre mes membres, j'ai froid et je suis totalement choquée par l'enlèvement de Eremon. Il faut que je lui explique, il faut que j'explique la situation et je ne sais même pas si je suis capable de parler. Je serre un peu plus la serviette chaude qu'il m'a mis sur les épaules. Mes paroles ne veulent strictement rien dire, je bafouille, je sanglote et je pleure, j'ai même le hoquet je peux vous dire que c'est littéralement incompréhensible ce que je lui dis. Malachi demande quelques précisions, parce qu'il en faut. Je fais oui de la tête, oui il était mutant. " Il est comme nous... C'est ça le soucis Mal', c'est un mutant.. qu'est ce qu.qui vont lui fait ? " Je déglutis pour tenter de calmer mes pleures, j'inspire et je me calme parce que là c'est juste le gros bordel dans ma tête, je ne sais pas comment je peux arrêter cela. Allez je suis plus forte que cela, je peux parfaitement surmonter cela, je dois y arriver et tout faire pour tenter d'aider Eremon et peut-être que je peux demander de l'aide à Malachi, il doit bien connaitre des gens qui contrent les hunters et qui pourraient m'aider à le faire sortir ? Pourquoi on ne peut pas ? Je ne supporte pas l'idée qu'on lui fasse du mal et que moi je sois là sans rien pouvoir faire, ça me fait peur.

Malachi tente bien de me rassurer, de me dire que je n'y suis pour rien, que ces putains d'hunters devaient nous surveiller depuis un moment pour arriver à nous avoir de la sorte. Il n'a pas tort et si la fiancée d'Eremon était la fille du maire cela peut se comprendre. Enfin j'en sais rien, je ne veux pas me prendre la tête, enfin c'est trop tard, j'ai trop peur, peur qu'ils me retrouvent aussi. On dit bien jamais deux sans trois. Voilà que je vais devenir totalement parano avec toute cette histoire, je me rend compte que l'idée de retrouver ma vie avec ma famille ici était surement pas la meilleure des idées, si je n'étais pas venue mon père biologique serait toujours vivant, si je n'étais pas venue ici peut-être qu'Eremon ne se serait pas non plus fait prendre. Enfin, je me prend trop la tête, je me torture déjà l'esprit, je sens que mes prochaines nuits seront plus que courtes. Je renifle contre Malachi, je me cale contre lui, ça me fait toujours plus de bien. " L'organisation ? tu vas en parler aux Uprisings ? Tu sais, je ne sais pas, je ne voudrais pas aggraver la situation... J.. j'en sais rien ... " Je ne veux pas rentrer, je finis par lui demander de rester, je sais qu'il le fait parfois avec des mutants qui sont en difficultés, mais je ne veux pas le déranger, mais je sais que je me sentirais cent fois mieux avec lui pas loin de moi. Il ne me dit pas non et cela me fait encore du bien, ça me rassure, je ne vais pas dormir toute seule. Je renifle dans son peignoir, c'est tellement sale mais sur le moment je n'y prête pas attention, je suis trop préoccupée. Il me fait me lever et je me laisse faire, je remet un peu mes cheveux en arrière parce qu'ils collent mon visage, j'ai l'impression d'étouffer maintenant, il y a 5 minutes j'étais morte de froid et maintenant j'ai froid. J'inspire et j'écoute ce qu'il me dit, je peux prendre des vêtements de rechange d'une certaine Octavia qu'il y aurait dans l'une des chambres. Je hoche la tête et un peu maladroite, je prend la direction de la chambre à droite. Je le laisse se changer, je connais un peu les lieux, je serais capable de trouver la cuisine.

J'ouvre la penderie et il se trouve qu'il y a bien des fringues. Je suis ravie de quitter mes habits totalement mouillés. J'essuie mon corps avec la serviette, je frotte un peu mes cheveux, je tente aussi de retirer le maquillage qui a coulé un peu trop. Je renifle toujours, parce que je n'arrive pas à m'arrêter de pleurer, mes yeux sont plus que rouges. Je regarde les vêtements que je peux trouver. J'enfile un pull pas trop épais mais assez chaud tout de même, je trouve un pantalon simple qui me met à l'aise. Je tresse mes cheveux mouillés pour éviter de les avoir dans les yeux. Cela ne me prend pas trop longtemps, je file dans la cuisine, rapidement pensant que Malachi y est déjà. Ce n'est pas le cas. Je regarde le mobilier un peu pensive, mes yeux coulant toujours. Je grimpe pour m'asseoir sur un plan de travail. Je souris légèrement à mon ami lorsqu'il rentre dans la pièce. Je note son téléphone d'ailleurs. Je le regarde me préparer un chocolat chaud, j'aime son attention. Je saisis la tasse fumante entre mes mains et je sens l'odeur réconfortante. Il me demande de lui donner alors plus de détails. Je fais oui de la tête, je bois juste une gorgée avant de me lancer. " On était pour aller chercher la fiancée d'Eremon, c'est ...Enfin c'était la fille du maire, avec mon don on l'avait localisé et Eremon avait besoin de moi pour qu'on la sorte de là... je sentais pourtant un truc pas normal, elle était chez le maire, sans vraiment y être... on s'est rendu compte qu'elle était morte déjà.. on a .. on.. on a rien pu faire, et là, ils nous sont tombés dessus, Eremon les a retenu et m'a ordonné de partir, je .. Je ne voulais pas au début mais je n'ai pas eu le choix, j'ai couru tout ce que j'ai pu... il.. il s'est mis à pleuvoir, j'ai retrouvé la voiture et je suis .. je suis venue te voir directement, je ne savais, pas trop quoi ... faire.. j'espère que je n'ai pas fait une bêtise.. " je suis sûre de pas avoir été suivie, il n'y avait personne, j'étais dans l'obscurité des rues de la ville, et elles sont mal éclairées, la voiture était au moins à trois rues et je crois courir assez vite, ils étaient trop occupés par Eremon sur le moment...
 
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MessageSujet: Re: [flashback] save me ft Malachou   [flashback] save me ft Malachou Icon_minitimeJeu 30 Avr 2015 - 14:42

Save Me -Astoria
|► Pour être le bordel, c’était le bordel. Depuis l’instant où il avait décidé d’entrer chez les Uprisings, Malachi avait abandonné l’idée de passer une soirée tranquille. Il ne pouvait plus planifier de soirées en extérieur d’ailleurs, bien que cela n’ait jamais été vraiment dans ses habitudes, mais tout de même. Les restaurants ne s’éternisaient jamais, les conférences non plus. Bien sur, il se refusait d’entraver sa carrière universitaire pour l’organisation, mais il devait les prévenir plusieurs jours, parfois semaines à l’avance pour qu’ils aient tous le temps de trouver des échappatoires alternatifs. Il avait vu passer des dizaines de mutants chez lui, tant est si bien qu’il se demandait, au final, quel pourcentage de la population était dotée du gène évolué : plus il en côtoyait, moins il avait l’impression d’être une minorité. Il ne doutait pas que dans une ou deux générations, les mutants seraient une majorité dans la population, c’était un fait : les mutations génétiques étaient ce qui faisait survivre une espèce, pas ce qui la condamnait. En tout cas dans l’immense majorité. On n’était pas tous des tigres à dents de sabre.

Malachi se grattait derrière l’oreille alors qu’Astoria tentait, tant bien que mal, de lui expliquer la situation entre deux sanglots : quelques reniflements plus tard, il fit le point sur la situation : un mutant appelé Eremon, avait été attrapé par les hunters. Ils connaissaient donc probablement l’identité d’Astoria, voire même la nature de son don. Or, la capacité de la jeune femme était parmi celle les plus précieuses en tant de guerre. Elle pouvait donner un avantage certain à l’un ou l’autre des camps, si elle était capable de s’en servir correctement. Instinctivement, il s’inquiéta alors bien plus pour la jeune femme que pour le pauvre prisonnier : si ils l’attrapaient, ils ne se contenteraient probablement pas de la vacciner, et son sort ne serait probablement pas plus enviable. Il avait entendu des rumeurs, des rumeurs sur des centres de rétention bien spéciaux, où l’on disséquait les mutants, on les forçait à utiliser leurs capacités pour de bien sombres desseins. La petite voyante était trop gentille, trop douce pour mériter ça, elle ne survivrait pas longtemps à un tel traitement. Il ne répondit pas tout de suite aux interrogations de la jeune femme, son cerveau carburant à toute allure : la vérité ne ferait que la terroriser un peu plus. Mais le mensonge n’était pas son fort, et il ne voulait pas lui donner trop d’espoir. Alors il répondit, prudemment, ses mains caressant toujours ses cheveux :

- La politique actuelle de Lancaster est à la vaccination, pas au meurtre… je pense qu’il est plus … Raisonnable d’envisager qu’ils ont incarcéré ton ami pour lui administrer du NH25, et le priver de son pouvoir… Une fois mis hors d’état de nuire, ils le relâcheront… ils ne peuvent pas se permettre de tous nous tuer, ça ferait trop de bruit, ce serait trop flagrant… Si Eremon n’était pas un Up, ils n’auront pas de raison légitime de l’éliminer, je pense…

Après ce semblant de réconfort, la voyante s’était éclipsée pour se servir dans les penderies : certains résistants, comme Octavia, passait tellement de temps chez lui qu’ils avaient fini par ramener quelques effets personnels chez lui : des vêtements, un chargeur de portable, des baskets… une seule règle était imposée à ses invités : pas d’arme à feu à la maison. Ils pouvaient se balader avec un couteau de boucher entre les dents si ça les branchait, mais pas le moindre glock chez lui. C’était interdit. Cependant, il doutait sérieusement qu’Astoria soit dotée d’un tel objet.

Une fois dans la cuisine, il prépara le chocolat chaud de la jeune femme, perdu dans ses pensées : une fois qu’elle serait apaisée, si tant est qu’elle puisse l’être à un moment donné, il devrait écrire toutes ces informations pour Sheldon. Il s’agissait de mieux comprendre les stratégies d’attaque de ses malades, pour éviter que d’autres innocents soient agressés à leur tour. Alors que la jeune femme pénétrait dans les lieux, il lui envoya une onde de réconfortante, discrète mais bien présente. Pour l’instant, c’était le mieux qu’il était en mesure de faire pour elle. Il s’installa en face d’elle, adossé à l’évier, pour écouter attentivement la suite de l’histoire. Ce qu’elle lui racontait était digne d’un film d’action : ils s’étaient servis de ses prémonitions pour localiser la fille du maire qui était une … Mutante ?! Première nouvelle. Ils étaient entrés par effraction chez le maire, sans plan de secours, sans back up, rien, pour finalement retrouver la pauvre fille morte. La suite, il la connaissait : les hunters leur étaient tombés dessus, Eremon les avait retenus du mieux qu’il pouvait, et Astoria avait réussi à prendre la fuite. Il lui offrit un sourire rassurant malgré tout :

- Tu n’as pas fait de bêtise Asto, au contraire, c’était la meilleure idée à avoir … le quartier n’est pas réputé pour être rempli de mutants, et moi-même je n’ai pas été dépisté… ça réduit grandement les chances qu’ils s’imaginent que tu es ici, surtout si tu as garé la voiture plus loin. Ils ne sauraient pas par où commencer.

Et puis, ils en ont déjà choppé un, ils sont probablement tous dessus comme des chiens sur un os à moelle, songea t’il. Mais ça, il ne pouvait pas le dire à la pauvre jeune femme. Non, il devait plutôt continuer à la faire parler. Plus elle viderait son sac, moins le traumatisme perdurerait.

- Tu te souviens de combien ils étaient, tu as reconnu quelqu’un là bas ? Ton don ne s’est plus déclenché depuis lors ?

Il n’avait jamais eu l’occasion d’étudier les presciences de la jeune femme de près, et il savait que ce n’était probablement pas le moment. Mais il était important de savoir si quelque chose était encore dans la tête de la jeune femme, qui pourrait aider à retrouver son ami au plus vite…




 
 
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MessageSujet: Re: [flashback] save me ft Malachou   [flashback] save me ft Malachou Icon_minitimeJeu 7 Mai 2015 - 23:45

Save Me - Malachi
|► Je suis dans un sacrée état. Physiquement je vais parfaitement bien, je n'ai pas reçu de coups, ils ont été attribués à Eremon. Moi je n'ai fait qu'hésiter avant de fuir, c'est ce qu'il me demandait de faire et bêtement je l'ai fait. Je devrais être avec lui, on devrait se tenir la main en priant pour que notre faim n'approche pas. Pourquoi ils nous torturent pas. Pour qu'ils ne nous injectent pas ce vaccin que tout le monde prend. Je n'ai nullement envie d'être une humaine, bien que les trois quart de la population de Radcliff le pensent, je ne veux pas perdre mon anonymat de mutante. Il est bien caché au fond de ma tête ce don et il ne peut pas faire de mal, alors qu'on me fiche un peu là paix. Je pourrais tellement aider, notamment la police, leur dire où se trouvent des enfants enlever, des personnes disparus, il y aurait un large panel pour le coup et j'aurais une bonne reconnaissance. Je suis clairvoyante, je vois et ressent l'humain, c'est un don qu'on aurait qualifié de sorcellerie, il fut un temps. Je ne suis pas un monstre, pas dans le sens qu'être mutant c'est être un dégénéré comme ils savent le crier sur tous les toits en nous mutilant psychologiquement. Je suis un monstre de lâcheté, j'aurais pu juste prévenir Malachi qui m'aurait aidé peut-être dans la mesure du possible et j'aurais tenu la main d'Eremon dans un moment qui doit-être le pire de sa vie. Pourquoi j'ai fait ça ? Je n'arrive pas à me comprendre et ma culpabilité ne fait qu'augmenter au fur et à mesure.  Je ne supporte pas l'idée qu'on puisse vouloir du mal à un ami. Oh je sais, il est sans nuls doutes largement plus qu'un ami, pour moi.. relation platonique, je sais ce que c'est je n'ai pas besoin d'un dictionnaire. Je me suis attachée à lui... il a été une bouée de sauvetage, lorsque ma vie semblait être d'un ennuie et d'un monotone totale il m'a donné le frisson dont j'avais besoin. Il m'a rendu plus forte peut-être, courageuse dans un sens, bien qu'en le laissant aux griffes de hunters j'ai été plus que lâche.

Malachi est la seule personne en qui j'ai pleinement confiance ici. Je ne me voyais aller nul part ailleurs, impossible, j'aurais frappé à quelle porte à cette heure relativement tardive? Rentrer chez moi n'était pas non plus envisageable, je suis morte de peur et ils peuvent très bien m'avoir reconnu... et venir me trouver pour une séance de vaccination un peu trop méchante à mon coup. Je tremble de partout, tout mon coeur refuse de se calmer, il est pris en otage par mes émotions. Je me pince les lèvres lorsque je l'écoute. l tente de me dire qu'Eremon ne mourra pas, seulement qu'il sera sans doute parmi les vaccinés et qu'ils le relâcheront lorsqu'ils n'auront plus besoin de lui. Un destin tragique, on nous prend maintenant pour des rats de laboratoire, on nous teste ? Histoire de trouver le remède à notre mutation, notre maladie, on a peur que cela soit contagieux. Ils ne comprennent pas qu'on fait évoluer l'humanité et qu'elle ne reste pas juste au rang d'humain destructeur de la planète. On peut faire plus. Tellement plus. L'inconnu fait toujours peur, mais ils ne nous laissent le choix dans rien, comment on est censé ce défendre ? Je fais un oui un peu effacé de la tête, je pense à Eremon et j'ai trop peur pour lui, et si il ne s'en sortait pas, s'ils étaient plus durs ? On a trouvé le corps de la fille du maire qui n'aurait en aucun cas dû y passer. Elle n'était pas mutante, que je sache? Pourquoi elle ? Eremon a été brisé en la découvrant... et moi j'ai observé cela comme une potiche, je me sens bête de l'avoir aimé, il faut que cela s'arrête, obligatoirement, c'est largement mieux pour moi. Il n'y a pas photos. Je lance un regard surement rougi par la couleur de mes yeux, dû aux pleures. J'inspire et j'éclipse pour me changer. J'empreinte des vêtements à cette Octavia que je remercierais le jour où je la verrais et je le retrouve dans la cuisine.

On s'y retrouve rapidement. Moi habillée de vêtements confortables et secs et lui juste habillé puisqu'il n'était pas très vêtu à mon arrivée, j'ai déboulé tellement à l'improviste. Ce n'était pas spécialement prévu. Mais je suis là. Il me prépare un chocolat chaud, je le regarde faire, je récupère la boisson, je souffle dessus et je lui raconte à nouveau la scène de mon futur cauchemar durant des semaines à compter de maintenant. Je m'en veux tellement, je ne veux pas non plus avoir attiré des hunters ici, je ne veux pas que Malachi at des soucis. Lui comme moi ne sommes pas déclarés comme mutants officiels, ce qui nous assurent une plus grande protection mais pour combien de temps ? Mon père avait joué le jeu, il n'a pas été remercié comme il aurait dû, il a été assassiné sous mes yeux. Je souris légèrement, Malachi me réconforte c'est agréable. Je lui fais un petit sourire après avoir lécher la moustache de chocolat chaud sur mes lèvres. Je fixe le vide... " tu vas prévenir les Uprising ? et cela aggraver la situation ? Tu  sais, je ne suis pas sûre qu'en faire partie soit une chose sûre pour toi... et ça me fait relativement peur d'être mêlée à eux... " bah oui, après tout, on les soupçonne de beaucoup et pas toujours dans le bons sens. Alors je me pose des questions forcément. Mais j'espère que Malachi sait ce qu'il fait, je ne vais pas lui donner une leçon de morale, je ne serais pas vraiment la bienvenue. Il continue avec ses questions. Je fronce les sourcils en réfléchissant. C'est dur à dire, la pièce était sombre, j'ai réussi à en repousser un Eremon m'a défendu, ils s'en pris à lui... ils étaient assez nombreux mais pas un régiment non plus " cinq peut-être... je ne me souviens plus exactement, j'ai fuit sous l'ordre d'Eremon... j'ai évité de me retourner pour ne pas perdre de temps. " et j'aurais dû vérifier, parce que bon, cela aurait pu aider à sortir Eremon de là. Il me parle de mon don, je n'ai pas vraiment pensé à m'en servir, juste pour savoir sir Malachi était bien chez lui, instinctivement. C'est comme ça que cela marche lorsque je connais très bien la personne, je pense à elle et j'arrive à savoir ce qu'il fait et où il se trouve. Je me redresse, levant mes fesses du plan de travail. Je pose ma tasse à moitié pleine. " Eremon... je peux voir s'ils l'ont tué... ou pas.. si un truc à changer. Je distingue les morts des vivants et les mutants des humains.. " Je ferme les yeux, ce que Malachi ne sait pas c'est que c'est nouveau cette distinction, si nouveau que je m'en rend malade... je ferme les yeux, l'image d'Eremon me vient en tête... mais je ne parviens qu'à m'évanouir quelques secondes à force d'y forcer trop. J'ouvre les yeux, une grosse migraine encercle mon crâne et je grimace.. " Ok ce n'est pas encore au point mais j'avais réussi à sentir une différence avec la fille qu'on devait trouver.. c'était froid... " Je ferme les yeux, allonge sur le carrelage et je soupire. " je suis bonne à rien... je n'arrive pas à me concentrer.. il n'a pas bougé mais je ne peux rien dire d'autre ce soir.. rien.. " et cela m'angoisse et me désole de ne rien pouvoir faire, ça me rend malade.
 
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MessageSujet: Re: [flashback] save me ft Malachou   [flashback] save me ft Malachou Icon_minitimeMar 12 Mai 2015 - 23:58

Maintenant qu’Astoria était au chaud et en sécurité, Malachi savait qu’il allait devoir utiliser son don sur elle, tôt ou tard : elle était en état de choc, et elle n’arriverait pas à dormir sans un petit coup de pouce. Pour l’instant, elle était bien éveillée, en alerte, mais il ne doutait pas une seconde qu’une fois son sac vidé, elle aurait besoin d’une bonne nuit de sommeil, et peut être même de plusieurs jours de repos. S’il le fallait, il la garderait ici, au chaud, et surtout en sécurité : si Eremon crachait quelques informations sous le coup d’une torture quelconque, il valait mieux qu’Astoria ne soit pas vue dans les endroits qu’elle fréquentait quotidiennement, au moins pendant quelques jours. Cependant, tout dépendrait d’elle il ne la maintiendrait pas captive contre son gré, que cela pour son bien ou non. Pour l’instant, ils n’en était pas là de toute manière, la jeune femme s’inquiétait plutôt des conséquences que ses confidences auraient sur la condition d’Eremon, si son ami les divulgait à l’organisation pro mutante. Malachi se voulut rassurant, s’asseyant sur la chaise haute à coté de la sienne :

- Premièrement, ne t’inquiète pas pour moi. Je suis en sécurité ici, et j’ai vécu des situations bien plus dangereuses que celle-ci. Et de loin. Ensuite, je ne pense pas que cela aggravera les choses pour ton avis, bien au contraire. Ces gens là ne sont pas idiots, ils ne courront pas ventre à terre dans la tanière des hunters juste pour faire la bagarre. S’ils interviennent, ce sera parce qu’ils sont surs de leur coup. Mais il faut qu’ils soient au courant. Ne serait ce que pour protéger nos congénères…

De toute façon, quoiqu’elle puisse en penser, il ferait son rapport le soi même. C’était son devoir de tenir l’organisation au courant des moindres faits et gestes des chasseurs, et quels gestes… Heureusement, la jeune mutante poursuivit son récit, et Malachi ne l’interrompit pas avant la fin, et un évanouissement. Malachi lui, tentait de digérer toutes les informations, qui étaient tombées en cascade de la bouche de la jeune femme, tout en retenant cette dernière dans ses bras le temps qu’elle reprenne connaissance. Décidément, elle n’était vraiment pas dans son assiette. Etait ce ses émotions qui rendait l’utilisation de son don aussi périlleuse, ou alors le fait qu’elle l’ait déjà utilisé plus tôt dans la journée ? Il ne savait quoi penser. Il décida de la ramener dans le salon, la portant maladroitement dans ses bras en boitant, avant de l’installer sur le canapé pour éviter qu’elle ne tombe à nouveau, alors qu’elle s’excusait à nouveau de son inutilité. Il secoua la tête, tout en lui installant un plaid tout doux autour des épaules. :

- Asto’, ça suffit, arrête de te blâmer… Déjà, il est en vie, et c’est le plus important… Si ils ne l’ont pas tué tout de suite, il est probable que ce ne soit donc pas dans leur programme. Ils ne s’amusent pas à faire durer les mises à mort, pour pas prendre le risque que nous nous échappions …

Il lui sourit, lui frottant le dos à travers le plaid en polaire blanc, et reprit doucement :

- Si c’est le stress qui t’empêche d’utiliser ton don, tu sais bien que je peux t’aider là-dessus… Mais dès que tu sens que tu fatigues, tu arrêtes, d’accord ?

Il savait que ça rassurerait probablement un peu la jeune femme d’en savoir plus sur la situation de son ami, même si elle ne pouvait pas y faire grand-chose. Aussi, il prit les mains d’astoria dans les siennes, plus grandes et chaudes, et surtout qui ne tremblaient pas. Celles de la mutantes vibraient presque, comme si elle était en hypothermie. Elle savait ce qu’il allait lui faire, elle l’avait déjà vu utilisé son don, sur quelqu’un d’autre comme sur elle. Malachi ferma d’abord les yeux, pour les rouvrir en fixant la poitrine de la jeune femme, à l’endroit où se trouvait son cœur. L’aura émotionnelle de la jeune femme était trouble, confuse, aussi il s’appliqua à y effacer les émotions les plus obscures et handicapantes. Il ôta le désespoir, une partie de la peur et de l’inquiétude, mais pas tout : son état émotionnel devait rester tout de même en logique avec sa situation actuelle. Si elle s’était sentie trop sereine par rapport aux récents évènements, la discordance de ses émotions et de ses pensées l’aurait perturbé physiquement. Là, elle devrait se sentir inquiète, triste, mais plus d’une manière insupportable. Il releva ses yeux vers elle avec un faible sourire :

- Normalement, là, tu devrais être en mesure de voir plus clair, si tu le souhaites bien sur …
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MessageSujet: Re: [flashback] save me ft Malachou   [flashback] save me ft Malachou Icon_minitimeMer 3 Juin 2015 - 13:29

Save Me - Malachi
|► Toute cette soirée est juste dingue, je n'arrive pas à croire que tout ce que je viens de vivre est vraie. Il faut que j'encaisse et que je me reprenne parce que c'est vraiment compliqué. J'ai peur, trop peur surement mais je peux encaisser, j'ai eu pire dans dans le vie. Mais cette scène se rejoue dans ma tête et j'aimerais pouvoir trouver une issue pour aider Eremon et qu'il ne se fasse pas prendre à partie par des hunters qui ne veulent qu'une chose sa mort. La mort de sa mutation. J'ai peur pour lui, il est la personne qui me fait avancer, m'a fait reprendre goût à la vie après la mort de mon père et maintenant si je le perd j'ai l'impression de tout recommencer. A croire que je suis sérieusement maudite parce que je ne veux pas être une de ses personnes qui ne peut s'entourer de personne sans les perdre. C'est juste horrible, je me sens trop mal. J'aurais sans doute dû l'arrêter mais je n'en ai pas été capable. Je suis partie comme il me l'a demandé, j'ai couru le plus vite possible pour ne pas me faire avoir. Une part de moi espérer qu'il puisse s'enfuir mais je savais dans le fond que cela ne serait pas le cas. Qu'il ne pourrait pas y parvenir. Tout est ma faute, je devrais être à ses cotés, soit prête à mourir, soit prête à perdre mon don. Je crois que je n'aurais pas supporter cette idée en tout cas. Parce que même si je n'en parle pas, ce don je l'aime, il m'a permis de faire de grandes choses, notamment retrouver mon père, aider Eremon. Bien que tous les deux ne s'en soient pas sortis parfaitement. Eremon est prisonnier et mon père a été tué lors d'un raide de mutant. Il était recensé, contrairement à moi. J'étais dans une période où il était hors de question qu'on sache que j'étais une des leur, je ne savais pas gérer tout cela et je n'ai pas été me faire recensé comme mutant. Je sais par contre que je suis fichée... les hunters m'ont vu et ils finiront par me retrouver, ce n'est qu'une question de temps. Je sais que je serais de ses mutants qui mourront pour la cause et j'en serais fière. Bien que j'avoue que vivre m'enchante largement plus. On ne peut pas tout avoir et puis je retrouverais mon père et ma mère après tout, de l'autre coté, je ne serais pas seule. Le plus tard reste le mieux quand même.

Je retrouve mon ami. On est censé parler de la situation. je retrouve mon ami rapidement en bas dans son manoir. Je suis habillée avec des vêtements qui ne sont même pas les miens. Mais bon ils sont un peu près à ma taille alors je ne vais pas me plaindre. Il me serre une boisson chaude pour me réconforter, je le sais, tout le monde fait ça et puis on fait ça aussi en Angleterre. Les gens d'ici ne sont pas aussi insensibles. Enfin j'espère mais je sais que Malachi est une personne de confiance. Je peux lui faire confiance c'est à lui que j'ai pensé directement. J'ai foncé sans réfléchir et je ne sais pas comment je dois gérer ça aussi. Et si on m'avait suivi et si je lui avais apporté que des ennuies ? Je ne sais plus et je panique totalement, je n'arrive plus à réfléchir à entendre mon pouvoir pour m'aider avec Eremon. Je ne peux plus rien faire, tout mon corps me dit d'arrêter tout, je vais finir par faire un malaise si les choses continuent à bouillir en moi avec une telle puissance. Je regarde Malachi totalement paniqué, on dirait surement un pauvre chien abandonné, j'en sais rien mais je n'y arrive pas. Et parler de tout ça à des Uprisings.. je ne sais pas. Je ne veux pas vraiment être mêlée à ses gens, parce qu'ils sont plus surveillés que les autres mutants et que je ne veux pas qu'on sache que je fais partie de ses gens. " ça me fait peur Mal... je ne sais pas, je suis juste perdue j'arrive pas à réfléchir... fais comme tu veux.. " après tout je suis fait confiance sinon je serais pas ici dans sa cuisine au milieu de la nuit. Non surement pas. Je ferme les yeux, j'ai une migraine qui me tape dans la tête et c'est de plus en plus désagréable. Émotionnellement je suis totalement épuisée. Ma culpabilité ressort forcément et même les mots de Mal ne m'aident pas plus que ça. Je ne sais pas vraiment comment je dois faire pour avancer sans lui, c'est comme s'être fait larguer sans raison apparente, la personne disparaît d'un coup et on ne peut pas lui avouer tout ce que l'on a sur le coeur. J'écoute Mal qui tente de me dire que je n'ai pas à culpabiliser pour tout ce qui vient de se passer. Mon pouvoir refuse de marcher, j'en perd même à moitié conscience et je tremble de partout. Cette migraine me donne envie de vomir et je ne termine même pas mon chocolat. Je sens alors les bras de Malachi me porter. Comme une enfant endormie n'importe où, je me laisse faire. Je sens alors rapidement la chaleur d'une couverture douce. J'entend les paroles de Malachi, il a sans doute raison, si Eremon est vivant il est peu probable qu'il ne le tue pas mais juste le fasse souffrir. Je fais un léger oui de la tête. C'est alors qu'il pense à son don pour aider le mien. Il a peut-raison, c'est surement le stresse qui me bloque totalement. Mais je suis totalement incapable de m'arrêter de stresser c'est juste impossible. Je le laisse prendre mes mains, je tremble encore un peu. Je ferme les yeux et je me concentre sur ce qu'il est en train de m'envoyer. J'inspire profondément, le bien être s'installe et je me sens mieux en l'espace de quelques secondes, je trouve cela assez impressionnant je dois dire, j'adore ce pouvoir. Alors le moment est venu que je retente. " Merci... " Je laisse une de mes mains dans l'une des siennes pour la serrer un peu, ça me ramène à la réalité. Un voile blanc s'installe sur mon regard et je ne vois plus la manoir, juste une salle sombre, je suppose que c'est tout près de là où nous étions, Eremon est enfermé, des marques sur le visage, j'entend comme son coeur qui bat trop fort, il a surement peur, je crois que c'est ce que je ressens, ma migraine redouble, je sens tout mon corps se crisper, j'ai arrêté de respirer tant ma concentration est importante. Je veux voir le visage des hunters alors je cherche, je vois un tas de visage mais ce n'est aucun de ce que je peux voir, rien ne se fixe, cela me fait mal... je sens un liquide chaud couler de l'une de mes narines. Tout s'arrête d'un coup, la lumière tamisait du salon de Malachi revient... je me rend compte que je broie sa main... je suis épuisée, essoufflée. De la sueur s'est installée sur mon front et je saigne bel et bien du nez. Il faut que je m'entraîne me pousser ce pouvoir plus loin. " il est vivant " j'arrive à lui dire ça avant de m'écrouler sans perdre connaissance contre son épaule, une main contre mon nez pour éviter de mettre des marques partout. Il est vivant et je crois que c'est ce que je voulais pour aujourd'hui.
 
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