Comment êtes-vous entré parmi les hunters ?
La famille Moreno est une famille de Hunters reconnue comme faisant partie de la branche dure de la confrérie. J’ai grandi en apprenant à haïr ses détraqués, ses suppôts de Satan qui osent croire qu’ils sont une espèce supérieure à nous, enfants de Dieu. Il n’en est rien. Ce sont des monstres qu’il faut éliminer, et c’est mon devoir, un honneur que de faire partie de ceux qui rétablissent le divin équilibre entre les races. Aussi, j’ai fait mon entrée parmi les hunters actifs jeune, à 16 ans. Cela fait donc 17 ans que je suis en chasse, et je ne m’arrêterais qu’au jour de ma mort, je le jure sur les saintes écritures.

Avez-vous déjà effectué votre devoir de chasseur ?
Avez-vous déjà empêché un tigre de chasser ? Evidemment que j’ai déjà effectué mon devoir de chasseur, et mieux vaut deux fois qu’une. J’ai abattu mon premier dégénéré au Glock le jour de mon 16ème anniversaire, lors de ma toute première battue armée. Cadeau de mon paternelle, je ne lui en serais jamais assez reconnaissant. Le gout métallique du sang qui remplit la bouche quand on le voit fui le corps d’une de ses immondices, l’éclat de bête traqué dans leurs regards… C’était absolument enivrant. Je ne me suis jamais arrêtée. Jamais. Je fais partie des meilleurs exécutants des Hunters américains. Tuer ne me fait pas peur. Cela ne me dégoute pas. J’adore ça.

Que pensez-vous de l’émergence du groupe de rebelles nommé Uprising ?
Risible. Ils sont Risibles. Je ne les crains pas non, qu’ils viennent, ses idiots en se rassemblant sont comme du gibier qui se peint en fluo pour qu’on leur tire dessus plus facilement. C’est une bande d’amateurs qui ne pourra rien contre la puissance d’une organisation ancienne comme celle des Hunters. Ils ne sont pas formés, ni entrainés pour la confrontation, là où nous sommes nés et élevés pour faire la guerre. Que pourront ils faire contre nos armes ? Ils ont beau faire du feu avec leurs mains, devenir invisible et autre sorcellerie, ils ne pourront rien contre une balle dans le front. Qu’ils viennent, qu’ils viennent. Je n’attend que ça …

Que pensez-vous des actions de Thaddeus Lancaster à la tête du Comté ?
Lancaster fait partie de mes clients. Je gère ses affaires économiques, notamment pour lui permettre de gérer les affaires des hunters en sous marins, sans que les documents ne mentionnent son nom. Son avènement est une excellente nouvelle, même si je le trouve encore un peu … Tendre, avec ses abominations. C’est peut être sa stratégie, de faire bouillir la grenouille à feu doux pour qu’elle ne pense pas à sauter de la casserole, mais moi la grenouille, je lui briserais d’abord les pattes avant de la foutre à la cocotte. La demi mesure m’ennuie, et la patience n’est pas ma qualité première …

PAYS : Les montagnes Alpines DISPONIBILITÉ : ça peut être du 7/7 sur une semaine et du 2/7 l’autre. Le drame de ma vie, cette inconstance ^^ VOTRE AVIS SUR TH : C’est moche et j’aime pas, s’pour ça que je fais un DC … .   COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : Bazzart sisi maguele <3  PERSONNAGE : inventé par mon ptit encéphale . VOYEZ VOUS DES CHOSES A AMÉLIORER ? : Non, c’est la perfection faite forum cet endroit . UN DERNIER MOT ? : Le dahu existe, c’est le transmutant des cabris !

The Birth of a monster

On dit que l’astrologie, c’est des conneries. Que ce ne sont pas les étoiles qui font le caractère d’un homme, mais son mois de naissance, simplement à cause de la lumière et de la chaleur qui ressentira lors des premiers mois de son existence. Kingsley Salomon Moren, Fils de John et  Marian  Moren, est né lors du plus sombre et du plus froid mois de novembre de la décennie. Peut être est ce cette saison glaciale et obscure que fut cet hiver là qui en fit un enfant puis un homme calme, taciturne et froid. Il grandit dans une maison très pieuse, entouré de la bonne morale chrétienne et d’icones partout dans le foyer. L’enfant fut bien sur baptisé et élevé dans des valeurs très croyantes, et dans une ambiance particulièrement stricte et ferme. Néanmoins, Kingsley n’a pas un mauvais souvenir de cette partie de sa vie : malgré les coups de ceinturon ponctuels du paternel, il se souvient surtout d’une famille particulièrement unie, de longues balades en forêt et d’une certaine fierté familiale. On lui a très rapidement inculqué la pureté du sang, et l’orgueil qui en découle, et il n’était pas rare que le garçon, même jeune, se montre méprisant envers ceux qu’il ne considérait pas comme suffisamment « pur » dans leurs origines. Cette orgueil le caractérise toujours, simplement, il a appris à mieux la dissimuler, sous un masque de bonnes manières et de politesse mondaine des plus hypocrites.



The First Hunt, First Kill.


La buée sortait de la bouche du mutant comme du museau d’un gibier, alors que son souffle tournait court. Il courait, il courait pour sa vie, jetant des regards terrifiés et frénétiques derrière lui. Il savait qu’ « ils » n’étaient pas loin, derrière, il entendait les aboiements des chiens de chasse, le vrombissement du 4x4 qui le pourchassait. Pourquoi, pourquoi lui ? Il n’avait jamais rien fait de mal, il était un paisible étudiant, un pauvre vendeur de burgers le week end. Qu’avait il fait pour mériter ça ? être venu au monde ?
Le mutant trébucha, son visage s’enfonçant mollement dans la terre meuble. Une douleur sourde émanant de sa cheville lui vrilla les tempes. Une racine avait eu raison de son articulation, et il aurait toutes les peines du monde à se remettre à courir. Les chasseurs se rapprochaient inéxorablement il le savait. Il vit les phares du monstrueux truck qui déboula pour s’arrêter à moins de dix mètres de lui. Il déglutit nerveusement, alors que quatre ombres jaillissaient du véhicule dans un bruit métallique. Il y avait des armes, et la lueur rougeoyante du bout d’une cigarette. Les hommes s’avancèrent vers lui comme un seul corps, un charognard se penchant sur sa proie. Derrière, les chiens arrivaient, la gueule moussant de bave et les crocs luisant. Le plus grand du lot, le visage caché sous un chapeau un peu démodé, s’avança un peu plus, et sa voix glaça les os du mutant :

- Michael Do Carmo, vous êtes déclaré coupable de transmutance. Vous avez été surpris à traverser des murs, à modifier la matière pour pouvoir la traverser. Ces actes sont de nature à vous dégrader de votre condition humaine. Votre sentence sera donc la mort, pour le salut du genre humain au nom de notre sainte mère l’église.

Le monstre se tourna vers une autre silhouette, plus petite, un peu plus frêle, et lui fit signe d’avancer. Celle-ci fit un pas, hésitant, puis deux. Michael vit un visage jeune, presque poupin, moucheté d’acné et d’une pilosité naissante un peu ridicule. Le gosse avait peut être seize ans à tout casser, l’âge ingrat. Sauf qu’il tenait fébrilement dans sa main un glock qu’il pointait à présent en direction du mutant.

- Tu seras abattu par Kingsley Salomon Moren, qui sera intronisé Hunter après ton décès. Puisse Dieu se montrer miséricordieux envers le pêcheur que tu es, Dégénéré.

Michael voulut ouvrir la bouche. Nier. Se défendre. Il n’en eut pas l’occasion.

Clic.

Pan.

Rideau.


The Devil advocate


Kingsley acquiesça pour la énième fois, puis raccrocha d’un glissement du bout de l’index sur l’écran de son smartphone. Lancaster était satisfait des différentes transactions qu’il avait effectuées pour lui, et pour l’organisation. Ils fêteraient probablement ça ce soir, un bon verre de pur malt pour le maire, un cigare cubain hors de prix pour lui. Il regarda son organiseur avec un sourire satisfait : cette semaine avait été riche en bonnes nouvelles : ce vaccin trouvé pour annihiler les pouvoirs des anomalies, une chasse menée à bien, un excellent restaurant avec une jeune femme charmante… on pouvait dire qu’il n’avait pas chômé. Il avait hâte de voir les effets du vaccin, et surtout, de relever les dossiers des individus ayant pris une dose à l’hôpital. Que le vaccin soit efficace ou non, il considérait que ces « gens » devraient être éliminés, au plus tôt. Ils étaient porteurs d’une tare, d’un gène démoniaque, et on ne pouvait pas prendre le risque qu’ils procréent, et diffusent leur mal un peu plus, et souille le sang et l’ADN de la population saine. Non vraiment, on ne pouvait le permettre.

L’avocat leva les yeux de son carnet en voyant passer devant la porte de verre de son bureau la silhouette de son associé, Martial Caesar, et lui offrit un de ses rares sourires, bienveillant, étirant légèrement ses lèvres en suivant l’homme du regard. Il était étrange en ce moment, un peu nerveux. King se jura de l’inviter à se confesser, un peu plus tard, si ça pouvait le soulager. Après tout ils étaient presque frères, deux avocats, deux Hunters, et il n’y avait rien qu’il ne ferait pas pour un membre fidèle de sa communauté …