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 (Celso) Were you only imaginary ?

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MessageSujet: (Celso) Were you only imaginary ?   (Celso) Were you only imaginary ? Icon_minitimeLun 28 Mar 2016 - 14:09

Celso Jeffery Schiavo
You were the shadow to my light.

NOM : Shiavo. Manifestation du berceau de ses ancêtres. Patronyme qu’il porte bien, avec ses airs d’italien. Peut-être pas l’air menaçant des mafieux, mais bel et bien la grâce de ces classieux. PRÉNOMS : Celso. La mère en a décidé ainsi. Le frère qu’elle a perdu très jeune et qu’elle a tant pleuré. Il lui ressemble, son fils d’amour. Alors, elle lui lègue le prénom avec les yeux brillants. Consonance de la patrie de ses aînés dans cette belle appellation. Jeffery. Second pour faire joli, qu’il communique rarement. Un peu plus américain, une porte de sortie au cas où il ne serait pas en accord avec ses racines. Mais c’est loin d’être le cas, alors il ne s’en encombre pas. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Né le dix-neuf novembre 1987, il fête pourtant son anniversaire le vingt de ce mois. Né dans des circonstances inhabituelles, on lui prédisait une mort certaine. Le désarroi de la mort qui avait déjà enduré la fausse couche et qui allait perdre à nouveau son bébé. Et le soulagement lorsqu’il a poussé son premier cri. Lorsqu’il a été sorti du danger et qu’il a propagé la joie au sein de sa famille. Ces mêmes personnes qui se rongeaient les sangs dans les couloirs de l’hôpital John-Hopkins, à Baltimore. ÂGE : Vingt-huit photos des souvenirs d’antan, qui lui compriment le cœur et qui font ressurgir les douleurs. ORIGINES : Américo-italiennes. Naissance depuis des générations aux États-Unis. Origines qui remontent à longtemps de la Péninsule, le pays de la pizza. NATIONALITÉ : Amerloqueexaspéré par ce pays ingrat, où il faut se battre pour vivre, où il ne suffit pas de survivre. STATUT CIVIL : Célibataire. Coups d’un soir pour oublier la peine. Quelques échappatoires à cette distance qu’il a dû imposer. Réveils pendant lesquels il halète, transpirant sa frustration. Toujours relié à cet homme avec lequel il ne se serait jamais imaginé, mais qui n’a cessé de hanter ses pensées. MÉTIER : Trop d’ambition coule dans ses veines. Constamment à la recherche du meilleur, gravissant les échelons doucement mais sûrement. Prêt à réduire en poussière tous les obstacles qui parsèment sa progression. Désormais avocat chez Hughes & Reed où il continue de vouloir se surpasser. ORIENTATION SEXUELLE : Homosexuel. Une évidence vis-à-vis des différences qu’il a expérimentées. Il a essayé les deux, et il a été convaincu par ces messieurs. Convoitant cette sauvagerie, cette manière avec laquelle les corps se maltraitent sans répit. Avide d’effluves animaux qui se désagrègent dans ses nasaux. Privilégiant la dureté à la douceur, bien que friand de ces deux aspects. TRAITS DE CARACTÈRE : Celso ? C’est le genre d’individu qui vous énerve par son succès. Il y a cette sorte d’aura qui l’entoure et qui lui donne des airs de snob arrogant. Indigeste. Pourtant, ce n’est là qu’une façade derrière laquelle il se dissimule. Alors qu’au fond, c’est un modèle de douceur et tendresse. Certes, c’est un Monsieur-Je-Sais-Tout, bien conscient de son intelligence. Mais cela ne veut pas dire qu’il profite de chaque opportunité pour rappeler aux gens à quel point ses connaissances dépassent les leurs. Bien qu’orgueilleux et fier, il est loin d’être condescendant. Corriger les erreurs n’est jamais un plaisir pour lui, il le fait tout simplement pour aider les autres à y voir plus clair. Intentions toujours mal interprétées. Mécanismes de défense bâtis. Le sarcasme qui fait rouler sa langue, et la rancune qui le hante quand on le rabaisse. Il est parfaitement au courant de ce qu’il dégage, mais il ne peut rien faire pour le changer. Impulsif, il est très sensible à ses sentiments et à ses émotions. Il a maintes fois suivi son cœur plus que sa raison. Ce même cœur qui quand il lui est dérobé lui permet d’être fidèle sans y penser. Sans même considérer la tentation de tromper l’être chéri. Il porte le masque du gars que rien n’atteint, alors qu’en vérité, la passion gronde dans ses veines. Il a ce désir de protéger ceux qu’il aime. Prêt à souffrir pour eux. Mais il suffit d’un geste déplacé, d’un mot de trop pour qu’il se renferme. N’étant pas la personne la plus extravertie au monde, la manière avec laquelle il érige des barrages sans prévenir en a étonné plus d’un. AVATAR : Matthew Daddario. GROUPE : Trust a few, fear the rest. CRÉDITS : Tumblr.



(001), Tout le temps sur la défensive, les crocs sortis pour mordre. Prêt à arracher la jugulaire de ceux qui l’offensent et qui le provoquent. Ses sens sont en alerte, et il lui arrive de prendre un malentendu pour une insulte. Sa fierté est telle qu’aucune tentative de rabaissement, volontaire ou pas, ne passe inaperçue. (002), Costards, smokings, gilets, chemises, ceintures, cravates… Le formel et l’élégant font partie de son quotidien. Il aimerait dire qu’il s’en plaint, que ce n’est que pour le travail, mais c’est vraiment un accoutrement qu’il affectionne. Sauf quand il fait trop chaud et que c’est un pur calvaire d’avoir autant de vêtements sur sa peau. (003), C’est un grand friand de cette bouffe japonaise que sont les Sushi. Il pourrait en manger à longueur de journée, sans se lasser. Son péché mignon est de passer par un traiteur asiatique en rentrant chez lui, et d’en manger en face de la télé. (004), La lecture éveille ses sens et son imaginaire. Livres placés dans les innombrables étagères. De tout, cultures diverses et variées. Il lui arrive également d’écrire, majoritairement des pamphlets. Une amertume vis-à-vis du monde qui s’entend dans ses plaidoyers. (005), C’est un individu très sexuel. Ses pulsions sont presque incontrôlables, et quand il regarde quelqu’un qui lui plaît, il fait tout pour l’obtenir. Échouant à de rares reprises, quand les hommes qu’il convoite n’en ont que pour le sexe opposé. Brutalité dans les rapports qu’il privilégie, mêlée à sa douceur après l’acte. (006), Les moins fortunés que lui prennent en assaut son cœur. Pitié qu’il éprouve pour ceux qui n’ont pas réussi. Il aurait pu être l’un d’eux si le destin avait décidé de faire de lui un paria. Et pour cette raison, il donne. Il donne sans trop y penser. Générosité parfois mal placée. (007), Cette ambition démesurée qu’il possède, il la doit à son père. Froid, distant, le poussant sans cesse à faire mieux. Ne se contentant jamais du minimum et lui demandant de faire son maximum. La relation qu’il entretient avec lui est uniquement cordiale. (008), Son plus grand désir secret, dont il ne parle jamais, c’est d’avoir des enfants. Des petites têtes blondes qui le rendent fou et qui font un vacarme de malade dans l’appartement. Sachant pertinemment qu’il a besoin de calme pour son travail, mais c’est un fantasme qu’il nourrit depuis maintenant des années. Et qu’il rêve de concrétiser un jour. (009), Maniaque de l’ordre, il ne supporte pas qu’une chose ne soit pas à sa place. Dans ses placards, les vêtements sont classés par une disposition précise. Tout doit être rangé méticuleusement à l’endroit où il l’a laissé. Son chez soi est toujours propre, il s’affaire tous les jours à le rendre aussi impeccable que possible. (010), L’éloquence dans le parler. Il sait quoi dire, quand il faut le dire. Au fond, il n’est pas un avocat pour rien. Il se tourne la langue sept fois dans la bouche avant de laisser s’échapper un mot. (011), Prodige du piano, il a appris très tôt, et ne peut plus s’en passer depuis. Son piano trône prodigieusement au centre de son salon, vers lequel il se dirige religieusement lorsque le besoin d’exprimer quelque chose se ressent. (012), Homme de principes, il n’hésite néanmoins pas à les bafouer si cela concerne sa carrière. Sa détermination prend le dessus à chaque fois, et le démon de son père sorti dans l’ombre. Le regardant avec les mêmes yeux qui ont fait de lui ce qu’il est.

Êtes-vous effrayés par l'apparition des transmutants dans la société ?
S’il est effrayé ? La réponse est non. Cela n’a fait que conforter son imagination, alors qu’une sorte de fascination a élu résidence dans son esprit. Il avait toujours rêvé d’en rencontrer un, d’essayer de voir les différences qui subsistent. Son étonnement a été grand lorsque son ex-copain s’est avéré en être un. Et cela ne le dérangeait pas tant que ça ne touchait pas à sa vie. Au final, ce n’est pas la peur qui règne en lui, c’est surtout un sentiment d’injustice quant à la façon avec laquelle ce phénomène se répand. Touchant des personnes qui n’ont rien demandé, et qui en ressortent marqués à jamais.

Que pensez-vous des hunters et du gunpowder squad ?
Lorsqu’il n’y avait que les hunters, ils pensaient qu’ils étaient un mal nécessaire. Certes, ils utilisaient la violence. Certes, ils s’en remettaient à des moyens peu orthodoxes. Mais tant que l’on ne se montrait pas, on ne risquait pas grand-chose. La traque n’était pas aussi poussée. Plus une mesure de préservation qu’autre chose. La gunpowder squad a tout changé. Monstres d’inhumanité. Mesure radicales prises. Combattre le mal par le pire. Extermination. L’éternelle intolérance qui force les peuples à mettre tout le monde dans le même sac. Et il est triste à l’idée que tout ceci ne fasse que se détériorer de jour à jour. Il a également. Peur pour Kelian. Peur pour les mutants. Peur pour les humains. Peur pour le monde.

Que pensez-vous d'uprising et d'insurgency ?
La haine engendre la haine. Ils sortent les crocs lorsqu’ils se sentent menacés. Attaqués. Et il les comprend. Il est lui-même comme ça. Il ne se laisse pas faire. Il se défend coûte que coûte. Il conçoit le sentiment d’injustice qui doit prédominer. Ils sont nés comme ça, persécutés pour leurs différences. Personne ne devrait avoir mener son existence de cette façon-là. Alors, certes, ce n’est pas sa guerre. Mais en termes de commisération, il se sent plus proche des mutants que du reste.


spf - Gertrude - 103 ans
ft. Matthew Daddario - scénario de Kelian Rosewood.

fréquence de connexion : Quotidienne en temps normal. pays : France. avis sur le forum : Contexte alléchant, forum bien peuplé, et il donne super envie. avez-vous des suggestions : Pas pour le moment, non. comment l'avez-vous connu : Bazzart. dernier mot : Juste au cas où, je ne m’appelle pas vraiment Gertrude et je n’ai pas 103 ans. (Celso) Were you only imaginary ? 3991503307 Et je ne fais pas preuve d’autant discrétion parce que j’ai peur que vous soyez tous des de dangereux déviants sexuels, non, c’est juste que je viens ici en incognito, je préfère ne pas me faire repérer. (Celso) Were you only imaginary ? 2567386121



Dernière édition par Celso Schiavo le Ven 8 Avr 2016 - 23:40, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: (Celso) Were you only imaginary ?   (Celso) Were you only imaginary ? Icon_minitimeLun 28 Mar 2016 - 14:11

Stories are where memories go
when they´re forgotten.

MAMAN.
Il était l’incarnation de ses espoirs. La raison pour laquelle elle avait patienté aussi longtemps. Ce qu’elle avait attendu durant l’intégralité de son existence. Allant jusqu’à en pleurer la nuit, jusqu’à en déprimer le jour. L’enfant avait quitté son utérus, et les larmes avaient coulé. Les hurlements de douleur avaient mué en cris qui soulevaient le cœur. "Donnez-moi mon fils !" qu’elle suppliait, qu’elle conjurait. Un seul regard, et elle était déjà amoureuse. Coup de foudre qui s’était abattu sur chaque os de son corps. Et un grand sourire était venu soulever ses joues. Ses doigts tremblotaient contre la peau du fils tant convoité. Elle se l’était promis ce jour-là. Qu’elle ne laisserait jamais rien de mal lui arriver. Qu’elle le préserverait de toute menace. Pourtant, elle n’avait pas été en mesure de le protéger du plus grand danger. Le paternel qui était transi d’amour pour elle ne devait pas la même chose à son enfant. Ou plutôt, il n’avait pas à l’aimer de la même façon. Mais il serait mentir que de dire qu’il avait eu une enfance malheureuse. Certes, on lui en demandait trop. Devant les mirettes impuissantes de la génitrice qui estimait que c’était là la façon avec laquelle son mari aimait leur progéniture. Néanmoins, elle avait toujours été là pour toi. À l’écouter, à le conseiller. Se targuant d’être sa meilleure amie. Et il fût une époque où elle l’était vraiment.
~~~
"Mamma… J’ai quelque chose à te dire." Elle lève les yeux distraitement de son livre, les lunettes lui retombant sur le nez. Figure d’amour dont il n’imagine pas se séparer. Incertain, il s’approche, il comble la distance. S’il y a bien quelqu’un qui peut le comprendre, c’est bien elle, non ? Et puis elle le lui a déjà avoué. Il peut tout lui dire. Absolument tout lui dire. Elle n’a jamais manqué d’insister sur ce point. Alors, c’est naturellement qu’il se dirige avec elle. Traînant derrière lui ses doutes et ses craintes. Elle a le flair pour sa détresse, alors elle le fixe. L’encourageant silencieusement à lui révéler ce qui le tracasse. Prête à tout entendre sans broncher. Il déglutit difficilement, puis dans un souffle, il confesse. Sans honte, sans peur d’être jugé. "J’aime les garçons." Un énorme poids qui quitte son cœur. Secret gardé dans l’adolescence rebelle. Conservé soigneusement jusqu’à être sûr. Et elle est la première à qui il le dit différemment que par des baisers frémissants ou des touchers ambigus. Elle n’avait pas l’air d’escompter cela néanmoins. Cela peut se sentir. Comme une sorte de voile qui l’a recouvert et qu’elle tente tant bien que mal de dissimuler. Comme des frissons d’horreur qui naissent au niveau de son échine et qui lui font perdre ses moyens. "Qu’est-ce qui te fait dire ça ?" L’attitude qui change du tout au tout le trouble, et il remet tout en question. C’est peut-être trop tôt. Il aurait dû y aller plus doucement. Il a entendu pourtant parler des ravages que peuvent causer ses tendances dans des familles. Mais au fond de lui-même, il était sûr que s’il lui expliquait, elle comprendrait et elle compatirait. Il se lance dans une tirade passionnée sur les sentiments qu’il éprouve pour son meilleur ami. Vouée à l’échec. Il peut au loin entendre le fracas d’une confiance qui se brise. Coup de poing décoché sur la vitre de verre. Quelque chose qui se casse et qui ne pourra peut-être pas être réparé. "Je crois que c’est juste que tu n’es pas habitué à avoir des garçons comme amis, fiston. Après tout…" Le reste des paroles n’a aucune importance. Il l’écoute d’une oreille sourde. Rien n’a plus de sens. La trahison est trop douloureuse.

PAPA.
Il est le monstre de ses cauchemars. Sous le lit. Venant peupler ses songes les plus sombres, d’un rictus suffisant. Un frisson qui le poursuit éternellement, sans jamais vouloir le laisser tranquille. Il est celui qu’il n’a jamais su rendre fier, peu importe à quel point il essayait. Il n’était jamais suffisant. Pour lui, il n’en a jamais valu l’attente. Des années d’essai, neuf mois à anticiper pour se retrouver devant une déception pareille. Il ne l’a jamais dit, mais il l’a sûrement pensé. Il l’avait souhaité un peu comme lui. Impitoyable, intransigeant. Ce côté sensible dont il est doté et dont il voudrait le débarrasser. Le dépouiller de toutes ces caractéristiques qui font de lui cet échec tragique. Il aurait aimé pouvoir le contrôler, le façonner à sa manière. Entièrement. Celso n’est qu’un brouillon raté. Pourtant, il a tout le temps essayé. Il est ce qu’il est aujourd’hui grâce à et à cause de lui. Le succès n’est néanmoins pas celui qu’il a prévu. Même lorsqu’il lui a annoncé qu’il est devenu avocat, ça n’avait rien donné. Pas même un sourire. Un simple sourire qui vient bousculer ses tympans. Un "Félicitations" froid qui ne veut rien dire. Qu’il ne pense pas vraiment. Il n’a jamais su quoi faire de plus. Jusqu’à finir par donner raison au géniteur. Peut-être que oui, il n’est qu’une déception. Amère et loin d’être éphémère. Éternelle contrariété qu’il provoque chez son papa.
~~~
Les yeux rivés sur le bouquin. Mots qui défilent sous son regard, cerveau qui essaie de suivre la cadence. Les textes n’ont jamais grand secret pour lui. Il a cette capacité à analyser et à raisonner avec une logique implacable. Pour ses études, il est prêt à tout retenir. Sans céder à la difficulté ou à la fatigue. Trop préoccupé par ce qu’il lit, il n’en entend pas le toc à la porte. Il ne sent pas la présence qui vient se rapprocher et se mettre derrière lui. Installé sur le bureau, il ne ressent l’intrusion que lorsqu’on lui touche l’épaule. Le faisant sursauter légèrement. Pourtant loin d’être rassuré en découvrant qu’il s’agit du père qui le toise mystérieusement. "Ta mère m’a parlé de ce que tu lui as… communiqué." Le rouge lui monte aux joues. La colère gronde à l’intérieur, mais c’est plus la peur qui s’empare de ses entrailles. Bien qu’il se sente entièrement trahi, ce n’est pas là l’urgence. Il est là, il le juge. Il va encore réduire tous ses efforts à néant. Cette mine désapprobatrice qu’il n’a jamais manqué d’avoir à son égard. Il va encore se retrouver à pourlécher ses blessures, maladroitement. "Je me rends compte que nous n’avons jamais eu de… conversation à ce sujet." De conversation tout court, qu’il pense. Si ce n’est pas pour l’inciter à travailler plus. À se donner à fond. À être le premier et à ne pas se contenter de la seconde place. Discours de motivation dédaigneuse qui l’ont poussé mais qui l’ont réduit à néant psychologiquement. Il ne répond pas. Figé sur place. Attendant sans impatience la suite du venin qu’il va bientôt lui répandre dessus. "Ne t’embarque pas dans des chemins faciles, Celso. Ne prend pas de décision. Tout est encore confus dans ta tête." Sa poigne se resserre sur son épaule. Et il ne sait pas ce que ça veut dire. Il voudrait penser que c’est un moyen de lui communiquer qu’il sera là avec lui, peu importe ce qu’il est. Peu importe qui il est. Mais le passé qu’il partage avec le paternel lui fait croire que c’est surtout un avertissement. "Tu es encore jeune. Concentre-toi sur tes études. Le reste viendra après." C’est tout ce qu’il a à dire. S’en allant aussi vite qu’il est venu. Comme une sorte de mirage dont il n’est même pas sûr de l’existence.

MILES.
Il était le premier. Il était celui qui l’avait fait frissonner d’un simple toucher inoffensif. Se rapprochant dangereusement de lui comme un prédateur l’aurait fait avec sa proie. Fauve qui s’était jeté à son cou et l’avait drainé de son sang. Tout avait commencé innocemment. Deux garçons qui étaient devenus amis, qui s’étaient découvert des points en commun. Trouvant une échappatoire l’un dans l’autre. Complicité qui avait commencé à se former jusqu’à les rendre inséparables. Tous leurs camarades de classe qui les regardaient avec suspicion, n’hésitant pas à dire qu’ils étaient une belle histoire d’amour. La gêne avait commencé à se former petit à petit. La pression sociale avait grimpé. Le déni s’était installé jusqu’à ne plus en pouvoir. Jusqu’à ce que les sens explosent. Premier baiser échangé on ne sait trop comment. Il était juste arrivé. Et ils ne l’avaient pas regretté. Réitéré. Les poussant de plus en plus loin vers le précipice. Ils s’y étaient jetés sans hésitation. Se faisant prendre par les affres de l’amour. Découvrant leurs corps et leurs limites. Se figeant dans une sorte d’amour transi, nécessaire. Drogue dans leur système qu’ils n’avaient pas pu évacuer. Ils étaient heureux. Au début. Quand personne ne savait. Quand ils n’étaient qu’un secret ponctué de regards discrets, de sourires en coin et de mains baladeuses en public. Quand personne ne pouvait les voir.
~~~
"Non, je ne comprends pas." Il a l’air pris de court. Affecté. Il ne s’attendait sûrement pas à ça. Celso non plus d’ailleurs. Mais il garde le masque en place. Il ne le laisse pas se craqueler. Il comble les fissures en s’acharnant à ne rien montrer de ses propres blessures. Et c’est difficile. Trop difficile. Son amour dégouline, et le prend au cœur. Et la séparation est dure. Il l’impose, alors qu’il n’en a pas envie. Un goût amer vient s’emparer de ses papilles. Il se diffuse dans son sang, dans sa bouche. Pourtant il les dit, ces mots. Qui se seraient voulus incertains en temps normal. Mais qui sont dits avec une telle assurance que lui-même y croit presque. Alors qu’il sait pertinemment qu’au fond, ils ne sont que mensonge. "Je pense qu’on s’est bien amusés jusqu’ici, Miles. Mais qu’on devrait s’en arrêter là." C’est tellement froid. Glacial. Il y a cette sorte de blizzard qui s’abat et qui vient les entourer. Et il tremble, Celso. Il a besoin des bras chauds de son amoureux. Il a besoin de dire que tout ceci n’est que des bêtises. Qu’il se sent obligé de déblatérer à cause d’eux. Mais les syllabes restent coincées dans sa gorge. Et lui, il reste là dans la tempête de neige. Frôlant l’hypothermie. Sentant des coups de poignards répétés venant fondre sur son cœur. "Tout ceci a … assez duré comme ça." Murmure las qui échappe à ses lèvres. Fendillement dans la voix qu’il essaie de rattraper mais sans succès. Il révèle un peu toute l’étendue de son malheur. Et Miles essaie de s’approcher. Il fait un pas en avant, et il y a ce voile de chagrin dans ses yeux lorsque Celso en fait un en arrière. "Ce ne sont pas tes… Ce ne sont pas tes mots, Celso. Je le sais. Regarde-moi. On peut… On trouvera quoi faire. Ensemble." Il a toujours su parler comme il faut. Avec cette touche de réalisme nimbée de l’aurore de l’espoir. Pourtant, ça ne prend pas cette fois. Ça ne marche pas. C’est trop compliqué. Et il ne peut pas se laisser amadouer. Il ne peut pas aller enfouir son nez dans son cou comme tout son corps lui hurle de faire. Alors il choisit de fuir. "Je suis désolé. Tu t’en remettras." Petit sourire éploré qu’il lui adresse avant de tourner les talons. Son myocarde se fracasse en milliers de morceaux. Là par terre. Réduit en poussière. Et il ne se baisse même pas pour en ramasser les fragments tellement il sait qu’il ne pourra pas les recoller. "Loin des yeux, loin du cœur hein." Au revoir, mon amour. Chaque pas est une épreuve qu’il n’oubliera pas de sitôt.

KELIAN.
L’imprévu de toute une vie. L’homme avec qui il avait suffi d’un seul regard pour que tout soit chamboulé. Les iris avaient parcouru le corps entièrement révélé par les habits presque trop moulants. Une lumière de convoitise était venue se loger dans ses billes qui le vrillent. Il l’avait désiré la minute où il l’avait aperçu. Et il l’avait eu. Pour une nuit. Puis pour une autre. Et encore une autre. Jusqu’à tomber entièrement sous son joug. Jusqu’à ce que ça se transforme de partie de plaisir à une urgence. Un besoin de l’avoir à ses côtés. De l’embrasser, de le respirer, de l’avoir à ses côtés. Il était très vite tombé sous son charme. Conscient de l’erreur qu’il commet. Mais les murs n’étaient pas dressés. Pas pour Kelian. Et jusqu’aujourd’hui, ils ne le sont pas. Même s’il a dû l’abandonner, même s’il a dû fuir une nouvelle fois. Il pense toujours à lui. Et ça le détruit petit à petit de l’intérieur. Comme une sorte de virus qui l’a contaminé et qui n’arrête pas de chercher à l’anéantir. Il lui manque tellement, que c’est impossible à vivre. Impossible à subir. Pourtant, il résiste à l’envie de l’appeler. De lui dire qu’il a besoin de lui. L’ambition distillée par le père est toujours là. Coulant dans ses veines aussi sûrement que son sang. Mais il aime à penser parfois que ce n’est pas fini. Même si Kelian est jeune. Même s’il pourrait trouver mieux. Même s’il pourrait s’amuser autant qu’il le veut. Il a cette ultime conviction qu’il le retrouvera. Un jour quand tout ira bien. Un jour quand ça se tassera. Dans un monde où ceux comme lui ne seront pas persécutés. Dans un monde où il aura le courage de tout affronter pour lui. Rien que pour lui.


Dernière édition par Celso Schiavo le Dim 10 Avr 2016 - 23:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (Celso) Were you only imaginary ?   (Celso) Were you only imaginary ? Icon_minitimeLun 28 Mar 2016 - 15:04

bienvenue parmi nous (Celso) Were you only imaginary ? 921491218 (Celso) Were you only imaginary ? 1838896285
matthew il est tellement cute (Celso) Were you only imaginary ? 2765873474
et c'est très bien d'avoir pris un scénario, tu fais un heureux (Celso) Were you only imaginary ? 1838896285
bon courage pour ta fiche, si tu as des questions n'hésite surtout pas (Celso) Were you only imaginary ? 475114356
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: (Celso) Were you only imaginary ?   (Celso) Were you only imaginary ? Icon_minitimeLun 28 Mar 2016 - 15:27

BIENVENUE (Celso) Were you only imaginary ? 921491218 Bonne chance pour ta fiche I love you
Si tu as des questions, n'hésite pas (Celso) Were you only imaginary ? 2567386121
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MessageSujet: Re: (Celso) Were you only imaginary ?   (Celso) Were you only imaginary ? Icon_minitimeLun 28 Mar 2016 - 15:38

Bonjour bonjour, bienvenue parmi nous (Celso) Were you only imaginary ? 921491218
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MessageSujet: Re: (Celso) Were you only imaginary ?   (Celso) Were you only imaginary ? Icon_minitimeLun 28 Mar 2016 - 16:24

bieeeeenvenue dans les parages. (Celso) Were you only imaginary ? 243543726 (Celso) Were you only imaginary ? 921491218 bon courage pour la suite de ta fiche. (Celso) Were you only imaginary ? 2765873474 I love you
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MessageSujet: Re: (Celso) Were you only imaginary ?   (Celso) Were you only imaginary ? Icon_minitimeLun 28 Mar 2016 - 16:47

Bienvenue à toi et bon courage pour ta fiche ! :keur:
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Hippolyte Caesar
Hippolyte Caesar

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MessageSujet: Re: (Celso) Were you only imaginary ?   (Celso) Were you only imaginary ? Icon_minitimeLun 28 Mar 2016 - 16:49

Bienvenue ! (Celso) Were you only imaginary ? 1388145314
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Fiona Munroe
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MessageSujet: Re: (Celso) Were you only imaginary ?   (Celso) Were you only imaginary ? Icon_minitimeLun 28 Mar 2016 - 17:52

bienvenue parmi nous, j'espère que tu vas te plaire dans les parages. :keur: :keur:
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MessageSujet: Re: (Celso) Were you only imaginary ?   (Celso) Were you only imaginary ? Icon_minitimeLun 28 Mar 2016 - 21:27

bienvenue ici, courage pour cette fiche (Celso) Were you only imaginary ? 475114356I love you
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MessageSujet: Re: (Celso) Were you only imaginary ?   (Celso) Were you only imaginary ? Icon_minitimeLun 28 Mar 2016 - 23:15

mah qu'il est cutie, ce p'tit Matthew (Celso) Were you only imaginary ? 3865114578 bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche ! (Celso) Were you only imaginary ? 921491218 (Celso) Were you only imaginary ? 3753776951
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MessageSujet: Re: (Celso) Were you only imaginary ?   (Celso) Were you only imaginary ? Icon_minitimeLun 28 Mar 2016 - 23:47

Hello you (Celso) Were you only imaginary ? 3163460199
Bonne continuation de fichette (Celso) Were you only imaginary ? 1091897475
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MessageSujet: Re: (Celso) Were you only imaginary ?   (Celso) Were you only imaginary ? Icon_minitimeMar 29 Mar 2016 - 10:35

Un bien beau garçon (Celso) Were you only imaginary ? 2765873474
Bienvenue parmi nous Gertrude (Celso) Were you only imaginary ? 996374593
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MessageSujet: Re: (Celso) Were you only imaginary ?   (Celso) Were you only imaginary ? Icon_minitimeMar 29 Mar 2016 - 10:36

bienvenue parmi nous !!
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MessageSujet: Re: (Celso) Were you only imaginary ?   (Celso) Were you only imaginary ? Icon_minitimeMar 29 Mar 2016 - 14:50



(Celso) Were you only imaginary ? 422354165 (Celso) Were you only imaginary ? 422354165 (Celso) Were you only imaginary ? 422354165 (Celso) Were you only imaginary ? 422354165 (Celso) Were you only imaginary ? 422354165 (Celso) Were you only imaginary ? 1091897475 (Celso) Were you only imaginary ? 1091897475 (Celso) Were you only imaginary ? 1091897475 (Celso) Were you only imaginary ? 1091897475 (Celso) Were you only imaginary ? 1091897475 (Celso) Were you only imaginary ? 3865114578 (Celso) Were you only imaginary ? 3865114578 (Celso) Were you only imaginary ? 3865114578 (Celso) Were you only imaginary ? 3865114578 (Celso) Were you only imaginary ? 3865114578 (Celso) Were you only imaginary ? 2636227509 (Celso) Were you only imaginary ? 2636227509 (Celso) Were you only imaginary ? 2636227509 (Celso) Were you only imaginary ? 2636227509 (Celso) Were you only imaginary ? 2636227509 (Celso) Were you only imaginary ? 2976688543 (Celso) Were you only imaginary ? 2976688543 (Celso) Were you only imaginary ? 2976688543 (Celso) Were you only imaginary ? 2976688543 (Celso) Were you only imaginary ? 2976688543 (Celso) Were you only imaginary ? 292007208 (Celso) Were you only imaginary ? 292007208 (Celso) Were you only imaginary ? 292007208 (Celso) Were you only imaginary ? 292007208 (Celso) Were you only imaginary ? 292007208 (Celso) Were you only imaginary ? 3890427017 (Celso) Were you only imaginary ? 3890427017 (Celso) Were you only imaginary ? 3890427017 (Celso) Were you only imaginary ? 3890427017 (Celso) Were you only imaginary ? 3890427017 (Celso) Were you only imaginary ? 3890427017 (Celso) Were you only imaginary ? 3167136188 (Celso) Were you only imaginary ? 3167136188 (Celso) Were you only imaginary ? 3167136188 (Celso) Were you only imaginary ? 3167136188 (Celso) Were you only imaginary ? 3167136188 (Celso) Were you only imaginary ? 1838896285 (Celso) Were you only imaginary ? 1838896285 (Celso) Were you only imaginary ? 1838896285 (Celso) Were you only imaginary ? 1838896285 (Celso) Were you only imaginary ? 1838896285 (Celso) Were you only imaginary ? 1134108285 (Celso) Were you only imaginary ? 1134108285 (Celso) Were you only imaginary ? 1134108285 (Celso) Were you only imaginary ? 1134108285 (Celso) Were you only imaginary ? 1134108285 (Celso) Were you only imaginary ? 2528048821 (Celso) Were you only imaginary ? 2528048821 (Celso) Were you only imaginary ? 2528048821 (Celso) Were you only imaginary ? 2528048821 (Celso) Were you only imaginary ? 2528048821 (Celso) Were you only imaginary ? 2558279357 (Celso) Were you only imaginary ? 2558279357 (Celso) Were you only imaginary ? 2558279357 (Celso) Were you only imaginary ? 2558279357 (Celso) Were you only imaginary ? 2558279357 (Celso) Were you only imaginary ? 921491218 (Celso) Were you only imaginary ? 921491218 (Celso) Were you only imaginary ? 921491218 (Celso) Were you only imaginary ? 921491218 (Celso) Were you only imaginary ? 921491218 (Celso) Were you only imaginary ? 4051910872 (Celso) Were you only imaginary ? 4051910872 (Celso) Were you only imaginary ? 4051910872 (Celso) Were you only imaginary ? 4051910872 (Celso) Were you only imaginary ? 4051910872 (Celso) Were you only imaginary ? 3753776951 (Celso) Were you only imaginary ? 3753776951 (Celso) Were you only imaginary ? 3753776951 (Celso) Were you only imaginary ? 3753776951 (Celso) Were you only imaginary ? 3753776951
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